Pas à Pas. Je réalise une pâte à modeler 100 % biodégradable

L’automne arrive à grand pas et quand le temps devient
pluvieux, on manque parfois d’inspiration pour trouver des activités à faire
faire à nos bambins. Créer avec de la pâte à modeler peut-être la solution
idéale. En effet, il s’agit d’une activité à la fois créative, ludique pour
toute la famille. Face au manque de transparence de la composition des produits
vendus dans le commerce, nous vous proposons ici une recette de pâte à modeler avec
des ingrédients à la fois simple, accessible et non toxique en cas d’ingestion.

Pour faire une pâte couleur orange :

  • 1 tasse de sel
  • 1 tasse d’huile d’olive
  • 1 tasse de fécule de mais
  • 1/2 tasse de bicarbonate de soude
  • 1/2 tasse de curcuma (à moduler selon la couleur souhaitée)
  • 2 tasse de farine blanche
  • 1 c-à-s d’eau de fleur d’oranger
  • 1 bocal en verre hermétique

Pour la pâte de couleur rose :

  • Remplacer l’eau de fleur d’oranger par 1 tasse de jus de betterave et 1 cuillère à soupe d’eau de rose.
  • Remplacer le curcuma par 1 c-à-c de paprika

Recette

  • Mélanger l’ensemble des ingrédients ( sauf la farine et l’eau florale) dans deux casseroles distinctes ( une par couleur)
  • Ajouter la farine en adaptant la quantité au fur et à mesure pour obtenir une pâte épaisse
  • Former une boule à la main. Faites chauffer la boule en la faisant tourner dans une casserole 5 à 8 minutes à feu très doux. (la couleur fonce légèrement). Hors du feu, ajouter l’eau de fleur d’oranger ou d’eau de rose dans chaque boule de pâte.Malaxez à nouveau et faites réchauffer la pâte légèrement si besoin. Elle est prête à être utilisée !

Conservation 

Plus vous utiliserez la pâte, moins elle risquera de moisir ou de sécher.Pour conserver la pâte environ un mois, ajoutez au cours de
votre préparation deux gouttes d’huile, et placez le tout au frigo dans un sac
à congélation ou un contenant après chaque utilisation. Cette pâte peut ainsi
se conserver plusieurs semaines.

Pour faire d’autre coloris

Pour une couleur verte, vous pouvez ajouter de la pâte de pistache, pour du violet, du jus de mûre, pour du marron, du chocolat fondu etc.

Source : « 50 activités nature avec les
enfants » Marie Lyne Mangilli Doucé




Morlaix, les Jeunes Ambassadeurs du Numérique luttent contre la fracture numérique !

Accompagner des professionnels éloignés ou peu familiers des technologies numériques, c’est l’objectif des Jeunes Ambassadeurs du Numérique ! Le projet, porté par l’association d’éducation populaire scientifique et technique « Les petits débrouillards », a été lancé en octobre 2018. Il permet à de jeunes volontaires en Service Civique intéressés par le domaine du numérique de mettre leurs compétences et leurs connaissances en commun au service des professionnels. Un accompagnement entièrement gratuit et personnalisé.

« Casser les frontières et les idées reçues sur la science» Voici l’objectif des petits débrouillards, souligne Maud Milliet, référente de l’antenne de l’association en pays de Morlaix.

Créée en 1986, l’association Les petits débrouillards est un mouvement d’éducation populaire à la science, par la science. Au travers d’une pédagogie basée sur l’expérimentation, chaque individu est invité à développer un regard critique sur le monde qui l’entoure en «se posant des questions sans avoir de réponse toutes faites ». Leurs domaines d’action ? La science, sous tous ses aspects : les sciences sociales et techniques, la technologie numérique, la biodiversité et bien d’autres domaines. « On ne se positionne pas en tant qu’experts, mais on s’entoure d’experts. Cela permet de constituer un vaste réseau national de culture scientifique et technique » affirme Maud Milliet. Dans cet objectif, diverses actions sont menées en France pour tous les publics : animation d’expériences ludiques et réalisations à base de matériaux du quotidien, organisation de cafés des sciences sur des thèmes de société, expositions et livrets pédagogiques etc.

