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De A à Z. Faire sa lessive au savon de Marseille

Faire soi-même une lessive respectueuse de l’environnement, en faisant des économies et sans agresser la peau, c’est possible. Comme toujours avec Eco-Bretons, il suffit de quelques ingrédients !

Les ingrédients pour 3 litres de lessive

  • 100g de savon de Marseille vert sans glycerine* (à l’huile d’olive) ou blanc (huile de palme)
  • 3 cuillères à soupe de bicarbonate de soude
  • 3 cuillères à soupe de vinaigre blanc
  • 3 litres d’eau
  • 10 gouttes d’huile essentielle (facultatif : lavande, citron, pamplemousse tea tee)

 

Le matériel nécessaire

Un récipient pour stocker la lessive (anciennes bouteilles de lessive, bocaux etc.)

Un entonnoir

Un grand saladier en verre

 

La recette

Dans un grand saladier en verre, faire fondre les copeaux de savon de Marseille dans 1 litre d’eau chaude (ne pas respirer les vapeurs, ouvrir la fenêtre) et bien mélanger.

Ajoutez à ce mélange 3 cuillères à soupe de bicarbonate de soude et 3 cuillères à soupe de vinaigre blanc préalablement chauffé, sans faire bouillir (ne pas respirer les vapeurs, ouvrir la fenêtre).

Laissez reposer pendant 1 heure, puis rallongez avec 1 litre d’eau chaude et mélangez.

Mettez en bouteille une fois le mélange froid, puis rallongez de nouveau avec 1 litre d’eau froide et mélangez bien.

Vous pouvez ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles pour le parfum.

Ne pas oublier de bien secouer le bidon de lessive avant chaque utilisation pour que le produit soit bien mélangé et ainsi éviter les taches sur le linge.

Vous pouvez adapter votre lessive sachant que :

Le bicarbonate de soude = le linge blanc

Le vinaigre blanc = le linge de couleur

 

Photo : Par Arnaud 25 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=24484568




L’idée sortie. Le salon Respire La Vie à Rennes.

Du 9 au 11 février se déroule à Rennes l’édition 2018 du salon Respire La Vie, au Parc des Expositions. Au programme : des stands, animations et ateliers autour du bio, du bien-être et du développement personnel.

Jusqu’à dimanche, le salon Respire La Vie s’installe pour une nouvelle édition au Parc des Expositions de Rennes. L’occasion pour les visiteurs de découvrir les 210 exposants présents sur les 3 jours : alimentation et vins bios, associations environnementales, habitat sain, coach en développement personnel, mode et éthique, santé, beauté, bien-être, et même formation.

Les exposants du salon répondent tous à la charte de sélection des salons Zen et bio. « Les comités de sélection du salon s’assurent que les critères requis sont respectés pour tous les produits et services présentés, dans le respect d’une démarche environnementale », explique le site du salon.

Au programme également, durant toute la durée du salon, des ateliers et animations diverses . On pourra y apprendre à créer ses propres cosmétiques, les bases de la sophrologie, l’utilisation des huiles essentielles, à agir de façon naturelle contre les tensions naturelles…A noter également, les conférences (deux par jour), autour des thèmes de l’alimentation, de l’environnement, de la santé, ou encore du développement personnel. Sans oublier le marché des producteurs bio, organisé par Agrobio 35, où l’on pourra découvrir de nombreux produits locaux (tisanes, légumes, viandes, fromages…) !




Relations ville-campagne : des territoires bretons qui innovent

Mercredi 31 janvier, la Région Bretagne organisait la deuxième édition de sa journée « Les territoires innovent » à Pontivy (56). Plus de 300 personnes étaient réunis pour évoquer, pour cette deuxième édition, les liens unissant ville et campagne.

« Campagne et villes, cultivons les liens », telle était la question centrale de la journée « Les territoires innovent », dont la deuxième édition se déroulait cette année à Pontivy (56). Organisée par la Région Bretagne, avec ses partenaires AgroCampus Ouest, l’Association des Communautés de France, l’Association des Directeurs Généraux de Communautés de France, l’Aassociation Régionale d’Information des Communautés (Aric), le réseau Bruded, le Ceser de Bretagne, la chaire « territoires et mutations de l’action publique » de l’Iep de Rennes, le Pays Cob, le réseau des conseils de développement de Bretagne, et Résovilles, centre de ressources pour la politique de la ville, la journée a rassemblée plus de 300 personnes. Toutes étaient réunies pour réfléchir et échanger autour des liens entre les villes et la campagne. « Comment dépasser les préjugés sur le supposé clivage villes-campagne ? Comment susciter des coopération, des liens entre ces deux espaces ? Quel rôle peuvent jouer les collectivités locales et les associations ? ». Toutes ces questions ont été abordées à travers des tables-rondes et des ateliers.

