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Un défi « Zéro Déchets » pour les familles du territoire de Morlaix Communauté

Le « Défi Famille Zéro Déchets », c’est l’opération que propose Morlaix Communauté aux habitants du territoire pour se lancer dans un mode de consommation moins producteur de déchets et ainsi alléger les poubelles. D’abord lancé à Locquénolé en 2017 avec la participation de 12 familles, il s’étend cette année à l’ensemble du territoire de l’intercommunalité. La présentation et le lancement de l’opération 2018 se sont déroulées dimanche 18 février à Locquénolé.

Ce dimanche après-midi, la pluie tombe finement sur Locquénolé, petite commune à côté de Morlaix. Mais cela n’a pas découragé le public, qui est venu en nombreux s’informer sur le « Défi Famille Zéro Déchets » mis en place par Morlaix Communauté. En effet, après une édition pilote sur Locquénolé qui a rassemblé 12 familles, l’opération est désormais ouverte à tous les habitants du territoire de Morlaix Communauté, soit 27 communes. Chacun peut y participer, sur une durée de 6 mois. Le principe est simple : il s’agit de repenser son mode de consommation et agir sur les gaspillages quotidiens, afin de réduire ses déchets produits. On peut s’inscrire tout au long de l’année, l’important étant de commencer le défi en 2018. Une pesée des déchets est prévue durant un mois, au démarrage du défi, afin d’analyser la composition des poubelles et en évaluer le volume. Puis, une autre pesée est effectuée en fin de défi, afin de prendre conscience des progrès réalisés. Tout au long du défi, les familles ne sont pas laissées livrées à elle-même : elles bénéficient d’un suivi par un « coach zéro déchets » qui leur prodigue conseils et astuces. Un accompagnement collectif est également réalisé par Morlaix Communauté et les associations du territoire partenaires de l’opération (Ulamir-Cpie, Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, Bretagne Vivante, Cap Santé, L’Hêtre et Lavoir, Les Jeannettes…) qui proposent des temps d’échange, des ateliers « Do It Yourself »…

Progresser petit à petit dans la démarche

Afin de témoigner de leurs expériences, des familles ayant réalisé le défi à Locquénolé étaient présentes dimanche. C’est le cas de Chantal et Jean-Yves. Le couple s’est lancé dans l’aventure du « zéro déchets » et ne semble pas vouloir revenir en arrière aujourd’hui. Ils présentaient sur un stand tout ce qu’ils avaient pu réaliser eux-même durant le défi : dentifrice, allume-feu, peinture, lessive, yaourt…« J’ai tout essayé, j’ai adopté », explique Chantal. Gain de temps, pas ou peu de déchets, meilleur pour la santé et l’environnement…les avantages de ce nouveau mode de vie au quotidien les ont séduits. « En plus c’est vraiment ludique ». Chantal et Jean-Yves ont progressé petit à petit dans la démarche. « On a avancé mois par mois, une recette à la fois », raconte Chantal. « C’est vraiment facile !  le premier mois, on est passés au dentifrice fait maison, à la lessive le mois d’après, et ainsi de suite… ». Tous deux semblent ravis de l’aventure. « Il y a une belle dynamique de groupe, on se motive et on échange, lors d’apéros Zéro Déchets par exemple ! ». Un discours, couplé aux ateliers présents en démonstration, qui fait mouche auprès des visiteurs et qui les incitent à s’inscrire au défi. C’est le cas de Nolwenn, morlaisienne de 26 ans. « Je fais déjà très attention aux déchets que je produits, et je fais beaucoup de choses moi-même. Là, mon souci actuel, c’est de trouver de la litière pour chat qui soit compostable », souligne-t-elle. Elle s’est néanmoins inscrite au défi, afin de trouver des solutions ! Comme elle, une vingtaine de familles du territoire se sont d’ores et déjà inscrites suite à cette après-midi de présentation du défi. Et il est encore possible de s’inscrire à l’opération via le site de Morlaix Communauté !

