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Le Festival « Pêcheurs du monde » accoste à Lorient jusqu’au 25 mars

Le Festival international Pêcheurs du monde, qui a démarré le 19 mars, se poursuit jusqu’au 25. Au programme : 14 films en compétitions, tous évoquant les liens entre les hommes et la mer, dans le monde entier.

37 films, dont 14 en compétition, 20 pays représentés, une quinzaine d’intervenants, 4 prix décernés…voilà quelques chiffres représentatifs du festival « Pecheurs du Monde » qui a démarré le 19 mars et se poursuit jusqu’au 25, et qui fête cette année son dixième anniversaire. Un anniversaire placé sous le signe des relations de l’homme avec la nature, de la gouvernance des océans et du regard sur la vie des gens de mer. Un thème qui d’ailleurs est le fil conducteur du festival depuis sa création il y a 10 ans par des pêcheurs, réalisateurs et associations liées à la mer.

Au programme cette année, des projections de films venus comme d’habitude du monde entier : Arctique, Bretagne, Canada, Japon, Inde, Irlande, Méditerranée…Ils évoquent tour à tour la survie des inuits, la vie des marins-pêcheurs, les femmes plongeuses au Japon, la pêche nourricière en Casamance…Plusieurs réalisateurs viendront également témoigner, notamment Mathilde Jounot, qui a réalisé le film « Océans, la voix des invisibles » (que nous vous avions projeté en Octobre dernier avec Eco-Breton, ndlr).

A noter que le festival se déplace également en pays de Lorient, avec des expositions (à Riantec et Lanester) et des projections (à Lanester, Larmor-Plage, Ploemeur, Riantec). Les scolaires ne sont pas oubliés, puisque des animations spéciales sont organisées pour eux.

Tout le programme est à retrouver sur le site www.pecheursudmonde.org




Un film pour tout comprendre sur la vie des arbres

Le film « L’intelligence des arbres » est actuellement projeté dans plusieurs salles bretonnes. Faisant suite au best-seller « La vie secrète des arbres », il nous explique quelles sont les relations étonnantes qui existent entre les arbres dans la forêt.

1 million. C’est le nombre d’exemplaires vendus du livre « la vie secrète des arbres », écrit par un forestier allemand, Peter Wohlleben. Un best-seller qui se voit décliner maintenant en un film, « l’intelligence des arbres ». Dans ce documentaire, on retrouve le fameux forestier. Il nous explique de nouveau ici que les arbres communiquent entre eux. En effet, ils sont reliés par ce qu’on appelle un « réseau mycorhizien ». C’est en quelque sorte un grand réseau de racines, qui alimente également les champignons, et qui va permettre aux arbres d’échanger et de partager des éléments nutritifs. Des scientifiques de l’université de Colombie Britannique ont corroboré aujourd’hui ces affirmations. Dans le film, ils nous expliquent ainsi que dans la forêt, la coopération prime sur la compétition. Et que les arbres peuvent même être amis ! Ils sont découvert également que les arbres les plus vieux et les plus forts, appelés « Les arbres mères », sont liés au plus haut niveau, et forment un réseau auquel s’accrochent les arbres les plus jeunes. C’est toute une communauté qui se met ainsi en place chez les arbres ! « La forêt pourrait bien devenir un modèle de société paisible et à l’écoute de son environnement », nous indiquent même les protagonistes du film.

Comment alors cohabiter avec eux ? Comment en prendre soin ? Que peuvent-ils nous apporter, et comment peuvent-ils nous inspirer ? Autant de questions que l’on se pose en visionnant ce documentaire passionnant, qui nous apprend énormément sur les arbres, organismes auxquels on ne fait bien souvent plus assez attention aujourd’hui. Un film à voir encore en salle, puisqu’il est projeté dans plusieurs salles en Bretagne dans les jours à venir (Inzinzac-Lochrist, Lorient, Gourin, Huelgoat, Callac, Dinan, Saint-Aubin-Du-Cormier). Toutes les dates sont sur le site du film, également disponible en vidéo à la demande.




10 jours pour se passer de pesticides !

Ce 20 mars démarre la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides. Objectif de l’opération, cordonnée par l’association Génération Futures, et à laquelle participent une quarantaine de partenaires : «  informer sur l’impact des pesticides sur la santé et l’environnement », « promouvoir les alternatives aux pesticides » et « fédérer un réseau d’acteurs et mobiliser un large public ». Cette année, c’est l’alimentation qui est mise à l’honneur.

