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L’idée sortie. Faites du Compost à Plourin-Les-Morlaix !

Samedi, le compost sera à l’honneur à Plourin-Les-Morlaix. Morlaix Communauté, en compagnie de la commune de Plourin et des associations locales, organise la première édition de la « Faites du Compost ! ». Au menu : ateliers, conférences, balade, ciné-débat, autour des thématiques du compostage et du jardinage au naturel.

A Plourin-.Les-Morlaix, le compostage semble aujourd’hui rentré les mœurs, avec 70% des habitants qui le pratiquent. Un taux qui s’explique par la mise en place depuis 2013 d’un plan de compostage collectif sur la commune. Pour continuer à faire de Plourin un exemple, Morlaix Communauté organise une fête annuelle sur le thème du compostage et du jardinage au naturel, dont la première édition aura lieu ce samedi.

Plusieurs événements rythmeront cette journée. Après un accueil du public dès 10h, un nouveau jardin partagé sera inauguré officiellement à 10h30. Il s’agit d’une parcelle située entre le lotissement de Prajen Vian et le grand parking du bourg. De 11h à 12h30, le jardinier Philippe Munier, paysagiste-conseil, chroniqueur sur France Bleu Breizh Izel et France Bleu Armorique, animera une conférence sur le jardinage au naturel. A 14h, il fera une démonstration de ses savoirs lors d’un atelier au jardin partagé. De 15h30 à 17h, une balade pédagogique en compagnie de l’association Au Fil du Queffleuth et de la Penzé et du Syndicat Mixte du Trégor emmènera les promeneurs à la découverte de la pratique de la gestion différenciée et du zéro phyto. A 17h, un rendez-vous est donné à la Chapelle Sainte Philomène pour une projection du film « Le Potager de mon grand-mère » suivi d’une discussion animée par Eco-Bretons.

Tout au long de la journée, on pourra également retrouver des animations et stands propoés par des associations locales telles que Les Incroyables Comestibles de Morlaix, Les Temps-Bouilles, l’Ulamir-CPIE…ainsi qu’une exposition d’anciens outils et d’épouvantails réalisés par les enfants de la commune lors des Temps d’Activités Périscolaires (Tap). A noter que l’entrée est gratuite !

Plus d’infos

http://www.plourin-morlaix.fr/index.php/agenda-1259.html

http://www.morlaix-communaute.bzh/Reduire-trier-les-dechets/Actualites/1ere-edition-de-Faites-du-compost-le-samedi-13-mai-2017-a-partir-de-10h




Stage éco-reporters : les élèves de Suscinio se jettent à l’eau

Les élèves de première STAV du lycée agricole de Suscinio (29) ont participé à trois jours de stage collectif autour de l’eau, encadrés par les journalistes d’Eco-Bretons.

Dans le cadre d’un stage collectif sur le développement durable, les élèves de 1ère STAV (Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) au lycée agricole de Suscinio, à Morlaix, ont passé trois jours à découvrir le métier de journaliste. Accompagnés par les reporters du web-media associatif Eco-Bretons, en résidence au lycée pour ce projet, ils ont réalisé des sujets sous formes écrite, audio et vidéo sur le thème de la préservation de l’eau.

Les 17 élèves de la spécialité « Production » ont ainsi visité, jeudi après-midi dernier, une exploitation de Plouégat-Guerrand engagée dans une démarche « Plan algues vertes », en association avec le Syndicat mixte de l’eau du Trégor.

Les 9 autres élèves, spécialité « Aménagement », ont quant à eux suivi les ateliers autour de l’eau qu’ont animés les étudiants en BTS Gestion et protection de la nature de Suscinio sur le site de Traon Nevez au Dourduff-en-Mer auprès de nombreux élèves des écoles primaires du territoire. Les lycéens ont également pris de nombreux clichés autour de l’eau pour illustrer leurs sujets.

Pendant un mois, Eco-Bretons publiera deux fois par semaine leurs productions. « Un grand merci à Mimi, Tanguy, Inès, Aude et Guewen pour leur courage et pour être venus à Suscinio en terre inconnue », ont souligné les élèves.

