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Sondage Eco-Bretons : qui sont nos lecteurs ?

Pas toujours facile pour un webmédia d’avoir des liens avec ses lecteurs, nous avons donc décidé de mieux vous connaître par le biais d’un sondage ! Ce sondage nous dira qui vous êtes – pas dans les détails non plus – et ce que vous recherchez en lisant Eco-bretons, mais aussi ce que vous n’y trouvez pas et qu’il ne serait pas déplaisant de voir un jour, ainsi que votre opinion sur les médias citoyens et le développement durable.

En tant que média citoyen, où chaque lecteur peut décider de prendre la plume, Eco-bretons a besoin de connaître la façon dont vous le percevez au quotidien. Après la synthèse des sondages, l’association pourra faire des choix en tenant compte de vous, lecteurs et de vos souhaits, ce qui nous semble essentiel.

Merci de nous suivre, merci de prendre quelque minutes (durée d’environ 5 minutes pour 17 questions) et de nous aider à vous connaître !

Le sondage est accessible ici : https://docs.google.com/forms/d/18sMfaFKseG-lyxE7-me3N2FSFLCsbj1yZ6VZq4QwTQg/viewform?edit_requested=true

Merci beaucoup pour vos réponses!




Le Léguer, première rivière de Bretagne labellisée « Site Rivières sauvages »

Pour la première fois, une rivière bretonne vient d’obtenir le label « Site Rivières Sauvages », récompensant son bon état écologique et la qualité de sa biodiversité. Il s’agit du Léguer Amont et du Guic, son affluent. Une bonne nouvelle à l’heure de la mise en place d’un Projet de Territoire pour l’Eau sur ce bassin versant, déclinaison locale du Plan Breton pour l’Eau.

C’est une première en Bretagne. Le Léguer amont et le Guic, son affluent, viennent d’être labellisé « Site Rivières Sauvages », une distinction décernée par European Rivers Network (ERN) et le Fonds pour la Conservation Des Rivières Sauvages. Ce label national vise à récompenser des « rivières joyaux », et est « un outil au service des gestionnaires des milieux aquatiques d’eau courante pour améliorer la protection et la conservation des rivières qui présentent un bon fonctionnement écologique ». Le Léguer amont et le Guic représentent un tronçon de 52,9 km, qui est donc considéré comme ayant un fonctionnement proche de l’état naturel, avec une biodiversité importante : la vallée du Léguer est par ailleurs déjà classée zone «Natura 2000 », et il n’est pas rare d’y croiser des espèces telles que la loutre d’Europe, le saumon Atlantique, plusieurs espèces de chauve-souris, la lamproie marine, l’escargot de Quimper…

Au delà de cette labellisation, les actions pour la préservation du cours d’eau se poursuivent à travers la mise en œuvre d’un Projet de Territoire pour l’Eau (PTE), sur la période 2016-2020, qui cible l’eau du bassin versant « Vallée Du Léguer ». Ce programme d’actions, déclinaison locale du Plan Breton pour l’Eau (PBE) , est élaboré en tenant compte des objectifs et dispositions du Sage (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux), qui eux-mêmes sont élaborés en fonction des Sdage (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux). Le bassin versant « Vallée du Léguer » a validé son Projet de Territoire pour l’Eau en 2015. Quatre grands enjeux ont été définis : le maintien du bon état et d’un bon fonctionnement de la rivière, la préservation et la restauration d’une biodiversité et d’un patrimoine naturel d’exception, la gestion durable d’une ressource en eau (gestion quantitatives, gestion des risques de pollution), le développement d’activités (économiques, récréatives…) compatibles avec la préservation de l’eau et des milieux aquatiques. Des démarches importantes pour la reconquête de la qualité de l’eau dans une zone où les marées vertes ont encore fait parler d’elles cet été…




Agriculture, alimentation, et huit films au menu du festival Alimenterre

Le festival Alimenterre vient de démarrer. Au programme, huit films en projections publiques, autour de la thématique « Notre avenir se joue dans nos assiettes ». De nombreux événements sont organisés dans toute la Bretagne, jusqu’au 30 novembre.