 

De nombreux événements sont ainsi organisés dans le pays, et aussi en Bretagne : Conférences, débats, ateliers de jardinage au naturel, marchés bio, visites d’exploitations, expositions…On pourra ainsi par exemple découvrir une exposition intitulée « Bête comme chou, le bestiaire à croquer » à la médiathèque de Plestin-Les-Grèves (22), jusqu’au 4 avril, participer à un atelier sur le jardinage à Pouldouran (22) le 24 mars, assister à une conférence avec Jacques Caplat,agronome, le 24 mars à Plovan (29), visionner le documentaire «Demain, tous crétins ? » à la MJC de Kerfeunteun à Quimper le 26, découvrir les méthodes permaculturelles au jardin solidaire de Saint-Malo (35) le 24 mars, se renseigner sur les Incroyables Comestibles lors d’une réunion d’information à Bréteil (35) le 30 mars, danser en épluchant des légumes lors d’une Disco Soupe à la ferme de Kerdelam à Ploemel (56) le 23 mars, ou encore cuisiner avec les plantes sauvages lors d’un atelier à la Maison des Lavoirs à Lorient (56) le 28 mars.

Tout le programme en Bretagne est disponible sur le site de la Semaine des Alternatives aux Pesticides, et retrouvez également des événements dans l’agenda sur notre site !

 




« AquaDeiz » met la protection de l’eau à l’honneur en Bretagne

Sensibiliser le public à la protection de l’eau et à se réapproprier ses enjeux, voilà l’objectif du nouvel événement « AquaDeiz ». Porté par la Région Bretagne, en compagnie de nombreuses associations et collectivité, il se déroule du 17 au 31 mars dans toute la région, avec une grande journée spéciale à Rennes le 24 mars.

170, c’est le nombre d’actions prévues en Bretagne dans le cadre d’ AquaDeiz, un événement organisé par la Région Bretagne autour de la thématique de l’eau, à l’occasion de la Semaine pour les alternatives aux pesticides et de la Journée de l’eau. L’objectif est « Inciter le grand public à se réapproprier les enjeux de l’eau en valorisant l’ensemble des initiatives conduites à travers le territoire breton ». Un objectif qui s’inscrit dans le cadre de la mission confiée à la Région Bretagne par l’Etat au printemps dernier, à savoir « l’animation et la coordination en matière de politique de l’eau ».

Au programme donc, de nombreuses animations gratuites, portées par des associations et des collectivités, dans les quatre départements, durant deux semaines. On pourra participer aussi à des ateliers de jardinage au naturel, à la création de jardin en permaculture, à des bourses aux plantes, qu’à des conférences ou des expositions, des projection…Une grande journée, point d’orgue d’ AquaDeiz, sera organisée à Rennes le 24 mars. Le public sera invité à y découvrir, sur la place de la Mairie, un village de 320 m3 de stands, pour tout comprendre sur les enjeux liés à la préservation de l’eau. Visite de station de traitement des eaux usées, enquête citoyenne, balade dans Rennes au fil de l’eau, conférence, jeu de piste, débat sur le cycle de l’eau en Bretagne, conférence sur le littoral et atelier de jardinage au naturel avec la Maison de la Consommation et de l’Environnement sont d’ores et déjà au programme.

Pour connaître les détails sur les animations proposées dans toute la Bretagne lors des Aqua Deiz, rendez-vous sur le site http://www.bretagne.bzh/jcms/prod_419090/fr/aquadeiz-pour-sensibiliser-aux-enjeux-de-l-eau?preview=true




L’idée sortie. Les fêtes des jardiniers et du printemps à Rennes

Ce week-end, sortez vos pelles et vos rateaux ! Rendez-vous aux Fêtes des Jardiniers et du Printemps qui se déroulent ce soir et demain à Rennes. Au menu : des projections, des ateliers, des balades…

En mars vient le moment du retour au jardin. A Rennes, de nombreuses animations sont organisées à cette occasion autour de cette thématique. Le grand temps fort, batptis » Fête des jardiners et Fête du printemps » se déroule aujourd’hui vendredi et demain samedi, à la Maison de la Consommation et de l’Environnement et dans ses environs. L’évenement est à l’initiative de la Société d’Horticulture, associée à d’autres structures telles que Vert Le Jardin, qui organise tous les ans à cette même période la fête du Printemps. D’autres associations comme La Bonne Assiette, Greenpeace Pays de Rennes, Eau Et Rivières de Bretagne, la CLCV, Empreinte, Ivine, la Société Mycologique de Rennes, Parasol, Rayon d’Actions, les Amap d’Armorique, les Jardiniers Bretiliens, Jardin (ou)Verts, La Nature En Ville, Incroyables Comestibles, Les Champs de l’Esplanade, Les Jardins de Saint-Cyr, la Maison de Saint-Cyr, se joignent également à l’événement.

