L’idée sortie : à la rencontre des jardins-forêts nourriciers

A l’occasion de la publication du livre « Jardins-forêts… un nouvel art de vivre et de produire » (éditions du Terran), quel endroit plus approprié que le café-librairie L’Autre Rive, situé à l’orée de la forêt d’Huelgoat (Berrien, Finistère), pour recevoir son auteur, Fabrice Desjours, lundi 22 octobre prochain !

Fabrice Desjours – Crédit Photo forêt gourmande

«
Forêt-jardin », « jardin boisé », « agroforêt tempérée » ou « forêt
comestible » : autant de mots désignant des techniques prometteuses, au
carrefour de la production alimentaire, des changements sociétaux, du
bien-être et des grands enjeux environnementaux.

Fabrice Desjours a débuté en 2010 la mise en place d’un jardin-forêt de 2,5 hectares en Bresse bourguignonne où sont implantées un millier d’espèces alimentaires différentes. Formateur en jardins-forêts et conférencier, pionnier en France dans le domaine des écosystèmes comestibles, il crée, durant l’été 2018, avec son réseau, l’association Forêt gourmande (Vous pouvez aller voir leur site http://foretgourmande.fr) pour mener à bien la promotion de cette technique et la concrétisation des idéaux associés.

En
édifiant des paysages comestibles en trois dimensions, il est possible
de retrouver abondance et autonomie tout en prenant soin de la nature.
Née du mariage de la permaculture et de l’agroforesterie, la technique
du « jardin-forêt », qui imite le fonctionnement d’un jeune espace
boisé, fait déjà des émules aux quatre coins de la Terre, dans les
campagnes comme dans les villes, autour de projets collectifs ou privés,
à but professionnel, pédagogique, esthétique ou vivrier.

Premier
titre sur un retour d’expérience française, cet ouvrage renseigne sur
les techniques de conception – ou design – comme sur les flores
associées en fonction des climats et des paysages que vous souhaitez
créer. Pratique et illustré, il présente une centaine d’arbres,
arbustes, lianes et herbacées originaux, souvent méconnus,
complémentaires de fruitiers et de légumes classiques.

Les jardins-forêts apparaissent plus que jamais comme une passionnante aventure à vivre et à partager !

Cette rencontre avec Fabrice Desjours sur cette pratique pleine de promesses sera à n’en point douter une vraie découverte pour nombre d’entre nous et le moyen de compléter les savoirs en la matière pour ceux et celles qui se sont déjà jeté(e)s à l’eau.

Conférence sur les jardins-forêts avec Fabrice Desjours, lundi 21 octobre 2019 à 20h00.

http://autrerive.hautetfort.com/

https://www.terran.fr/jardins-forets.html

http://foretgourmande.fr/formations/creation-dun-jardin-foret/



Participez à un Hackathon pour les Lucioles à Rennes

Pendant deux jours, les 6 et 7 juin, venez faire émerger l’intelligence collective pour imaginer des solutions afin de préserver la biodiversité et susciter l’attachement à cet insecte fascinant, qui disparaît petit à petit à cause de la modification des milieux naturels et de la pollution lumineuse.

Un hackathon est un événement qui regroupe des volontaires présentant
des compétences différentes et complémentaires pour développer un projet
collaboratif sur plusieurs jours. C’est un processus créatif utilisé
dans le domaine numérique pour créer rapidement un prototype afin de
répondre à un besoin.

Début 2019, le collectif IDLV, Folk Paysages et la coopérative culturelle Cuesta initient le Projet « Lucioles », une étude scientifique participative dans la Vallée de la Vilaine. Depuis maintenant quatre mois, plusieurs groupes d’enfants et de jeunes mènent l’enquête pour comprendre la disparition progressive des vers-luisants et chercher des méthodes pour les faire revenir aux abords de Rennes.

Lors de ce hackathon, profitant de l’univers, des compétences et des références de chaque participants, des facilitateurs accompagneront les participants et guideront les différents groupes pour développer des prototypes afin de sensibiliser petits et grands à la préservation de l’environnement et peut-être trouver des solutions pour réimplanter cet insecte dans la Vallée de la Vilaine …
Le Hackathon se clôtura le vendredi soir par une veillée à partir de 18h30 qui sera l’occasion de faire un retour d’expérience et d’amorcer la poursuite du projet (le laboratoire scientifique).