Ces temps d’échanges ont permis aux participants de découvrir certaines initiatives mises en place sur les territoires en Bretagne. Ainsi, l’association Ty Films, basée à Mellionnec dans le Kreiz Breizh à proximité de Rostrenen et qui mène tout un travail autour du film documentaire auprès du grand public en milieu rural. Elle travaille actuellement avec des étudiants en cinéma de la licence « arts » mise en place récemment par l’Université de Bretagne Occidentale, ce qui permet ainsi de développer les liens entre milieu urbain et milieu rural Même principe avec une opération de mise en place de ferme urbaine dans un quartier de Lorient, avec les Jardins de Cocagne du Pays de Lorient (Optim-ism).Ou encore avec l’Art dans les Chapelles, association qui est Pôle de ressources d’arts plastiques en Centre Bretagne. Chaque été, elle organise des expositions dans les chapelles du Pays de Pontivy, avec une quinzaine d’artistes français et internationaux. Les ateliers ont également permis de mettre en lumière d’autres initiatives innovantes, notamment concernant les échanges de ressources entre villes et campagne : le projet Atlass mené par le Civam Bretagne, le projet de construction d’un abri en terre dans le quartier du Blosne à Rennes, de la construction urbaine en bois de bocage à Lorient…Autant d’exemples, portés souvent par des associations ou de petites communs, montrant le fort potentiel et la grande diversité des liens possibles entre milieu urbain et milieu rural dans notre région.




Déchets, alimentation et consommation au cœur des Rencontres Régionales du Reeb

Jeudi 8 et vendredi 9 se dérouleront à Morlaix l’édition 2018 des Rencontres Régionales du Réseau D’Education à l’Environnement en Bretagne, autour du thème « Déchets, alimentation, consommation : nouvelles pratiques pédagogiques ». Plus de 70 acteurs de l’éducation à l’environnement en Bretagne sont attendus pour ces journées d’échange et de débat.

Après une année de pause en 2017, les Rencontres Régionales du Réseau d’Education à l’Environnement en Bretagne (Reeb) reviennent. Elles se déroulent cette année les 8 et 9 février à l’Auberge de Jeunesse de Morlaix. Le thème choisi pour 2018 : « Déchets, alimentation, consommation : nouvelles pratiques pédagogiques ». Au programme : échange et partage d’expériences sur le thème de l’alimentation, des déchets, du gaspillage alimentaire, et de la consommation. « Aujourd’hui, on s’aperçoit que compte tenu des forts enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés, on ne peut se contenter de faire seulement de la sensibilisation. Il y a une nécessite de changements profonds de comportements, et de mode de vie », commente Michel Clec’h, Président du Reeb.

Durant deux jours, temps d’échanges et ateliers vont se succéder. Le jeudi, la journée démarrera avec une table-ronde sur le thème « Accompagner le changement de comportement chez l’adulte dans la prévention des déchets ». avec Mickaël Dupré, chercheur en psychologie de l’environnement, Clément Le Fur, président de Zéro Waste Cornouaille, et Michèle Hénot, animatrice prévention des déchets à la Communauté de Communes Pays d’Iroise. L’après-midi débutera avec un forum « Particip’actif » durant lequel les acteurs de l’éducation à l’environnement présents pourront présenter leurs outils pédagogiques. Des visites sur site sont aussi programmées : à Cellaouate (fabricant de ouate de cellulose à base de papier journal recyclé), quai de transfert de Morlaix Communauté, jardin partagé au naturel, atelier DIY avec Régine Quéva…

Le lendemain, place aux ateliers « témoignages ». Des structures présenteront leurs actions en terme d’éducation à l’alimentation, la consommation, et à la prévention des déchets. On y retrouvera le défi « familles zéro déchets » de Morlaix Communauté, les circuits-courts par et pour les citoyens, le label Eco-Ecole et les déchets, la lutte contre le gaspillage en restauration collective, les éco-évènements… A noter la présence sur les deux journée d’Eco-Bretons, qui réalisera interview et articles !

Plus d’infos

http://www.reeb.asso.fr/




« Citoyens financeurs », une plateforme internet pour relier projets et épargne solidaire

Depuis le 27 janvier, les porteurs de projets locaux répondant aux valeurs de l’économie sociale et solidaire et du développement durable, et cherchant des financements citoyens peuvent se faire connaître via la plateforme « citoyens financeurs ». Lancée par l’Association des Cigales de Bretagne, elle permet à ces Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire de prendre connaissance de projets pouvant être financés par leurs sociétaires.

