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L’idée sortie : le salon Breizh Nature à Quimper

Ce week-end se déroule à Quimper le troisième édition du salon Breizh Nature. Au programme : exposants dans le domaine de la bio, mais aussi conférences et ateliers autour de la santé et de l’environnement.

130 exposants et plus de 10 000 habitants sont attendus pour l’édition 2018 du salon Breizh Nature qui démarre ce vendredi à Quimper, et se déroule jusqu’à dimanche. Objectif : « promouvoir la filière bio, les produits naturels et de terroir, le bien-être, et offrir un lieu d’échange entre professionnels et grand public », explique Quimper Evenements, qui organise pour la troisième fois le salon, et qui souhaite par ailleurs s’inscrire dans une démarche éco-responsable pour l’organisation de ses événements (intégration responsabilité environnementale, installation de trois ruches sur le toit du parc des expositions, organisation du salon Breizh Transition labellisé Cop 21 en 2015…)

Au programme de Breizh Nature : cinq espaces d’exposition permettant aux visiteurs de découvrir des exposants dans les domaines de la gastronomie et des vins bios, de la beauté et de la santé au naturel, du tourisme vert et de l’environnement, de l’éco-habitat et du jardin, et de l’éco-mode et des accessoires. Une « mini ferme » sera également à découvrir, avec la ferme pédagogique de Kerporho à Pluvigner (56). Des conférences, des ateliers, des animations sont également organisées : sur la géobiologie, la traction animale, l’environnement et la santé, le statut de pôle territorial de coopération économique, les huiles essentielles, les maisons passives, les cosmétiques maison etc…A noter également, des ateliers « relookage de meubles », ateliers cuisine autour des algues et du végétal…Sans oublier la présence d’une « boite à livres » pour donner une deuxième vie à vos vieux ouvrages, et en acquérir de nouveaux !

Programme et informations sur http://breizh-nature.bzh




Sen’Helios, premier projet citoyen d’énergie photovoltaïque dans le Morbihan

A Séné (56), on développe le photovoltaïque citoyen ! Sen’Hélios, Société à Action Simplifiée (Sas), développe actuellement un projet de centrale photovoltaïque sur le toit du centre multi-accueil de Séné. La coopérative citoyenne est ouverte à tous ceux qui veulent s’engager dans un projet au service de la transition énergétique sur ce territoire.

327 panneaux solaires pour une surface de 546 mètres carrés. Voilà la superficie du projet de centrale photovoltaïque sur le toit du centre multi-accueil de Séné (56), porté par Sen’Hélios, le premier projet voltaïque citoyen dans le Morbihan. Cette coopérative de citoyens est issue d’un atelier organisé par l’association Clim’Actions Bretagne Sud, qui porte des actions en faveur de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique dans le golfe du Morbihan.

Ouverte à tous, Sen’Hlios comptait au 9 janvier 2018 pas moins de 57 coopérateurs. Son statut est celui d’une SAS, c’est-à-dire une Société par Actions Simplifiées. Chacun peut souscrire une action de 100 euros, sans détenir plus de 10% du capital. Le capital aujourd’hui réuni est de 25 300 euros.

A Séné, les premiers panneaux composant la centrale photovoltaïque devraient être posés dans le courant du premier semestre 2018. La production annuelle devrait représenter 100 000 kW/h, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 25 à 30 foyers ! Les citoyens de Séné ou d’ailleurs intéressés par le projet Sen’Hélios sont conviés à une réunion organisée le 26 janvier à Séné !




Energie : Le Pays de Morlaix lance un appel à projet

Le Pays de Morlaix, dans le cadre du contrat de partenariat Europe-Région-Pays, lance un appel à projet autour de l’énergie. Le but : soutenir des actions exemplaires et dans la mesure du possible collectives sur les économies d’énergies, notamment dans le bâtiment, et sur le développement des énergies renouvelables, localement.

