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« Changer le monde » avec les projections des Passeurs d’Images et de Sons

Le nouveau cycle de projection de documentaires proposé par l’association Les Passeurs d’Images et de Sons a démarré. De septembre à novembre, ce sont ainsi 8 films autour du thème « Changer le monde » qui sont proposés au public, dont une soirée « Ciné-théâtre » le vendredi 29 septembre.

Fondée en 2005 par des passionnés d’audiovisuel, l’association morbihannaise « Les Passeurs d’Images et de Sons » travaille autour de la création audiovisuelle et de l’expression citoyenne participative. Basée à Sérent, en milieu rural, elle s’appuie notamment sur la diffusion d’œuvres documentaires sur le territoire. Chaque année, un thème de projection est choisi, pour un cycle ayant lieu à l’automne. Cette année, le thème retenu est « Changer le monde ».

L’association espère, avec les 8 films proposés, tenter d’emmener le spectateur « à la rencontre d’hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, qui, à leur façon, tentent de rendre chaque jour ce monde plus juste, plus respectueux, plus tendre ». Au programme donc, après « Tout s’accélère » et « Les chèvres de ma mère » ces dernières semaines, « Intégration inch’Allah » de Pablo Munoz Gomez à la médiathèque départementale de Caro le vendredi 6 octobre ; I’m Not Your Négro de Raoul Peck le vendredi 13 octobre au Cinélac à Ploermel avec la Ligue des Droits de l’Homme de Ploërmel; Zona Franca de Georgi Lazarevski à Malestroit au cinéma le 17 octobre, en présence du réalisateur ; Les pieds sur terre de Baptiste Combret et Bertand Hagenmüller au Champ Commun à Augan le 19 octobre : Une douce révolte de Manuel Poutte au cinéma Beaumanoir à Josselin et le 3 novembre au cinéma Quai56 à Guer.

A noter également, une soirée particulière le vendredi 29 septembre, avec du « ciné-théâtre ». En première partie, le nouveau film de Françoise Bouard et Régis Blanchard, « A sa place, histoire d’une création collective » sera diffusé. Il s’agit d’un documentaire sur une pièce de théâtre créée, mise en scène et jouée par quatorze travailleurs sociaux et bénéficiaires des minimas de minimas sociaux, à l’initiative du département du Morbihan et accompagnés par la troupe professionnelle La Compagnie des Masques. En deuxième partie, c’est la pièce qui sera jouée, avec les 14 acteurs amateurs ! La réservation est vivement conseillée…

Toutes les infos sur http://www.lespasseurs.fr/




NegaWatt présente son nouveau scénario de transition énergétique

Après un premier scénario établi en 2011, NegaWatt revient avec un nouveau scénario de transition énergétique pour la France pour la période 2017-2050. Une présentation en sera faite demain mardi 26 septembre au Vieux-Marché (22). Explications.

Qu’est ce que NegaWatt ?

NégaWatt est une association créée en 2001, à but non lucratif. Elle est dirigée par un collège de membres actifs, qui font partie de ce qu’on appelle « La compagnie des NégaWatts ». Ce collège est constitué d’une vingtaine d’experts et de praticiens de l’énergie.

L’objectif des fondateurs de l’association est de « Montrer qu’un autre avenir énergétique est non seulement réalisable sur le plan technique mais aussi souhaitable pour la société ».

Pourquoi un « Scénario NegaWatt » ?

L’association est partie de nombreux constats : épuisement des ressources naturelles, consommation d’énergie mal contrôlée, dérèglement climatique, forte dépendance au nucléaire…NegaWatt propose donc de « revoir en profondeur notre modèle énergétique, notre façon de consommer et de produire de l’énergie » et de « repenser notre vision de l’énergie en s’appuyant sur une démarche en trois étapes ». Ces étapes sont : sobriété, efficacité énergétique et énergies renouvelables.

En quoi consiste ce scénario ?

NegaWatt a élaboré un nouveau scénario pour la période 2017-2050, cinq après le précédent scénario. Il est, selon l’association, « renforcé dans sa méthode et plus ambitieux ». Et a pour objectif de « dessiner la trajectoire d’une France 100% renouvelable et neutre en carbone à l’horizon 2050 ».

Le scénario se veut « un vrai guide » pour l’action dans « tous les secteurs influençant la consommation et la production d’énergies ».

Que préconise-t-il ? Quelles sont en sont les grandes directions ?