Ce projet de sciences participatives est validé et soutenu par l’Observatoire National des Vers Luisants et le groupe associatif estuaire. Impulsé à l’occasion de l’Année de la Vilaine (été 18 – été 19), cette expérience culturelle d’une année, met à l’honneur la reconquête de l’eau dans la métropole et la Vallée de la Vilaine, un territoire spécifique entre ville et campagne.

Plus d’informations : https://lucioles.blog/




Une soirée autour de la trame verte et bleue au Roudour avec les étudiants de Suscinio

Que se trame t-il autour de chez vous ? Tout savoir sur les reservoirs et corridors ėcologiques des communes morlaisiennes, venez nombreux!

Afin que les espèces animales puissent retrouver le réseau écologique, dont dépend leur cycle de vie, un maillage, nommé La trame verte et bleue, est en cours de conception dans le territoire de Morlaix (Finistère). Des étudiants en BTS en gestion et protection de la nature au lycée de Suscinio accompagnés de 6 enseignants et du directeur du centre culturel de Ti an oll, prêtent main-forte à Morlaix communauté et au CPIE pour définir le projet.
Ils vont aller sur le terrain à la rencontre des habitants, des entrepreneurs, des élus… Ils ont préparé des questionnaires et des entretiens pour recueillir l’avis des uns et des autres sur un sujet inconnu du grand public . Le but est de sensibiliser, d’identifier les besoins selon les secteurs, mais aussi d’apporter des solutions pour stopper la fragmentation de l’habitat et de créer des corridors et reservoirs écologiques.

Mercredi 27 mars, à 20 h, les rencontres et enquêtes menées par les étudiants seront synthétisées et présentées de manière ludique et interactive au Roudour, à Saint-Martin-des-Champs. Nous espérons que le public viendra en nombre, ce sera l’occasion de partages importants!




L’Ecocentre Trégor de Pleumeur-Bodou (côtes d’Armor – 22) propose trois missions de services civiques à pourvoir pour le 18 février

L’Ecocentre Trégor de Pleumeur Bodou (côtes d’Armor – 22) propose trois missions de services civiques à pourvoir pour le 18 février, d’une durée de 8 mois (30 h/semaine)

Présentation de l’Écocentre:

L’Ecocentre trégor est un centre de découverte et d’expérimentation autour de l’écologie pratique, ouvert au grand public une partie de l’année. On y trouve un potager pédagogique, un sentier interactif sur les énergies, un espace dédié aux jeux en bois, un sentier nature et pied nus et des espaces enfants. Cette partiepeut être visitée librement. L’association propose des stages et des animations pour petits et grands à des prix abordables pour chacun. Le but est de sensibilise rle plus grand nombre de personnes aux enjeux écologiques tout favorisant le côté ludique.
Les missions proposés ( cliquer sur les intitulés des missions pour avoir leurs descriptions ):
[ http://www.ecocentre-tregor.fr/wp-content/uploads/2015/03/Mission-Service-Civique-2019-Escape-Game-LEcocentre-Tregor-.pdf ]
[ http://www.ecocentre-tregor.fr/wp-content/uploads/2015/03/Mission-Service-Civique-2019-Escape-Game-LEcocentre-Tregor-.pdf ]1) Aménagement et mise en place d’un Escape Game Nature
[ http://www.ecocentre-tregor.fr/wp-content/uploads/2015/03/Mission-Service-Civique-2019-Potager-p%C3%A9dagogique-LEcocentre-Tregor-.pdf ]2) Aménager et animer un potager pédagogique 
[ http://www.ecocentre-tregor.fr/wp-content/uploads/2015/03/Mission-Service-Civique-2019-Sentiers-land-art-et-pieds-nus-LEcocentre-Tregor-.pdf ]3) Aménager et animer des sentiers land art et pieds nus
Vous avez une réelle sensibilité écologique et l’envie de transmettre ces valeurs.
Vous aimez le travail d’équipe et savez être autonome.
Une de ces missions est faite pour vous !