Nico FAOU, Lucas BRIANT, Adrien TANNEAU, Evan PHILIPPE




Ils lancent un restaurant végétarien culturel !

Trois jeunes lannionnais souhaitent lancer au centre-ville un restaurant à la fois végétarien, culturel et coopératif. Baptisé  « Blaz An Douar », il a pour objectif d’être un lieu de partage et de développement personnel, avec au menu conférences, ateliers, espace bien-être, bibliothèque, et alimentation bio et locale.

« Proposer aux citoyen(ne)s des activités culturelles accessibles et gratuites, individuelles ou collectives, ainsi qu’un modèle alimentaire, économique et démocratique durable adapté aux besoins du territoire ». Voilà l’objectif du projet « Blaz An Douar » (Le goût de la terre, en breton), qui est le nom d’un futur restaurant végétarien – culturel sous forme de coopérative citoyenne. Porté par trois jeunes lannionnais, il doit voir le jour dans la capitale du Trégor prochainement. Flora, Timothée et Nicolas souhaitent proposer à la population un lieu qui permet de tisser du lien social, valorisant les circuits courts, proposant une nourriture végétarienne, vegan et sans gluten, et qui permettent la rencontre. Le lieu se voudra « évolutif et pluridisciplinaire » : des salles de travail pourront être mises à disposition gratuitement, un espace « bien-être » sera mis en place, ainsi qu’une bibliothèque avec des ressources documentaires sur l’écologie, le bien-être ou encore l’humanisme. Le tout avec le souhait d’avoir « un impact écologique minimum ». Un partenariat va être ainsi instauré avec la Régie de Quartier de Lannion et des producteurs, avec l’objectif de « former une économie circulaire de la fourche à la fourchette ». Les produits bios seront aussi « valorisés au restaurant » et « les épluchures transformées en compost pour les jardins collectifs ».

Une gouvernance participative

Pour mener à bien leur projet, le trio de Lannion souhaite que l’association de préfiguration deviennent par la suite une Scic (Société Coopérative d’Intérêt Collectif, ndlr), dès que le lieu aura été trouvé. Cette Scic sera constituée de trois collèges de votes : les salariés, les bénéficiaires (fournisseurs, clients, artisans, praticiens…) et les associés (financeurs, bénévoles, associations), et s’articule autour de l’idée de consensus : l’idée sera débattue jusqu’à trouver un compromis. Un fonctionnement original qui permet la participation des différents acteurs du projet à la gouvernance de la structure. Par ailleurs, l’apport financier de constitution de la coopérative sera issu d’une récolte de dons, de subventions publiques et privées, et de part au capital. Afin de réunir la somme nécessaire (100 000 euros moins 10 000 euros apportés par les trois fondateurs, soit 90 000 euros à trouver, ndlr), un grand tour à vélo du Trégor sera organisé, « Avec conférences et événements annexes ». En attendant, Timothée, Flora et Nicolas sont toujours à la recherche d’un lieu disponible dans le centre-ville de Lannion. A bon entendeur….

Pour aller plus loin

https://www.facebook.com/BlazanDouar/

https://www.colibris-lafabrique.org/les-projets/blaz-douar

http://blazandouar.org/#0




Retour sur l’évènement « Quelle habitation écologique? » à Rennes

(Plume Citoyenne) Vendredi 7 avril, soixante-dix personnes ont profité de l’anniversaire d’Hab-Eco, le groupe d’éco-entreprises bretillien. Jacques Pinchard, responsable d’Hab-Eco a ouvert cet évènement sur l’habitation écologique en Ille-et-Vilaine.

