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Portes-ouvertes au Chantier nature de la Ria d’Etel




Le Tag 29 lance son deuxième appel à projets pour l’incubateur

Le Tag 29, propulseur entrepreneuriat collectif du Finistère, lance un appel à projets pour intégrer l’incubateur. Objectif : mettre en route des projets d’entreprises solidaires jusqu’à ce qu’elles fonctionnent de manière autonome et soient créatrices d’emplois durables.

Détecter les besoins du territoire et accompagner des personnes ayant une idée ou un projet d’entreprise collective, innovante, sociale et solidaire pour y répondre. Tel est le double objectif des Tag22, Tag29, Tag35 et Tag56, ces propulseurs d’entrepreneuriat collectif créées en 2016 sur tout le territoire breton. Baptisés « Tag » pour « Trajectoires Agiles », ces dispositifs favorisent l’éclosion d’entreprises locales, collectives et innovantes, en réponses aux besoins du territoire. Ces « Propulseurs », qui s’appuient sur les Pôles ESS du territoire bretons, comprennent trois outils : un « révélateur », qui permet de lancer des projets en réponse à des problématiques préalablement identifiées sur le territoire, par des acteurs qui y sont déjà établis ; « l’idéateur », qui accompagne les porteurs de projets seuls ou en collectif de l’idée vers un projet d’entreprises solidaires ; et « l’incubateur » qui accompagne des projets sortant des premiers outils jusqu’à qu’elles fonctionnent de manière autonome et soient créatrices d’emplois durables sur le territoire.

Un appel à projet est lancé jusqu’au 31 mars, afin d’intégrer l’incubateur du Tag29, opérationnel sur Morlaix et bientôt sur Brest. Il est ouvert à toute personne ou groupe de personnes physiques ayant le projet de créer une entreprise s’inscrivant dans le champ de l’ESS, dans le Finistère (avec une priorité pour les projets s’installant dans le Pays de Brest ou Morlaix). Les projets retenus seront des projets « d’utilité sociale et environnementale, qui ont pour objectif de créer au moins 3 à 5 emplois d’ici à 3 ans », explique l’Adess du Pays de Morlaix, qui porte le Tag29. Le caractère innovant du projet sera également déterminant.

Pour candidater, il faut remplir le Dossier candidature Incubateur 2018 et l’envoyer avant le 31 mars minuit. Un examen des dossiers sera réalisé entre le 2 et le 10 avril. Un comité de sélection, avec présentation par oral des projets par les candidats, sera effectué le 12 avril. Dix projets seront retenus cette année pour l’accompagnement, qui démarrera dès 24 avril à Brest et le 26 avril à Morlaix !

 Pour plus d’info, direction le site internet des adess29




Avec la Biocoop La Gambille et Gwenan, parrainez des ruches !

Participer à la sauvegarde des abeilles et de la biodiversité, c’est l’objectif de l’opération de parrainage de ruches organisée par la Biocoop La Gambille de Saint-Brieuc et le collectif Gwenan. Deux ruchers seront ainsi installés sur le toit de la nouvelle Biocoop de Trégueux et dans un jardin associatif de Langueux. Chacun peut ainsi parrainer, moyennant une participation financière à l’année, l’une des six ruches qui seront mises en place dans les prochains mois.

Si les abeilles fascinent et qu’il est devenu primordial de les protéger face aux différentes menaces auxquelles elles sont confrontées (notamment certains pesticides), il n’est pas toujours aisé d’en installer dans son jardin et de s’en occuper par la suite. Pourquoi ne pas alors parrainer une ruche ? C’est ce que propose la coopérative Biocoop La Gambille, basée à Saint-Brieuc, en partenariat avec Gwenan. Gwenan, qui signifie « abeille » en breton, est un projet collectif porté par des entrepreneurs issus de la coopérative d’activités et d’emploi (Cae) Avant-Premières. Son objectif est de développer la présence de ruchers sur le territoire breton et sensibiliser le public à la protection de la biodiversité et des abeilles, notamment par le parrainage de ruches par les particuliers et entreprises. La Gambille parrainait déjà avec Gwenan une ruche sur le site de Paule-Lapicque, près de Paimpol. Elle a maintenant confié à Gwenan le projet d’installer deux ruches sur le toît du nouveau magasin à Trégueux, et quatre ruches au jardin associatif des « Quatre Branches » à Langueux, qui est géré par ailleurs depuis plusieurs années par un salarié de la Gambille.

