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Un forum pour réfléchir aux transitions bretonnes

Le week-end des 8 et 9 octobre se déroulait le traditionnel salon Ille-Et-Bio à Guichen, près de Rennes. Dans le cadre de cette vingt-cinquième édition se tenait également pour la deuxième fois un « forum des transitions », baptisé « Trans’Ille et Bio ». Au programme : des temps de réflexion et d’échange animés, afin de réfléchir à la mise en place d’une dynamique des transitions en Bretagne.

Après la Journée Nationale de la Transition Citoyenne, le forum « Trans’Ille et Bio » qui se tenait les 8 et 9 octobre dans le cadre du salon Ille-Et-bio, marquait le deuxième rendez-vous de l’année pour la démarche « Dynamique Transition Bretagne ». A l’initiative de trois associations de la région, l’Université Terre et Mer, le Réseau Cohérence et Culture Bio, ce forum avait pour objectif de continuer à poser les jalons de la démarche et de commencer à préparer un troisième temps d’échange, un « forum ouvert » qui aura lieu en janvier 2017.

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Trois temps de rencontres ont été proposés aux citoyens, sur les trois thématiques suivantes :

  • Climat et transition, agir à nos échelles 
  • S’ouvrir vers la révolution des consciences
  • Tout régénérer

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« Les solutions existent, mais comment peut-on mettre en synergie toutes ces alternatives afin de créer une véritable « Dynamique Transition Bretagne », un espace partagé et co-construit pour discuter, élaborer et concrétiser les alternatives de transition écologiques et sociales ? », ont expliqué les organisateurs lors de ces temps d’échange.

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La consolidation d’un réseau citoyen régional pour les transitions en Bretagne, le travail de développement du réseau, la coopération, la co-construction entre élus, citoyens et associations, la mutualisation, seront aussi des enjeux forts pour les années à venir, afin de mettre cette dynamique qui se dessine en marche.

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Un livre qui va vous donner envie de manger des légumes !

« Qu’est ce qu’on mange ? Des légumes ! », c’est le titre d’un nouveau guide paru aux Editions Terre Vivante. Il propose pas moins de 500 recettes, pour se réconcilier avec des légumes parfois oubliés ou mal aimés !

« La variété des légumes que l’on trouve sur les étals des marchés ou dans les jardins mérite que l’on explore la multitude préparations et d’associations culinaires possibles pour les mettre au menu tous les jours ! ». Voilà le mot d’ordre de l’ouvrage « Qu’est ce qu’on mange ? Des légumes ». Ecrit par un groupe d’auteurs (Claude Aubert, pionnier du bio et auteur de nombreux ouvrages sur l’alimentation, Anahid Bacher, maraîchère bio, Marie Chioca, auteur de « je cuisine bio avec les enfants », Côté Jardins, jardin collectif bio lyonnais, Amandine Geers et Olivier Degorce, de l’association What’s For Dinner), il est illustré par Claire Dubois-Montreynaud. Tous proposent ainsi de partir à la découverte de 60 légumes, des plus classiques (tomates, pommes de terre, petits pois) au plus méconnus (radis-rave, scorsonère, pourpier..). Le tout grâce à 500 recettes, dont un bon nombre dédiées aux vegans, et sous formes variées : soupes, tartes, pizza, gratins, purées, poêlées, légumes farcis, salades…Sans oublier les sauces, les condiments, ainsi qu’une rubrique

A noter également, le classement par saison, et les focus sur plusieurs légumes (fève, artichaut, blette, courge…), qui précisent à chaque fois comment choisir, conserver, préparer et cuire le légume.

De quoi préparer au mieux des petits plats originaux à base de légumes, tels que la pizza aux endives, roquefort et noix, la salade d’automne au potimarron cru, le hachis aux panais ou encore les petits chaussons à l’échalote, ortie et chèvre frais, dont les recettes sont expliquées pas à pas !

« Qu’est ce qu’on mange ? Des légumes ! », 349 pages, éditions Terre vivante, 29,99 euros

Pour aller plus loin

http://www.terrevivante.org/

 




Aux « Champs gourmands », on cultive l’insertion et on fait germer des projets en maraîchage bio.

« Les Champs Gourmands », c’est le nom d’une entreprise d’insertion basée à Léhon dans les Côtes d’Armor, qui mène un projet original d’exploitation maraîchère mêlant deux types de public : personnes en insertion et porteurs de projets souhaitant s’installer en maraîchage biologique. Elle est nominée pour le « Prix de l’Impact Local », dans le cadre de la deuxième édition des Prix de l’ESS.

