L’idée sortie. La fragile beauté de notre planète s’expose en majesté à la Gacilly
Avis aux
amateurs de photographie et d’art engagé ! le
festival photo de la Gacilly s’expose en plein air jusqu’au 30
septembre. Au programme : déambulation au travers des ruelles médiévales pour découvrir près de 26
expositions sur des thématiques variées. Le
fil conducteur : exposer la fragile beauté de notre planète.
Depuis le 1er
juin 2019, et jusqu’au 30 septembre, le festival photo de la
Gacilly s’expose en plein air. Niché dans la vallée verdoyante de
l’Aff, cette petite cité de caractère accueille depuis 2004 le
plus grand festival de photographies de plein air de France. Chaque
été, ce sont près de 310 000 visiteurs en moyenne qui viennent
découvrir, s’émerveiller et s’inspirer des photographies
exposées.
Pour cette 16ème
édition intitulée « A l’est du nouveau », un parcours
fléché nous permet de découvrir près de 26 expositions et 1000
photographies autour de thématiques variées mais reliées par un
même fil conducteur : exposer la fragile beauté de notre
planète. Ainsi, parmi ces œuvres signées par les plus grands
photographes contemporains, on peut y découvrir celle du hollandais
Kadir Van Lohuizen et du Russe Yuri Kozyrev . Cette exposition
intitulée « Arctique : Nouvelle frontière- une double
expédition polaire » nous permet de découvrir la face cachée
de ce no man’s land qui est au proies à des changements en
profondeur: réchauffement climatique, montée des eaux,
militarisation et tensions géopolitiques, exploitation des
ressources etc. Ce festival résolument engagé nous invite à
prendre conscience de l’impact des êtres humains dans sa globalité
mais également de sa beauté dans l’unité. Au travers de tableaux
parfois grandeur nature, le visiteur pourra déambuler librement au
gré de ses inspirations dans une atmosphère entre rêve et réalité.
A découvrir
également au cœur de cette petite cité de caractère: des ateliers
d’artisans, des sculpteurs, des potiers, des créateurs de bijoux,
des verriers etc.
Événement gratuit
accessible à tout moment.
Un camion point infos sera présent pour prodiguer tous les
renseignements concernant l’édition et vous proposera un programme
présentant l’ensemble des expositions et des activités proposées.
Pas à pas. Vers une salle de bain résolument Zéro Déchet
Chaque année en France, ce sont 513 kilos de déchets ménagers qui sont générés par habitant. C’est deux fois plus qu’il y a quarante ans ! Cotons tiges, contenants en plastique, lingettes à usage unique… ces produits du quotidien font déborder les poubelles de nos salles de bains. Comment limiter son impact sur l’environnement grâce à sa consommation ? Eco-Bretons vous propose une série d’articles pour tendre pas à pas vers une salle de bain résolument Zéro Déchet. Zoom sur les produits lavants de nos salles de bain.
Même
si l’on a tendance à l’oublier, les déchets ne sont pas
seulement ceux que l’on utilise puis jette dans nos poubelles
quotidiennement. Ce sont également ceux générés au cours du
processus
de production et de transformation de
ces produits.
Ainsi, en
France, une
tonne de déchets est généré chaque seconde ! Et
après
la cuisine, la
salle de bain est sans nul
doute
la deuxième plus grande source de déchets ménagers.
Entre
les cotons démaquillants, la
multitude de contenants en plastique des
crèmes,
shampoing, après-shampoing et autres
cotons
tiges,
les
poubelles de nos salles de bains débordent un peu plus chaque jour.
Certains
composants
de ces produits nécessitent
une quantité de ressources en eau et en énergie considérable et
la plupart des produits proposés dans le commerce ne
se recyclent
pas.
Le plastique, pas
vraiment fantastique
Dans nos salles de bains, le plastique se trouve dans chaque recoin : contenants de divers shampoings, gels douches, après shampoings, brosse à dents etc. Or, pour sa production, le plastique nécessite l’usage de ressources naturelles non renouvelables comme le pétrole ou le gaz naturel et une quantité d’eau non considérable. Après une durée de vie très courte, les produits composés de plastique finissent leur course la plupart du temps dans des décharges. Et même dans les décharges, le plastique continue de polluer en attendant d’être décomposé. Par exemple, un briquet met environ 100 ans à se décomposer quant à une serviette hygiénique, 450 ans. En Europe, seulement 25 % du plastique jeté dans les bennes à ordures est recyclé. Aujourd’hui, des alternatives existent se développent pour limiter les contenants et emballages plastique.
