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Et si on cuisinait bio avec les enfants ?

« Transmettre des notions simples mais solides sur l’alimentation saine qu’ils garderont toute leur vie », voilà résumé l’objectif de l’ouvrage « Je cuisine bio avec les enfants », paru aux éditions Terre Vivante. Il présente pas moins de 55 recettes, suivant trois tranches d’âge différentes : Bouts de choux (4 à 7 ans), Petits Cuistots (8 à 11 ans), Grands Chefs (12 ans et plus). Au menu, des recettes variées, de plat mais aussi de desserts, comme par exemple quatre-quart salé aux courgettes, tartines « comme une pizza » au bon pain bio, sablés des écureuils aux noisettes entières pour les plus petits ; tourte de la forêt, potimarron surprise aux saveurs d’automne, mousse au chocolat « mystère » du jardinier pour ceux qui sont un plus âgés ; cheeseburgers végétariens au tofu fumé et chèvre chaud, tartiflette aux poireaux, ou encore smoothie « belle-Hélène » pour les plus grands des petits cuistots. Les recettes permettront aussi aux enfants de découvrir ou redécouvrir le plaisir de manger des légumes, parfois un peu oubliés : potimarron, courge spaghetti, cébettes, pois gourmands…Et des explications très précises permettent de guider parents et enfants à chaque étape de la cuisine.

 

Très pédagogique et illustré avec de nombreuses photos, « Je cuisine bio avec les enfants » trouvera facilement sa place dans la cuisine. Les recettes, originales, s’adressent aux petits comme aux grands. Il pourra être également le déclencheur d’une réflexion en famille sur les problématiques de l’alimentation et l’importance du bien-manger, pour la santé et l’environnement.

 

« Je cuisine bio avec les enfants » de Marie Chioca, éditions Terre Vivante, 154 pages, 14 euros.




L’idée sortie. La Fête du Buzuk dimanche à Locquénolé (29)

Après l’Héol à Brest, le Galais à Ploërmel, La Maillette à Dinan, le Galleco en Ille-Et-Vilaine, place au Buzuk ! C’est le nom de la monnaie locale complémentaire du Pays de Morlaix. Le projet né en 2012, impulsé par l’Adess (Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire), est porté par une association de citoyens, au nombre d’une dizaine. L’objectif du Buzuk, qui est une monnaie locale complémentaire à l’Euro, est de favoriser l’économie réelle, non spéculative, de développer les circuits courts, de développer le lien social sur le territoire du Pays de Morlaix.

Les billets du Buzuk seront en circulation à partir du 3 octobre. Un réseau de 70 prestataires (maraîchers, bars, Biocoop, artisans, associations, brasseries, épiceries, coiffeur, centre équestre…) acceptera le paiement en Buzuk, que les utilisateurs auront préalablement obtenus contre des euros, dans les comptoirs d’échange. Le dimanche 2 octobre, ils seront présentés officiellement, lors d’une fête de lancement qui aura lieu toute la journée.

Au programme : dès 10h, marché des prestataires, suivi à 12h de la présentation officielle des billets. A 15h30, Philippe Derudder, spécialiste des monnaies locales complémentaires, donnera une conférence sur le sujet. Des animations musicales auront lieu dès le matin et se poursuivront l’après-midi. Les Temps Bouilles, association qui porte un projet de ressourcerie alimentaire sur Morlaix, assurera la restauration du midi. L’entrée est gratuite pour tous, et les personnes souhaitant donner un coup de main sur la fête sont invitées à contacter l’association par mail : monnaielocale.morlaix@gmail.com

 




L’idée sortie. La fête du Buzuk dimanche à Locquénolé (29)

La monnaie locale du Pays de Morlaix, le Buzuk, s’apprête à sortir de terre ! Dimanche marquera le lancement de cette devise complémentaire, portée par une association de citoyens, aidée de l’Adess, depuis plusieurs années. Au programme : conférence, marché, musique…les billets seront également à cette occasion dévoilés ! 

Après l’Héol à Brest, le Galais à Ploërmel, La Maillette à Dinan, le Galleco en Ille-Et-Vilaine, place au Buzuk ! C’est le nom de la monnaie locale complémentaire du Pays de Morlaix. Le projet né en 2012, impulsé par l’Adess (Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire), est porté par une association de citoyens, au nombre d’une dizaine. L’objectif du Buzuk, qui est une monnaie locale complémentaire à l’Euro, est de favoriser l’économie réelle, non spéculative, de développer les circuits courts, de développer le lien social sur le territoire du Pays de Morlaix.

Les billets du Buzuk seront en circulation à partir du 3 octobre. Un réseau de 70 prestataires (maraîchers, bars, Biocoop, artisans, associations, brasseries, épiceries, coiffeur, centre équestre…) acceptera le paiement en Buzuk, que les utilisateurs auront préalablement obtenus contre des euros, dans les comptoirs d’échange. Le dimanche 2 octobre, ils seront présentés officiellement, lors d’une fête de lancement qui aura lieu toute la journée.

