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Et si on passait un mois sans aller au supermarché ?

Arrêter de faire ses courses dans la grande distribution pendant un mois pour privilégier les circuits courts et les producteurs locaux, voilà l’objectif du défi « Un mois sans supermarché » qui aura lieu durant tout le mois de février. Lancé par des suisses, il est décliné en Bretagne et piloté par Les Jeannettes morlaisiennes !

Après le défi « Rien de neuf » pour essayer de se passer de produits neufs en 2018, voilà un nouveau défi auquel on peut s’essayer au mois de février 2018 : « Un mois sans supermarché ». Le challenge a été lancé par le site suisse En Vert et Contre Tout, qui propose un tas d’informations et d’astuces écologiques. Après avoir essaimé dans toute la Suisse Romande, le défi dépasse les frontières helvétiques pour arriver cette année en France. Objectif de l’opération : privilégier durant un mois les alternatives aux achats en supermarché. « Durant le mois de février, fuyons les grandes enseignes pour privilégier les petits commerçants, les maraîchers, les épiceries de village, les producteurs locaux, les magasins vrac, etc…Un mois pour tester d’autres habitudes de consommation et pour voir celles que nous pouvons adopter dans notre vie quotidienne ou pas… », peut-on lire sur la page Facebook de l’événement, qui a ses déclinaisons dijonnaise, savoyarde, bérichonne, haute-savoyarde…mais aussi bretonne ! Le groupe facebook « Février sans supermarché – le défi breton » a ainsi été lancé. Et ce sont les Jeannettes, les deux morlaisiennes Pauline et Chloé dont Eco-Bretons vous a déjà parlé, qui ont été chargées de gérer ce défi dans la région ! Le groupe servira à échanger adresses et conseils. Actuellement, ce sont déjà plus de 2000 bretons qui se sont montrés désireux de participer au grand défi collectif !

Pour participer, rendez-vous sur la page Facebook « Février sans supermarché, le défi breton »




L’idée sortie. Un forum sur l’agriculture et l’alimentation à Brest

Demain se déroule à Brest un forum avec trois tables-rondes autour de la thématique « Se nourrir, à quels prix ? ». Il est organisé par le collectif du même nom, formé d’associations environnementalistes bretonnes, dont Bretagne Vivante et Eau et Rivières de Bretagne.

Le Collectif « Se nourrir à quel prix » est formé des associations AEPI, AE2D, APPCL, Bretagne Vivante, CLCV, Eau et Rivières de Bretagne et Que Choisir.Avec le soutien de l’Université de Bretagne Occidentale, il propose samedi 27 janvier un forum, à la Faculté Ségalen de Brest, autour de la thématique « Se nourrir, à quels prix ? ». « La qualité de l’alimentation et du cadre de vie est devenue une préoccupation majeure pour la population Celle-ci s’inquiète de plus en plus d’un modèle agro-industriel productiviste qui s’éloigne de l’agriculture paysanne, tourne le dos aux consommateurs et aux citoyens, et contribue à l’appauvrissement des terres et à la dévitalisation des zones rurales. Face à ce modèle dominateur, une autre agriculture cherche à se développer, plus humaine, plus proche des citoyens et de la nature, plus qualitative et créatrice d’emplois », explique le collectif, qui a pour objectif avec ce temps fort de provoquer sur le territoire breton le même type de débat ayant lieu durant les Etats Généraux de l’Alimentation, organisés au niveau national.

Au programme de ce forum, trois tables rondes. La première traitera du modèle agricole breton dominant. La seconde des conséquences pour le territoire et ceux qui y vivent. Et la troisième visera à dégager quelques solutions possibles pour l’agriculture bretonne.

Des paysans engagés, des agronomes, des scientifiques, des économistes ou encore des médecins seront présents : Cécile Calveirole, ingénieure agricole, pilote du réseau agriculture de France Nature Environnement et membre du Conseil Economique Social et Environnemental (Cese), Yvon Cras, agriculteur, membre de la confédération paysanne ; Jean-Claude Balbot, agriculteur, représentant le Civam ; Philippe Le Goffe, économiste à AgroCampus Ouest ; Pierre Bellec, économiste ; Jacques Caplat, agronome et ethnologue, réprésentant Agir pour l’Environnement ; Pierre Aurousseau, scientifique, spécialistes des nitrates et des algues vertes à AgroCampus Ouest ; Gaël Durand, scientifique ; Jean-Michel Jedraszak, médecin ; Gilles Huet, d’Eau et Rivières de Bretagne.

L’entrée est gratuite. Un déjeuner bio sera proposé, au prix de 10 euros, pour lequel il est nécessaire de pré-inscrire.

Plus d’infos

https://www.facebook.com/senourriraquelsprix/

http://www.eau-et-rivieres.org/forum-se-nourrir-a-quels-prix




Ce week-end, comptez les oiseaux bretons !

Ce week-end, comptez les oiseaux dans votre jardin ! Samedi et dimanche, Bretagne Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes d’Armor) proposent aux Bretons de recenser les espèces d’oiseaux présentes autour de chez eux. Le but : sensibiliser, informer, et mieux connaître l’évolution des populations d’oiseaux en Bretagne.

