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En route vers des maisons en terre et paille avec Botmobil !

En quoi consiste l’association Botmobil ?

 

Botmobil est une association qui existe depuis 10 ans. Elle a pour but la promotion de la construction écologique, dans le domaine de la fibre végétale et de la terre, et plus spécifiquement la paille. Nous intervenons chez les auto-constructeurs, pour les former à la construction en paille et terre, par le biais de chantiers participatifs, que nous encadrons.

 
 
Comment se déroulent ces chantiers participatifs ?

 

Dans un premier temps, nous rencontrons l’auto-constructeur, et nous l’incitons à participer lui-même à un chantier au préalable. Cela lui permet de se rendre compte de ce que ce c’est d’être bénévole sur un chantier, de mieux prendre en compte les contraintes de confort, logistique, d’accueil…

Les chantiers ont généralement lieu du printemps à l’automne (octobre), pour que tout le monde puisse travailler dans des conditions confortables. Nous mettons l’accent sur la sécurité : un briefing est réalisé auprès des bénévoles, pour expliquer quelques règles élémentaires en la matière, comme par exemple travailler avec un échafaudages aux normes. Certains chantiers peuvent réunir 4 à 6 bénévoles, sur d’autres une dizaine. Il faut être en mesure de suivre les actions de chacun.

 

 

Sur combien de chantiers intervenez-vous ?

 

Nous intervenons sur 15 à 25 chantiers par an. Il peut y avoir également des constructions sur lesquelles nous intervenons plusieurs fois. Depuis 10 ans, nous avons travaillé sur 126 maisons, sur toute la France, même si une grande partie des chantiers se situent en Bretagne et Pays de Loire, du fait de la localisation de nos sept intervenants.

 

 
Comment peut-on expliquer le fort nombre de constructions terre et paille en Bretagne, comparé à d’autres régions ?

 

La Bretagne est effectivement l’une des régions les plus dynamique concernant la construction paille. Cela peut s’expliquer par le fait que certains pionniers ont démarré ce genre de construction dès 1985 dans la région. Il y a également tout un patrimoine de construction en terre, notamment dans le bassin rennais, ce qui peut expliquer le développement de ce type de construction.

 

 
Les prochains chantiers bretons

 

Les prochains chantiers bretons se tiendront dans les Côtes-d’Armor et le Morbihan.

 

Du 1er au 5 août et du 16 au 30 août : chantier participatif enduits intérieurs sur une maison paille ossature bois à Quévert près de Dinan.

 

Du lundi 1er au vendredi 26 aout : chantier enduits/couches de corps avec terre du jardin, et montage de cloison en terre/paille, à Elven près de Vannes.

 

Toutes les infos sont sur le site de Botmobil




L’Orange Bleue, un collectif au chevet des festivaliers de Carhaix

L’Orange Bleue est un collectif breton qui a été créé il y a maintenant 10 ans, et qui intervient depuis maintenant 5 ans sur le site du festival des Vieilles Charrues. Au menu : prévenir et réduire les risques liés aux pratiques festives (audition, produits psychoactifs, relations sexuelles..). Une intervention qui entre dans le cadre de la politique d’accueil du public, et plus largement dans la démarche développement durable du festival.

 

 

 

 

 

Plus d’infos

http://www.collectif-orange-bleue.com/

 




Cet été, ne ratez pas l’Altertour sur les routes bretonnes

 

Les vélos de l’Altertour ont pris d’assaut les routes de la Bretagne et des Pays de Loire depuis le 10 juillet. Jusqu’au 21 Août, le cortège de cyclistes va sillonner les routes du Morbihan, des Côtes-d’Armor, du Finistère, de l’Ille-et-Vilaine et de la Loire-Atlantique, à la rencontre d’alternatives locales. Cette année, la thématique choisie est « Bien vivre, Bien(s) Commun(s) ».

