10 ans de développement durable et solidaire avec le Collectif des Festivals !

Avec la création d’un nouveau poste, une nouvelle directrice et un vingt-huitième festival adhérent (le festival du Roi Arthur près de Rennes), le Collectif des Festivals, qui vient de fêter ses 10 ans d’existence, est en pleine effervescence. Cette fédération, créée en 2005, regroupe des festivals des Cotes-d’Armor, du Finistère, de l’Ille-et-Vilaine et du Morbihan signataires d’une charte précisant leur engagement en terme de développement durable et solidaire en Bretagne. Le Collectif accompagne ainsi depuis dix ans les festivals bretons dans la mise en place de leur démarche dans le domaine, et a vocation à être un lieu d’échanges, de mutualisation et de partage des expériences.

S’adressant au départ uniquement aux adhérents, il ouvre aujourd’hui ses portes aux festivals qui ne sont pas membre du Collectif. « Nous développons une nouvelle mission, en étant aujourd’hui plus présent auprès de ces événements, en développant notamment les temps de formation ouverts à tous », explique Emilie Cherbonnel, chargée de communication au sein du Collectif. Les festivals non-adhérents pourront également bénéficier d’un premier niveau d’accompagnement, avec un pré-diagnostic et des préconisations sur leur stratégie de développement durable et solidaire. « Le but est de créer un déclic et d’amorcer le début d’une démarche », précise Emilie. Cette nouvelle mission bénéficie du soutien de l’Ademe Bretagne et du Conseil Régional, sur trois ans.

 

Du travail à mener encore sur le poste « énergie »

 

En 10 ans, le Collectif des Festivals a vu les démarches évoluer. Même si le développement durable et solidaire n’est pas forcément « ce qui passe en premier, notamment dans l’urgence d’un montage de festival », « Beaucoup d’éléments sont devenus désormais des réflexes comme par exemple l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap, ou la prévention des risques », commente Emilie Cherbonnel, « Il y a eu également de grandes avancées sur les modes de transports alternatifs au tout voiture. Certains festivals ont également créé des postes dédiés entièrement au développement durable, comme par exemple le Festival Interceltique de Lorient. ». Si l’on note bien souvent que les festivals mettent en place à minima des solutions en terme de tri des déchets ou de gobelets consignés, le domaine de l’énergie reste encore à travailler. Un chantier expérimental à ce sujet devrait être d’ailleurs lancé pour la période 2016-2018 !

 

Plus d’infos

http://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/




Et si on cuisinait bio avec les enfants ?

« Je cuisine bio avec les enfants » de Marie Chioca, éditions Terre Vivante, 154 pages, 14 euros.




Et si on cuisinait bio avec les enfants ?

« Transmettre des notions simples mais solides sur l’alimentation saine qu’ils garderont toute leur vie », voilà résumé l’objectif de l’ouvrage « Je cuisine bio avec les enfants », paru aux éditions Terre Vivante. Il présente pas moins de 55 recettes, suivant trois tranches d’âge différentes : Bouts de choux (4 à 7 ans), Petits Cuistots (8 à 11 ans), Grands Chefs (12 ans et plus). Au menu, des recettes variées, de plat mais aussi de desserts, comme par exemple quatre-quart salé aux courgettes, tartines « comme une pizza » au bon pain bio, sablés des écureuils aux noisettes entières pour les plus petits ; tourte de la forêt, potimarron surprise aux saveurs d’automne, mousse au chocolat « mystère » du jardinier pour ceux qui sont un plus âgés ; cheeseburgers végétariens au tofu fumé et chèvre chaud, tartiflette aux poireaux, ou encore smoothie « belle-Hélène » pour les plus grands des petits cuistots. Les recettes permettront aussi aux enfants de découvrir ou redécouvrir le plaisir de manger des légumes, parfois un peu oubliés : potimarron, courge spaghetti, cébettes, pois gourmands…Et des explications très précises permettent de guider parents et enfants à chaque étape de la cuisine.

 

Très pédagogique et illustré avec de nombreuses photos, « Je cuisine bio avec les enfants » trouvera facilement sa place dans la cuisine. Les recettes, originales, s’adressent aux petits comme aux grands. Il pourra être également le déclencheur d’une réflexion en famille sur les problématiques de l’alimentation et l’importance du bien-manger, pour la santé et l’environnement.

 

« Je cuisine bio avec les enfants » de Marie Chioca, éditions Terre Vivante, 154 pages, 14 euros.




L’idée sortie. La Fête du Buzuk dimanche à Locquénolé (29)

Après l’Héol à Brest, le Galais à Ploërmel, La Maillette à Dinan, le Galleco en Ille-Et-Vilaine, place au Buzuk ! C’est le nom de la monnaie locale complémentaire du Pays de Morlaix. Le projet né en 2012, impulsé par l’Adess (Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire), est porté par une association de citoyens, au nombre d’une dizaine. L’objectif du Buzuk, qui est une monnaie locale complémentaire à l’Euro, est de favoriser l’économie réelle, non spéculative, de développer les circuits courts, de développer le lien social sur le territoire du Pays de Morlaix.

Les billets du Buzuk seront en circulation à partir du 3 octobre. Un réseau de 70 prestataires (maraîchers, bars, Biocoop, artisans, associations, brasseries, épiceries, coiffeur, centre équestre…) acceptera le paiement en Buzuk, que les utilisateurs auront préalablement obtenus contre des euros, dans les comptoirs d’échange. Le dimanche 2 octobre, ils seront présentés officiellement, lors d’une fête de lancement qui aura lieu toute la journée.