Alternatives à la brosse à dent en plastique
A ce jour, il existe une brosse à dents 100 % écologiques et recyclables… mais peu adapté aux habitudes occidentales. Utilisée par les peuples indigènes de Californie, d’Inde et du Moyen Orient. Il s’agit de bouts de bois provenant de variétés locales Cornus sericea ou Salvadora persica. Il suffit d’écorcer un bout de bâton, de mastiquer la partie dégagée puis de se frotter délicatement les dents avec.
En France, la solution idéale n’existe pas. Cependant, une brosse à dents composé d’un manche en hêtre rouge, issu de forêts gérées Normandes. La seule ombre au tableau: les poils de la brosse en nylon ne se recyclent pas, il faut alors la jeter dans la poubelle d’ordures ménagères. En plus de cela, l’emballage est fait à base de carton recyclés et d’encres végétales 100 % compostables.
Shampoing, savon, déodorant et dentifrice…. tout en solide pour éviter les emballages !
Il existe à ce jour en France de nombreuses alternatives sans emballages ni contenant à base de plastique. Une initiative bretonne propose depuis peu des déodorants écologiques dans un bocal composés. Le peu d’ingrédients sont naturels et issus de l’agriculture biologique.
Les shampoings, savon, déodorant et dentifrice se retrouvent aisément sous forme solide dans de nombreux magasins biologiques. Et pour les plus minimalistes, il existe également des savon multiusages qui permettent aussi de bien de se laver les cheveux, le corps, les dents mais aussi peut être utilisé pour laver son linge… un produit indispensable pour les baroudeurs.euses ! Pour finir, de nombreux tutoriels sur la toile nous permettent de confectionner nous-même tous ces produits. Voici deux de nos articles pour savoir comment confectionner de A à Z son dentifrice maison mais aussi son propre savon
Alternatives aux cotons-tiges
Selon le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) la culture de coton consomme 24 % des pesticides à l’échelle mondiale. En plus de cela, 5260 litres d’eau sont nécessaires en moyenne pour en produire 1 kilo. Couplé à sa composition en plastique, il est grand temps de remplacer nos cotons-tiges. Plusieurs alternatives existent.
Les oriculis, originaire du Japon, sont des cure-oreille qui se présente sous la forme d’une tige recourbée. L’oriculi est fait en matière naturelle, généralement en bambou mais peux également se composer d’inox.
Chaque
jour, il est possible de tendre un peu plus vers le zéro déchet et
les avantages sont nombreux :
gain de temps et d’argent, limitation
de son impact sur l’environnement etc.
Le
prochain article se penchera sur les alternatives aux protections
hygiéniques féminines.
Nous vous invitons à découvrir notre article sur la boutique zéro déchets Hakuna Taka. Avec une gamme de produits étendue, le site propose des produits alternatifs au tout jetable et au plastique. Cela permet soit de démarrer une démarche zéro déchets ou bien de la renforcer.
Sources:Sictomls.fr, Planestocope.com, Béa Johnson- Zéro Déchet- 100 astuces pour alléger sa viennent, Famille presque Zéro déchets- Ze guide
J’apprends à faire mes citrons confits maison !
Envie de donner un peu plus de pep’s à tous vos plats salés ? Grâce au processus de lactofermentation, réaliser des citrons confits devient simple et accessible à tous. Pour ce faire, quatre ingrédients suffisent : de l’eau, du sel et bien sûr… des citrons.
Ce qu’il nous faut pour cette recette:
5 citrons issus de l’agriculture biologique
Puisque la peau se mange dans cette recette de citrons confits au sel, on choisira ici des citrons issus de l’agriculture biologique
3 cuillère à café bombées de gros sel marin
Attention au fluor et aux additifs se trouvant dans bon nombre de sel de supermarché! Ceux-ci peuvent troubler la bonne conservation des bocaux.
700 ml d’eau
Une eau avec un taux trop élevé de chlore peut nuire à la conservation des bocaux. Si cela est le cas, il faudra préalablement ébouillanter l’eau puis la laisser refroidir (voir étape 1 de la recette)
Un bocal hermétique d’une contenance de 1,5 Litres
Pour une conservation optimale, ce bocal doit être préalablement stérilisé dans de l’eau bouillante pendant 10 minutes.
Votre casserole préféré
Il faudra qu’elle puisse contenir au moins 1L d’eau
Les différentes étapes de préparation
Étape 1: Dans une casserole, porter l’eau à ébullition, y ajouter le sel puis laisser refroidir le contenu jusqu’à atteindre la température ambiante
Étape 2: bien laver les citrons puis les faire sécher sur un linge sec
Étape 3: Enlever les pédoncules de chaque citron à l’aide d’un couteau
Étape 4: Couper chaque citron en deux parties puis chacune des deux parties en huit tranches fines
Étape 4 : Mettre les citrons dans le bocal et les couvrir du mélange d’eau et de sel. Laisser 2cm de libre dans le bocal au dessus de la préparation car la fermentation va produire du gaz et un peu de chaleur
La conserve est
prête !