Au programme : ateliers, ciné-débats, balades, tables-rondes…Dès ce vendredi, une projection du film « L’intelligence des arbres » est organisée au Cinéville Colombier. Demain, les animations se succéderont toute la journée, dès 11h. Après l’inauguration et un pique-nique, le public sera invité à participer à des trocs de plante, à des ateliers autour du compostage, de la lactofermentation, des boutures, du taillage, des semis, de la fabrication de jardinières en palettes…Des balades seront aussi organisées, autour des thémes de l’arbre, des jardins sur les trottoirs, des jardins partagés…On pourra aller découvrir la ferme Perma G’Rennes (dont on vous a déjà parlé ici). Le film « Api Day » sera projeté, suivi d’un débat avec deux apiculteurs. Une table-ronde sera aussi organisée autour du jardinage au naturel. De quoi donner le coup d’envoi de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides, qui se déroule à partir du 20 mars dans toute la France.




Dans les cantines morlaisiennes, on lutte contre le gaspillage alimentaire

omment faire baisser le poids des poubelles des cantines scolaires ? C’est une des questions qui a été abordée lors des rencontres régionales du Reeb qui ont eu lieu à Morlaix en février. Pour échanger sur cette problématique, un groupe de participants est parti à la découverte de la cantine de l’ecole Jean-Piaget à Morlaix, ville où des actions ont été mises en place pour sensibiliser les élèves au gaspillage alimentaire et prévenir celui-ci. Elles ont d’ores et déjà permis une baisse du gâchis.

29 kilos, c’est le poids moyen jeté chaque année par chaque français à la poubelle. Si le gaspillage alimentaire peut provenir des particuliers, une bonne partie est également issue de la restauration collective. Cette thématique a été évoquée lors des Rencontres 2018 du Reeb (Réseau de l’Education à l’Environnement en Bretagne), qui se sont tenues en février à Morlaix. A cette occasion, la cantine de l’école Jean-Piaget, située dans le quartier de Kerfraval à Morlaix, a ouvert ses portes à un groupe de participants aux rencontres.

« La cuisine centrale de Morlaix confectionne chaque jour 3700 repas, et alimente sept restaurants autour », explique en préambule Sophie Gallou, responsable de la cuisine centrale, présente sur place. En 2015, la question du gaspillage alimentaire a commencé à être évoquée avec Morlaix Communauté. En juin 2016, un diagnostic et une pesée ont alors été réalisés. « Il s’avérait que le volume d’aliments jetés s’élevait à 124g par plateau, alors que la moyenne nationale est de 120 grammes », précise la responsable.

Un travail a été donc été réalisé pour faire baisser cette moyenne. « Nous avons notamment mis en place des actions au niveau du service. Il faut pour cela que les équipes soient impliquées et motivées», précise Sophie Gallou. Au menu : appropriation des repas par les enfants, sensibilisation au gaspillage, mise en place de rations adaptées…Ainsi, un travail a été mené avec l’Ulamir-Cpie auprès des élèves, avec création de campagne d’affichage et réalisation d’un CD autour du gaspillage. Les enfants sont invités également à écrire eux-même le menu du jour sur un tableau de la cantine, afin de mieux s’approprier le repas. Des petits gestes pratiques sont désormais réalisés : les élèves utilisent des grands bouchons bleus ou des petits rouges afin de symboliser auprès du personnel leur grande ou petite faim, ce qui permet d’adapter les rations. Le pain est présenté en fin de service, ce qui fait qu’on est moins tenté d’en prendre une grande ration. Et les fruits sont présentés épluchés, ce qui entraine une plus grande consommation de ceux-ci, qui sont de fait moins jetés. La réservation des repas se fait également désormais par internet, ce qui permet d’anticiper sur les absences, car les parents peuvent désinscrire les enfants jusqu’au jeudi pour la semaine suivante.

Toutes ces actions, même si certaines peuvent paraître anodines, ont eu un impact. « On est passé désormais à 64g de gâchis par plateau. On a pour objectif de passer à 62g l’année prochaine, ce qui fera une diminution de 50%. Même si les résultats ne sont pas les mêmes d’une école à l’autre, il y a eu partout une baisse significative », se félicite Sophie Gallou. Cette réduction du gaspillage alimentaire dans les cantines morlaisiennes a permis d’engranger une économie de 13400 euros par an. « Les élus ont choisi de réinvestir la somme sur de l’approvisionnement local bio et conventionnel », commente la responsable de la cuisine centrale. Des yaourts bio issus du magasin de producteurs de Guerlesquin « Du foin dans les sabots » sont ainsi servis une fois par mois, les légumes sont issus de circuits courts, et bientôt du pain de la boulangerie bio Canevet de Saint-Thegonnec sera disponible dans les cantines morlaisiennes…