Chaque année, le Festival Alimenterre revient en France et dans d’autres pays. Du 15 octobre au 30 novembre, la onzième édition, coordonnée par le CFSI (Comité Français pour la Solidarité Internationale, association reconnue d’utilité publique qui rassemble 23 organisations membres : associations syndicats, collectivités territoriales.) sensibilisera à la compréhension des enjeux agricoles et alimentaires. L’événement vise à faire prendre consciences aux citoyens des causes de la fin dans le monde, proposer des pistes d’actions concrètes pour soutenir un modèle agricole plus équitable, plus respectueux de l’environnement et des écosystèmes, et a pour volonté de provoquer des débats entre tous types d’acteurs sur les questions agricoles et alimentaires.

L’édition 2017 propose ainsi huit films autour de la thématique « Notre avenir se joue dans nos assiettes ». Au programme : six moyens et longs métrages, et deux courts-métrages :

  • Bientôt dans vos assiettes (de gré ou de force), une enquête autour du pouvoir des lobbys sur les populations locales, de la démocratie et de l’environnement.

  • Bugs, sur les insectes, nouveau « superaliment » qui résoudrait les problèmes mondiaux de sécurité alimentaire.

  • Land Grabbing, sur l’accaparement des terres en Afrique, Asie et Europe

  • Cousin comme cochon, sur la production porcine en Bretagne et sur le lien unissant homme et cochon, notamment sur la place de l’animal dans l’élevage.

  • Hold up sur la banane, sur les dérives de la production de ce fruit, notamment au niveau environnemental et humain

  • Vivre dignement de sa terre, sur une filière d’agroécologie au Sénégal

  • Nourrir une métropole, court-métrage sur l’agriculture en Ille-de-France

  • Consommer autrement, quelles solutions ?, court-métrage sur des initiatives locales en agriculture au Brésil

En Bretagne, une dizaine de projections publiques et autant de projections scolaires sont programmées dans l’ensemble du département des Côtes-d’Armor, à l’initiative du collectif Alimenterre22 (Biocoop la Gambille, Biocoop Traou an douar,  Maison de la Bio 22, AMAP Les paniers d’Erquy, Lycée Kernilien, Artisans du monde, Voisins de paniers, Solidarité internationale de la Baie, Collège Racine, Bibliothèque de Bourbriac, Rihc’ESS, SPIP, le RESIA…). Des projections sont également prévues dans le Morbihan avec le Crisla (Centre de Ressources sur la Solidarité Internationale et le Développement Durable), en Ille-Et-Vilaine avec la Biocoop de Vitré ou le Cridev35, dans le Finistère au Lycée Agricole de Suscinio à Morlaix avec le Cicodes…

Toutes les dates et les lieux sont sur le site du festival Alimenterre.

Le prix Alimenterre 2017

Le Prix Alimenterre, concours de court-métrages pour les jeunes de 14 à 25 ans, a récompensé pour la quatrième fois le travail audiovisuel de jeunes autour de l’alimentation et de l’agriculture. Lancé en mai 2016, le Prix Alimenterre 2017 avait pour thème « Nourrir la planète aujourd’hui et demain ». 180 jeunes ont présenté 22 films courts pour cette édition 2017. Les élèves de seconde GT du Lycée Agricole de Kernilien à Guingamp ont été mis à l’honneur avec leur film « Les champs du possible », premier prix dans la catégorie « lycéens » et Coup de Coeur du Jury !

L’ensemble des films lauréats est à visionner sur le site http://agriculture.gouv.fr/prix-alimenterre-2017-les-laureats




13 projets bretons en économie circulaire soutenus par la Région

En 2015 et 2016, la Région Bretagne avait accompagné 8 actions pilotes en matière d’économie circulaire. Cette année, après avoir lancé un deuxième appel à projets auquel 35 participants avaient postulés, elle a retenu 13 candidats (entreprises, associations et collectivités). Toutes bénéficieront pendant 18 mois d’un appui technique et financier (195 000 euros au total) de la part de la Région Bretagne. Un dispositif dont l’Ademe est également partenaire.