Plus d’infos

http://www.morlaix-communaute.bzh/Reduire-trier-les-dechets/Comment-reduire-mes-dechets




Landivisiau : des collégiens bien verts

(Plume Citoyenne) Le 8 février, le Conseil départemental du Finistère rendait hommage aux collèges qui se sont engagés depuis plusieurs années dans des actions de sensibilisation à la protection de l’environnement.

Depuis 2006, en effet, l’instance départementale met en œuvre, dans le cadre de son « agenda 21 », un programme de soutien auprès des collèges en faveur du développement durable. Cela donne notamment lieu à l’attribution d’un label « Finistère collège durable » qui distingue les collèges dont la démarche s’inscrit dans la durée , avec des objectifs ambitieux.

Ainsi en 2017, ce sont 4 collèges qui sont récompensés sur la cinquantaine d’établissements ayant élaborés leur propre agenda 21et comme nous sommes en Bretagne, cela se partage à égalité entre collèges publics et collèges privés (2 chacun) : collège du Bois de Locquéran à Plouhinec, collège Dom Michel du Conquet, collège de La Tourelle à Quimper et collège Saint Joseph La Salle à Landivisiau.

Dans ce dernier collège, une petite cérémonie, présidée par Madame Florence Cann, conseillère départementale, déléguée à la vie collégienne, était donc organisée pour dévoiler la plaque attestant de la démarche d’excellence de ce collège qui depuis 2008 est ainsi engagé dans des actions de sensibilisation des jeunes de la 6° à la 3°, sous la houlette d’une enseignante particulièrement motivée, une professeure des sciences de la vie et de la terre, Madame Pascale Abgrall.

Ce fut surtout l’occasion pour les éco-délégués de présenter leurs actions tout au long de l’année. Les éco-délégués, c’est d’ailleurs l’une des originalités de ce dispositifs : élus parmi des volontaires, il y en a deux par classe et comme le faisait remarquer madame Abgrall, il est surprenant de constater que la parité n’est pas forcément respectée puisqu’il y a sensiblement plus de garçons que de filles impliqués dans le dispositif.

Au cours de l’année, la traque aux déchets a été un de leurs chantiers privilégiés. Pas un événement ne s’est déroulé dans le collège sans que ne se mette en place une collecte des déchets et détritus qui caractérisent ces moments. Avec le temps, la méthode est maintenant bien rodée et on est loin des premiers essais qui transformaient chaque collecte en gentil capharnaüm : le tri, ils connaissent.

A leur échelle aussi, les éco-délégués ont contribué à la biodiversité, tant dans le cadre de l’atelier jardinage que dans la confection dhôtels à insectes ou de nichoirs à oiseaux.

Parce que les années 2016 et 2017 ont été pour le collège les années d’un grand toilettage, les éco-délégués sont également intervenus pour formuler des préconisations en matière d’aménagement des cours et autres lieux de récréation.

Et l’exposé de leurs travaux ne serait pas complet sans mentionner une sensibilisation à l’usage de l’eau du robinet avec l’attribution de gourdes personnalisées aux pratiquants de disciplines sportives.

Ce ne sont là que les faits les plus marquants d’une année riche en réalisation, dans la continuité des précédentes.

Nul doute que l’attribution de ce label « Finistère collège durable » n’encourage les collégiens et l’ensemble du corps professoral, sans lequel cela n’aurait pas été possible dans la durée, à aller encore plus loin dans la prise de conscience que l’environnement et toutes les formes de vie qui s’y trouve, sont un bien commun qu’il convient de préserver parce qu’il est fragile. Le collège, c’est le bel âge pour en prendre conscience.