La journée a débuté par la visite de l’éco-hôtel spa**** LeCoq-Gadby de Rennes. Avec les commentaires de Jacques Bregeon les visiteurs ont découvert un établissement ossature bois résolument écologique, le SPA, la piscine, les salons douillets, les chambres de caractère, la suite théâtre où séjourne Sophie Marceau, la magnifique chambre, dessinée pour la libre circulation des fauteuils roulants. Le maître de maison a expliqué la démarche écologique assumée. 20 m² de panneaux photovoltaïques produisent de l’électricité et 80 m² de panneaux solaires thermiques chauffent Le bâtiment et la piscine. En sus d’une bonne isolation, les besoins de chaleur sont réduits par une vmc double flux qui piège et restitue les calories et complétés d’une pompe à chaleur. Afin de parfaire la cohérence, une cuve de récupère les eaux de pluie à l’usage des wc.

Après un repas gastronomique et local, la table ronde QUELLE HABITATION ECOLOGIQUE ? s’installait dans un magnifique salon Louis XVI couvert de boiseries et de peintures murales. Pour Jacques Pinchard, le groupe d’éco-entreprises répond à une triple nécessité. Les habitants sont attentifs à leur santé et à l’environnement, mais non-spécialistes du bâtiment. Ils ne savent pas à quel saint se vouer alors que se multiplient les publicités pseudo vertes. Des organismes de services publics restent neutre quant au choix de l’entreprise. Organisé autour d’une charte écologique le groupe permet aux entreprises de se centrer sur leur savoir-faire.

L’animation des échanges était alors confiée à Jacques Bregeon, qui avec Corinne Lepage et Jean-Paul Delevoye, a créé en 1994 le Collège des hautes études de l’environnement et du développement durable. Le bruxellois Philippe Madec, architecte, urbaniste, pionnier de l’écoconstruction, nominé Grand Prix de l’urbanisme 2016 par le ministère de l’environnement rappela les qualités à redécouvrir de la terre, des végétaux et du bois. Olivier Blanchard, chercheur à l’école des hautes études en santé publique EHESP a parlé des pollutions chimiques, biologiques et rayonnantes des habitations et de l’obligation récente de mesurer le benzène et de formaldéhyde dans les établissements accueillant des enfants. Pour Yvon Basset, directeur régional adjoint de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie ADEME, des aides importantes sont accessibles grâce aux points info-énergie, et à Rennes avec la plateforme EcoTravo. Ceci étant, la construction, soit-elle écologique nécessite des entrepreneurs. Il y a 23 ans, Éric Fasquel a créé Habitat-sain. Spécialisé en matériaux écologiques, il reste vigilant pour y décrypter les vrais et les faux amis. Pour Christophe Lubert, entrepreneur de maçonnerie, le béton chaux-chanvre est très prometteur. Soumis depuis 2006 aux règles de la profession, ce matériau permet d’acquérir un très bon niveau thermo-hydrique et phonique.

Une journée conviviale et studieuse à renouveler. Contact : 06 48 26 87 91, travaux@hab-eco.fr www.hab-eco.fr




L’idée sortie. Un forum autour des énergies marines renouvelables et des hydroliennes à Port-Navalo (56)

L’association Clim’Actions Bretagne Sud, qui regroupe des habitants soucieux d’anticiper les conséquences du réchauffement climatique et d’initier une stratégie locale, organise du 15 avril au 3 juin un grand Forum Citoyen autour des hydroliennes et des énergies renouvelables marines dans le Golfe du Morbihan. Premier temps fort ce samedi 15 avril à la Criée de Port-Navalo.

L’association Clim’Actions Bretagne Sud est un collectif citoyen dont l’objectif est d’initier une stratégie locale face au changement climatique. Son objectif est de « mobiliser, le plus largement possible, les acteurs sociaux, économiques et politiques pour réduire l’impact de notre territoire sur le climat et l’aider à s’adapter aux conséquences du changement climatique ». Elle organise ainsi un « Forum citoyen sur les énergies maritimes renouvelables dans le Golfe du Morbihan », avec la Commune d’Arzon, en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan, Morbihan Energies, l’Université Bretagne Sud et la Région Bretagne. Le but de ce forum ? «Accroître la participation citoyenne locale à la réflexion sur les grands objectifs qui la concernent », explique l’association Clim’Actions Bretagne Sud. « Dans le contexte de la lutte contre le réchauffement climatique et du développement des énergies renouvelables sur le territoire, il s’agit de permettre aux citoyens, associations locales, collectivités, élus et acteurs économiques et industriels, de cheminer en connaissance de cause vers une autonomie énergétique en 2030, en respectant les cadres environnementaux et sociaux, et en partageant les informations nécessaires aux orientations appropriées », poursuit-elle.