La mission des Jeunes Ambassadeurs du Numérique
(JAN)

Dans le Grand Ouest, ce sont 13 antennes des « Petits débrouillards » qui sont implantées dont celle du Pays de Morlaix. Un des projets phares de l’antenne a été le lancement du projet des Jeunes Ambassadeurs du Numérique le 1er octobre 2018. Ce projet a émergé d’un constat partagé entre plusieurs acteurs locaux du numérique : «en France, il existe de nombreuses initiatives d’accompagnement gratuites pour les personnes en situation de décrochage numérique, en particulier pour les particuliers. Mais les dispositifs proposés aux professionnels sont plus rares et ce sont généralement des formations collectives. Ce type d’action est donc nouveau et expérimental en pays de Morlaix » relate Maud Milliet qui coordonne les actions des JAN. Si le projet a pu voir le jour, c’est grâce au co-financement du fond européen Feder, de la Région Bretagne, de la Fondation de France et des trois communautés de communes du pays de Morlaix.

Mathieu Cadran, 20 ans et Adrien Duhamel, 18 ans témoignent de leur expérience en tant que Jeunes Ambassadeurs du Numérique

Comme huit autres jeunes, Mathieu et Adrien se sont engagés pour une mission de six mois en tant que volontaire en Service Civique dans l’antenne des petits débrouillard du pays de Morlaix. Leur mission se terminera en octobre. « Au début de notre mission, l’objectif a été de mettre en commun notre culture numérique. Cela s’est fait par des ateliers, des tutos, des exposés. On a pu apprendre à faire du montage audio et vidéo tout en développant une culture numérique commune. Aujourd’hui, chacun apporte sa pierre à l’édifice.» relatent les deux Jeunes Ambassadeurs du Numérique qui apprécient le côté interactif, ludique et convivial de cette mission. «On intervient auprès de professionnels qui rencontrent des difficultés liées à l’informatique et on leur propose un accompagnement gratuit et personnalisé. Même si on n’a pas tout de suite la solution à leur problématique, on cherche ou on demande à des personnes compétentes pour trouver la meilleure solution ». Ces deux jeunes, passionnés par l’informatique et le domaine du numérique souhaitaient faire une pause dans leur parcours scolaire et professionnel respectif. « Cette mission est pour nous l’occasion de gagner en compétence tout en se constituant un vaste réseau» constate Adrien. Après la fin de leur mission, les deux jeunes hommes souhaitent tous deux poursuivre une formation dans le domaine de l’informatique et du numérique. A ce jour, ce sont dix-huit professionnels de tous horizons qui bénéficient d’un accompagnement. Une vingtaine de professionnels avait déjà été accompagnée par un premier groupe de Jeunes Ambassadeurs du Numérique, qui a terminé sa mission en mars dernier.

Plus d’information sur la page facebook des Jeunes Ambassadeurs du Numérique




Rennes. Inauguration de la ferme urbaine du Blosne le dimanche 15 septembre !

Après
un an de concertation citoyenne et un financement obtenu grâce au
budget participatif de la ville de Rennes, la ferme urbaine du Blosne
ouvre ses porte le dimanche 15 septembre. Au programme, entre 12h et
18h: des animations pour toute la famille, des conférences, des
concerts et même… un chantier participatif ! Un événement
gratuit et festif ouvert à tous.

Plébiscitée par les Rennais et les Rennaises
lors de la 3e saison du budget participatif, la ferme urbaine du
Blosne sera inaugurée ce dimanche rue de Yougoslavie. Le projet est
porté par l’association Les Cols Verts Rennes mais également par
un collectif d’habitants du quartier du Blosne. En effet, face à
une précarité alimentaire et relationnelle grandissante, le
collectif souhaitait créer un tiers-lieu qui, en plus de proposer
des produits locaux préservant la biodiversité, favoriserait les
échanges intergénérationnels et culturels. Par la suite,
l’association les Cols Verts qui a pour objectif de sensibiliser et
de former à la transition alimentaire par le biais de l’agriculture
urbaine, s’est intégré au sein du projet.