Le contrat de partenariat Europe-Région-Pays de Morlaix court sur la période 2014-2020. Il se décline en 10 thématiques. L’une d’elles est consacrée à l’énergie, un enjeu important sur le territoire du Pays de Morlaix, qui comprend 61 communes. En effet, seulement 9% de l’énergie consommée sur ce territoire est produite localement. L’approvisionnement des 91% restant coûte ainsi pas moins de 390 millions d’euros. Le Pays de Morlaix reste encore très dépendant au pétrole, qui constitue pas moins de la moitié de l’énergie consommée, et à l’électricité. Les consommations d’énergies se retrouvent essentiellement dans le secteur résidentiel (habitations) et dans les transports. Des constats qui induisent pour le Pays de Morlaix des objectifs de maîtrise de consommation énergétique, de développement des énergies renouvelables produites localement et des bonnes pratiques.

C’est dans ce cadre que le Pays de Morlaix lance un appel à projet « énergie », en s’appuyant sur le contrat de partenariat, via essentiellement les outils Leader et Iti-Feder. L’appel à projet se décline en deux volets. Le premier volet est consacré aux économies d’énergies dans le bâtiment : il s’agit là de soutenir des opérations de rénovation en priorité notamment pour des questions de maîtrise du foncier, mais aussi de construction, qui vont au-delà des exigences réglementaires. Le deuxième volet est consacré aux énergies renouvelables avec production locale, afin de « favoriser les solutions alternatives aux énergies fossiles et électriques ». Destiné aux structures publiques et privées du territoire du Pays de Morlaix, ainsi qu’aux associations, l’appel à projets vise également à mettre en avant l’action collective. Les collaborations entre structures, les groupements d’achats… seront ainsi valorisées par une aide supplémentaire. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er mars 2018.

Toutes les détails de l’appel à projets et toutes les informations pour candidater sont disponibles sur le site du Pays de Morlaix : http://www.paysdemorlaix.com/energies-lancement-dun-appel-a-projets-sur-le-pays-de-morlaix/




Perma G’Rennes, une micro-ferme en permaculture à Rennes

Produire en permaculture sur une toute petite surface, sur d’anciennes friches appartenant à la Ville de Rennes dans le quartier de la Prevalaye, c’est le pari de Mickaël Hardy avec sa micro-ferme intensive « Perma G’Rennes ». Préservation de la biodiversité, sobriété et création de lien social sont au cœur de projet qui relie la campagne et le milieu urbain.

Mickaël Hardy est installé depuis juin 2016 sur le site de la Prévalaye, à Rennes. Il s’est lancé dans un projet encore peu courant sur le territoire breton : une micro-ferme intensive maraîchère en permaculture, en milieu urbain, sur des terres appartenant à la Ville de Rennes. « Il y avait une dynamique très ancienne ici, avec des petites fermes d’un ou deux hectares. Elle se poursuit aujourd’hui avec une envie d’installer des projets agricoles innovants, avec l’association Les Ami-e-s de la Prévalaye et la Ville », explique le maraîcher. C’est ainsi qu’il s’est installé sur un système très petit, d’un demi-hectare, avec l’objectif de produire autant qu’en agriculture bio sur une surface de un ou deux hectares. « On a quatre fois plus de rendement au mètre carré qu’un maraîcher classique », précise Mickaël. « On va par exemple serrer davantage les cultures sur les parcelles, on peut planter jusqu’à sept espèces par planches, en association. Et on ne passe pas le tracteur ! ». Le tout en utilisant les principes de la permaculture. Tout a été réfléchi et créé sur la micro-ferme pour parvenir à la création de micro-écosystèmes et à une interaction entre les différentes espèces. « J’ai tout d’abord travaillé sur le design permaculturel, et sur la reproduction du maillage du bocage et des talus. On est ici sur un bocage très précieux, un paysage riche, traditionnel, qu’il faut préserver », commente le maraîcher.

Des semences paysannes en production

Les premières mises en culture datent ainsi de mars 2017. Les premières récoltes (salades, radis…) ont pu avoir lieu en juin. Et les ventes ont démarré fin juillet, notamment sur le marché du Mail François Mitterand à Rennes. Mickaël Hardy fournit également des groupements d’achats et trois Ruches Qui Dit Oui.