Les 13 lauréats sont :

  • Association Fil & Fab (Brest ) : Née e 2016, Fil & Fab est une jeune association qui travaille autour de la reconversion des filets de pêche usagés, et les valorise en différents objets du quotidien, notamment des dessous de verre. (Eco-Bretons vous en avait parlé d’ailleurs ici!)

  • Entreprise Rizhome (Vannes) : structuration d’une filière et développement de projets en éco-construction utilisant le roseau, autour d’un territoire naturellement pourvu en roselières (Marais de Vilaine, Brière, Golfe du Morbihan)

  • Rubalise (Brest) : Nouvelle structure mis en place par l’association Ailes, qui développe 3 projets innovants : une légumerie, une cuisine centrale et un restaurant, en partenariat avec plusieurs acteurs de la filière bio locale.

  • Recyclerie Un Peu d’R et les Manufacteurs (Brest) : Synergie entre la recyclerie et le collectif des Manufacteurs pour la tranformation de mobilier par upcycling directement chez l’habitant, mais aussi pour un projet de déconstruction de batiment en réutilisant les matériaux. Le collectif souhaite s’installer sur un nouveau lieu pour faire face aux contraintes de stockage.

  • Saint-Brieuc Armor Agglomération : La collectivité est engagée dans une stratégie de développement économique en transition vers une économie circulaire territoriale.

  • Association d’entreprises Azic (Ploufragan) : Co-développement d’interdépendances entre entreprises, en intégrant dans la démarche le citoyen-utilisateur.

  • CAUE du Morbihan (Vannes et Kervignac) : Le CAUE (Conseil en Aménagement, Urbanisme et Environnement) du Morbihan souhaite expérimenter le concept de permaculture dans l’aménagement de parcs d’activités. Le principe sera testé à Kervignac.

  • IAUR de Rennes 2 : Recherche appliquée sur le recyclage des terres excavées au cours d’opérations d’urbanisme et de terrassement, dans le but de les utiliser comme matériau de construction.

  • Incubateur d’entreprises Open Bay (Saint-Brieuc) : Développement d’un laboratoire communautaire autour de la valorisation des déchets, via différentes activités : observatoire, ateliers d’activités…

  • Immaterra avec le CJD : Projet qui a pour vocation à sensibiliser et accompagner 10 dirigeants d’entreprises engagées dans un changement de modèle économique, via des ateliers et des animations « coaching » personnalisés. L’objectif est « d’essaimer un véritable écosystème breton autour de l’économie de fonctionnalité ».

  • Entreprise Sadex Broyage : Création d’une filière de rénovation de turbocompresseurs, jusqu’ici non valorisés.

  • Association étudiante Hélicity : Projet n » d’une collaboration d’étudiants de l’Ecole des Métiers de l’Environnement de Rennes (EME) qui a pour objectif de développer des habitats mobiles et respectueux de l’environnement, le tout à faible coût, pour y loger des étudiants.

  • Cabinet Eva (Nantes) avec Samsic Propreté (Rennes) : Projet porté par le cabinet Evea, et visant à tester le principe de la TVA circulaire avec le groupe Samsic Propreté.




La recette. Le sirop de gingembre

Cette semaine, on vous propose une recette parfaite pour l’automne : le sirop de gingembre. Cette épice d’origine asiatique a de nombreuses propriétés : antibactérien, il aide à réchauffer l’organisme, il stimule les défenses immunitaires, facilite la digestion, permet de soulager les nausées, ballonnements, vomissements et douleurs abdominales. Il possède également des propriétés anti-inflammatoires. Découvrez comment préparer un sirop qui peut se garder jusqu’à un an !

Ingrédients :

  • un litre d’eau
  • 500 grammes de sucre
  • 400 grammes de gingembre coupé finement

Préparation

  • Faire chauffer l’eau
  • Y dissoudre le sucre et faire réduire pendant 15 minutes en remuant
  • Retirer la casserole du feu et y ajouter les 400 grammes de gingembre
  • Laisser le mélange macérer pendant 24h
  • Filtrer et mettre au frigo

On peut garder les morceaux de gingembre pour faire du gingembre confit !