Il n’y a plus qu’à laisser pendant 3 semaines la préparation à température ambiante (entre 18 et 25 degrés). Il est possible de laisser la préparation au réfrigérateur au bout d’une semaine, mais cela n’est pas nécessaire. Au bout de trois semaines, la conserve est prête à être consommée et les citrons sont savoureux !
A mettre dans les salades composées, les taboulés, les vinaigrette etc.
Conseils de conservation
Dès ouverture du bocal il faudra le converser au réfrigérateur. Il pourra ainsi être conservé des mois durant.
Il faudra toujours prélevé le citron avec un ustensile propre et ne jamais remettre dans le bocal un aliment qui a été enlevé.
Bonus
Pour connaître tout les bienfaits ainsi qu’en savoir plus sur ce qu’est le processus de lactofermentation, nous vous invitons à cliquer ici et découvrir notre article sur le thème des conserves lactofermentés.
Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs se questionnent sur la dangerosité des déodorants vendus dans les grandes surfaces : sels d’aluminium, matières premières ayant un impact nocif sur l’environnement, sprays influençant la qualité de l’air etc. Endro, une jeune entreprise basé à Ploumilliau (22) propose des déodorant avec seulement 4 ingrédients. Le tout dans un bocal en verre recyclable et réutilisable à l’infini.
Endro est le projet porté par Boris Le Goffic et Marion Le
Goualher. C’est lors de voyages à l’autre bout du monde que les
deux jeunes entrepreneurs prennent conscience du ravage de la
pollution plastique sur les écosystèmes. Ne trouvant pas
d’alternatives naturelle aux déodorants en spray ou roll-on, ils
lancent Endro, un déodorant en bocal avec une composition saine,
naturelle et zéro déchet.
La recette du succès
Pour lancer leur projet, le couple a réalisé une campagne de
financement participative sur Ulule en juin dernier. Succès pour
Endro qui en moins de dix heures, a atteint son objectif : sur
un espoir de 200 préventes, ce sont finalement 1459 déodorants qui
ont été pré-commandés. Des consommateurs séduits par la
transparence de la composition du produit mais également par le
contenant : un bocal en verre recyclable et réutilisable
presque à l’infini.
Seulement 4 ingrédient composent les déodorants naturels
d’Endro : de l’huile de coco bio, de l’amidon de maïs
bio, de la cire de carnaùba bio et du bicarbonate de sodium. Une
recette simple mais efficace à laquelle viennent s’ajouter
différentes huiles essentielles ou fragrances: palmarosa-géranium,
bergamote-arbre à thé, menthe poivrée-cèdre et noix de coco.
Cette dernière, ne contenant pas d’huile essentielles, vient
s’adapter aux femmes enceintes et allaitantes.
Caractéristiques du produit :
Contenance : 50ml
Durée : pour 2 à 3 mois d’application quotidien
Date de durabilité minimale: 14 mois
Prix: 9
La liste des points de vente dans le lien ci-dessous:
J’apprends à faire mon exfoliant naturel à base de marc de café
Exfolier
sa peau régulièrement permet d’éliminer les cellules mortes à
la surface de la peau et ainsi de la rendre plus douce. Le marc de
café possède de nombreuses vertus stimulantes pour un prix défiant
toute concurrence. C’est l’idée récup’ du week-end !
Le
marc de café est la matière qui subsiste après la préparation et
le filtrage des grains de café torréfiés et moulus. Il a
l’avantage de concentrer des substances organiques actives, dont la
caféine, qui possèdent des effets dynamisant, stimulant et
drainant. En usage externe, mélangé avec de l’huile végétale,
le marc de café est un exfoliant idéal pour le corps. Appliqué en
mouvements circulaire, ce mélange stimulera la circulation sanguine
tout en éliminant les peaux mortes. Dans cette recette, on utilisera
de l’huile d’olive qui, en plus de nourrir la peau en profondeur,
est un ingrédient qui se retrouve facilement dans la plupart des
cuisines.
Si vous souhaitez fabriquer un exfoliant simple et rapide à réaliser avec très peu d’ingrédients, voici la recette de cet exfoliant fabriqué à base de récup’ :
Ingrédients:
Marc de café : 1 cuillère à soupe bien bombée
Huile d’olive : 1 cuillère à soupe
Étape 1- Mélangez dans un petit récipient les ingrédients.