Le scénario Negawatt préconise la sobriété, l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables. Selon lui, grâce aux actions de sobriété et d’efficacité, qui vont se traduire par la fin des gaspillages, la consommation d’énergie finale sera réduite de moitié en 2050, et l’énergie primaire de 63%, le tout en maintenant « un haut niveau de service ».

Concernant le développement des énergies renouvelables, le nouveau scénario de NégaWatt estime qu’à l’horizon 2050 il sera possible de couvrir la totalité des consommations énergétiques du pays grâce à ce type d’ énergies. Le dernier réacteur nucléaire est alors arrêté en 2025.

Si l’on couple ce scénario avec le scénario Afterres 2050 (scénario sur l’agricole et l’alimentaire, ndlr), la France devient un pays neutre en carbone en 2050. La forêt et l’agriculture jouent d’ailleurs un rôle majeur sur le climat par « la fourniture de ressources renouvelables », le stockage du carbone et la réduction des gaz à effet de serre, tandis que l’économie circulaire est le « moteur » du « renouveau industriel ». Tout ceci en créant des emplois (+ 500 000 en 2037) et en luttant contre la précarité énergétique des ménages.

Pour aller plus loin

https://negawatt.org/




L’idée sortie. La Fête des Possibles

Anciennement « Fête des Transitions Citoyennes », la Fête des Possibles débarque du 18 au 30 septembre dans toute la France. En Bretagne, de nombreux événements sont organisés ce week-end afin de mettre en lumières les initiatives citoyennes dans les domaines de la finance, de l’énergie, de la culture, de l’agriculture, de l’alimentation, des déchets…

1532 rendez-vous pour 452378 citoyens engagés. Ce sont les chiffres de cette édition 2017 de La Fête des Possible, baptisée auparavant « Fête des Transitions Citoyennes », mais toujours organisé par le Collectif pour Une Transition Citoyenne. Si le nom a changé, l’objectif reste le même : mettre en avant les actions citoyennes permettant de rendre la société plus « durable, humaine, et solidaire » et les citoyens à les découvrir et à agir.

En Bretagne, une quarantaine d’événements sont organisés, notamment ce week-end. C’est ainsi qu’à Landivisiau dans le Finistère est organisé un « week-end festif et militant », par l’association Landivisiau et Sizun Doivent Dire Non à la Centrale. Au programme : randonnées pour découvrir les lieux où la centrale pourrait être implantée, stand botanique, discussions sur la lutte contre la centrale, concerts…A Morlaix, on retrouvera l’équipe du Buzuk, la monnaie locale complémentaire du secteur, sur le marché le samedi matin. A Brest, c’est l’Heol qui sera au marché Saint-Louis dimanche avec O-Shun et sa cuisine végétale. A Riec-Sur-Belon, un rassemblement est organisé à l’initiative de Riec En Transiton, avec entre autre présentation de l’association, zone de gratuité, exposition sur les déchets et projection du film de Marie-Monique Robin « Qu’est ce qu’on attend ».

A Saint-Evran (35), les collectifs Liaisons Douces, la Dynamo et Transition Rance Emeraude proposent de « Relier tous les possibles » les 23 et 24 septembre grâce à deux Vélorutions entre les Fêtes des Possibles en Rance-Emeraude. Samedi 23 sur Rennes, une grande Marche pour la Paix est organisée. Ca bouge aussi dans le Morbihan avec la traditionnelle Foire Bio de Muzillac, samedi et dimanche, avec un marché d’agriculteurs et de producteurs bio, des forums, des débats…Du coté de Lorient, à Port-Louis, c’est le Collectif pour une Transition Citoyenne Lorient-Bretagne Sud qui invite les habitants du secteur le temps d’un week-end les initiatives concrètes qui se développent sur leur territoire, avec notamment un « parcours de la transition », dans trois villes le samedi et des ateliers le dimanche. La Fête des Possibles se poursuivra également tout au long de la semaine prochaine, jusqu’au 30, un peu partout en Bretagne.

Tout le programme sur le site https://fete-des-possibles.org/




Un financement participatif pour contribuer à l’essor de la construction paille en Bretagne !

Le Collectif Paille Armoricain, association travaillant à la promotion et au développement de la construction en paille en Région Bretagne et Pays-de-Loire, a lancé un financement participatif. Objectif : créer et animer un site internet sur ce type de construction dans le Grand Ouest.