« Initiée par le GEOCA en 2009 dans le département des Côtes-d’Armor, l’opération « Oiseaux des jardins » vise à recenser de façon ponctuelle, l’abondance des principales espèces d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver. Basée sur des expériences déjà réalisées dans des régions et des pays voisins, cette opération se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs. Elle constitue également un outil de connaissance sur l’évolution des populations de ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutes d’effectifs ces dernières années. Elle est donc reconduite chaque année à la même période » , peut-on lire sur le site de l’association Bretagne Vivante. Pour participer à l’opération, c’est simple : il suffit de choisir un lieu d’observation (son jardin, un parc, son lieu de travail, une école…) et de choisir une journée, le samedi ou le dimanche. Il faut ensuite observer durant une heure et noter tous les oiseaux observés dans ce lieu, grâce à un formulaire disponible sur internet. Pour ne pas comptabiliser deux fois le même oiseau, il suffit de ne compter que le nombre maximal d’oiseaux vu en même temps (exemple : si on voit 2 mésanges, puis 4, puis 2, il faut noter 4). Si l’on ne peut pas identifier un oiseau, pas de panique : il ne faut pas le noter, mais on peut néanmoins le prendre en photo et la poster sur la page Facebook de l’opération.

Une fois les oiseaux observés, il faut faire parvenir les observations à Bretagne Vivante pour les habitants de l’Ille-Et-vilaine, du Finistère, du Morbihan et de la Loire-Atlantique, et au Geoca pour les habitants des Côtes d’Armor, par voie postale ou par internet.

L’an dernier, ce sont 3800 personnes qui ont participé à ce grand comptage, ce qui a permis de rencenser 116 645 oiseaux pour 116 espèces différentes. Les trois espèces qui occupent le haut du tableau sont dans l’ordre le rouge-gorge familier, le merle noir et la mésange bleue. Le podium sera t-il le même cette année ? Pour le savoir il faudra compter !

Plus d’infos

http://www.bretagne-vivante.org/Nos-actions/Connaitre/Les-oiseaux/Les-oiseaux-des-jardins/Le-comptage-regional-des-oiseaux-des-jardins




L’idée sortie. Le Forum Social Local du Morbihan

Ce week-end démarre l’édition 2018 du Forum Social Local du Morbihan. Cette année, l’évenement fête ses 10 ans, et se déroule jusqu’au 28 janvier. Au programme : conférences, stands, films, animations, ateliers…

Déclinaison locale d’un Forum Social Mondial, qui se veut être une alternative au Forum Economique Mondial qui se déroule chaque année en janvier à Davos en Suisse, Le Forum Social Local du Morbihan démarre ce vendredi. Lieu de rencontres, de débats, d’échanges autour des alternatives et des acteurs œuvrant pour « un autre monde », il propose de nombreuses animations, sur différentes communes du Morbihan, jusqu’au 28 janvier.

Au programme : expositions, débats, conférences, ateliers, films…Ce vendredi démarre ainsi la présentation d’une exposition organisée par Stop Nucléaire 56 Trawalc’h et le Mouvement de la Paix au Château de l’Hermine à Vannes, autour de la menace atomique et des enjeux du désarmement. Mardi 23, à Noyalo, aura lieu un ciné-débat autour du thème « habiter autrement la Terre ». Le lendemain, au cinéma Le Rex à Pontivy, aura lieu une projection du film « Les Sentinelles », avec un débat en présence de lanceurs d’alertes et de victimes de pesticides. Vendredi 26, à la salle Grain de Sel à Séné, Patrick Piro, journaliste à Politis, viendra évoquer le mouvement altermondialiste et les Forum Sociaux Mondiaux.

Samedi 27, place à la grande journée du Forum Social Local à Séné, toujours à la salle Grain de Sel. Au menu, la présence de nombreux acteurs associatifs locaux (Acipa, Attac56, CCFD-Terre Solidaire, Incroyables Comestibles du Morbihan, collectif citoyen Theixois, la Cimade…), et des temps d’échanges : autour de l’agriculture paysanne, du véganisme, de la monnaie locale citoyenne de Vannes la Bizh, de l’habitat participatif, des Grands Projets Inutiles Imposés. Du travail, du nucléaire…on pourra également déposer des objets ou en prendre grâce à la présence d’une Gratiferia, apprendre à réparer son vélo grâce à un atelier auto-participatif, ou encore passer à Linux avec une install’party !

 

Tout le programme et plus d’infos sur le http://fsl56.org/

 




Un défi pour se passer du neuf en 2018

L’association Zéro Waste France lance un grand défi pour 2018. Baptisé « Rien de neuf », il a pour ambition de créer un mouvement collectif autour des alternatives aux achats de produits neufs : don, échanges, achats d’occasion, réparation…

Qu’est ce que Zéro Waste France?

