L’idée sortie. Fêtez l’été au jardin !

Visite du jardin partagé « Graines Solidaires » où se déroulera la fête

  • Atelier hôtel à insectes

  • Atelier paillage et potion naturelle

  • Stand jardinage au naturel

  • Goûter partagé

  • Ateliers apiculture et semis/plantations

  • Exposition photo sur la biodiversité

  • Atelier hôtel à insectes

  • Jeux en bois

  • Goûter partagé

  • le site de l’association Vert Le Jardin, qui propose également une carte référençant les jardins et composts partagés en Bretagne.




    L’idée sortie. L’opération « Bienvenue dans mon jardin au naturel »

    http://mon-jardin-naturel.cpie.fr




    En route pour le Tour Alternatiba 2018 !

    Le 4 juillet midi, direction Augan (56), là où se situe le Champ Commun. Puis, arrivée à Concoret (56) le soir, avec au programme une conférence-débat sur les enjeux climatiques et les alternatives concrètes.

  • A noter aussi, les « Tours étendus Alternatiba ». En Bretagne, le Tour Etendu a été lancé par des membres du groupe local Alternatiba Abers et de Brest à Pied ou à Vélo. Ce périple cycliste va partir de Brest le 23 juin, pour rejoindre Nantes et le Tour Alternatiba le 1er juillet. Au menu du Tour étendu, 9 étapes : Brest-Landivisiau le 23 juin, Locquénolé-Morlaix le 24 juin, Plestin-Les-Grèves-Lannion le 25 juin, Loc-Envel-Trémargat le 26 juin, Silfiac-Pontivy le 27 juin, Grand-Champ-Vannes le 28 juin, Questembert-Béganne le 29 juin et Severac-Fay-De-Bretagne le 30 juin.

    Toutes les infos




  • Le Buzuk la monnaie locale du Pays de Morlaix

    Aujourd’hui, jeudi 31 Mai, nous nous rendons à Kerozar, la maison de l’économie sociale et solidaire, pour interviewer Malo et Vincent en Service Civique au sein de l’association du Buzuk. Notre but est de nous renseigner sur la monnaie locale du Pays de Morlaix.

     

    Qu’est ce que le Buzuk ?

     

    Le Buzuk est une monnaie locale, du Pays de Morlaix. C’est une monnaie annexée sur l’euro sans spéculation. Le Buzuk a été créé et est géré par une association, le projet a pris naissance grâce à l’ADESS (Association de Développement de l’Économie Sociale et Solidaire).

     

    Comment ça marche ?

     

    Pour pouvoir utiliser le Buzuk il suffit d’adhérer à l’association, le prix d’adhésion est libre en fonction du budget de chacun. Aujourd’hui il y a une cinquantaine d’adhésions, ce sont généralement des adhésions familiales, c’est-à-dire que toute la famille utilise la même carte. D’année en année le nombre d’adhérent augmente. Une fois adhérent, on se rend dans le comptoir d’échange où on échange des euros contre des buzuk (1€ = 1Bzk). La monnaie peut être utilisée chez des prestataires qui sont des commerçants locaux

    (brasserie, crêperie, coiffeur, épicier…).

     

    D’où vient le nom Buzuk ?

     

    Le nom buzuk signifie verre de terre en breton, ce nom a été voté par les adhérents lors du lancement de l’association. Le buzuk est emblématique du travail du sol nécessaire pour une bonne qualité des produits qui sont vendus localement.

     

    Quel est l’intérêt d’utiliser le Buzuk?

    Le buzuk développe l’économie sociale et solidaire car il favorise les circuits courts. Il contribue aussi au respect de l’environnement, car les produits achetés avec les buzuk sont essentiellement  locaux, les déplacements sont donc minimisés pour les consommateurs. Cela assure la qualité du produit acheté, et crée une relation de confiance entre le consommateur et le commerçant. L’utilisation du Buzuk permet de savoir où va l’argent, qui reste sur le territoire.

     

     

    Le Buzuk en chiffres :

    130 prestataires

    Environ 20 000 bzk en circulation

    500 adhérents

     

    Article écrit par Corentin Le Lann, Guillaume Foll, Fanny Le Cunuder, Loeiza Narme  « Les insoumis sauvages »




    L’economie circulaire : un systeme d’avenir

    Baptiste Bertrand, chargé de mission de la maison de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) à Kerozar, défini la notion d’économie circulaire, un système qui vise à réduire la consommation de ressources et la production de déchets.

    La maison de l’ESS de Kerozar s’est retrouvée quelque peu mouvementée la journée du 31 mai. En effet les élèves de 1ère STAV du lycée agricole de Suscinio ont  visité la structure dans le cadre d’un mini-stage sur le thème du développement durable.

