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Le Tag 29 propulse quatre projets ESS sur le Pays de Morlaix

Quatre mois après le lancement par l’Adess du Pays de Morlaix du Tag 29, outil finistérien d’accompagnement à la création d’entreprises socialement innovantes, Anne Patault, vice-présidente du Conseil Régional de Bretagne, est venue rencontrer les quatre porteurs de projets basés au sein de cette nouvelle pépinière dédiée à l’ESS et constater de leur avancement.

Tag 29 pour « Trajectoires Agiles 29 », tel est le nom du « Propulseur d’entrepreneuriat collectif du Finistère ». C’est l’un des quatre dispositifs d’accompagnement renforcé des projets de création d’entreprises ESS en Région Bretagne. Il est soutenu par la Région, l’Europe, l’État, le Département du Finistère et les élus du Pays de Morlaix.. A Morlaix justement, la session 2017 de ce dispositif, piloté par l’Adess, a démarré en mars. Après une sélection par un jury, quatre dossiers ont été retenus sur huit déposés (mais un projet a été suivi à titre expérimental auparavant : La Cantine des Sardines, café-restaurant – tiers-lieux à Morlaix, ndlr). Ces quatre projets rassemblent au total sept créateurs et créatrices, suivis du démarrage du projet jusqu’à la création de l’entreprise. Ils bénéficient ainsi, suivant les besoins, et sur une durée de 9 à 18 mois, de coaching individualisé, de sessions de formations et d’ateliers pratiques animés par les professionnels du soutien à la création d’entreprises, de visites et mises en situation en entreprise, de mise à disposition de locaux de travail…

Ainsi, Ty Caroline, We Moë, Un Nid au Jardin et Handi pour Handi sont les quatre projets « incubés » pour cette première promotion. Tous ont en commun la volonté de répondre à des besoins sociaux. « Ty Caroline », porté par trois éducateurs spécialisés et moniteur-éducateur, est un projet de création de maison de repos et de vacances dédiés aux adultes autistes. « We Moë », porté par Gaïdig Le Moing, est un projet visant à favoriser l’inclusion bancaire et l’accès aux prêts bancaires pour les personnes ayant un risque aggravé de santé. Sophie Hallegot porte quand à elle le projet « Un nid au jardin », un « jardin public habité » lieu de vie en milieu rural qui sera le support d’activités touristiques, de sensibilisation à l’environnement et d’activités socio-culturelles pour les habitants. Enfin, Frédéric fumerand travaille sur le projet « Handi pour Handi », projet de création d’une activité de recyclage innovante de déchets bois, métaux et plastiques, qui soit aussi un lieu de travail adapté accueillant des chantiers d’insertion pour personnes en situation de handicap.

Ce sont ainsi quatre entreprises d’utilité sociale qui devraient être créées d’ici la mi-2018, avec pour objectif de générer au moins 12 emplois durables sur le territoire dans les 3 ans.

Pour aller plus loin

adess29.fr




Et si on se mettait aux fruits et légumes de saison ?

Paru cet été aux Editions Jouvence, le petit guide « Les fruits et légumes de saison, c’est parti » a pour objectif d’accompagner le lecteur dans le choix de ses légumes et ses fruits, tout en privilégiant le bio et la proximité.

René Longet est un expert reconnu dans le domaine du développement durable : il a été notamment membre des Sommets de la Terre en 1992, 2002 et 2012. Dans son guide « Les fruits et légumes de saison, c’est parti « , paru aux éditions Jouvence, il exhorte le lecteur à sortir de la spirale de la « malbouffe » et de la nourriture industrielle qui génère des maladies (obésité, maladies cardiovasculaires, diabète…) pour retrouver le goût d’une nourriture plus saine, de qualité, issue de circuits courts et respectueuse des saisons. « Tromper les saisons, c’est se priver de vivre le changement, c’est vivre à rebours de notre propre rythme, c’est affadir les choses, c’est leur faire violence. Et se mettre à l’écoute des saisons, c’est se mettre à l’unisson du vivant, c’est vivre un temps de qualité », explique-t-il en préambule.

Après un rappel des ravages de la nourriture et de l’agriculture industrielles, le guide propose un focus sur les fruits et légumes, et légumineuses, avec de nombreuses informations pour pouvoir bien les choisir (nutriments, vitamines, teneurs en protéines…). Il explique ensuite les différents intérêts d’une agriculture de proximité pour le consommateur mais aussi pour le producteur, ainsi que l’importance du bio et du respect de la saisonnalité des produits. Place ensuite à une quarantaine de recettes présentées par type de plats et par saison : soupe à la dauphinoise en hiver, tourte aux épinards au printemps, filet de saumon au cresson en été, confitures d’airelles aux poires en automne…

Didactique et joliment présenté (bien qu’on puisse regretter l’absence totale de photo), l’ouvrage « les fruits et légumes de saison, c’est parti » reste agréable à lire et apporte beaucoup d’informations concernant les fruits et légumes, notamment sur leurs apports. A avoir auprès de soi dans sa cuisine !