L’idée sortie. Natur’Armor, un festival pour tout savoir sur la biodiversité bretonne

Samedi 17 février démarre la treizième édition du festival Natur’Armor, organisé par l’association costarmoricaine Viv’Armor Nature, qui aura lieu cette année au Palais des Congrès de Saint-Brieuc (22). Objectif : faire découvrir au grand public toute la richesse de la biodiversité locale…

Des requins, des plantes carnivores, des pingouins en Bretagne ? Eh bien oui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces espèces sont bel et bien présentes sur notre territoire. Ce week-end, les visiteurs pourront découvrir l’existence du requin pèlerin (qui ne se nourrit heureusement que de plancton!), de la drosera ou du pingouin torda, et de bien d’autres espèces lors du festival Natur’Armor. Une manifestation, itinérante dans le département des Côtes d’Armor, dont l’objectif est, chaque année, de faire connaître au maximum la biodiversité de la région Bretagne au grand public, et de faire avancer les connaissances sur le patrimoine naturel, la faune et la flore.

C’est ainsi que de nombreuses associations naturalistes locales seront présentes : Bretagne Vivante, l’Association pour l’Etude et la Conservation des Sélaciens (Apecs), Eau et Rivières de Bretagne, le Groupe d’Etudes des Invertébrés Armoricains, (Gretia), Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), le Groupe Mammalogique Breton..ainsi que des maisons nature et réserves naturelles, des établissement publics, des collectivités, et des artistes naturalistes et animaliers. Sont programmées également des expositions (poissons naturalisés, oiseaux des Côtes-d’Armor, landes et tourbières du Centre Bretagne, amphibiens et reptiles de Bretagne…), des conférences, des projections de films, des sorties nature, ainsi qu’une soirée à Hilion samedi 17 février à 20h30 autour des oiseaux de la baie de Saint-Brieuc. Sans oublier des ateliers pour les enfants. Le tout dans une ambiance qui se veut familiale et intergénérationnelle !




Zéro déchet. L’expérience étendue à l’ensemble du territoire de Morlaix Communauté

Morlaix Communauté invite les familles du territoire à passer à l’action en 2018 pour réduire leurs déchets ! 
L’expérience menée en 2017 avec 12 familles de Locquénolé a été concluante puisque le poids de leurs poubelles a diminué jusqu’à 80% pour certaines d’entre elles. Et aujourd’hui, l’opération est étendue à l’ensemble du territoire de Morlaix Communauté. 
Une rencontre, ouverte à tous, est prévue le dimanche 18 février, de 14h à 18h, à la salle des fêtes de Locquénolé. 


En audio.
Nicolas Ulrich, chargé de mission prévention des déchets, à écouter ici : https://www.nordbretagne.fr/Zero-dechet-L-experience-etendue-a-l-ensemble-du-territoire-de-Morlaix-Communaute_a3273.html 

L’info en +. 
Morlaix Communauté est lauréate de l’appel à projets national « territoire Zéro Déchet Zéro Gaspillage » (ZDZG) dans le cadre de la Loi de transition énergétique pour le croissance Verte.

Pratique.
Pour s’inscrire à l’expérience « Familles zéro déchet », vous pouvez envoyer un mail à zerodechet@agglo.morlaix.fr

Un article de notre partenaire, le site www.nordbretagne.fr




Radio Naan’art, la webradio les pieds dans l’eau !

Ouvrir les micros, créer du lien, et vivre une aventure autour de la radio, c’est l’objectif de la webradio associative Naan’Art, nouvellement installée au Port du Diben à Plougasnou !

Port du Diben, à Plougasnou, dans la baie de Morlaix. C’est là, juste au bord de l’eau, dans les bureaux situés à l’étage des anciens Viviers de Méloine, (repris l’année dernière par Global Sea Food, ndlr), que Radio Naan’art a pris ses quartiers. Des studios chaleureux avec vue sur mer, au sein d’un espace de coworking, pour Aude et Chaek, à l’initiative du projet. Aude a fait partie de l’équipe d’Eco-Bretons, et est une des piliers de l’association Force 5. Elle a également tenu un café associatif culturel à Saint-Jean-Du-Doigt il y a quelques années. Chaek, musicien bien connu dans le secteur, a travaillé pendant cinq ans au sein d’un studio d’enregistrement à Caen. Les deux se sont retrouvés autour d’une envie commune : investir un lieu qui serait un café associatif, avec un espace pour travailler le son, la vidéo, proposer des spectacles, des concerts, des ateliers de musicothérapie…En bref, lier le social avec la musique, « Créer du lien sur un mode festif et familial », confie Aude. La webradio Naan’art est la première étape de ce projet plus vaste.