    « L’économie circulaire n’est pas un nouveau modèle économique, c’est plutôt un nouveau paradigme, une nouvelle manière de voir l’économie. » explique Baptiste.

    Selon lui, l’économie circulaire est une façon plus durable de gérer les ressources face au système économique classique. Effectivement,  ce dernier, dit linéaire, a pour simple but d’extraire les matières premières, consommer le produit puis le jeter, ce qui conduit à l’épuisement des ressources. Cette nouvelle pratique consiste tout simplement à  privilégier au maximum le recyclage et la réutilisation des déchets rejetés par la consommation de masse, ce qui forme une boucle, d’où l’appellation « circulaire ». Elle  permettrait ainsi non seulement de stopper l’invasion de déchets partout sur la planète, mais aussi de diminuer voire mettre fin à ce cercle vicieux.

    Selon le chargé de mission, il ne s’agit pas d’un changement de modèle, mais plutôt d’une adaptation alternative au modèle classique, socialement, économiquement et écologiquement bien meilleure.

     

    A propos de Baptiste Bertrand

    Avant d’arriver à l’ADESS, il a effectué une licence de géographie et aménagement du territoire, puis a fait un master en gestion de projet d’aménagement et de développement local. Il travaille à l’ADESS depuis 1 an, il possède un rôle bien particulier qui consiste à animer des démarches de territoires et à créer du réseau entre les différents acteurs. Concernant ses perspectives d’avenir,  il souhaite continuer à travailler dans le développement local, élaborer des projets et des actions.

     

    Ecrit par Loïc Bald, Benoît Jezequel, Josquin Champeau et Jennyfer Feuillet, équipe « Les protozoaires en colère »




    Kerozar, là où se prépare l’avenir écologique du territoire

    Durant toute la journée du jeudi 31 mai, dans le cadre de leur stage collectif sur le développement durable, les élèves de 1ère Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant/STAV du lycée de Suscinio sont allés à la découverte d’un lieu et de ses occupants : Kérozar (nom du hameau où il se situe), un endroit où se prépare la transition écologique et l’économie sociale et solidaire du territoire. Ainsi, les jeunes éco-reporters ont pu y rencontrer plusieurs acteurs qu’ils ont interviewés et photographiés.

     

    Durant ces 2 jours et demi de stage, les élèves ont été accompagnés par Marie-Emmanuelle Grignon, journaliste au webmédia associatif Eco-bretons, Tanguy Coat, bénévole et ancien service civique de l’association et Laurence Mermet enseignante en éducation socioculturelle.

     

    Les 28 élèves présents se sont répartis en sept équipes pour lesquelles ils ont choisi des noms très évocateurs : les protozoaires en colère, les pieds sur la table, le kyste à Nanard, Albert reporter, la secte des fumiers, la 20’ centimes et les Insoumis sauvages !

    Ils se sont ensuite répartis les sujets parmi lesquels le magnifique site de Kerozar, écrin de verdure où  derrière le château, se cache presque la Maison de l’Economie sociale et solidaire dont ils ont rencontré des représentants.

     

    Les deux vaillantes équipes « La secte des fumiers » et « la 20’centimes » sont parties à la rencontre des habitants chlorophylliens du parc de Kerozar et de son bois.

     

     

    Puis, l’ADESS, Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire du Pays de Morlaix  un réseau qui regroupe  une trentaine d’adhérents dont certains ont leur siège à Kerozar.

    Baptiste et Chloé, deux chargés de mission ont présenté aux élèves les missions de l’ADESS, notamment la promotion de l’économie circulaire et l’animation territoriale. Les deux équipes  Les  protozoaires en colère et Les pieds sur la table vous proposent de lire leurs interviews et portraits.

    De leur côté, l’équipe Les kystes à Nanard a rencontré Clément et Théo qui effectuent leur service civique à l’ADESS où ils sont chargés de la communication événementielle.

     

    Ensuite, l’équipe Les pieds sur la table, a de son côté interviewé Vincent et Damien, deux porteurs de projets accompagnés par la structure TAG29,  un propulseur d’entrepreneuriat collectif qui accompagne à différents stades des porteurs de projet.

     

    Enfin, l’équipe des Insoumis Sauvages s’est penchée sur le Buzuk, une monnaie locale complémentaire créée depuis près de deux ans. Ils ont rencontré Vincent et Malo, deux autres personnes en service civique qui leur ont tout expliqué et montré les fameux billets…

     

     

    Equipe « Albert Reporter » (Camille Gallou, Gaëdic Duménil, Gwen Robert, Corentine Léon–Bourven, Goulven Mer)

     

    A l’occasion de la Semaine du Développement Durable, nous publierons chaque jour un nouvel article écrit par les lycéens.