Au programme donc, après un week-end passé sur le site de Notre-Dame-Des-Landes pour assister au traditionnel grand rassemblement d’été des opposants à l’aéroport, le groupe entamera son périple par quelques haltes en Loire-Atlantique et Mayenne : Manoir de la Grée à Soulvaches (44), Ferme-Brasserie de l’Oudon à Méral (53), Mayenne en Transition…avant de rejoindre l’Ille-et-Vilaine le 17 juillet à la Chèvrerie de la Huberdière. Direction ensuite La Ferme du Pressoir à Saint-Pern les 19 et 20 juilllet.

Le 21 juillet, en route pour Lanvallais dans les Côtes-d’Armor où aura lieu le rassemblement des Incroyables Comestibles de Bretagne. Le 24 juillet, direction l’Eco-Centre du Trégor à Pleumeur-Bodou, avant d’attaquer le Finistère par Querrien, village dans lequel le collectif Tomahawk a planté ses tipis.

En Août, après avoir visité le Finistère, place cette fois-ci au Morbihan, avec dans l’ordre des haltes à Silfiac, Inguinel, Lorient, Etel, Arradon, Larré, Augan pour une visite au bar-brasserie-auberge Le Champ Commun. Retour en Ille-Et-Vilaine à partir du 20 Août pour une halte auprès de l’association Culture Bio à Guichen, pour une fin de périple à Rennes le samedi 20 août, à l’occasion de l’Université d’Eté des Communs.

 

Tout le programme de l’Altertour et les différentes étapes sont disponibles sur le site http://www.altercampagne.net/

 

 




Ils veulent réduire le gaspillage alimentaire sur le campus

 

Plus d’infos

http://www.telecom-bretagne.eu/lexians/2016/formations/forum-public-lingenieur-acteur-de-la-societe-en-transition/

 

A venir, des interviews audio des étudiants de Telecom Bretagne sur leurs différents projets (Potager collaboratif, Repair’Café, lutte contre le gaspillage alimentaire sur le campus, réflexion sur la consommation de viande…)

 

La présentation des 20 projets est disponible sur le site internet de Bretagne Telecom




Guimaëc, une commune mobilisée pour la préservation de l’environnement

 

Le zéro phyto comme ligne de conduite

 

Le 28 janvier 2010, la commune de Guimaëc recevait le trophée Zéro Phyto. Une récompense qui venait souligner ses efforts en matière de réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires dans l’entretien des espaces verts. Depuis, elle poursuit son aventure grâce à une équipe municipale et des citoyens engagés. « On laisse les talus enherbés sur les bas côtés et on pratique le fauchage tardif », détaille Marie-Thérèse Huruguen, élue municipale. Les trottoirs guimaëcois sont également enherbés. « Cela provoque quelques remarques des fois », rajoute-t-elle, « car certains trouvent ça sale ». Pour pallier à cet obstacle, la mairie communique largement en direction des habitants et tente de les faire adhérer au projet. La revue communale publiée deux fois par an évoque ainsi régulièrement la question de la gestion des espaces verts à Guimaëc : explications, schémas, conseils de jardinage au naturel pour les particuliers…

 

Une maison à Guimaëc

 

Ces derniers sont d’ailleurs intégrés au projet grâce au jardinage participatif. Une équipe d’habitants-jardiniers bénévoles se retrouve ainsi plusieurs fois par an pour participer au fleurissement des espaces publics. Le cimetière, « sujet sensible » selon l’élue de Guimaëc, a par exemple été l’objet de beaucoup d’attentions. «Tout ça, c’était envahi de mauvaises herbes » retrace l’élue en désignant les abords du cimetière. Désormais, les fleurs remplacent les herbes folles. Une multitude de vivaces amenées par les habitants ou données par des pépiniéristes locaux, et entretenues par l’équipe de jardiniers bénévoles.