L’idée sortie. La Nuit de la Chauve-Souris

Officiellement, la Nuit de la Chauve-Souris se déroule tous les ans le dernier week-end d’Août. Mais une séance de rattrapage est possible ce week-end dans plusieurs communes de Bretagne, pour tous ceux qui ont envie de découvrir ce petit mammifère nocturne étonnant !

Depuis 20 ans, la Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères organise la Nuit Internationale de la Chauve-Souris. Cette année, elle avait lieu les 26 et 27 Août, un peu partout en France et dans de nombreux lieux en Bretagne. Mais pour les retardataires, il est toujours possible d’y participer ce week-end. C’est ainsi le cas ce soir à Pluherlin, dans le Morbihan, avec la Réserve Naturelle des Marais de Séné. Le rendez-vous est donné à 20h30, à l’ancienne école. Un guide vous présentera les espèces présentes en Bretagne puis vous accompagnera sur le terrain. Même principe au Tréhou, dans les Monts-d’Arrée, où après la présentation d’un diaporama vous pourrez partir à l’écoute des chauve-souris dans le bourg.

Demain, à Saint-Denoual dans les Côtes-d’Armor, l’association Viv’Armor propose le même type d’animation, avec un diaporama commenté sur la biologie des chauve-souris et le travail du Groupe Chiroptères Bretons, suivi d’une balade. A Saint-Nolff, le même soir, c’est l’association Bretagne Vivante qui vous accueillera pour une conférence suivie d’une sortie.

Et si vous souhaitez vraiment en savoir plus sur ces demoiselles de la nuit, rendez-vous à la Maison de la Chauve-Souris. Elle est basée à Kernascléden, dans le Morbihan, commune où l’une des plus importantes colonies de Grands Rhinolophes a été repérée dans les combles de l’église. Ouverte toute l’année, elle permet de découvrir la vie étonnante de ces petits animaux nocturnes, et notamment la colonie de Grands Rhinolophes de l’église, grâce à des caméras infrarouges !

Pour aller plus loin

Toutes les infos sur la Nuit de la Chauve-Souris

Toutes les infos sur la Maison de la Chauve-Souris

Toutes les infos sur les chauves-souris en Bretagne




Le « Fermes d’Avenir Tour » en escale dans le Morbihan

Organisé par l’association « Fermes d’avenir », le premier « Fermes d’Avenir Tour » s’est élancé le 15 juin. Pendant trois mois, il va parcourir la France au travers de 30 étapes, avec pour objectif de faire découvrir l’agroécologie et la permaculture. Après un passage par Rennes, il sera à Questembert dans le Morbihan à partir de demain jusqu’à dimanche.

Ouvert à tous, le premier « Fermes d’Avenir Tour », dédié à l’agroécologie et à la permaculture, parcourt la France depuis le 15 juin, et ce jusqu’au 17 septembre. Le principe est simple : chaque halte a une durée de trois jours, pendant lesquels le public peut aller à la découverte de trois à dix fermes (voir plus) remarquables et innovantes du territoire. Des animations quotidiennes sont également proposées dans un « village » : conférences, formations, musique, soirées festives, projections de documentaires, stands de producteurs et d’associations locales…L’événement, dont c’est la première édition, a été mis sur pied par l’association « Fermes d’avenir ». Créée en 2013, elle a pour objectif de « prouver à force d’exemples sur le terrain que l’agroécologie constitue une alternative réaliste économiquement viable et pertinente à l’agriculture industrielle ».

C’est ainsi qu’après s’être installé à Rennes (étape qui a reçue la visite du Ministre Nicolas Hulot, ndlr), le Ferme-Tour va prendre à partir de demain et jusqu’à dimanche la direction de Questembert, petite commune du Sud-Est du Morbihan, pour s’implanter sur la ferme laitière certifiée bio et Accueil Paysan de la Grée Michel.

Au programme : des projections de films : « Habiter, notre lien au territoire » (ensemble de 12 courts-métrages documentaires sur les habitants des Pays du Val d’Oust et de Questembert, réalisés par des citoyens du territoire, avec l’association Les Passeurs d’Images et De Sons), « Qu’est-ce-qu’on attend », documentaire de Marie-Monique Robin, « Le bio partout et pour tous », documentaire sur la coopérative laitière bio Biolait, et « Je ne demande pas la lune, juste quelques étoiles », le film du Poète Ferrailleur de Lizio (56).

A noter également, des conférences et tables-rondes, autour de la mer et de l’agriculture, avec des acteurs locaux et le sénateur Joël Labbé. Sans oublier des formations à la permaculture. Pour certaines des animations, un droit d’entrée est demandé. La petite originalité : il faut s’inscrire sur Internet et payer en « FATcoin », la monnaie alternative de l’événement !

Toutes les infos : http://www.fermesdavenirtour.org/




Vingt-et-une maisons éclusières bretonnes reprennent vie

Grâce à deux appel à projets, la Région Bretagne a permis à vingt-et-un maisons éclusières bretonnes inoccupées de connaître une deuxième vie. La plupart ouvrent leurs portes cet été, avec des projets menés par des associations, entreprises, particuliers ou collectivités.