Un grand merci à Nolwenn pour sa recette !




Dauphins, baleines et phoques de Bretagne : Apprendre à bien observer et protéger les mammifères marins de notre région

Samedi 16 septembre , Bretagne Vivante embarquait 70 personnes à bord d’un navire, afin de sensibiliser le grand public à la richesse naturelle du Mor Braz (Morbihan) : mission réussie, puisqu’en plus des oiseaux marins, un groupe d’une centaine de dauphins communs s’est longuement fait admirer par les observateurs ravis. C’est l’occasion pour Bretagne Vivante de faire le point sur les mammifères marins qui vivent dans notre région et sur la conduite à tenir en mer, lorsque l’on rencontre une de ces espèces.

On compte environ 120 espèces de mammifères marins dans le monde, dont 31 espèces en Atlantique-Manche. 13 espèces ont été observées dans les mers bretonnes depuis 2013 (données Faune Bretagne et OBSenMER). Les plus communes sont le dauphin commun, le grand dauphin et le phoque gris. Les plus rarement observées ont été le cachalot (5 observations), l’orque (3 observations), et la baleine à bosse (1 observation connue seulement depuis cette date).

Bretagne Vivante mène plusieurs actions pour la connaissance et la protection de ces animaux, notamment avec des suivis scientifiques (suivi du phoque gris sur la baie de Morlaix, les Glénan et l’Iroise en partenariat avec le Parc Marin d’Iroise et l’Agence Française pour la Biodiversité), des campagnes d’observation en mer, la collecte et la transmission de données d’observations, ses 8 correspondants du Réseau National d’Échouage et ses équipes de bénévoles réalisant des sorties pour étudier ces animaux.

Tout Breton prenant la mer ou se baladant sur la plage peut être amené à rencontrer un de ces animaux vivants ou morts. Bretagne Vivante tient à encourager les bons réflexes :

Conduite à tenir en cas de rencontre en mer

N’oubliez jamais que ce sont des animaux sauvages et protégés ! Quelques règles simples vous permettront de les observer en toute sécurité :

·         Restez à distance, au moins 100 mètres, et observez-les aux jumelles sauf si les animaux viennent spontanément au bateau.

·         Modérez votre vitesse.

·         Sachez ne pas vous imposer trop longtemps.

·         Ne vous dirigez jamais sur eux, ne les poursuivez pas, ne coupez jamais leur trajectoire.

·         Adoptez une trajectoire parallèle aux animaux et évitez tout changement brutal de vitesse ou de direction.

·       Ne cherchez pas à les toucher et encore moins à nager avec eux : ce sont des animaux fragiles et dangereux pour l’homme.

·         Ne vous approchez pas s’il y a des nouveau-nés.

·    Quittez la zone d’observation si les animaux montrent des signes de dérangement (accélération, changement de cap, recherche d’éloignement, mise à l’eau pour les phoques)

 

Pensez à signaler vos observations sur les réseaux de sciences participatives OBSenMER http://www.obsenmer.org et Faune Bretagne www.faune-bretagne.org, ou à un relais naturaliste local. Ces données sont très importantes pour la connaissance et la préservation de ces animaux.

 Conduite à tenir en cas d’échouage sur une plage

·     Contactez l’observatoire PELAGIS au 05 46 44 99 10 (24h/24 et 7j/7)  http://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr

·         Signalez le lieu, l’espèce et l’état : un professionnel interviendra pour autopsier l’animal.

·         Ne pas toucher l’animal, il peut être porteur de maladie.

En suivant ces consignes, vous pourrez avoir le plaisir d’observer ces animaux dans les meilleures conditions. Si la connaissance et la protection des dauphins et autres mammifères marins de Bretagne vous intéresse, soutenez l’association en adhérant et rejoignez le groupe « Mammifères marins ». Il y a encore beaucoup de choses à faire pour aider et connaître ces passionnants animaux et leur milieu.

 

Gwénola Kervingant

Présidente de Bretagne Vivante