Au programme : dès 10h, marché des prestataires, suivi à 12h de la présentation officielle des billets. A 15h30, Philippe Derudder, spécialiste des monnaies locales complémentaires, donnera une conférence sur le sujet. Des animations musicales auront lieu dès le matin et se poursuivront l’après-midi. Les Temps Bouilles, association qui porte un projet de ressourcerie alimentaire sur Morlaix, assurera la restauration du midi. L’entrée est gratuite pour tous, et les personnes souhaitant donner un coup de main sur la fête sont invitées à contacter l’association par mail monnaielocale.morlaix@gmail.com




Les Passeurs d’Images et de Sons, l’association qui fait rimer audiovisuel, expression citoyenne, et territoire.

Fondée en 2005 par des passionnés d’audiovisuel, l’association morbihannaise « Les Passeurs d’Images et de Sons » travaille autour de la création audiovisuelle et de l’expression citoyenne participative. Basée à Sérent, en milieu rural, elle s’appuie notamment sur la diffusion d’œuvres documentaires sur le territoire. « Une vingtaine de projections sont organisées à l’année. Tous les ans, nous choisissons un thème pour un cycle de projections ayant lieu à l’automne. Cette année, c’est « le bonheur en question » », explique Quentin Lejas, salarié de l’association. D’autres types d’événements sont également au programme, comme par exemple des « docu-barbecue » ou « docu-concert », en partenariat avec des associations du territoire, telle que celle qui porte la monnaie locale complémentaire du Pays de Ploërmel, le Galais.

 

Des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire

 

Le thème choisi pour les projections est également le fil conducteur des ateliers mis en place par Les Passeurs D’images et de Sons. Car, outre la diffusion de documentaires, l’association organise aussi des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire. « Vingt personnes, de tous âges, accompagnés de Françoise Bouard et Régis Blanchard, réalisateurs professionnels, réalisent par binôme 10 à 12 portraits », précisent Quentin. Des portraits qui font ensuite l’objet de projection dans des cinémas associatifs du secteur, et qui sont ensuite édités en DVD. Lors des projections de la série de portraits, les réalisateurs amateurs sont généralement présents, ce qui permet de créer un temps d’échange avec la salle. C’est ainsi que les habitants ont pu discuter autour de la série de portraits « L’autre e(s)t moi » l’année dernière, (sur la notion de différence, de normalité, d’intégration…) « le travail, pourquoi faire ? » en 2014 (sur le travail, sa perception et sa signification), « habiter » en 2013 (sur le lien au territoire) ou encore « Vie réelles, vies rêvées » en 2012 (sur le quotidien des habitants en zone rurale, leurs difficultés, leurs rêves…). « Nous proposons également un atelier « permanent », destiné à ceux qui sont déjà passés par les ateliers classiques, et qui veulent aller plus loin dans la démarche, tout en étant là aussi accompagnés », ajoute Quentin. Des films documentaires de courte durée ont ainsi été réalisés sur des acteurs ou évenements locaux : les bénévoles du festival Au Pont Du Rock, le déménagement de l’Ehpad de Sérent, une série sur les vieux métiers…Et puisque l’association a pour volonté de faire toujours plus participer les citoyens à la vie du territoire, elle propose en octobre une nouvelle aventure : un atelier théâtre, avec le metteur en scène Oscar Castro, du «Théâtre Aleph ». Il s’agira de jouer la pièce « Vous prendrez bien un cocktail Molotov ? », après trois jours de répétition ! L’expérience est ouverte à tous et à toutes les générations.

 

 

Les inscriptions pour la prochaine sessions d’ateliers « portraits » auront lieu début 2017.

Plus d’infos et contact : http://www.lespasseurs.fr

 

 

Bande-annonce de la série de portraits « l’autre e(st) moi » réalisée en atelier audiovisuels à Sérent et Ploërmel en 2015.




Les passeurs d’images et de sons, l’association qui fait rimer audiovisuel, expression citoyenne, et territoire 

Basée à Sérent dans le Morbihan, l’association « Les passeurs d’Images et de Sons » a pour objectif de développer les activités liées à l’audiovisuel en milieu rural, notamment via la projection de documentaires et l’organisation d’ateliers de création ouverts à tous. Le tout avec la volonté d’impliquer les habitants du territoire. 

Fondée en 2005 par des passionnés d’audiovisuel, l’association morbihannaise « Les Passeurs d’Images et de Sons » travaille autour de la création audiovisuelle et de l’expression citoyenne participative. Basée à Sérent, en milieu rural, elle s’appuie notamment sur la diffusion d’œuvres documentaires sur le territoire. « Une vingtaine de projections sont organisées à l’année. Tous les ans, nous choisissons un thème pour un cycle de projections ayant lieu à l’automne. Cette année, c’est « le bonheur en question » », explique Quentin Lejas, salarié de l’association. D’autres types d’événements sont également au programme, comme par exemple des « docu-barbecue » ou « docu-concert », en partenariat avec des associations du territoire, telle que celle qui porte la monnaie locale complémentaire du Pays de Ploërmel, le Galais.