Zero Waste France est une association dont l’ambition est de fournir une information indépendante et de décrypter les enjeux environnementaux, sanitaires et écologiques liés à la gestion des déchets, tout en étant également force de proposition.

L’association agit sur 3 niveaux : elle veut être « lanceur d’alerte » sur la problématique des déchets, intervient au plan politique afin de faire avancer les lois « dans le bon sens », et aide les collectivités, entrepreneurs associations et citoyens pour leurs projets concernant la réduction des déchets.

Elle a aussi créé le « scénario Zéro Waste », qui en est aujourd’hui à sa version 2, et qui propose des clés pour agir sur le terrain collectivement.

L’association Zéro Waste France a des déclinaisons locales dans toute la France, notamment en Bretagne, avec le groupe Zéro Waste Cornouailles (dont Eco-Bretons vous a déjà parlé ici). Un autre groupe vient d’être créé, toujours dans le Finistère, mais dans le nord du département cette fois.

Qu’est ce que le défi « Rien de neuf »?

Le défi « rien de neuf » est un « grand challenge collectif », dont l’objectif est « d’explorer d’autres modes de consommation ». Concrètement, en s’inscrivant au défi, il faut s’engager à trouver des alternatives à l’achat de produits neufs. Cela peut être l’achat d’occasion, la location, le prêt, la réparation, le don, le troc, la mutualisation…

Le défi porte sur les objets de la vie quotdienne : « vêtements, meubles, électroménager, high tech, décoration, livres, etc… Il ne concerne évidemment pas la nourriture, ni les produits d’hygiène et cosmétiques. Pour les cas plus particuliers, ce sera à vous de juger s’il est nécessaire d’acheter le produit neuf ou non », explique Zéro Waste France sur le dite dédié au défi.

Comment cela va-t-il se passer ?

Chaque semaine, Zéro Waste France enverra aux participants un mail avec des conseils, des astuces, des témoignages… pour se passer de l’achat de produits neufs. Un groupe Facebook sera également créé afin de regrouper les participants. Pour l’heure, 7345 personnes se sont inscrites, et le nombre ne cesse de grimper !

Pour s’inscrire : http://riendeneuf.org/




Notre-Dame-Des-Landes : le projet officiellement abandonné

C’est officiel, le projet d’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes est abandonné. Le Premier ministre l’a annoncé officiellement ce midi après le Conseil des Ministres. Une victoire pour les opposants à un projet vieux de plus de 50 ans.

Après un peu plus de 50 ans de tergiversations, le projet d’aéroport à Notre-Dame-Des-Landes est annulé. Le Premier Ministre Edouard Philippe l’a annoncé ce midi, à la sortie du Conseil des Ministres. « Les conditions ne sont pas réunies pour mener à bien le projet d’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes », a-t-il déclaré. Il a également précisé que « Les terres retrouveront leurs vocations agricoles. Outre l’abandon du projet, le Premier Ministre a également détaillé d’autres mesures : le réaménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique, dans le but « d’accroitre le nombre de passagers » ; l’accompagnement du développement de l’aéroport de Rennes-Saint-Jacques, et le renforcement de la complémentarité rail/air pour permettre un accès plus rapide aux aéroports parisiens. Concernant la ZAD, si les terres seront rendues aux agriculteurs, le gouvernement prévient que les occupants qui sont dans l’illégalité devront l’avoir évacuée d’eux-même d’ici le printemps prochain, sous peine d’expulsion.

Si du côté des partisans du projet, on démonce une « trahison », « déni de démocratie » ou encore une « victoire des minorités », du côté des opposants, on célèbre la victoire. Dans un communiqué commun, le mouvement anti-aéroport (composé de l’Acipa, de la Coordination des Opposants, de COPain 44, des Naturalistes en Lutte et des habitant(e)s de la Zad) déclare « Il s’agir bien d’une victoire historique face à un projet d’aménagement destructeur ». La Confédération Paysanne salue « Une grande victoire pour l’avenir des terres agricoles ». Elle « se félicite qu’une décision politique tranche enfin ce dossier. Cet abandon est aussi une victoire pour les générations futures. Au XXIe siècle, les terres nourricières ne peuvent plus être le réservoir sans fond de projets d’artificialisation ». Concernant l’avenir de la Zad, le Mouvement Anti-Aéroport réaffirme dans son communiqué commun « la nécessité pour les paysan(ne)s et habitant(s) expropriés de pouvoir recouvrer leurs droits au plus vite », « le refus de toute expulsion de celles et ceux qui sont venus habiter ces dernières années dans le bocage pour le défendre et qui souhaitent continuer à y vivre ainsi qu’à y prendre soin », et enfin « une volonté de prise en charge à long terme des terres de la Zad par le mouvement dans toute sa diversité : paysans, naturalistes, riverains, associations, anciens et nouveaux habitants ». Il expriment aussi leur souhait de voir dans le futur ce territoire « rester un espace d’expérimentation sociale, environnementale et agricole ». Le mouvement invite aussi à une large convergeance vers la Zad le samedi 10 févrierafin de fêter l’abandon du projet et pour construire l’avenir de la zone.