Depuis 2015, la ville de Rennes permet chaque année, après un
processus de concertation citoyenne et démocratique, d’allouer une
partie de son budget annuel dans le financement de projets citoyens
utiles et durables. Ainsi, en 2018, la ville a permis à
l’association et au collectif l’implantation de son projet de
ferme urbaine sur un terrain en friche de 2900m2, au cœur du
quartier du Blosne. Dès son inauguration ce dimanche, le lieu
invitera les habitants de tous âges et de tout horizon à partager
des moments conviviaux autour d’ateliers, de formations et
d’animations autour de la permaculture, de l’alimentation durable
ou encore de la biodiversité. Dans une démarche d’accessibilité
alimentaire, toutes les denrées produites dans la ferme seront
redistribuées aux commerces de proximité du quartier puis revendu à
prix bas.

Au programme ce dimanche 15 septembre pour l’inauguration de
la ferme urbaine :
programme inauguration ferme urbaine

Une zone de gratuité sur le site permettra de venir chiner ou d’échanger divers objets!

Entrée libre

Adresse: Rue de Yougoslavie, derrière le centre culturel Le Triangle
Accès: Métro ligne a – station Triangle

Plus d’informations : La page Facebook de l’événement




Pas à pas. J’apprends à faire mon nettoyant multifonction au vinaigre

Vous rêvez d’un produit ménager à la fois efficace, peu coûteux, avec une composition saine, et seulement trois ingrédients ? Découvrez la recette spray nettoyant multifonction à base de vinaigre. Son action désodorisante, désinfectante, dégraissante et détartrante pourra permettre d’éliminer les taches et faire briller toutes les surfaces lisses telles que les vitres, les miroirs, les plans de travail et carrelages divers.

Ingrédients/ustensiles 

-Un flacon de 750ml

-500 ml d’eau

-250 ml de vinaigre d’alcool d’au moins 8%

-15 Gouttes d’huiles essentielles de son choix selon ses
préférences : lavande, citron, eucalyptus, tea tree…

Recette

Dans un flacon de 750 ml mélangez le vinaigre d’alcool, l’eau
ainsi qu’une quinzaine de gouttes d’huile essentielle. Le spray est prêt à être
utilisé !

Secouer avant utilisation et aérer la pièce une fois le
produit utilisé.

Source : 438 trucs, astuces & recettes écolo pour la maison. La droguerie écologique et La droguerie écopratique.




La Cocotte Solidaire. Une cantine participative ouvre ses portes à Nantes !

Après
un an de développement du projet et réhabilitation des lieux, la
Cocotte Solidaire ouvre ses portes le 6 septembre quai de Versailles
à Nantes. Né de l’appel à projet lancé par la ville de Nantes
au printemps 2018, cette cantine participative souhaite, dans un lieu
convivial ouvert à tous, recréer du lien entre les habitants du
quartier.

Habitants et habitantes de Nantes, ne ratez pas l’événement incontournable le vendredi 6 septembre : l’ouverture de la Cocotte Solidaire au 2574 Quai de Versailles. Dans cette cantine participative ouverte à tous, on pourra, selon ses envies et disponibilités participer à la préparation des repas, du café, faire la vaisselle, animer le lieu ou tout simplement y déjeuner à prix libre. Ce vendredi, dès 9h30, vous pourrez ainsi mettre la main à la patte pour la préparation du repas du midi. Entre 12h30 et 14h, la cantine proposera un buffet convivial avec de la nourriture en grande partie issue de producteurs locaux.

Né de l’appel à projets lancé par la ville de Nantes au printemps 2018, la coopérative a émergé à l’initiative de quatre femmes natives du quartier. Leurs objectifs ? Créer une cantine solidaire et participative avec des produits de qualité pour lutter contre la précarité alimentaire et relationnelle. Le tout dans un espace décloisonné qui favorise les échanges et les rencontres entre les habitants.

