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Semaine de l’égalité et Journée internationale des droits des femmes du 6 au 12 mars 2017

Comme chaque année la radio associative Plum’fm s’engage pour la journée internationale des droits des femmes du 8 mars. A cette occasion, votre radio propose une semaine spéciale sur les ondes du 102.1
L’objectif est de valoriser les acteurs du territoire engagés sur les questions d’égalité et de sensibiliser tout un chacun sur cette thématique essentielle au mieux vivre ensemble.

Du lundi 06 au dimanche 12 mars nous vous invitons à découvrir des émissions, ainsi que des chroniques inédites réalisées par nos bénévoles. Musiciennes, scientifiques, économistes… Les femmes seront à l’honneur toute la semaine.
Direct 12h15 « L’HEURE DU RENCARD » 18h15 Rediffusion
Des invité-e-s, acteurs et actrices de l’égalité seront présents aux micros pour vous présenter leurs actions :
➢ Lundi 6 mars Marie Claude Venant Chargée de Mission à la Délégation Départementale aux droits des femmes et à l’égalité
➢ Mardi 7 mars Armelle Séité Salaün Chargée de Mission pour l’égalité Femmes-Hommes à l’Université de Bretagne Sud
➢ Jeudi 9 mars L’équipage des « Pink Dragon Ladies »
➢ Vendredi 10 mars Anne Patault Vice Présidente de la région Bretagne chargée de l’égalité et de l’innovation sociale
Lundi 6 mars 15h « LA MENSUELLE DE L’EGALITE » Samedi 11 mars 11h

Les jeunes du CFA Bâtiment de Vannes s’approprient la thématique de l’égalité
Mercredi 8 mars 15h « PLUM BAT LA CAMPAGNE SPECIAL EGALITE» Samedi 11 mars 15h
Contactez nous si vous souhaitez parler de vos actions lors d’une interview au 02 97 73 3000




Steak Machine. « On impose un rythme effréné et absurde aux ouvriers des abattoirs »

Chaque Français consomme en moyenne 86 kg de viande chaque année. « Notre politique est de faire en sorte que le client ne fasse plus de lien entre la vache et le steak ». Les mots de Jean-Paul Bigard en disent long sur l’opacité des abattoirs. Le patron du groupe, premier transformateur de l’industrie agroalimentaire spécialisée dans la viande en France, a tenu ses propos en 2015 lors d’une conversation téléphonique avec Raphaël Girardot, coréalisateur du documentaire « Saigneurs ».  
Si le grand public a longtemps détourné le regard sur ce qui se passait au sein de ces abattoirs, il ouvre davantage les yeux aujourd’hui suite à la publication de nombreuses vidéos chocs par l’association L214. Le journaliste indépendant Geoffrey Le Guilcher a lui voulu se rendre là où tout commence. Il s’est infiltré durant quarante jours en tant qu’intérimaire dans un abattoir industriel de Bretagne. Il relate son expérience dans « Steak Machine », un livre qui interroge les conditions de travail imposées aux ouvriers, point de départ de la souffrance animale. Car son constat est implacable. Il assure que « tant que la cadence sera absurde pour les hommes, il n’y aura pas de viandes propres ». 
Il ne donne pas le nom de l’abattoir, ni sa localisation. Il l’appelle juste Mercure. 3.000 personnes y travaillent et deux millions d’animaux y sont abattus par an.  Une interview  de notre partenaire, Radio Nord Bretagne.

En audio.
Entretien avec Geoffrey Le Guilcher.

 




L’idée sortie. Un salon de la recup’ à Plouigneau

Dimanche 26 février se tiendra à Plouigneau à côté de Morlaix l’édition 2017 du salon Récup’ère. Il a pour objectif la sensibilisation à la récupération des déchets et au recyclage.

Organisé par des étudiants de l’IUT Gaco (Gestion Administratives et Commerciales des Organisations) de Morlaix, le salon Récup’ère en est à sa trosième édition. Comme lors des années précédentes, il se déroulera au Foyer Rural de Plouigneau, le dimanche, à partir de 10h.

Cette année, trois grands thèmes seront à l’honneur : l’agroalimentaire, l’artisanat, et l’industrie du recyclage.