Vingt-et-un. C’est le nombre de maisons éclusières bretonnes qui connaissent aujourd’hui une nouvelle vie. Appartenant à la Région Bretagne, elles sont de nouveau occupées par des entreprises, associations, particuliers ou collectivités. Grâce à deux appels à projets lancés par la région, ces acteurs ont pu lancé leurs activités en lien avec le tourisme et les loisirs. Le tout basé sur un accord gagnant-gagnant entre les deux parties : en contrepartie d’un projet de valorisation viable, la Région met à disposition le lieu grâce à une Convention d’Occupation Temporaire (COT). Cette convention est établie pour une durée de 5 à 30 ans renouvelable, avec en contrepartie une redevance adaptée.

C’est ainsi que différentes maisons situées sur le Canal de Nantes à Brest, le Blavet, le Canal d’Ille-Et-Rance sont nouvellement occupées. C’est le cas par exemple à Rohan (56), au Guer, où la maison éclusière a été reconvertie en chambres d’hôtes et gite d’étape autour de la thématique du bien-être. A Saint-Gonnery, toujours dans le Morbihan et sur le Canal de Nantes à Brest, ce sont les jeux traditionnels bretons qui sont mis à l’honneur, avec l’installation dans la maison éclusière d’Hilvern de la Falsab (Confédération des Jeux Bretons). A Lanouée (56) c’est la société Ty War An Dour qui a pris ses quartiers sur un plan d’eau qui communique avec le canal, et qui a construit deux gîtes flottants en bois. Parallèlement à ces hébergements, un service de location de vélos et de bateaux électriques a été mis en place. Et dans la maison éclusière attenante, l’association Halage et attelage doit prendre ses quartiers. Du côté du Blavet, une épicerie bio et locale a ouverte dans la maison éclusière de Saint-Nicolas-Des-Eaux à Pluméliau (56). Et sur le canal d’Ille-Et-Rance, c’est une activité artisanale autour du travail du bois, du canotage et de la sculpture qui a été lancée autour de la maison éclusière de Gué Noellan à Québriac (35). Un succès pour les appels à projets lancés par la Région, qui, si elle ne prévoit pas d’en lancer un tel dispositif dans l’immédiat, pourrait lancer un nouvel à projet plus tard.

Pour aller plus loin

http://www.bretagne.bzh/




A Brandivy, Jeanne cultive « L’instant Plantes »

Installée à Brandivy, Jeanne Marty est une passionnée de nature et de plantes. Elle a décidé d’en faire son métier, et a créé son activité « L’instant Plantes ». Elle propose des tisanes et bouquets frais, à partir des plantes qu’elle cultive en bio et permaculture, et veut mettre en place également des ateliers sur son exploitation. Un projet qu’elle veut créatif, évolutif, et le plus respectueux possible de la nature.

Passionnée par les plantes depuis qu’elle a 16 ans, Jeanne Marty, qui se décrit comme « hypersensible à l’environnement », a « envie de faire sa part du Colibri ». Suivant sa passion, elle s’est lancée alors dans une formation en maraîchage bio, suivant de stages et formation en herboristerie. Lors de sa formation en maraichage, elle rencontre Joshua, qui lui est installé, etqui lui propose de mettre à disposition un peu de ses terres pour expérimenter la culture de plantes médicinales et aromatiques, sur la commune de Brandivy, dans le Morbihan. C’est ainsi qu’au printemps 2017, Jeanne créé son entreprise, « L’instant Plantes ». Elle construit son séchoir, fabrique et commence à vendre ses tisanes, à base des plantes qu’elle cultive en bio et permaculture. « J’avais envie de réaliser quelque chose qui soit le plus respectueux possible du vivant et de la nature, et également de pouvoir apporter une réponse aux personnes qui souhaitent reprendre leur santé en main, retrouver un équilibre dans leur corps, en utilisant des tisanes et des plantes au quotidien », explique la jeune femme, qui propose également des bouquets frais.

Afin de racheter, avec d’autres porteurs de projets autour des plantes, les terres que son collègue Joshua souhaite vendre, elle a lancé une opération de financement participatif sur la plateforme bretonne Kengo. Terminé depuis hier, l’opération a eu le succès escompté, puisque 5307 euros ont été récoltés, sur un objectif de 5000 euros ! De quoi conforter le projet de la jeune femme, qui compte aussi faire de son installation un lieu évolutif et créatif. « J’ai envie d’expérimenter, de garder une certaine liberté sur les produits que je vais proposer », confie-t-elle. Elle compte également mettre en place divers ateliers, là encore « évolutifs et créatifs » ,dès le printemps ou l’été prochain, autour des plantes sauvages et comestibles, du bien-être, de la transformation des plantes… « Je n’ai pas envie de me cantonner à une seule activité sur l’exploitation. Je voudrais expérimenter et transmettre, surtout du positif ! », commente Jeanne. Le surplus de la collecte du financement participatif servira d’ailleurs à financer une construction écologique qui pourra notamment accueillir ces rencontres ! En attendant, on peut d’ores et déjà retrouver Jeanne et ses tisanes sur le marché de Vannes.