Ici, les micros sont ouverts. « L’idée, c’est de vivre une aventure autour de la radio », expliquent Aude et Chaek. Au programme : une playlist éclectique, une trentaine d’émissions dans les tuyaux, et une bonne quinzaine de personnes impliquées dans le projet. « Nous voulons tendre le micro à tout le monde, au niveau local. Chacun peut amener ses envies, ses idées… ». Pas besoin d’être un pro de la radio pour participer. Il suffit « d’avoir le désir de faire et d’apprendre », précise le duo. Des séances de formation seront organisées, ainsi que des « install’party », ces sessions d’installation de logiciels libres pour pouvoir faire du son et du montage à la montage. « L’objectif est de rendre les bénévoles le plus autonomes possibles », confient Aude et Chaek. Si la radio associative est pour le moment uniquement disponible sur internet, la grille des programmes devrait être opérationnelle dans quelques jours et on pourrait voir prochainement Naan’art sur les ondes hertziennes du secteur. « On pense demander une autorisation éphémère pour émetrre durant la période estivale »,commente Chaek. La radio compte bien également travailler avec les acteurs locaux : associations, mais aussi MJC, écoles, centres de loisirs…Grâce à deux studios mobiles, Naan’art peut aussi se déplacer sur le terrain et proposer des directs de différents lieux du territoire, pour être encore au plus près des habitants !

Pour écouter la webradio, direction naanart.asso.st




« Seconde vie », la toute première recyclerie de Loudéac, ouvre ses portes

D’ici quelques semaines, la recyclerie associative « Seconde vie » ouvrira ses portes au centre-ville de Loudéac (22). Une première dans le secteur !

C’est dans un local de 485 m2, sur quatre niveaux, que la recyclerie associative Seconde Vie est en train de s’installer, au centre ville de Loudéac. Une première dans le secteur ! Car hormis des antennes d’Emmaüs à Saint-Bieuc ou Pontivy, il n’y a avait pas de lieux de ce type sur Loudéac et alentour proche. Après un an et demi de travail autour du projet, un financement participatif qui a permis de récolter 2000 euros, et la vente d’objets sur internet pour assurer de la trésorerie, la recyclerie s’apprête à ouvrir dans les semaines à venir. Chez Seconde Vie, on trouvera tout ce qu’il faut « pour s’équiper à petit prix en bien d’occasions », précisent Gaëlle et Nicolas Le Quéré, à la tête de l’association : livres, vêtements, vaisselles, bibelots, meubles, quelques pièces d’électroménager…

L’objectif de l’association est là : développer l’achat d’occasion et donner une deuxième vie aux objets, tout en réduisant le volume des déchets. S’installer en centre-ville est aussi en adéquation avec la philosophie de Seconde Vie : que le lieu soit le plus accessible possible, aussi bien financièrement qu’en terme de mobilité.

Le fonctionnement de la recyclerie, qui peut compter pour le moment sur une trentaine de bénévoles, est simple : elle sera ouverte à tous. Pas besoin d’adhérer pour acheter. On pourra également y déposer des objets en bon état pouvant être revendus. Des ateliers, réservés aux adhérents, seront également mis en place, « autour de tout ce qui touche à la récup’ : relooking de meubles, objets détournés », précisent Gaëlle et Nicolas. Rendez-vous les mercredi, samedi, et vendredi après-midi à partir de fin février pour découvrir le lieu !