Si les liens ne fonctionnent pas vous pouvez retrouver des descriptions des missions sur notre site internet [ http://www.ecocentre-tregor.fr/ ]http://www.ecocentre-tregor.fr/

Candidature :
Ces offres de missions ne sont pas encore visibles sur le site[ http://service-civique.gouv.fr ]service-civique.gouv.fr, elles devraient l’être à partir de mi-janvier. Vous pouvez dès à présent candidater en nous envoyant une lettre de motivation et un CV à l’adresse mail [ mailto:ecocentre.tregor@gmail.com ]ecocentre.tregor@gmail.com
 
Qui peut candidater ?: Vous devez avoir en 16 et 25 ans et ne pas avoir fait de mission de service civique auparavant.

Contact/Renseignement : Contactez Aurélien au 06 77 01 20 73 ou Elisa au 06 71 13 3254  et par mail à  [ mailto:ecocentre.tregor@gmail.com ]ecocentre.tregor@gmail.com

Ecocentre Trégor – Spered All
Adresse : Route du Râdome, 22560 Pleumeur-Bodou

Tél : 06 40 56 84 46 @ : [ mailto:ecocentre.tregor@gmail.com ]ecocentre.tregor@gmail.com
Site : [ http://www.ecocentre-tregor.fr/ ]www.ecoc[ http://www.ecocentre-tregor.fr/ ]entre-tr[ http://www.ecocentre-tregor.fr/ ]egor.fr Facebook : [ http://www.facebook.com/ecocentre.tregor/ ]ecocentre.tregor




Stéphane Durand : « il nous faut créer une nouvelle alliance avec la nature »

Stéphane Durand sera également le jeudi 18 octobre à 20h30, au café Théodore (Trédrez-Locquémeau) et le vendredi 19 octobre à 19h30 au café-librairie A la Lettre thé (Morlaix).

En amont de ces trois rencontres, Stéphane Durand a répondu à quelques questions pour Eco-Bretons.

Le livre «Ré-ensauvageons la France» que vous venez de co-écrire avec Gilbert Cochet, tranche étonnamment par son optimisme quant à la bonne santé de la biodiversité en France, au moment où de nombreux constats alarmistes disent le contraire.  Vous précisez même: «pratiquement aucune espèce n’a réellement disparu». Qu’en est-il réellement~?

L’idée de ce livre est partie d’un constat : en tant que naturalistes de terrain, nous constatons le retour de nombreuses espèces. Les naturalistes qui ont commencé leurs observations il y a 40 ans n’en reviennent pas. Le livre n’est donc pas un douce utopie, il se base sur des faits scientifiques avérés qui sont très positifs mais qui sont noyés dans un flot ininterrompu de mauvaises nouvelles tout aussi avérées et que nous ne dénions évidemment pas .On essaie de voir le verre à moitié vide, en incorrigibles optimistes. Ce qui est sûr, c’est qu’une partie très particulière de la biodiversité s’écroule : la biodiversité champêtre, ces petits insectes, mollusques, oiseaux et fleurs des champs qui s’étaient adaptés lentement à ce nouvel écosystème que l’homme a mis en place : la campagne. La campagne fout le camp, les paysans disparaissent, il est normal que la vie sauvage des campagnes disparaissent également.

Vous évoquez les capacités incroyables de réparation de la nature. Pouvez-vous nous en donner quelques exemples, en Bretagne notamment?

A terre, le magnifique exemple du Léguer, ce fleuve côtier qui a retrouvé sa « sauvagerie » et sa fonctionnalité dès le lendemain de l’effacement du barrage. Loutres et saumons sont revenus en un rien de temps.

Nos voisins européens sont-ils meilleurs que nous en matière de protection de la biodiversité? Pour quelles raisons?

Alors là, c’est une excellente mais très vaste question… à laquelle j’ai demandé à Valérie Chansigaud de répondre dans son livre « Les Français et la nature, pourquoi si peu d’amour ? » dans ma collection Mondes Sauvages/Actes Sud. La réponse est complexe, un mélange de contexte historique et d’histoire culturelle. Mais c’est paradoxal : les anglais, qui sont bien plus motivés que les français pour protéger la nature ont commencé par tout détruire chez eux. La biodiversité britannique est d’une pauvreté affligeante… Seule la faune marine résiste un peu et revient…

Vous dites que la biodiversité constitue l’enjeu économique de demain, en créant de l’emploi et des opportunités économiques. Pensez-vous qu’il est vraiment possible de concilier écologie et économie dans notre monde actuel? Des exemples?

