Jardiner en ville, pour végétaliser l’urbain

Cette année, la ville de Rennes invite ses habitants à s’approprier les rues en les végétalisant. Les volontaires, passionnés de jardinage, pourront planter et semer au pied des façades d’habitation, des arbres ou du mobilier urbain.

Le printemps est là et, cette année, les habitants de Rennes sont invités par la municipalité à s’approprier les rues de la capitale bretonne en jardinant ! « Les Rennais qui le souhaitent peuvent jardiner les rues : végétalisation des pieds de façades d’habitations, pieds de certains mobiliers urbains, pieds d’arbres, installation de jardinières… Tout espace public (hors parcs et jardins municipaux) peut être concerné », explique la mairie.

Concrètement, les amateurs de jardinage intéressés doivent s’enregistrer sur le site de Rennes Métropole. Il faut ensuite remplir un formulaire et le renvoyer, accompagné d’un plan ou d’un croquis précisant votre projet. « Un permis de végétaliser est ensuite émis par la ville de Rennes, sous réserve que le projet respecte les conditions listées dans le cahier des charges », précise le site de la ville, qui envoi sa réponse sous un mois.

Sans produits phytosanitaires

Une fois le permis délivré, les citoyens à la main verte peuvent s’atteler immédiatement à la tâche. Les trottoirs doivent, évidemment, rester accessible aux piétons et aux personnes à mobilité réduite. La municipalité donne aux volontaires quelques consignes concernant l’arrosage, l’entretien sans produits phytosanitaires ou la sécurité.

Il est possible de planter des plantes au pied des murs des habitations, au pied du mobilier urbain, des arbres… Si des travaux doivent être effectués – creuser le bitume, par exemple – la ville de Rennes peut les faire pour vous, il suffit de le demander. Vous pouvez aussi demander à la collectivité l’installation de jardinières sur les trottoirs. Alors à vos plantoirs !

Pour aller plus loin :

La page Jardiner en ville sur le site de Rennes Métropole




Le réseau Taranis, pour des énergies renouvelables et citoyennes

Le réseau Taranis a été créé, en 2011, afin de favoriser le développement des projets citoyens autour des énergies renouvelables. Il regroupe actuellement une cinquantaine de projets.

Créé en 2011, le réseau Taranis fait la promotion et favorise la diffusion du modèle d’énergie citoyenne dans en Bretagne. Soutenu par l’Ademe et le conseil régional, il rassemble une cinquantaine de porteurs de projets (associations, sociétés d’exploitation coopératives et collectivités) éoliens, photovoltaïques, bois énergie, micro-hydrauliques et de maîtrise de l’énergie en Bretagne. « Ce sont des projets collectifs portés, maîtrisés et financés par les acteurs du territoire, qui s’engagent à la fois dans une démarche de développement des énergies renouvelables et de maîtrise de l’énergie », détaille le site du réseau Taranis.

Animé par l’association Éoliennes en pays de Vilaine, le réseau Taranis permet aux habitants et aux collectivités locales de se réapproprier les énergies renouvelables. « Un projet citoyen, c’est la création de richesses locales tant économiques, sociales que environnementales », se réjouit le réseau.

En effet, les bénéfices de ces projets, gérés localement, restent sur le territoire et peuvent être réinvestis dans d’autres projets d’intérêts locaux. De plus, les projets citoyens créent et renforcent les liens sociaux. Ils sont également mieux acceptés par les habitants puisqu’ils sont portés par des citoyens du territoire. Enfin, ils permettent de s’impliquer localement pour la transition énergétique et de se réapproprier la question de l’énergie : « Ces projets sont une façon de conscientiser la consommation de l’énergie et sa maîtrise ».

Un réseau national

Le réseau Taranis a été créé pour favoriser l’échange et l’inter-connaissance. Il permet également d’accompagner et de former les porteurs de projets. Si les projets citoyens sont communs chez certains de nos voisins – Danemark, Allemagne ou Belgique – ils sont assez peu présents en France, même s’ils se développent ces dernières années. Et d’autres réseaux régionaux, comme Taranis, sont en train de voir le jour dans l’hexagone (Rhône-Alpes, Paca, Pays de la Loire…). « Un réseau national existe en France depuis 2010. L’association Énergie partagée fédère les porteurs de projets citoyens sur toute la France », précise encore le site de Taranis.

Pour aller plus loin :

www.reseau-taranis.fr




L’idée sortie. Nainportequoi à Brest

Ce week-end, à Brest, Nainportequoi, la deuxième édition du festival international de nains de jardin. L’association Vert le jardin, qui promeut les jardins et composts partagés en Bretagne, organise l’événement.

Dès ce vendredi, et jusqu’à dimanche, Brest accueille la deuxième édition du festival Nainportequoi. C’est l’association Vert le jardin qui est à l’origine de ce festival international de nains de jardin.