La paille est un matériau de plus en plus utilisé pour l’isolation des bâtiments. D’après le Réseau Français de la Construction Paille, il y aurait aujourd’hui en France plus de 3500 bâtiments qui en utilisent. Reconnue depuis 2012 comme technique courante par la C2P (Commission Prévention Produits), et est donc assurable comme les autres isolants traditionnels. C’est un matériau « durable et économique, qui procure une très bonne ambiance acoustique ; qui favorise un intérieur sain, peu coûteuse en « énergie grise » car elle nécessite une très faible transformation, un transport réduit et se composte en fin de vie », peut-on lire sur le site du Réseau Français de la Construction Paille.

Pour accompagner le développement ce ce mode de construction, le RFC a mis en place un site internet au niveau national permettant de recenser les professionnels et les bâtiments en paille du territoire. Le Collectif Paille Armoricain, association loi 1901 de promotion et de développement de la construction paille en Bretagne et Pays-de-Loire, souhaite développer une extension de ce site internet au niveau local.

C’est ainsi qu’un financement participatif a été lancé, sur la plateforme Zeste. Objectif : franchir plusieurs paliers, jusqu’à la somme de 15 000 euros. Avec 3000 euros, l’association prévoit d’acheter le site Internet et d’assurer les frais de fonctionnement de celui-ci sur un an. Avec 5000 euros, c’est un premier « état des lieux » de la filière qui sera réalisé. « Ce palier servira à défrayer les bénévoles qui commenceront à recenser les bâtiments en paille dans l’Ouest, ainsi que les professionnels déjà existants sur le territoire », explique l’association sur la page du financement participatif. Et les 15 000 euros du troisième pallier serviront à appuyer les demandes de financements pour pouvoir financer un poste associatif d’animateur dès 2018. Il reste 43 jours pour contribuer au projet !

Pour en savoir plus et apporter son brin à la botte de paille :

https://www.zeste.coop/fr/decouvrez-les-projets/detail/construisons-en-paille




Le Mor Braz : une merveille marine à côté de chez nous Protégeons ce patrimoine naturel

 (Plume Citoyenne) Ce samedi 16 septembre, Bretagne Vivante embarque 70 personnes à bord du navire de la compagnie Navix, au départ de Locmariaquer, afin de sensibiliser le grand public à la richesse naturelle du Mor Braz. En effet, cette zone est un lieu de prédilection pour les oiseaux et les mammifères marins, dont certaines espèces rares. Il est donc essentiel d’expliquer à tous pourquoi il est si important de la préserver.

Aujourd’hui, partout sur la planète, les océans sont menacés. Et les étendues marines bretonnes ne sont pas épargnées. Pollutions, surpêche, réchauffement climatique : les effectifs d’oiseaux, de mammifères marins et de poissons sont en chute libre. Il y a trois ans, un petit groupe de naturalistes a décidé, par curiosité, de partir dans le Mor Braz, <http://www.lesbiodiversitaires.fr/2015/09/aventures-naturalistes-dans-le-mo r-braz.html> afin de voir ce qui se passait en mer. Mais plutôt que d’apporter des réponses, la rencontre avec de fortes densités d’oiseaux et de dauphins a fait naître de nombreuses questions ! Les grands dauphins présents sont-ils sédentaires ou migrateurs ? Le Mor Braz est-il un lieu de présence régulière pour des espèces d’oiseaux considérées jusqu’alors comme très rares en France ? Pouvons-nous observer des impacts du changement climatique sur les espèces marines du Mor Braz ? Etc. Car si des études menées par Bretagne Vivante sont déjà réalisées par sur cette zone, certaines connaissances restaient à approfondir. Le Mor Braz, au sud de la Bretagne Cette zone présente la particularité d’être enrichie toute l’année par les apports nutritifs des eaux de la Loire et de la Vilaine, qui favorisent ainsi une production planctonique lors de la rencontre entre ces eaux douces et les eaux marines. De plus, sa position stratégique dans le golfe de Gascogne, entre les mers boréales et tropicales, en fait un lieu de passage essentiel pour la faune migratrice : oiseaux marins, cétacés et tortues marines. C’est ainsi qu’est née, pour Bretagne Vivante, l’envie d’étudier encore plus précisément le milieu marin du Morbihan, afin de pouvoir par la suite contribuer à protéger cette faune marine. Que pouvons-nous tous faire pour préserver les milieux maritimes bretons ? Bretagne Vivante souhaite prendre le temps de faire découvrir ce lieu au grand public afin de rappeler à tous que chacun peut contribuer, à son niveau, à la préservation de la faune du Mor Braz (et des océans en général). Voici ce que chacun peut faire : -Pour les locaux et les touristes de passage : encourager la pêche durable, notamment en achetant du poissons en priorité aux ligneurs, si possible directement aux pêcheurs ou aux poissonniers locaux. -Même si cela peut être tentant, il ne faut pas nager avec les dauphins, ni les toucher : non seulement c’est potentiellement dangereux (même sans le faire exprès, un coup de nageoire peut être fatal), mais cela dérange fortement ces animaux. Pour les plaisanciers : ne jamais poursuivre un groupe de dauphins pour les voir plus près, c’est un énorme dérangement et, par ailleurs, vous ne réussirez qu’à les faire fuir et plonger. La meilleure façon d’observer les dauphins est de couper le moteur et de les laisser venir. En les respectant, leur curiosité naturelle vous offrira souvent un beau spectacle. -Bien sûr, ne jamais rien jeter à la mer : les oiseaux, mammifères et autres habitants des océans peuvent s’étouffer avec un bout de plastique malencontreux. Nous espérons que cette sortie permettra à chaque participant de se faire le futur ambassadeur de la biodiversité de cette petite portion d’océan Atlantique, très fréquentée par les humains et qui mérite d’autant plus l’attention de chacun.

