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L’Eco-domaine du Bois du Barde, fondé à Mellionnec par Gilles et Anne-Laure Nicolas, poursuit sa campagne de financement afin de faire racheter le foncier par un fonds de dotation. L’objectif est de pérenniser le projet et de faire des terres « un bien commun ».
L’éco-domaine du Bois du Barde, basé à Mellionnec (22) dans le Kreiz Breizh, a été initié par Gilles et Anne-Laure Nicolas, en 2011. Au fil des années, le lieu est devenu un PTCE (Pôle Territorial de Coopération Economique) qui concentre plusieurs activités : de l’accueil touristique avec un camping éco-labellisé, une ferme pédagogique avec de l’accueil de groupes d’enfants pour des séjours en français ou breton, une ferme en arboriculture bio avec des pommes à cidre et de la sève de bouleau…et aussi un lieu dans lequel sont organisés des événements tels que des fest-noz, des rencontres autour de l’écologie profonde et de la permaculture humaine…Des formations et autres ateliers sont aussi proposés.
Depuis l’année dernière, Le Bois du Barde est aussi devenu un « tiers-lieu nourricier » avec la création d’un jardin de Cocagne, et l’accompagnement à la création de jardin coopératifs dans le Centre Ouest Bretagne (projet Coopératerre). C’est aussi un « tiers-lieu apprenant », qui accueille des formation à l’entreprenariat dans l’ESS, et qui a un partenariat avec l’association ATD Quart Monde pour vulgariser les transitions et les rendre accessible à tout public.
Afin de pérenniser le projet, lutter contre la spéculation, et faire des terres un bien commun, le Bois du Barde lance une campagne pour sanctuariser le domaine. « Depuis quelques années, nous cherchons à préserver et inscrire dans le temps long ce projet. Nous pensons comme le dit si bien Terres de Liens que la Terre devrait être un bien commun, au même titre que l’air et l’eau. De ce fait, elle devrait être régie par un droit qui en empêche la destruction et permet d’en partager l’accès de manière démocratique. », explique l’éco-domaine.
Une collecte financière est lancée, en passant par la plateforme Fraternité pour Demain, qui est aussi un fonds de dotation. Celui-ci propose d’acquérir le domaine, et de pérenniser l’usage via un bail emphytéotique de 99 ans signé avec l’association PTCE Eco-Domaine le Bois du Barde, qui doit s’engager sur des Obligations Réelles Environnementales (ORE). 275 000 euros sont ainsi recherchés.
Pour participer au projet et faire un don, rendez-vous ici : https://fraternitepourdemain.org/projets/le-bois-du-barde/
Inciter les plaisanciers à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement et ainsi réduire les impacts sur la biodiversité marine, c’est l’objectif de la campagne « Ecogestes Manche Atlantique Bretagne . Développée par les CPIE (Centre Permanents d’Initiatives pour l’Environnement) depuis 2002 en Méditerranée, elle se déroule depuis 2022 dans notre région, et est coordonnée par l’Union Régionale des CPIE (URCPIE).
Privilégier les moteurs moins polluants, utiliser les zones de mouillages organisés qui sont équipées de bouées fixes, utiliser les sanitaires du port quand le bateau est à quai, faire un tri sélectif simple à bord (en séparant le recyclable des déchets ménagers)…Autant de gestes, qui, mis en pratique par les nombreux plaisanciers présents durant l’été sur les côtes bretonnes, sont importants pour contribuer à réduire les impacts de cette activité sur l’environnement et la biodiversité marine. C’est ce que veut rappeler la campagne « Ecogestes Manche Atlantique Bretagne ». Coordonnée au niveau régional par l’URCPIE (Union Régionale des Centres Permanents d’Initiative pour l’Environnement), elle mobilise encore cette année des structures d’éducation à l’environnement, des gestionnaires d’Aires Marines Protégées, des agents portuaires, des professionnels du nautisme…Ils et elles seront présent.e.s sur les plages, les ports, en mer…pour aller à la rencontre des plaisanciers et des pratiquants de loisirs nautiques, et les sensibiliser aux gestes à adopter. On pourra également les retrouver lors d’événements locaux.
En 2023, ce sont ainsi huit structures « ambassadrices » qui ont été mobilisés durant 74 jours. 1391 personnes ont pu être informées et sensibilisées. 130 engagements ont été pris. Parmi ceux-ci, « utiliser des produits d’entretien du bateau et d’hygiène coroporelle naturels ou écolabellisés », « rechercher des zones sableuses pour s’ancrer » et «utilisation de lingettes absorbantes pour limiter les rejets d’hydrocarbures en mer» sont ceux le plus souvent évoqués.