La Gambille prend en charge l’installation des ruchers, et le parrainage permettra de financer leur entretien toute l’année, ainsi que l’organisation d’animations autour des ruches. Concrètement, la Biocoop de Saint-Brieuc propose donc le parrainage des deux ruchers, via deux formules. Une formule pour le rucher du toit de la Biocoop (2 ruches) à 30 euros par an, comprenant un pot de miel de 125g du rucher, un paquet de bonbons au miel, une inscription au « club des apiculteurs de la Gambille » et un certificat de parrainage. Et une formule pour le rucher du jardin associatif de Langueux (4 ruches) pour 70 euros par an, qui comprend un pot de miel de 125g du rucher, une invitation à la découverte du rucher, une inscription au « club des apiculteurs de la Gambille » et un certificat de parrainage. Tous les parrains seront invités à un pique-nique participatif qui aura lieu sur le jardin associatif en juin, et à la mise en pot du miel en novembre. Attention, les places de parrains sont limités, il est conseillé de s’inscrire rapidement ! Le bulletin de parrainage et les informations concernant l’opération sont disponibles sur le site de la Gambille.




Le breton et le gallo mis à l’honneur en mars

Durant tout le mois de mars, les deux langues régionales, le breton et le gallo, sont mises en avant dans toute la Bretagne. Au programme : une multitude d’évenements portés par des associations locales : ateliers, conférences, projections, contes, initiation linguistique…, avec la Région Bretagne.

« Mizvezh ar brezhoneg » et « Maiz du galo ». En ce mois de mars, les langues régionales bretonnes sont mises en avant. Une opération voulue par la Région Bretagne, qui soutenait déjà durant quatre année jusqu’en 2017 « la semaine du Breton ». Depuis l’année dernière, c’est donc un mois entier qui est dédié au breton, de même qu’au gallo. Objectif : découvrir comment pratiquer ces deux langues régionales dans la vie quotidienne, notamment grâce au travail des nombreuses associations présentes sur le territoire.

Au programme, pour le Mois du Breton : un ensemble de manifestations mises en place par les Ententes de Pays, et labellisées « Mois du breton », qui se dérouleront autour de sept thèmes : la diffusion de connaissances sur et par la langue, l’enseignement en/de la langue et les actions pour la petite enfance, la formation professionnelle et l’enseignement aux adultes, l’édition, le théâtre, les productions audiovisuelles, et les outils numériques. Différentes manifestations auront ainsi lieu dans les pays d’Auray, de Brest, de Concarneau, de Douarnenez, de Landerneau-Daoulas, de Lorient, de Morlaix, de Nantes, de Quimperlé, de Rennes, de Saint-Brieuc et de Vannes. On pourra ainsi participer le samedi 17 mars à l’Abbaye de Landévennec (29) à une journée en breton avec confection de cosmétiques bio et visite de l’abbaye, à des ateliers comptines et jeux en breton « Abadenn Rimadelloù » avec les tout-petits à Brest (29), ou encore à la traditionnelle foire bio organisée par Diwan à Landeneau (29). Le mercredi 21 mars, un forum de l’emploi en breton est proposé à Landerneau, tandis que le 30 mars, le documentaire « Open the border » sera projeté au cinéma Cineville Garenne à Vannes (56).

Du côté du gallo, même principe : des animations seront organisées pour découvrir ou redécouvrir cette langue (expositions, conférences, ateliers, chants, théâtre…), dans les pays de Loudéac, Fougères, Vannes, Rennes, Saint-Bieuc, Ploërmel et Nantes. Le public pourra ainsi par exemple visiter une exposition sur les prénoms gallo avec le Cac Sud à Saint-Caradec (22) à partir du 1er mars, participer à une réunion d’information sur la charte et le label « Du Galo, Dam Yan, Dam Vèr » à la Granjagoul à Parcé (35), aller écouter une contée en gallo avec Matao Rollo le 31 mars à la médiathèque d’Arradon (56), ou encore participer à une grande journée autour de la langue gallèse à Sérent avec la radio associative Plum’Fm, avec visite du musée du costume en gallo avec Gilles David, soirée gallo au café « Le Korrigan » et joute en gallo avec épreuves à la salle de spectacles.

Pour connaître le programme complet des animations, direction le site de la Région Bretagne.




L’huitre bio est-elle bio ?

(Plume Citoyenne) L’action de Cohérence et l’engagement de Joel Labbé aux cotés des ostréiculteurs traditionnels pour une huitre née en mer montre qu’il faut se battre et résister à la pression des lobbies qui voudraient favoriser la production industrielle dont la responsabilité dans les nombreuses crises qui ont affectées la profession n’est certes pas prouvée mais est fortement suspectée. Là encore le respect de l’environnement, le maintien d’un cycle naturel des saisons sont des  gages de qualité, porteurs  de valeur ajoutée et de maintien de l’emploi ainsi qu’en attestent les ostréiculteurs de la ria d’Etel parmi les premiers à adhérer au  Réseau Cohérence. Nous relayons ci-dessous le communiqué de l’association Ostréiculteurs Traditionnels.