Des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire 

Le thème choisi pour les projections est également le fil conducteur des ateliers mis en place par Les Passeurs D’images et de Sons. Car, outre la diffusion de documentaires, l’association organise aussi des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire. « Vingt personnes, de tous âges, accompagnés de Françoise Bouard et Régis Blanchard, réalisateurs professionnels, réalisent par binôme 10 à 12 portraits », précisent Quentin. Des portraits qui font ensuite l’objet de projection dans des cinémas associatifs du secteur, et qui sont ensuite édités en DVD. Lors des projections de la série de portraits, les réalisateurs amateurs sont généralement présents, ce qui permet de créer un temps d’échange avec la salle. C’est ainsi que les habitants ont pu discuter autour de la série de portraits « L’autre e(s)t moi » l’année dernière, (sur la notion de différence, de normalité, d’intégration…) « le travail, pourquoi faire ? » en 2014 (sur le travail, sa perception et sa signification), « habiter »en 2013 (sur le lien au territoire) ou encore « Vie réelles, vies rêvées » en 2012 (sur le quotidien des habitants en zone rurale, leurs difficultés, leurs rêves…). « Nous proposons également un atelier « permanent », destiné à ceux qui sont déjà passés par les ateliers classiques, et qui veulent aller plus loin dans la démarche, tout en étant là aussi accompagnés », ajoute Quentin. Des films documentaires de courte durée ont ainsi été réalisés sur des acteurs ou événements locaux : les bénévoles du festival Au Pont Du Rock, le déménagement de l’Ehpad de Sérent, une série sur les vieux métiers…Et puisque l’association a pour volonté de faire toujours plus participer les citoyens à la vie du territoire, elle propose en octobre une nouvelle aventure : un atelier théâtre, avec le metteur en scène Oscar Castro, du «Théâtre Aleph ». Il s’agira de jouer la pièce « Vous prendrez bien un cocktail Molotov ? », après trois jours de répétition ! L’expérience est ouverte à tous et à toutes les générations.

Les inscriptions pour la prochaine sessions d’ateliers « portraits » auront lieu début 2017.

Plus d’infos et contact : http://www.lespasseurs.fr




Ille-et-Vilaine : Le Chadoux, une ferme en transition

Depuis 3 ans, la Ferme du Chadoux, à Chateaubourg en Ille-Et-Vilaine, est en plein bouleversement. En effet, son propriétaire et paysan, Pascal Coudray, a souhaité donner une nouvelle direction à son exploitation. « C’était une ferme en polyculture et élevage. On y produisait 320 000 litres de lait bio par an, et on cultivait une vingtaine d’hectares de céréales », rappelle-t-il. Pascal a arrêté sa production en 2013, afin de se lancer dans un nouveau projet. « Je voulais aller plus loin dans l’écologie », affirme-t-il.

« Produire, transformer, distribuer, et consommer une alimentation naturelle et vivante en réhabilitant la paysannerie »

Pour mener à bien cette aventure, il se fait aider de Dahovi Zinzindohoué, franco-béninois et paysan-cultivateur au Bénin, qui coordonne le projet, et de Constance Sarazin, qui s’occupe de la communication. La petite équipe a pour objectif à court-terme de faire de l’exploitation une zone de production en agro-écologie. Il s’agit ici de « Produire, transformer, distribuer, et consommer une alimentation naturelle et vivante en réhabilitant la paysannerie ». « Nous sommes partis du constat que de plus en plus de fermes disparaissaient, et que les sols sont aujourd’hui toujours plus dégradés. Cela devient très compliqué de se procurer une alimentation saine », explique Dahovi Zinzindohoué. Et, dans le même temps, « De plus en plus se citoyens se sentent concernés par ces problèmes, notamment grâce à des documentaires comme « Demain » ou « En quête de sens », poursuit le coordinateur. La Ferme du Chadoux lance donc un appel à producteurs. « Nous voudrions intégrer sur la ferme un vacher (pour l’élevage de vaches laitières), un éleveur de chèvres ou de moutons, trois maraîchers sur 3 ans (pour cultiver des légumes bio et les transformer), un paysan-boulanger, un agroforestier pour la culture des arbres fruitiers, un éleveur de volailles… ». L’équipe souhaite développer également l’accueil de formations en agroécologie sur la ferme : biodynamie, permaculture, énergies nouvelles, traction animale… Dans cette optique, un chantier participatif en agroforesterie a déjà été proposé, afin d’impliquer aussi les citoyens. A moyen et long terme, Le Chadoux pourrait aussi devenir un lieu d’activités culturelles, artistiques, en vue de créer du lien social et intergénérationnel. Une nouvelle direction pour la ferme, qui existe quant à elle depuis maintenant quatre générations !

 

Plus d’infos

http://www.lechadoux.org/