 

Les murs du cimetière de Guimaëc

 

L’objectif est également d’inciter les particuliers à adopter des pratiques vertueuses chez eux. « Notre idée, c’est que les gens se mettent à fleurir leurs bordures de murs », explique Marie-Thérèse Huruguen, « ça comble le vide pour ne pas que les herbes arrivent ». Pour les y encourager, des fleurs ont été plantées aux pieds des murets de l’église. Une initiative aux résultats mitigés : les habitants apprécient ces fleurs jaunes mais ne reproduisent pas cette technique sur leurs propres murets. « C’est quand même lourd pour défendre ces idées là », regrette l’élue de Guimaëc, « il y en a qui me disent qu’ils sont dans leur jardin et qu’ils font donc ce qu’ils veulent, comme mettre du désherbant ». Le travail de sensibilisation doit également se faire au niveau de l’équipe d’agents techniques chargés de l’entretien de la commune. « Pour eux c’est dur, parce qu’on leur a appris à utiliser du désherbant, il y a une notion de propreté », constate l’élue. Toutefois, le plan zérophyto suit son cours dans la commune, doucement mais sûrement. « Ça se fera, mais ce sera long », conclut-elle.

 

 

La vallée de Trobodec : un havre naturel préservé

 

Dans la vallée de Trobodec, propriété du conservatoire du littoral, la commune de Guimaëc mène également des actions en faveur de l’environnement. Situé en haut de la vallée, le musée rural du Trégor se veut ainsi être un futur espace de sensibilisation. Reconstruit très prochainement, il devrait présenter l’évolution de l’agriculture et des machines agricoles au cours de l’Histoire. « On veut que le musée soit intégré à la vallée », commente l’élue, «on veut y parler de biodiversité et y décrire les impacts de l’agriculture intensive ».

 

Le musée rural du Trégor de Guimaëc

 

En descendant dans la vallée, la nature est omniprésente. René Falchier, instituteur à la retraite, propose d’ailleurs régulièrement des balades botaniques afin de faire découvrir aux participants les centaines d’espèces sauvages qui peuplent la vallée. Il participe également aux réunions avec la mairie et les chantiers d’insertion pour décider du plan de fauchage des plantes. Une gestion de la flore réfléchie en amont afin de la préserver. Dans une pâture le long des chemins de la vallée, un couple de bœufs highlands fait le bonheur des promeneurs. Cet écopaturage permet d’entretenir naturellement ces espaces difficiles d’accès. «On a aussi loué un troupeau de chèvres l’année dernière pendant 15 jours, pour ces endroits en bas», explique l’élue de Guimaëc en pointant des sous-bois escarpés. « Certaines personnes pourraient dire c’est le bazar  », commente Marie Thérèse Huruguen au détour d’un sentier, « mais on peut aussi dire que c’est une richesse ».

 

Le couple de bœufs highlands à Guimaëc

 

Autre initiative dans la vallée : l’investissement dans des mouillages innovants, afin de ne pas abîmer les fonds marins. « Il faut être honnête c’est pas facile, des fois je suis découragée », reconnaît Marie-Thérèse Huruguen, « dans toute cette démarche il faudrait qu’on soit plus aidés ». Malgré cela, les idées sont encore nombreuses pour la vallée du Trobodec: faire venir des artistes, développer le land art, faire fonctionner à nouveau l’ancien moulin… De beaux projets en perspective !

 

La plage de Venizella à Guimaëc




Vers moins de viande sur le campus !

 

 

Plus d’infos

http://www.telecom-bretagne.eu/lexians/2016/formations/forum-public-lingenieur-acteur-de-la-societe-en-transition/

 

A venir, des interviews audio des étudiants de Telecom Bretagne sur leurs différents projets (Potager collaboratif, Repair’Café, lutte contre le gaspillage alimentaire sur le campus, réflexion sur la consommation de viande…)

 

La présentation des 20 projets est disponible sur le site internet de Bretagne Telecom