 

Gwénola Kervingant Présidente de Bretagne Vivante




Des cours du soir pour apprendre à jardiner au naturel !

C’est la rentrée, le moment de se lancer dans de nouvelles activités. Plutôt que le yoga ou la poterie, pourquoi ne pas choisir des cours du soir de jardinage au naturel ? Proposés par la Maison de la Bio 29, ils se déroulent une fois par semaine à Brest et Guillers, de septembre à juin, et ont pour objectif de découvrir ou redécouvrir les principes de bases du jardinage sans pesticides. Et c’est gratuit !

A partir de 2019, l’utilisation, la détention et la vente de pesticides seront interdits en France pour les particuliers. Alors, pour s’y préparer, autant apprendre dès maintenant comment s’en passer. La Maison de la Bio 29 propose justement à partir de septembre des cours du soir de jardinage au naturel. L’association, qui travaille autour du développement des filières agricoles bio et cohérentes sur le Finistère, développe de plus en plus ses actions dans le domaine du jardinage. « Cela fait 15 ans que nous le faisons. Nos actions à ce sujet sont montées en puissance, car il y a une forte demande de la part du consommateur pour l’entretien des jardins sans produits chimiques. Le grand public se pose de plus en plus de questions à ce sujet », constate Charly Rio, chargé de mission Jardinage et Espaces Verts sans pesticides et formateur « Jardiner au naturel » au sein de la Maison de la Bio 29. Des ateliers et formations sont donc régulièrement organisés par la structure, ainsi que l’opération annuelle « Bienvenue dans mon jardin » sur le département du Finistère. Et donc désormais, des cours du soir sont mis en place. Se déroulant de septembre 2017 à juin 2018, Ils permettront de « (Re)découvrir les principes du jardinage au naturel de manière concrète, participative et pratique ». Au programme notamment : des informations sur les atouts et inconvénients de son sol et comment l’améliorer, attirer et garder les auxiliaires (coccinelles, hérissons, mésanges, vers luisants…), désherber sans désherbant ou aménager pour ne plus désherber, faire un purin d’ortie, aménager son potager pour avoir de belles récoltes avec moins d’efforts, lutter contre les limaces sans tout polluer…Le tout en 10 séances de deux heures le mardi soir, soit à Brest, à la MPT du Guelmeur, 34 rue Montcalm, soit à Guillers, à L’Agora, au 79 rue Charles-De-Gaulle. « Les séances sont ouvertes à tous, du jardinier totalement amateur qui n’a jamais pratiqué à ceux un peu plus aguerris », explique Charly Rio. « Et aussi bien à ceux qui jardinent sur leur balcon, en bac, en jardinière, ou sur des surfaces beaucoup plus grandes ». Le but est de découvrir et échanger ensemble, grâce à un mélange d’approches en salle et de réalisation pratiques, ainsi que de visites de jardin. Ces cours du soir sont gratuits et ouverts à tous, financés dans le cadre de la démarche « habitants jardiniers » mis en place en partenariat avec Brest Métropole. Il faut néanmoins s’inscrire auprès de la Maison de la Bio 29 pour pouvoir y participer.

Pratique :

Inscriptions auprès de la Maison de la Bio : mab29.rio@agrobio-bretagne.org ou 02 98 25 80 33

Préciser nom, prénoms, commune de résidence et adresse mail, et lieu qui vous intéresse, entre Brest et Guillers.

Les cours démarrent le mardi 12 septembre à Brest, et le 26 septembre à Guillers.