L’aventure des « Champs Gourmands » a pris naissance autour de l’année 2010. L’idée revient à l’association « Les Amis du Jardin » à Léhon, non loin de Dinan, dans les Côtes-d’Armor, qui fait partie du réseau des « Jardins de Cocagne », réseau d’exploitations maraîchères biologiques qui sont aussi des chantiers d’insertion. « Il y avait de plus en plus de demandes pour fournir des légumes bio à la restauration collective locale », se souvient Julien Hurault, directeur des Champs Gourmands. « Mais les Amis du Jardin ne pouvaient pas assurer tout le volume demandé ». D’où l’idée de fonder l’entreprise d’insertion « Les Champs Gourmands », un type de structure qui était d’autant plus absente dans le bassin de Dinan.

Un label « Cocagne Innovation »

L’activité a ensuite démarrée fin 2014. Actuellement, huit personnes en insertion, en contrat de six mois renouvelables, travaillent au sein de l’exploitation. « Des personnes aux profils variés, des gens assez proches de l’emploi, qui ont réussi à lever les freins vers celui-ci », précise Julien Hurault. Tous travaillent sur l’exploitation qui comprend 22 hectares, et fournit en légumes les grossistes locaux et la restauration collective locale. Mais Les Champs Gourmands s’adressent également à un autre type d’usagers : les porteurs de projet en maraîchage, qui peuvent ainsi acquérir davantage d’expérience, se perfectionner et tester leur future activité. Cette originalité fait que l’association Les Champs Gourmands, qui est ainsi la première structure à la fois entreprise d’insertion et incubateur de projets professionnels en système légumier biologique à destination de la restauration collective, bénéficie du label « Cocagne Innovation », qui met en valeur des innovations sociales et environnementales. En outre, elle est également nominée pour le prix de l’Impact Local, prix soumis par le réseau des Cress (Chambres Régionales de l’Economie Sociale et Solidaire) au vote du public sur internet. Pour voter pour le seul représentant breton en lice, un petit clic sur le site du Mois de l’Economie Sociale et Solidaire (qui aura lieu comme tous les ans en Novembre), rubrique « Vote », suffit ! Et ce jusqu’au 15 octobre !

Pour voter pour les Champs Gourmands :

http://www.lemois-ess.org/votez-pour-le-prix/p22.html




10 ans de développement durable et solidaire avec le Collectif des Festival !

Fondé en 2005, le Collectif des Festivals fédère des festivals bretons, signataires d’une charte stipulant leur engagement pour un développement durable et solidaire en Bretagne. Alors qu’un vingt-huitième festival vient de rejoindre le mouvement, le Collectif fête ses 10 ans, avec de nouveaux projets en route.

Avec la création d’un nouveau poste, une nouvelle directrice et un vingt-huitième festival adhérent (le festival du Roi Arthur près de Rennes), le Collectif des Festivals, qui vient de fêter ses 10 ans d’existence, est en pleine effervescence. Cette fédération, créée en 2005, regroupe des festivals des Cotes-d’Armor, du Finistère, de l’Ille-et-Vilaine et du Morbihan signataires d’une charte précisant leur engagement en terme de développement durable et solidaire en Bretagne. Le Collectif accompagne ainsi depuis dix ans les festivals bretons dans la mise en place de leur démarche dans le domaine, et à vocation à être un lieu d’échanges, et de mutualisation et de partage des expériences.

S’adressant au départ uniquement aux adhérents, il ouvre aujourd’hui ses portes aux festivals qui ne sont pas membre du Collectif. « Nous développons une nouvelle mission, en étant aujourd’hui plus présent auprès de ces événements, en développant notamment les temps de formation ouverts à tous », explique Emilie Cherbonnel, chargée de communication au sein du Collectif. Les festivals non-adhérents pourront également bénéficier d’un premier niveau d’accompagnement, avec un pré-diagnostic et des préconisations sur leur stratégie de développement durable et solidaire. « Le but est de créer un déclic et d’amorcer le début d’une démarche », précise Emilie. Cette nouvelle mission bénéficie du soutien de l’Ademe Bretagne et du Conseil Régional, sur trois ans.

Du travail à mener encore sur le poste « énergie »

En 10 ans, le Collectif des Festivals a vu les démarches évoluer. Même si le développement durable et solidaire n’est pas forcément « ce qui passe en premier, notamment dans l’urgence d’un montage de festival », « Beaucoup d’éléments sont devenues désormais des réflexes comme par exemple l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap, ou la prévention des risques », commente Emilie Cherbonnel, « Il y a eu également de grandes avancées sur les modes de transports alternatifs au tout voiture. Certains festivals ont également créé des postes dédiés entièrement au développement durable, comme par exemple le Festival Interceltique de Lorient. ». Si l’on note bien souvent que les festivals mettent en place à minima des solutions en terme de tri des déchets ou de gobelets consignés, le domaine de l’énergie reste encore à travailler. Un chantier expérimental à ce sujet devrait être d’ailleurs lancé pour la période 2016-2018 !