L’HUITRE BIO EST-ELLE BIO ?

Les réglementations actuelles de l’Union européenne sur la production d’huîtres biologiques prévoient de donner la priorité aux naissains issues d’écloseries et de « tolérer » les naissains d’origine naturelle. Cette situation est jugée inacceptable par l’Association « Ostréiculteur Traditionnel ». En effet, cela est totalement incompatible avec les valeurs de la production biologique et est trompeur pour les consommateurs.
Nous voulons saisir l’occasion de l’évolution en cours des réglementations européennes relatives à la production aquacole biologique pour obtenir l’interdiction de l’utilisation des naissains issues d’écloseries.
A l’occasion de l’Assemblée générale de notre association, nous souhaitons informer le grand public sur nos démarches engagées auprès de la Commission européenne et l’incohérence du label bio existant sur les huitres. En clair, les huitres commercialisées aujourd’hui en bio, issues d’écloseries :

ne correspondent pas aux valeurs et principes de la réglementation européenne pour la production biologique, ni à ceux de l’IFOAM,

sont produites selon une technique néfaste pour l’environnement, et en particulier fortement défavorable à la biodiversité,

ne correspondent absolument pas aux attentes des consommateurs.

« Ostréiculteur Traditionnel » a mobilisé des scientifiques pour étayer son expertise de la réglementation en vigueur. Un rapport détaillé a ainsi été transmis fin 2016 au responsable du programme de recherche européen OrAqua. Sur cette base, nous avons sollicité, en juin 2017, la Commission européenne (Unité B4 Agriculture Biologique, de la Direction Générale de l’Agriculture et du Développement Rural).
Nous demandons la réécriture du Règlement européen en vigueur relatif à l’huitre bio afin d’en interdire les naissains issus d’écloserie.

QUI SOMMES-NOUS ?
L’association « Ostréiculteur Traditionnel » a été créée en 2007. Elle a pour objet la valorisation et la défense de l’huitre née en milieu non dirigé. Les membres de l’association, ostréiculteurs présents sur les 7 bassins français, s’engagent à produire et commercialiser uniquement des huitres nées en mer.




L’idée sortie. Un Forum « Climat Déclic» à Plouzané

Samedi 24 février se déroule à Plouzané à côté de Brest le Forum Climat Déclic Une manifestation qui veut montrer que des solutions pour la transition énergétique existent au niveau local.

« Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques… Alors, essayons » ! C’est ce que proposent Brest Métropole, l’Ademe, l’Agence Energie-Climat du Pays de Brest Ener’gence et la commune de Plouzané avec le Forum Climat Déclic, qui se tient ce samedi 24 février de 9h30 à 12h30 à Plouzané.

Au programme : « des solutions locales et concrètes pour diminuer sa consommation d’énergie et lutter contre le changement climatique ». Une quinzaine d’associations seront ainsi présentes et proposons temps d’échanges et animations autour des thématiques des économies d’énergies, des énergies renouvelables, du jardinage au naturel, des transports doux, de l’économie…Ainsi, on pourra s’informer sur l’habitat durable et sain avec Approche Eco-Habitat, essayer des vélos électrique avec Brest à Pied ou à Vélo, découvrir les monnaies locales et leur utilité avec Heol, la monnaie locale complémentaire du Pays de Brest, donner ses objets avec la recyclerie itinérante de l’association Un Peu d’R, découvrir les bienfaits du composts avec les guides-composteurs de Plouzané, parler de la qualité de l’air avec Brest Métropole…Ce temps fort sera aussi l’occasion d’en savoir plus sur le projet de la toute nouvelle association brestoise « Brest Saint Marc Energie Citoyenne » qui souhaite installer des panneaux solaires sur des bâtiments privés ou publics grâce à l’investissement citoyen.

A noter également, des animations pour les enfants avec le spectacle du Lombric Fourchu, des maquettes géantes pour comprendre l’approvisionnement énergétique de Brest Métropole, ou encore les expérimentations des Petits Débrouillards ! Pendant ce temps, les parents auront tout le loisir d’aller s’informer auprès des artisans de Plouzané qui seront présents pour répondre à leurs questions sur les travaux en matière d’amélioration de l’habitat !

Toute les infos sur https://www.energence.net/forum-climat-declic-plouzane-24-fevrier/