Au programme : dès 10h, marché des prestataires, suivi à 12h de la présentation officielle des billets. A 15h30, Philippe Derudder, spécialiste des monnaies locales complémentaires, donnera une conférence sur le sujet. Des animations musicales auront lieu dès le matin et se poursuivront l’après-midi. Les Temps Bouilles, association qui porte un projet de ressourcerie alimentaire sur Morlaix, assurera la restauration du midi. L’entrée est gratuite pour tous, et les personnes souhaitant donner un coup de main sur la fête sont invitées à contacter l’association par mail : monnaielocale.morlaix@gmail.com

 




L’idée sortie. La fête du Buzuk dimanche à Locquénolé (29)

La monnaie locale du Pays de Morlaix, le Buzuk, s’apprête à sortir de terre ! Dimanche marquera le lancement de cette devise complémentaire, portée par une association de citoyens, aidée de l’Adess, depuis plusieurs années. Au programme : conférence, marché, musique…les billets seront également à cette occasion dévoilés ! 

Après l’Héol à Brest, le Galais à Ploërmel, La Maillette à Dinan, le Galleco en Ille-Et-Vilaine, place au Buzuk ! C’est le nom de la monnaie locale complémentaire du Pays de Morlaix. Le projet né en 2012, impulsé par l’Adess (Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire), est porté par une association de citoyens, au nombre d’une dizaine. L’objectif du Buzuk, qui est une monnaie locale complémentaire à l’Euro, est de favoriser l’économie réelle, non spéculative, de développer les circuits courts, de développer le lien social sur le territoire du Pays de Morlaix.

Les billets du Buzuk seront en circulation à partir du 3 octobre. Un réseau de 70 prestataires (maraîchers, bars, Biocoop, artisans, associations, brasseries, épiceries, coiffeur, centre équestre…) acceptera le paiement en Buzuk, que les utilisateurs auront préalablement obtenus contre des euros, dans les comptoirs d’échange. Le dimanche 2 octobre, ils seront présentés officiellement, lors d’une fête de lancement qui aura lieu toute la journée.

Au programme : dès 10h, marché des prestataires, suivi à 12h de la présentation officielle des billets. A 15h30, Philippe Derudder, spécialiste des monnaies locales complémentaires, donnera une conférence sur le sujet. Des animations musicales auront lieu dès le matin et se poursuivront l’après-midi. Les Temps Bouilles, association qui porte un projet de ressourcerie alimentaire sur Morlaix, assurera la restauration du midi. L’entrée est gratuite pour tous, et les personnes souhaitant donner un coup de main sur la fête sont invitées à contacter l’association par mail monnaielocale.morlaix@gmail.com




Les Passeurs d’Images et de Sons, l’association qui fait rimer audiovisuel, expression citoyenne, et territoire.

Fondée en 2005 par des passionnés d’audiovisuel, l’association morbihannaise « Les Passeurs d’Images et de Sons » travaille autour de la création audiovisuelle et de l’expression citoyenne participative. Basée à Sérent, en milieu rural, elle s’appuie notamment sur la diffusion d’œuvres documentaires sur le territoire. « Une vingtaine de projections sont organisées à l’année. Tous les ans, nous choisissons un thème pour un cycle de projections ayant lieu à l’automne. Cette année, c’est « le bonheur en question » », explique Quentin Lejas, salarié de l’association. D’autres types d’événements sont également au programme, comme par exemple des « docu-barbecue » ou « docu-concert », en partenariat avec des associations du territoire, telle que celle qui porte la monnaie locale complémentaire du Pays de Ploërmel, le Galais.

 

Des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire

 

Le thème choisi pour les projections est également le fil conducteur des ateliers mis en place par Les Passeurs D’images et de Sons. Car, outre la diffusion de documentaires, l’association organise aussi des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire. « Vingt personnes, de tous âges, accompagnés de Françoise Bouard et Régis Blanchard, réalisateurs professionnels, réalisent par binôme 10 à 12 portraits », précisent Quentin. Des portraits qui font ensuite l’objet de projection dans des cinémas associatifs du secteur, et qui sont ensuite édités en DVD. Lors des projections de la série de portraits, les réalisateurs amateurs sont généralement présents, ce qui permet de créer un temps d’échange avec la salle. C’est ainsi que les habitants ont pu discuter autour de la série de portraits « L’autre e(s)t moi » l’année dernière, (sur la notion de différence, de normalité, d’intégration…) « le travail, pourquoi faire ? » en 2014 (sur le travail, sa perception et sa signification), « habiter » en 2013 (sur le lien au territoire) ou encore « Vie réelles, vies rêvées » en 2012 (sur le quotidien des habitants en zone rurale, leurs difficultés, leurs rêves…). « Nous proposons également un atelier « permanent », destiné à ceux qui sont déjà passés par les ateliers classiques, et qui veulent aller plus loin dans la démarche, tout en étant là aussi accompagnés », ajoute Quentin. Des films documentaires de courte durée ont ainsi été réalisés sur des acteurs ou évenements locaux : les bénévoles du festival Au Pont Du Rock, le déménagement de l’Ehpad de Sérent, une série sur les vieux métiers…Et puisque l’association a pour volonté de faire toujours plus participer les citoyens à la vie du territoire, elle propose en octobre une nouvelle aventure : un atelier théâtre, avec le metteur en scène Oscar Castro, du «Théâtre Aleph ». Il s’agira de jouer la pièce « Vous prendrez bien un cocktail Molotov ? », après trois jours de répétition ! L’expérience est ouverte à tous et à toutes les générations.

 

 

Les inscriptions pour la prochaine sessions d’ateliers « portraits » auront lieu début 2017.

Plus d’infos et contact : http://www.lespasseurs.fr

 

 

Bande-annonce de la série de portraits « l’autre e(st) moi » réalisée en atelier audiovisuels à Sérent et Ploërmel en 2015.