Au programme : des ateliers et des exposants présents pour présenter leurs œuvres. On retrouvera ainsi par exemple l’artiste morlaisienne Zoline Gumpea qui proposera tout au long de la journée un atelier de création de fleurs à base de papier recyclé. Ou encore l’entreprise Les Recycleurs Bretons, qui mettra à disposition des visiteurs plusieurs box de recyclage, pouvant recueillir bouteilles en plastique, papier, magazines, gobelets…

Autre acteur morlaisien présent : l’association « Les Temps-Bouilles », qui veut lutter contre le gaspillage alimentaire et porte un projet de ressourcerie alimentaire, sur un mode participatif. Discussions, échanges et partage d’expérience devraient être ainsi au programme, le tout autour d’une boisson chaude ou d’une petite restauration.

Pour aller plus loin

La page Facebook de l’événement




Trémargat à l’honneur dans un livre

Les éditions Coop Breizh viennent de faire paraître un ouvrage consacré à Trémargat, petite commune des Côtes-d’Armor particulièrement dynamique en matière de transition écologique et de participation citoyenne. Il apporte un éclairage sur les raisons qui font que la commune a su révéler et mobiliser les énergies.

Trémargat, 200 habitants. Un café associatif, une épicerie associative, une ferme pédagogique, des chantiers participatifs et citoyens de réfection de la place du village…la petite commune, située en plein cœur du Kreiz Breizh, à une dizaine de kilomètres de Rostrenen, ne manque pas d’énergies. Ici, solidarité, participation citoyenne, agriculture bio et circuits courts sont les maitres mots. Un cocktail assez étonnant pour une petite commune de 200 habitants, située loin des grands axes de communication. Alors Trémargat attire les regards, notamment médiatiques : de nombreux reportages y ont été consacrés, dans les médias nationaux. Qu’est ce qui fait qu’à Trémargat, la population ait augmentée au fil des années ? Qu’il y ait une telle participation des habitants à la vie de la commune ? Que l’essentiel des exploitations agricoles présentes soient en bio ? Qu’une majorité des habitants votent écologiste aux élections ?

Fañch Ruellan,urbaniste-géographe, Josiane Ruellan, enseignante, et Denis Ruellan, sociologue des médias, ont essayé d’apporter des éclairages à ces questionnements dans leur ouvrage, « Trémargat en vies », auquel ont contribué d’autres connaisseurs de la région (géographe, historien, journaliste, photographe…). Il y passent en revue l’histoire de la mise en place de la Fermé Pédagogique et ses initiateurs, font le portait de certains habitants et de leurs activités, retrace l’arrivée des « hippies » et autres « Blev hir » (cheveux longs, en breton) sur les terres alors désertées du centre-Bretagne dans les années 70, expliquent les raisons de la difficulté à cultiver sur les terres rocailleuses du Kreiz Breizh…le tout agrémenté de nombreuses données géographiques, historiques, sociologiques, politiques, culturelles, agricoles…A noter également, les dessins d’Alain Goutal, autre habitant du secteur, qui illustre sous forme de bande dessinée le chemin d’interprétation de la ferme pédagogique.

Riche et présenté de façon originale, sous forme de « mook »(publication périodique de forme hybride entre revue, magazine et livre, ndlr), le livre « Trémargat en vies » apporte un éclairage particulièrement intéressant sur la petite commune du Centre-Bretagne souvent mise en lumière dans les médias. On comprend ainsi mieux la combinaison de différents facteurs qui fait le succès de Trémargat aujourd’hui, en matière de création d’alternatives et de participation citoyenne.

 




L’idée sortie. Et si on allait au jardin ?

Et si ce week-end, qui s’annonce ensoleillé, on pensait aux préparatifs du jardin ? Plusieurs rendez-vous sont programmés en Bretagne à cet effet !

On démarre dès ce soir avec une rencontre organisée par la Société d’Horticulture d’Ille-et-Vilaine. L’association, qui existe depuis 1853 et qui a pour objet de « Encourager et favoriser les activités horticoles pour l’amateur de jardinage, d’art floral, d’arboriculture. Aider par tout moyen, à la protection de l’environnement et à la découverte de parcs et jardins, notamment en organisant des conférences, des voyages , des visites… », propose à 20h un échange autour des maladies et ravageurs sur les végétaux, au 45 Square Charles Dullin à Rennes.

Dimanche 19 à 9h, c’est une « banque verte », où chacun peut apporter les surplus de son jardin, suivi d’une conférence autour des plantes et jardins des voyages réalisés par l’association en 2016, que propose également la Société d’Horticulture,. La conférence se déroulera à l’auditorium du Lycée Saint-Exupéry, à la Lande du Breil. A noter qu’il est possible de participer aux deux premières activités de l’association de façon gratuite, avant de s’acquitter par la suite de l’adhésion. Néanmoins les conférences du dimanche matin nécessitent une participation de 5 euros.