Ayant pour objectif de réhabiliter des bâtiments et espaces verts de son patrimoine, la ville de Nantes a décidé dès 2017 de faire appel aux citoyens, aux associations ainsi qu’aux entreprises de l’économie sociale et solidaire pour réinventer 15 lieux au travers de projets utiles et créatifs. Grâce à un système de vote citoyen en juin 2018, la coopérative La Cocotte Solidaire a pu s’approprier un ancien restaurant situé au cœur du jardin japonais sur l’île de Versailles et y développer son projet.

Après un an de développement du projet et la réhabilitation du lieu, la Cocotte Solidaire ouvre enfin ses portes et vous invite tous les jours à venir partager un temps convivial autour de la préparation des repas. La cuisine sera ouverte tous les matins à 9h tandis que le repas servi tous les midis, à partir de 12h30. Le repas est à prix libre ,selon les moyens de chacun, tout comme l’adhésion à l’association. Il est également possible de réserver en ligne sur le site internet.

Plus d’information : https://www.lacocottesolidaire.fr/

Le projet « 15 lieux à réinventer » de la ville de  Nantes: le lien ici

Crédit Photo: François Doussin




Eco-tree. La start-up qui permet d’investir dans la reforestation

Vous souhaitez
participer à la reforestation, devenir propriétaire d’arbre et en
obtenir les bénéfices? C’est maintenant possible grâce à la
start-up bretonne Eco-Tree. Participer à la reforestation devient
désormais simple et accessible à tous.

Fondé
par cinq
amis d’enfance, Eco-tree
a émergé d’un constat alarmant: chaque jour dans le monde, ce
sont
plus de
3,4
milliards
de tonnes
de CO2
qui sont rejetés dans
l’atmosphère. Leur
solution pour lutter contre ce phénomène à
l’échelle locale?
Planter
des arbres !

Basée
à Guipavas, la
start-up offre
la possibilité aux particuliers, associations et entreprises de
devenir propriétaire d’arbres pour compenser les
émissions en CO2
générées
par
leur mode
de vie.
Mais
ce n’est pas tout. Lorsque l’arbre devient assez
grand pour être coupé,
compter
de 16 à… 91 ans, l’argent
obtenu grâce
à
la vente du bois revient
au propriétaire avec
un rendement espéré à 2 % par an non
garantis.
Eco-tree
s’occupe de tout : de la plantation à l’entretien en
passant par la revente du
bois.
Un
investissement 100 %
vert.

Ce
concept, qui
existe dans
le domaine viticole où est possible de devenir propriétaire de
champs de vigne, est inédit dans le domaine de la reforestation.
L’arbre à un rôle essentiel dans la biodiversité
et dans la qualité de l’air. En effet, en plus de produire de
l’oxygène, il filtre l’air et ainsi améliore sa qualité. De
plus, il favorise l’émergence de la biodiversité en fournissant
abri, nourriture et protection à de nombreuses espèces d’oiseaux,
d’insectes, de petits mammifères, de champignons etc. Plantés à
grande échelle, les arbres permettent de lutter contre le
dérèglement climatique en séquestrant du CO2. Ainsi, avec
Eco-Tree, il est possible de participer à son échelle à la
reforestation de zones déboisées en France et en Bretagne :
pour 18 euros on peut devenir propriétaire de châtaigné dans la
forêt de Ploerdut et pour 24 euros, propriétaire de mélèzes dans
la forêt de Cleden Poher.

D’autres projets, nécessitant des dons financiers, viennent s’ajouter à l’activité de plantation d’arbres. Plusieurs financements participatifs ont été lancés et permettent aux particuliers, comme aux entreprises de soutenir Eco-Tree dans un inventaire naturaliste dans la forêt de Bourrus à Langoëlan ou encore de financer le maintient et la restauration d’une zone humide dans la forêt de Mariaker.

Aujourd’hui, la Eco-Tree a planté plus de 263 000 arbres en
France. Selon leur estimation, ces arbres auraient absorbé plus de 3
222 000kg de CO2.

Plus d’informations : https://ecotree.fr/