Pour aller plus loin

http://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/




10 ans de développement durable et solidaire avec le Collectif des Festivals !

Avec la création d’un nouveau poste, une nouvelle directrice et un vingt-huitième festival adhérent (le festival du Roi Arthur près de Rennes), le Collectif des Festivals, qui vient de fêter ses 10 ans d’existence, est en pleine effervescence. Cette fédération, créée en 2005, regroupe des festivals des Cotes-d’Armor, du Finistère, de l’Ille-et-Vilaine et du Morbihan signataires d’une charte précisant leur engagement en terme de développement durable et solidaire en Bretagne. Le Collectif accompagne ainsi depuis dix ans les festivals bretons dans la mise en place de leur démarche dans le domaine, et a vocation à être un lieu d’échanges, de mutualisation et de partage des expériences.

S’adressant au départ uniquement aux adhérents, il ouvre aujourd’hui ses portes aux festivals qui ne sont pas membre du Collectif. « Nous développons une nouvelle mission, en étant aujourd’hui plus présent auprès de ces événements, en développant notamment les temps de formation ouverts à tous », explique Emilie Cherbonnel, chargée de communication au sein du Collectif. Les festivals non-adhérents pourront également bénéficier d’un premier niveau d’accompagnement, avec un pré-diagnostic et des préconisations sur leur stratégie de développement durable et solidaire. « Le but est de créer un déclic et d’amorcer le début d’une démarche », précise Emilie. Cette nouvelle mission bénéficie du soutien de l’Ademe Bretagne et du Conseil Régional, sur trois ans.

 

Du travail à mener encore sur le poste « énergie »

 

En 10 ans, le Collectif des Festivals a vu les démarches évoluer. Même si le développement durable et solidaire n’est pas forcément « ce qui passe en premier, notamment dans l’urgence d’un montage de festival », « Beaucoup d’éléments sont devenus désormais des réflexes comme par exemple l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap, ou la prévention des risques », commente Emilie Cherbonnel, « Il y a eu également de grandes avancées sur les modes de transports alternatifs au tout voiture. Certains festivals ont également créé des postes dédiés entièrement au développement durable, comme par exemple le Festival Interceltique de Lorient. ». Si l’on note bien souvent que les festivals mettent en place à minima des solutions en terme de tri des déchets ou de gobelets consignés, le domaine de l’énergie reste encore à travailler. Un chantier expérimental à ce sujet devrait être d’ailleurs lancé pour la période 2016-2018 !

 

Plus d’infos

http://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/




Et si on cuisinait bio avec les enfants ?

Alors que la commission spéciale vient de déclarer irrecevable l’amendement sur l’introduction d’au moins 20% d’aliments issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective publique dans le cadre du projet de loi « Egalité et citoyenneté », coup de projecteur sur un ouvrage qui est paru récemment aux éditions Terre Vivants : « Je cuisine bio avec les enfants ». Au programme : 55 recettes adaptées à trois tranches d’âges !

« Transmettre des notions simples mais solides sur l’alimentation saine qu’ils garderont toute leur vie », voilà résumé l’objectif de l’ouvrage « Je cuisine bio avec les enfants », paru aux éditions Terre Vivante. Il présente pas moins de 55 recettes, suivant trois tranches d’âge différentes : Bouts de choux (4 à 7 ans), Petits Cuistots (8 à 11 ans), Grands Chefs (12 ans et plus). Au menu, des recettes variées, de plat mais aussi de desserts, comme par exemple quatre-quart salé aux courgettes, tartines « comme une pizza » au bon pain bio, sablés des écureuils aux noisettes entières pour les plus petits ; tourte de la forêt, potimarron surprise aux saveurs d’automne, mousse au chocolat « mystère » du jardinier pour ceux qui sont un plus âgés ; cheeseburgers végétariens au tofu fumé et chèvre chaud, tartiflette aux poireaux, ou encore smoothie « belle-Hélène » pour les plus grands des petits cuistots. Les recettes permettront aussi aux enfants de découvrir ou redécouvrir le plaisir de manger des légumes, parfois un peu oubliés : potimarron, courge spaghetti, cébettes, pois gourmands…Et des explications très précises permettent de guider parents et enfants à chaque étape de la cuisine.

Très pédagogique et illustré avec de nombreuses photos, « Je cuisine bio avec les enfants » trouvera facilement sa place dans la cuisine. Les recettes, originales, s’adressent aux petits comme aux grands. Il pourra être également le déclencheur d’une réflexion en famille sur les problématiques de l’alimentation et l’importance du bien-manger, pour la santé et l’environnement.

« Je cuisine bio avec les enfants » de Marie Chioca, éditions Terre Vivante, 154 pages, 14 euros.