Dans le Morbihan, l’association Cueillir organise également ce week-end un événement autour du jardin. Cueillir est une association qui a pour objectif d’initier, partager et développer l’utilisation et les connaissances des plantes sauvages aromatiques dans le Pays de Lorient. Samedi 18, elle propose ainsi un rendez-vous à partir de 14h au Jardin du Liorzhoù, avec Yvonne Guého. Au programme : taille de la haie d’osier, broyage, tressage pour barrière, quelques petits travaux d’entretien du jardin, traitement des fruitiers aux huiles essentielles (suivant le temps). Pour adhérer à l’association et bénéficier des animations, direction le site internet de Cueillir !

 

Ouvrez vos jardins !

Tous les deux ans, la Coordination des Jardiniers de Bretagne, la Maison de la consommation et de l’environnement, l’Association des Communes du Patrimoine Rural de Bretagne, le Département des Côtes d’Armor, la Maison de la Bio 29, Bretagne Vivante et les Bassins Versants de Bretagne organisent l’opération «Bienvenue dans mon jardin en Bretagne ». Objectif : promouvoir le jardinage sans pesticides et faire se rencontrer et échanger les jardiniers amateurs. Cette année, deux journées y seront caonsacrées : les 10 et 11 juin.

Il est possible de s’inscrire jusqu’au 1 avril 2017, en allant sur le site internet http://www.bienvenuedansmonjardinbretagne.org/

 




Zéro Phyto : 44 nouvelles communes bretonnes récompensées

Jeudi 26 janvier s’est déroulée à Rennes lors des Carrefours de la Gestion Locales de l’Eau la remise des prix Zéro Phyto pour l’année 2017. Ce sont 44 nouvelles communes, 11 lycées, et nouveauté, cinq groupements de communes qui ont été récompensés.

Depuis le 1er janvier 2017, la Loi dite « Labbé » du 6 février 2014 s’applique pour les collectivités locales, l’Etat et les établissements publics. Son objectif : zéro pesticides dans l’ensemble des espaces accessibles au public, tels que les espaces verts, forêts, promenades. Seuls les cimetières et les terrains de sports ne sont pas concernés par cette loi. Mais depuis 2007, la Région Bretagne met à l’honneur via les Prix Zéro Phytos les collectivités qui ont fait le choix de se passer de pesticides. C’est ainsi que pour 2017, 44 nouvelles communes se sont vues décerner un prix « Zéro Phyto » . Des communes de toutes tailles, urbaines ou rurales, comme par exemple Saint-Méloir-Des-Bois et ses 274 habitants, ou encore Lannion ou Rennnes. Des communes littorales sont également concernées, comme par exemple Plougasnou près de Morlaix, ou encore l’Ile d’Arz dans le Golfe du Morbihan, première île bretonne a être ainsi labellisée. Nouveautés pour 2017 : cinq groupements de communes (Dinan Communauté, Lannion Trégor Communauté, Communauté de Communes du Haut Pays Bigouden, Vitré Communauté et Pontivy Communauté) ont également été récompensées pour leurs actions.

Ces nouveaux primés portent à 238 le nombre de communes bretonnes ayant stoppé tout usage de produits phytosanitaires dans leurs espaces publics, ce qui représente 19% des communes bretonnes et 21% de la population. Ce sont également 75% des communes bretonnes qui sont engagées dans la voie de la réduction de l’usage des pesticides.

Les communes qui pratiquent le Zéro Phyto et pérennisent la démarche depuis au moins 5 ans ont également été récompensées, tout comme 11 lycées bretons, propriétés du Conseil Régional. « L’idée, avec ces prix Zéro Phytos, est de provoquer une prise de conscience collective », a affirmé Thierry Burlot, vice-président de la Région Bretagne. La question du désherbage des cimetières a ainsi été soulevée : la loi Labbé ne stipule pas leur interdiction pour ces espaces, mais la population a du mal à accepter le fait qu’ils ne soient pas exempts de mauvaises herbes. D’où la nécessite d’une évolution des conscience pour aller plus loin encore dans la démarche de non utilisation des pesticides !

Pour aller plus loin

http://www.bretagne-environnement.org/Media/Atlas/Cartes/Collectivites-bretonnes-laureates-du-prix-Zero-Phyto