La micro-ferme a également pour vocation la production de semences paysannes, notamment pour un semencier. Une cinquantaine de variétés sont ainsi produites. « Des variétés paysannes, libres, anciennes, non hybrides et sauvegardées par le fait qu’elles aient été cultivées par des paysans dans des petites parcelles », souligne Mickaël, pour qui les aspects « transmission » et « lien social » sont également très importants. La ferme est ouverte et accessible au public. Et depuis trois semaines, des cours de permaculture ont démarré sur la ferme. « Il y a une vraie demande. Les cours se déroulent ici en petits groupes, une fois par semaine. Cela permet de voir et vivre ce qui se passe sur une année en système permaculturel, en ayant une vision sur toutes les saisons», développe Mickael, qui veut aussi montrer via sa micro-ferme que la permaculture est « un système viable ». « On arrive à avoir une production en totale autonomie. On est dans la sobriété, et en plus on peut créer de l’emploi sur une petite surface. L’objectif, c’est de vivre à trois sur la ferme dans les prochaines années », confie-t-il.

Préservation de la biodiversité, autonomie alimentaire, création d’emploi et réduction des déchets, lien social, transmission…Perma G’Rennes semble montrer qu’un autre type d’agriculture, en milieu urbain et sur de très petites surfaces, est possible et pourrait se développer. « L’idée, avec ce projet, c’est aussi de montrer qu’on peut le faire, qu’il faut oser s’installer. Les débouchés sont là, la clientèle est à côté. Il faut y aller petit à petit », affirme Mickaël. La Ville de Rennes compte d’ailleurs soutenir d’autres projets d’installations de ce type, dans d’autres quartiers. De quoi donner des idées aux autres communes bretonnes, même aux plus petites, espère le maraîcher de la Prévalaye !

Pour les contacter : 

Page facebookhttps://www.facebook.com/PERMA-GRennes-1901570253403567/

Mail : perma.g.rennes@gmail.com




Avec les Jeanettes, consommez local et sans déchets sur le Pays de Morlaix !

Chloé Chevalier et Pauline Remeur, deux jeunes morlaisiennes, viennent de lancer leur association et leur fanzine « Les Jeannettes » sur le Pays de Morlaix, Au programme : des adresses, des astuces, des recettes, des conseils…pour consommer local et réduire ses déchets !

Les Jeannettes, ce sont deux copines morlaisiennes, Pauline Remeur et Chloé Chevalier. Toutes deux se sont rapidement rendues compte en discutant qu’elles avaient une démarche commune : fabrication maison de cosmétiques, réduction des déchets, achats locaux…  « On cherchait des bonnes adresses, et des recettes simples et qui marchent bien. Mais on s’est aperçu que c’était pas toujours simple à trouver », relate Chloé. C’est comme cela que le duo a décidé de monter l’association « Les Jeannettes » et d ‘éditer un fanzine du même nom, qui a pour but d’encourager la consommation locale et la réduction des déchets, sur le Pays de Morlaix. « Notre idée, c’est de t’accompagner dans cette démarche. Peu importe que tu sois un écolo endurci ou novice, un amoureux des bons produits, un curieux, un bavard qui voudrait entendre autre chose que « avez vous un sac cabas ? » au moment de régler ses achats ou que t’en aies juste ras la casquette de descendre un sac poubelle rempli tous les jours…L’idée c’est qu’on peut tous rendre notre quotidien plus joli avec des minis gestes et sans se compliquer la vie ! », expliquent les Jeannettes en préambule du premier numéro de ce fanzine trimestriel, qui est consacré à la commune de Saint-Martin-Des-Champs. Au menu : les bonnes adresses pour se fournir en produits locaux sur la commune, des astuces DIY et pour réduire ses déchets, un « défi de la saison », une double-page pour les enfants…Le tout pour deux euros ou deux Buzuks ! Edité à 500 exemplaires, le fanzine est disponible dans une vingtaine de point de vente du Pays de Morlaix. Le deuxième numéro sortira en décembre et « sera consacré au secteur de Taulé-Locquénolé », précise Chloé, « Avec un focus sur les fêtes de fin d’année, sous l’angle de la consommation locale et de la réduction des déchets ».