Là encore, nous faisons un simple constat : l’éco-tourisme en Ecosse (justement) génère plus d’1 milliard d’€ par an… Aux USA, l’économie liée à la contemplation de la nature dépasse celle de la chasse et de la pêche réunies… Oui, il y a beaucoup, beaucoup de gens prêts à dépenser beaucoup d’argent pour observer la nature, vivre des expériences au plus près du monde sauvage et cet argent génère beaucoup d’emplois. La France est assise sur un trésor qu’elle s’entête à ignorer. Or nous avons le plus fort potentiel nature de toute l’Europe ! pourquoi être riche et bien portant quand on peut être pauvre et malade ? c’est la France…

Pensez-vous que l’éducation à l’environnement, telle qu’elle est actuellement dispensée permet à elle seule cette nouvelle alliance avec tous les êtres vivants que vous appelez de vos vœux~?

En dernière partie du livre, vous proposez un «~Petit bréviaire à l’usage des décideurs~». Pourtant, la récente démission de Nicolas Hulot de son poste de ministre de la transition écologique a hélas montré les limites des décideurs politiques face aux lobbies économiques prédateurs de la biodiversité. Selon vous, comment mobiliser les citoyens, la société civile pour qu’ils changent enfin la donne~?




Comment parler d’écologie aux enfants avec des livres qui ne parlent pas d’environnement

Dans le cadre de la 6ème édition du Salon du Livre jeunesse, organisée par la Baie des Livres, les 25 et 26 novembre prochains, au Pôle culturel du Roudour de Saint-Martin-des-Champs (29), Jennifer Dalrymple est invitée Jeudi 23 novembre à 20 h par l’association des élèves, apprentis et étudiants de BTS Gestion et Protection de la Nature du Lycée de Suscinio de Morlaix à faire une intervention sur un thème cher à cette auteur-illustratrice jeunesse dont l’oeuvre est depuis longtemps profondément empreinte d’écologie.

Mais laissons-la dire quelques mots à propos de son intervention :

« Qu’est-ce qui relie « Marlaguette », « La Princesse et les Insectes » et « Le dernier des géants » ? Ces trois livres ne parlent pas d’environnement et pourtant, après les avoir lus, les enfants (et adultes) seront un peu plus écologistes qu’avant. Je pourrais citer bien d’autres albums comme « Elmer » l’éléphant patchwork ou « C’est pas ma faute » de C.Voltz car ils sont nombreux les albums jeunesse qui portent des idées profondément écologistes.

Mais il est nécessaire, avant tout, de redéfinir ce qu’est exactement l’écologie : une autre vision, une autre relation au monde, aux autres, à la nature, à la société. Une notion beaucoup, beaucoup plus vaste et profonde que juste l’Environnement. Quels livres choisir pour parler d’écologie et comment en parler avec ces livres-là ? Ces histoires qui sont chacune semence d’un nouveau paradigme.

Dans cette présentation et après une brève introduction je définis précisément ce qu’est l’Ecologie. Après avoir montré la différence entre écologie et environnementalisme ou écologie véritable – profonde – et écologie de surface, je ferai le point sur ces notions importantes (écocentrisme, bio-diversité, interconnexions, égalitarisme biosphérique, valeur intrinsèque…) qui remettent en perspective notre vision du monde et définissent l’idéal dans lequel nous aimerions tous vivre. Ceci étant clarifié je montre quels livres ont un contenu écologiste (parfois inattendu), en en lisant quelques-uns. Je parle également des films, des contes et récits qui peuvent être vus et dits pour transmettre ces idées.
Enfin, comment parler de ces histoires avec les enfants – et se poser la question s’il est nécessaire d’en parler, si l’histoire ne se suffit pas à elle-même. »

Jennifer Dalrymple est l’un.e des 21 auteurs-illustrateurs invités au Salon du du Livre Jeunesse de Saint-Martin-des-Champs en Finistère. Elle fera également deux interventions dans des écoles du territoire près de Morlaix.

« Comment parler d’écologie aux enfants avec des livres qui ne parlent pas d’environnement », Jeudi 23 Novembre à 20h – amphithéâtre du Lycée de Suscinio, Ploujean/Morlaix. Entrée libre.

http://www.jenniferdalrymple.net/
https://www.facebook.com/LaBaieDesLivres/