Depuis 1983, les Cigales essaiment en France. En Bretagne, elles se sont fédérées en association régionale depuis 2008. A la fin de l’année 2012, on comptait 71 clubs Cigales actifs dans la région, mobilisant près de 1000 personnes. L’Association des Cigales de Bretagne a lancé un deuxième plan de développement en 2014, visant à atteindre les 140 Cigales actifs à la fin de cette année 2018. Mais qu’est ce qu’une Cigales ? C’est un « Club d’Investisseurs pour Une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire ». Ils regroupent des citoyens désireux de financer des projets locaux sur une durée de cinq années. Entre 2012 et 2017, ce sont ainsi plus de 2 millions d’euros qui ont été investis dans la région, permettant de financer des projets répondant aux valeurs de l’économie sociale et solidaire et du développement durable.

Les Cigales de Bretagne, regroupés en association, viennent de lancer un tout nouvel outil numérique : la plateforme « Citoyens financeurs ». Elle permet de mettre en relation les porteurs de projet recherchant un financement et les Cigales cherchant des projets à financer.

Sur le site sont ainsi présentés des projets bretons qui ont des valeurs s’inscrivant dans le développement durable, le développement local, à impact social et/ou solidaire. Tous cherchent des financements. Les Cigales bretonnes peuvent alors via cet outil découvrir les différents projets, et prendre contact avec le porteur et le rencontrer, et choisir de le soutenir par apport de capital, prêt ou don, suivant la structure juridique du projet. Pour le moment, ce sont 14 projets, de nature aussi diverse qu’une savonnerie à la ferme, qu’une épicerie/bistrot/restaurant, qu’une fromagerie ou qu’une nouvelle micro-brasserie bretonne, qui attendent un coup de pouce des cigaliers bretons !

Plus d’infos

www.citoyens-financeurs.org




Trophées zéro phyto : 65 nouvelles communes récompensées

Jeudi 25 janvier s’est déroulée à Rennes lors des Carrefours de la Gestion Locales de l’Eau la remise des prix Zéro Phyto pour l’année 2017. Ce sont 65 communes, 7 lycées, et sept groupements de communes qui ont été récompensés.

Depuis le 1er janvier 2017, la Loi dite « Labbé » du 6 février 2014 s’applique pour les collectivités locales, l’Etat et les établissements publics. Son objectif : zéro pesticides dans l’ensemble des espaces accessibles au public, tels que les espaces verts, forêts, promenades. Seuls les cimetières et les terrains de sports ne sont pas concernés par cette loi. Mais depuis 2009, la Région Bretagne met à l’honneur via les Prix Zéro Phytos les collectivités qui ont fait le choix de se passer totalement de pesticides dans leurs espaces publics. C’est ainsi que pour 2018, 65 nouvelles communes se sont vues décerner un prix « Zéro Phyto » . Des communes de toutes tailles, urbaines ou rurales, comme par exemple Mérillac (22) avec 243 habitants ou Coatascorn, ou encore Liffré et ses 7506 habitants. D’autres sont des communes littorales comme par exemple Saint-Briac-Sur-Mer (35) ou Plouguerneau (29). Quatre intercommunalités ont été récompensées pour leurs actions : Côte d’Emeraude, Montfort Communauté, Saint-Malo Agglomération, et la Communauté de Communes du Val d’Ille-Aubigné.

Ces nouveaux primés portent à 303 le nombre de communes bretonnes ayant stoppé tout usage de produits phytosanitaires dans leurs espaces publics, ce qui représente 26% de la population. Les communes qui pratiquent le Zéro Phyto et pérennisent la démarche depuis au moins 5 ans sans interruption ont également été récompensées, tout comme 7 lycées bretons, propriétés du Conseil Régional, ce qui porte leur nombre aujourd’hui à 23. « Le Zéro phyto, c’est une vraie ambition pour nous la Région Bretagne », a affirmé Thierry Burlot, vice-président à l’environnement, l’eau, la biodiversité et le climat, et qui remettait les Trophées. La question du désherbage des cimetières a aussi été soulevée : la loi Labbé ne stipule pas leur interdiction pour ces espaces, car la population a du mal à accepter le fait qu’ils ne soient pas exempts de mauvaises herbes. D’où la nécessite d’une évolution des conscience pour aller plus loin encore dans la démarche de non utilisation des pesticides !