Au programme de ce forum qui démarre le 15 avril pour s’achever le 3 juin : un parcours de découverte, des rencontres d’information et des journées d’échange, notamment le 3 juin avec la participation du climatologue Jean Jouzel.

Premier événement ce samedi 15 avril à la Criée de Port Navalo, avec l’inauguration du forum, et la présentation de l’exposition (qui sera ouverte de façon permanente du mercredi au samedi de 14h à 18h et le dimanche pendant les vacances scolaires) qui met à l’honneur du matériel : hydroliennes, navires à propulsion électrique, maquettes, et des études sur le Golfe et son environnement social, naturel et professionnel. Cette présentation sera suivie à 15h30 d’une démonstration en mer de la microturbine « Poséïde », et à 17h du témoignage de Laurent Labeyrie, co-président de Clim’Actions Bretagne Sud. Pour en savoir plus sur cette opération, et pour avoir plus de détails sur les autres temps forts du Forum, rendez-vous sur le site internet de l’association.




Une soirée autour de la forêt des Monts d’Arrée

« La Forêt des Monts d’Arrée : un intérêt commun à partager ? », c’est le nom de la soirée organisée par des étudiants de BTSA Gestion et Protection de la Nature de Suscinio, mercredi 5 avril à 20 à Plounéour-Menez (29). Elle vise à restituer le travail des étudiants, qui ont rencontré durant une semaine des professionnels et élus œuvrant autour de la forêt et des plantations de résineux, notamment d’épicea Sitka, dans les Monts d’Arrée.

Du 27 au 31 mars, deux classes de BTSA Gestion et Protection de la Nature (GPN) ont travaillé autour de la Forêt dans les Monts d’Arrée, et notamment de l’épicéa Sitka. Les plantations de cet arbre, importé d’Amérique, représentent une surface de 18000 hectares sur toute la région Bretagne. « Il a été planté, notamment dans les Monts d’Arrée, du fait de son arrivée à maturité rapide (30 ans), et ce afin de développer la production de bois sur ce territoire », expliquent Ludovic et Juliette, deux étudiants de Suscinio. C’est une ressource importante du point de vue économique, mais qui n’est pas sans dommage pour la biodiversité locale. « Les landes ont besoin de beaucoup de lumière, et l’enrésinement (les plantations de conifères, ndlr) menacent cette biodiversité. Les aiguilles tombent également sur le sol, et acidifient la terre », précisent les deux étudiants. Afin de mieux étudier la problématique, les deux classes sont donc parties sur le terrain à la rencontre des acteurs travaillant autour de la filière bois et de la forêt : producteurs forestiers, Parc Naturel Régional d’Armorique, Centre Régional de la Propriété Forestière, Office National des Forêts, associations environnementales telles que Bretagne Vivante, élus locaux… « Cela nous amené à collecter des informations dans plusieurs domaines : droit de l’environnement, aménagement du territoire, histoire, géographie », détaillent les étudiants. « L’idée, c’est de ne pas simplifier ni d’avoir de parti pris, mais plutôt de comprendre une réalité de terrain, et avoir ainsi une analyse globale d’une situation complexe », explique Véronique Javoise, enseignante en éducation socio-culturelle au lycée agricole de Suscinio.

Pour conclure leur semaine de travail, les étudiants organisent une restitution publique des travaux à la Salle Polyvalente de Plounéour-Menez le mercredi 5 avril à 20h. La restitution prendra la forme d’une émission de télé animée par les étudiants, suivi d’un débat avec la salle. Avec pour objectif d’échanger et de discuter, notamment avec les professionnels rencontrés par les étudiants qui ont été invités à cette soirée.