Étape 2- Appliquer le mélange en massage circulaire sur le corps du haut du corps en descendant jusqu’aux pieds : cela stimulera la circulation sanguine et lymphatique.
Étape 3- rincez
abondamment avec un produit lavant pour le corps.
Les
peaux mortes sont alors éliminées et la peau devient plus douce !
Conseil : Le mélange peut laisser une pellicule huileuse sur les parois de la douche et le reste de marc de café. Si c’est le cas, rincez abondamment avec un produit lavant.
Conservation : Mettre le mélange au réfrigérateur si la préparation n’est pas appliqué après la préparation.
Il est possible
d’utiliser d’autres huiles végétales selon les besoins de notre
peau. Par exemple, l’huile d’argan hydrate en profondeur les
peaux desséchées. Si vous avez la peau sensible, l’huile d’avocat
tout comme l’huile d’amande douce s’adapteront à tous les
types de peau.
Mon Restau Responsable® : l’outil qui rend la restauration collective plus eco-responsable !
Le mardi 2 juillet, la Cuisine Centrale gérée par la ville de Morlaix ainsi que plusieurs établissements scolaires de la ville présentaient leurs engagements par l’intermédiaire de la garantie Mon Restau Responsable®. Cette séance d’engagement collectif, qui s’est tenue au restaurant scolaire de Ploujean, regroupait les élus locaux, les employés de la restauration collective ainsi que les écoles engagées.
Gérée par la ville de Morlaix, la cuisine centrale propose chaque jour 3500 repas qui sont distribués principalement dans les écoles, les collèges, les lycées ainsi que dans les maisons de retraite. Dans ces repas, « 80 % des ingrédients utilisés proviennent de l’agriculture locale et20 % sont issus de l’agriculture biologique. » souligne Mme Agnès Le Brun, Maire de Morlaix
Souhaitant valoriser les pratiques existantes mais également se voulant être porteur d’une dynamique d’amélioration continue, la ville, accompagnée par le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement du pays de Morlaix-Trégor, a décidé de s’engager avec l’outil Mon Restau Responsable®. Proposé par la Fondation Nicolat Hulot, cet outil permet d’accompagner toutes les structures de restaurations collectives souhaitant s’engager dans une démarche de cuisine saine, de qualité et respectueuse de l’environnement en améliorant les prestations envers leurs usagers.
Ce sont ainsi douze établissements scolaires qui se sont engagés à Morlaix comme les écoles Diwan Montroulez et Saint Joseph ou encore le lycée de Suscinio.
La garantie Mon Restau Responsable® s’obtient après savoir suivi quatre étapes
Une
auto-évaluation basée sur quatre piliers
Tout d’abord, une
auto-évaluation a été
réalisée par l’ensemble
des
responsables et des
salariés des différentes structures ainsi
que les usagers de
la Cuisine
Centrale.
Cette auto-évaluation s’est
basée
sur quatre piliers: le bien-être
dans l’accueil et le confort des utilisateurs du restaurant, les
eco-gestes réalisés,
l’assiette eco-responsable,
à savoir l’origine et
la qualité
des aliments achetés
ainsi que l’engagement social
et territorial.
Une
visite technique
Puis, une
visite technique a
été réalisée
par un pair du réseau Mon
Restau Responsable, lui-même engagé dans une démarche de
restauration collective responsable. L’objectif
était
de faire
le point sur les pratiques actuelles
des établissements de
restauration collective et
les progrès envisagés à l’avenir.
La
définition des pistes d’améliorations
Par la suite,des objectifs chiffrés ou non sont définis collectivement. Par exemple, la Cuisine Centrale souhaite réduire de 50 % le gaspillage alimentaire par rapport aux mesures prises en 2015. De plus, elle souhaite former son personnel à fabriquer et utiliser des produits d’entretien naturels. Quant au lycée de Suscinio, son objectif est de proposer toutes les deux semaines des repas à base de protéines végétales ainsi que de mettre en place des piques-niques zéro-déchets pour ses étudiants en BTS Gestion et Protection de la Nature.
Une
séance d’engagement
Pour terminer, une séance d’engagement publique a été organisée le mardi 2 juillet et a permis d’officialiser la garantie Mon Restau Responsable®. Les établissements scolaires, les élus ainsi que les employés de la restauration collective étaient conviés à faire part de leurs engagements.
L’attribution de la garantie Mon Restau Responsable® sera réexaminée dans deux ans lors d’une séance publique participative et après avoir effectué une nouvelle visite technique.