En route pour la transition écologique avec la permaculture !
1 million d’hectares. Voilà ce que représentaient les landes sur le territoire breton en 1800. Il reste aujourd’hui environ 14000 hectares de landes à bruyères, surtout dans les Monts d’Arrée (29), dans les landes de Cojoux (35), dans les landes de Monteneuf (56), ou encore de façon plus réduite dans les landes de Lanvaux (56), les landes du Méné (22), Moisdon-La-Rivière (44), et sur le littoral, notamment sur les îles. Ce sont ces espaces naturels qui sont mis à l’honneur à travers une exposition temporaire proposée par l’Ecomusée du Pays de Rennes, du 25 novembre 2017 au 26 août 2018. Baptisée « Landes de Bretagne, un patrimoine vivant », elle « invite le visiteur à rencontrer des paysages, une histoire humaine, un patrimoine naturel et culturel profondément ancré en Bretagne ». Elle a pour objectif de « réveiller la sensibilité des citoyens à la sauvegarde de ces milieux, de ces paysages, de ce patrimoine culturel vivant et de la biodiversité qui en dépend ». Au progamme : des balades, des conférences, des ateliers, des spectacles de contes sur la lande, des sorties botaniques, sans oublier un temps spécial lors de la Nuit des Musées le 18 mai ! A la découverte des landes de Bretagne
Vieilles Charrues. Gwernig, une scène à part.
Suite et fin des Vieilles Charrues. Il est encore temps aujourd’hui de se rendre sur la scène Gwernig, quatrième scène du festival. Là, on peut découvrir différents groupes de musique traditionnelle d’ici et d’ailleurs. Le festival laisse les clés du chapiteau à l’association de Rostrenen La Fiselerie, qui est chargée depuis 10 ans de la programmation qui va l’animer durant le week-end.
De la musique bretonne, de la techno orientale, du rock saharien ou encore du Rebetiko grec. Voilà ce qu’on peut entendre le temps d’un week-end lorsque l’on s’approche de la Scène Gwernig, au Festival des Vieilles Charrues. Sous le grand chapiteau violet, situé non loin des entrées, la programmation musicale est atypique au sein du grand événement carhaisien. Elle est confiée depuis maintenant 10 ans à l’association La Fiselerie, basée à Rostrenen, qui dispose pour cela d’un budget de la part des Vieilles Charrues. La Fiselerie, qui organise tous les ans le festival Fisel (ndlr : nom d’une danse bretonne) à Rostrenen, est une structure qui travaille autour de l’animation de la vie culturelle en Centre-Bretagne, et qui a pour objectif la promotion des cultures populaires et traditionnelles centre-bretonnes et leur diffusion sur le territoire. Un attachement au territoire centre-breton qui est d’ailleurs « le point commun avec les Vieilles Charrues, on milite pour le « vivre ici et travailler ici », expliquent Tangui Le Cras et Julien Marzin, de la Fiselerie, et responsables de la programmation de la scène Gwernig.
Sous le chapiteau, qui constitue un véritable lieu alternatif sur le festival, règne ainsi un état d’esprit « d’ouverture sur la musique traditionnelle et d’ailleurs », précisent les deux programmateurs. « Ici, on n’est pas sur une logique de remplissage comme il peut y avoir les autres scènes. Ce qu’on veut, c’est surprendre le public ». Et celui-ci cette année a pu se faire surprendre par des groupes bretons, martiniquais, angolais/portugais, grecs…Trois à quatre groupes par jour sont ainsi programmés, ainsi qu’un fest-noz le samedi soir à chaque édition. Au fil des années, la place de cette scène pas comme les autres a également évolué. « On a changé de nom, de place et de taille, c’’est maintenant la première scène qu’on rencontre à l’entrée du festival ». Un espace qui fait du bien aux festivaliers, qui permet à la fois de s’échapper de la foule, de découvrir une autre proposition musicale, et aussi de manger et boire autrement grâce aux nombreux stands présents (plats du monde, bio, bières bretonnes, vins bio…). Un « cocon » dans l’immense site carhaisien, qui est désormais bien installé et qui va perdurer. « Notre avenir ? On n’a pas forcément envie d’aller plus loin. Même si on veut bien un peu de budget supplémentaire », plaisantent les deux programmateurs. « Par contre ce serait bien que d’autres festivals s’engagent dans la même démarche ». Avis aux amateurs !
Que mettre dans son assiette et dans son verre aux Vieilles Charrues ?
Quatre jours de festival, ça creuse et ça donne soif, surtout quand le soleil est de la partie. Mais il est possible de manger autre chose que de la saucisse et de boire autre chose que de la bière industrielle sur le site de Kerampuilh ! Le festival, malgré sa taille de mastodonte, essaie de diversifier son offre alimentaire et intègre du bio et du durable.
Si la programmation musicale est le plat de résistance, impossible de faire l’impasse sur la nourriture. Pour tenir durant quatre jours, il faut manger ! Traditionnellement, on opte pour les frites, les chipos, les merguez et autres kebabs qui « tiennent au corps ». Ca nourrit, mais c’est gras ! Et puis pas très original ni forcément bon…
Depuis quelques années, les Vieilles Charrues ont diversifié les stands alimentation présents sur le site. Cela va de pair avec un accueil du public qui s’améliore au fil des années. Sur les 1040 m2 de stands, on trouve ainsi depuis quelques temps de la cuisine du monde (plats asiatiques, paella, couscous…), mais aussi un stand végétarien, une saladerie, des fruits frais…De quoi changer du traditionnel sandwich. Le tout dans une démarche qui se veut un peu plus soucieuse de l’environnement et de l’économie locale, puisque la régie alimentaire du festival privilégie « dans la mesure du possible » les produits bio, locaux, et issue d’une agriculture durable (utilisation des pesticides et des polluants limitée). Cette année, nouveauté : des chefs étoilés et des meilleurs ouvriers de France bretons ont été invités à concocter des plats (wraps frais, burgers (dont des burgers végétariens), tapas…) pour le public. De quoi rajouter encore un peu de choix dans l’offre déjà bien garnie ! Idem pour les boissons. Au fil des ans, le bar breton a su trouvé sa place, avec au menu un large panel de bières issues de brasseries situées aux quatre coins de la Bretagne, dont des bio là encore. Idem pour les vins : on trouve aujourd’hui un bar à vins bio. Reste un point sur lequel travailler : le gaspillage alimentaire !
Et si on faisait une pause artistique dans le Pays de Morlaix ?
Contact/réservations : 06 43 39 65 32 ou h.solenn@yahoo.fr
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