Mais les Jeannettes , qui sont soutenues par le Conseil Départemental du Finistère, la Bourse Projets Jeunes et qui ont gagné le « Prix coup de coeur » du Printemps des Générations avec l’Orpam, ne se cantonnent pas uniquement au fanzine. Elles organisent également des causettes ! Les « Causettes des Jeannettes », ce sont des réunions collectives organisées dans tous le Pays de Morlaix, pour partager des expériences, recettes, astuces, adresses, avec d’autres « Jeannots et Jeannettes ». La première aura lieu le 30 novembre au bar Le Tempo à Morlaix. A noter aussi, la mise en place d’ateliers une fois par mois au bar le Ty Coz à Morlaix, à partir de janvier. Et la distribution d’autocollants auprès des commerçants pour signaler que ceux-ci acceptent les clients venant avec leurs propres contenants ! Et ce dès la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, qui aura lieu fin novembre !




Tag29 : Lancement des inscriptions à l’idéateur

Le Tag 29, propulseur entrepreneuriat collectif du Finistère, lance un appel aux inscriptions pour le lancement de sa fonction « idéateur ». Objectif : propulser une idée vers un projet concret de création d’entreprise.

 Détecter les besoins du territoire et accompagner des personnes ayant une idée ou un projet d’entreprise collective, innovante, sociale et solidaire pour y répondre ». Tel est le double objectif des Tag22, Tag29, Tag35 et Tag56, ces propulseurs d’entrepreneuriat collectif créées en 2016 sur tout le territoire breton. Baptisés « Tag » pour « Trajectoires Agiles », ces dispositifs favorisent l’éclosion d’entreprises locales, collectives et innovantes, en réponses aux besoins du territoire. Ces « Propulseurs », qui s’appuient sur les Pôles ESS du territoire bretons, comprennent trois outils : un « révélateur », qui permet de lancer des projets en réponse à des problématiques préalablement identifiées sur le territoire, par des acteurs qui y sont déjà établis ; « l’idéateur », qui accompagne les porteurs de projets seuls ou en collectif de l’idée vers un projet d’entreprises solidaires ; et « l’incubateur » qui accompagne des projets sortant des premiers outils jusqu’à qu’elles fonctionnent de manière autonome et soient créatrices d’emplois durables sur le territoire.

La fonction « Idéateur » est désormais lancée sur les Pays de Morlaix et Brest. « L’Idéateur accompagne un-e créateur/-trice potentiel/-le dans le cheminement d’une idée d’activité économique à un véritable projet de création d’entreprise socialement innovante. Il permet au potentiel créateur d’appréhender ce qu’implique sur le plan humain et professionnel de devenir entrepreneur et de vérifier l’opportunité sociale, économique, environnementale de son idée.

Il prépare le porteur à candidater à l’incubateur de TAg29 ou à tout autre dispositif

d’accompagnement à la création d’entreprise qui s’avérerait plus adapté. » explique l’Adess du Pays de Morlaix, qui porte le Tag. Pour la prochaine session, les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes, jusqu’au 31 janvier 2018. Attention le nombre de place est limité : 12 places à Brest, et 12 places à Morlaix. A Brest, la session de l’idéateur se déroulera tous les mardis du 13 février au 8 avril 2018. A Brest, ce sera tous les vendredis du 16 février au 6 avril 2016, soit pour les deux villes un total de 8 journées. Pour y participer, il faut remplir le formulaire en ligne suivant et adresser son paiement (120 euros pour un porteur d’idée seul, 90 euros par personnes pour un projet porté à 2, et 80 euros par personne pour un projet porté à 3). Pour plus d’informations, direction également l’Adess du Pays de Morlaix : incubateur@adessdupaysdemorlaix.org