Exemple dans le Pays de Morlaix, territoire dans lequel l’Ulamir-CPIE anime la campagne. « Près de 150 plaisanciers usagers, des ports de Morlaix, Roscoff et du Diben ont ainsi pu bénéficier des conseils des équipes du CPIE sur la gestion des eaux grises, des déchets, du carénage et d’informations pour réduire les impacts sur les milieux marins », explique l’association. A noter aussi cette année l’extension de la campagne Ecogestes vers les zones de mouillage faisant partie du site Natura 2000 : des interventions seront réalisées à Térénez, au Dourduff, à Locquénolé, Carantec, Sainte-Anne à Saint-Pol-De-Léon, et au Pont de la Corde. « Les échanges avec les médiateurs permettront de recueillir des informations sur les bonnes pratiques pour
mieux cohabiter et limiter le dérangements des mammifères marins et des oiseaux nicheurs de la baie. Les bons gestes pour préserver les herbiers de zostères (localisation disponible sur l’application mobile Nav&Co) de la baie de Morlaix seront aussi au cœur des échanges », précise l’Ulamir-CPIE. Le tout en lien avec Morlaix Communauté, opérateur de la zone Natura 2000, et avec le soutien financier de l’Office Français de la Biodiversité dans le cadre de la stratégie nationale biodiversité.
Pour plus d’infos sur la campagne : ecogestes-amo.fr
Depuis le 29 juin et jusqu’au 8 Septembre se déroule la 28ème édition de l’opération « Le Léguer en fête ». Au programme : balades, expositions, conférence, projections et découvertes, pour apprendre à mieux connaître ce cours d’eau costarmoricain labellisé « Site Rivière Sauvage », et son bassin versant, tous deux riches d’une biodiversité remarquable.
Le Léguer est une rivière bretonne qui s’étend sur près de soixante kilomètres, dans les Côtes-d’Armor. Rejoint par son affluent le Gouic au niveau de Belle-Isle-En-Terre, son embouchure se situe dans la baie de Lannion. C’est aussi la première et la seule rivière de Bretagne a avoir obtenu le label « Site Rivière Sauvage »,une distinction décernée par l’Association du Réseau des Rivières Sauvages et le Fonds pour la Conservation Des Rivières Sauvages. Ce label national vise à récompenser des « rivières joyaux », et est « un outil au service des gestionnaires des milieux aquatiques d’eau courante pour améliorer la protection et la conservation des rivières qui présentent un bon fonctionnement écologique ». On trouve ainsi une biodiversité variée dans la vallée du Léguer, par ailleurs classée zone Natura 2000 : saumons, mais aussi loutres, lamproie marine, escargot de Quimper…
Chaque année, l’opération « Le Léguer en fête » est organisée. Portée pour cette édition 2024 par les collectivités du bassin versant Vallée du Léguer (Lannion-Trégor- Communauté, Guingamp- Paimpol Agglomération, An Dour-Service Public de l’eau de Morlaix Communauté et le syndicat de Goas koll Traou Long), l’Office de tourisme Bretagne – Côte de granit rose et Guingamp-Baie de Paimpol Tourisme, elle se déroule cette année du 29 juin au 8 septembre.
Au programme : plus d’une quarantaine d’animations, pour la plupart gratuite, et qui se déclinent autour de trois grands axes :
Tout le programme est disponible sur http://www.vallee-du-leguer.com/Le-Leguer-en-fete-Gouel-al-Leger
Le Festival Paysages – Rencontres Poétiques de Motten Morvan, organisé par l’association Ti Milin, revient en centre-Bretagne, du jeudi 4 au dimanche 7 juillet. Au programme : Echanges, conférences, ateliers, concerts…pour mettre à l’honneur les paysages, l’archéologie, la littérature…et faire du lien.
L’association Ti Milin a été créé avec des élèves de Bac professionnel au lycée agricole du Gros Chêne à Pontivy, en mars 2002 sous l’impulsion de Françoise Ramel, alors enseignante en éducation socio-culturelle, avec l’appui d’un service régional en charge de la Jeunesse (ex DRJS). Elle organise depuis 2021 le Festival « Paysages – Rencontres poétiques de Motten Morvan », qui se déroule cette année à Quintin (22). Un événement pour « moudre ensemble » et qui fait la part belle « à la convivialité et l’interconnaissance », explique Françoise Ramel, fondatrice du festival, sur son blog, qui y défend aussi sa vision : une large place de la programmation consacrée aux femmes, et la même visibilité et légitimité pour tou.te.s les intervenant.e.s à « partager un savoir ».
Au programme de cette nouvelle édition, qui démarre ce jeudi et se poursuit jusqu’à dimanche : des rencontres entre chercheurs, chercheuses, doctorant.e.s, artistes, poètes…pour « voyager dans l’espace temps depuis la préhistoire jusqu’à aujourd’hui ».
Ce jeudi 4 juillet :
Le vendredi 5 juillet :
Le samedi 6 juillet :
Le dimanche 7 juillet :
Plus d’infos sur https://festivalpaysages.org/festival-regional-en-zone-rurale-paysages-4-7-juillet-2024/
Une recette originale qui mêle une fleur comestible et de l’huile essentielle de citron… A savourer à tout âge ! Une formule sans lactose et sans gluten.
On peut utiliser le coquelicot en cuisine. On pourra retrouver par exemple ses pétales en salade ou en décoration, et ses graines (qui ont un petit goût de noisettes) dans du pain. On peut également faire avec cette jolie fleur rouge des infusions ou des sirops. Le coquelicot a notamment des propriétés antitussives.
Pour 6 sucettes
Temps de préparation : 15 min
Temps de cuisson : 10 min
Préparation
Recette issue du site www.cuisine-libre.org