Au programme des festivités, de 10h à 19h, des installations de nains de jardin, des ateliers « Dessine-moi un nain de jardin », des mini-conférences… Il y aura aussi des animations de rue avec des jongleurs, des artisans…

Un concours Naincroyable

Le point d’orgue du week-end aura lieu dimanche, à 16h30. Il s’agit du rassemblement du plus grand nombre de personnes déguisées en nain de jardin. « Vient qui veut… mais costumé ! Faut juste être plus de 514 », préviennent les organisateurs. L’événement est prévu place des machines, à l’atelier des capucins.

Enfin, un concours Naincroyable sera organisé. Les participants doivent mettre en scène un ou plusieurs nains de jardin sur un balcon, prendre une photo et l’envoyer aux organisateurs qui désigneront le champion.

Créée en 2000, l’association Vert le jardin, organisatrice du festival, vise à promouvoir les jardins et composts partagés de Bretagne. Ses activités se partagent entre l’accompagnement de porteurs de projets, l’animation de jardins et de composts partagés et l’organisation de stages et de formations.

Pour aller plus loin

Festival Nainportequoi, du 31 mars au 2 avril, rue de Saint-Malo, à Brest. De 10h à 19h. Entrée libre.

www.vertlejardin.fr

La page facebook de l’association




Une association pour inciter les citoyens à jardiner… Au naturel !

Depuis quelques semaines, la commune de Béganne (56), dans la vallée de la Vilaine, compte une nouvelle association : Citoyens, jardinons ! Au naturel. Son but ? Permettre à tout citoyen de découvrir et développer ses connaissances du jardin au naturel.

Créée en février, à Béganne (56), l’association Citoyens, jardinons ! Au naturel veut développer la pratique du jardinage au naturel sur son territoire. « L’association a été créée par des personnes motivées de transmettre leur passion du jardinage », explique la page facebook de l’association. Elle s’est fixée pour objectif de permettre à tout citoyen de découvrir et développer ses connaissances du travail et de l’entretien du jardin potager, fruitier et fleuri au naturel.

Concrètement, Citoyens, jardinons ! Au naturel organisera des conférences, des ateliers ou encore des visites de jardins. Elle proposera également à ces adhérents de se mettre en relation avec des producteurs locaux et de leurs proposer des achats groupés, de légumes, de terreau ou de plants, par exemple. « Nous proposerons des actions pédagogiques et culturelles ouvertes à tous, scolaire, associatif et tout public », ajoute l’association qui compte, pour l’instant, une dizaine de membres, dont une bonne part de jeunes : « C’est important de faire découvrir que le jardin, ce n’est pas qu’une histoire de papy mamy. Avec cette asso, les jeunes s’impliquent dans le jardinage, l’environnement, le partage, le bien-être… »

Une conférence début avril

Le premier événement organisé par l’association, Citoyens, jardinons ! Au naturel sera une conférence, organisée le vendredi 7 avril, à la salle polyvalente de Béganne. Animée par Jean-Pierre Broseta, jardinier amateur et délégué régional Bretagne de Jardiniers de France, elle a pour thème les animaux qui aident le jardinier et les plantes qui soignent les plantes. « Tout au long de sa conférence, Jean-Pierre Broseta nous dévoilera tous les trucs et astuces pour aider chacun au jardin, découvrir la fonction de la biodiversité, s’économiser au jardin grâce à des techniques faciles et utiliser des produits naturels pour traiter ou éliminer les herbes indésirables », détaille l’association.

La conférence commence à 20h et doit durer deux heures. L’entrée est libre et une donation au chapeau sera organisée pendant l’événement.

Pour aller plus loin

La page facebook de l’association




Dix jours d’actions pour les alternatives aux pesticides

Depuis douze ans, la semaine pour les alternatives aux pesticides se déroule du 20 au 30 mars. Pendant dix jours, de nombreuses animations sont organisées.

Depuis hier, et jusqu’au 30 mars, l’association Générations Futures et l’Acap, un collectif de 170 organisations, organisent la semaine pour les alternatives aux pesticides. L’objectif de cette semaine est de sensibiliser sur les impacts environnementaux et médicaux des pesticides, de promouvoir les alternatives et fédérer un réseau d’acteurs pour un futur sans pesticides. « La semaine pour les alternatives aux pesticides est un temps fort de mobilisation national et international, qui se tient chaque année à la période de reprise des épandages de pesticides », détaille le site de Générations futures.

Pendant dix jours, de nombreux événements sont organisés partout en France et dans une quinzaine de pays. Au programme, visites de fermes bio, d’apiculteurs, ateliers de jardinage au naturel, marchés paysans, conférences, ciné-débats, spectacles, repas bio, formation à la permaculture ou au zéro pesticide dans les communes… En 2016, plus de 1000 événements, dans 17 pays participants, ont rassemblé 400 acteurs de terrains.

60 000 tonnes de pesticides répandus chaque année

En Bretagne, plusieurs organisations participent à ces actions de sensibilisation des citoyens sur le territoire. « Le syndicat du bassin du Scorff a mis en place tout un programme intitulé La Vallée du Scorff se met au vert, avec de nombreux ateliers jardinage au naturel et rencontres avec des jardiniers, des projections de films, une conférence sur le zéro phyto dans les collectivités avec le sénateur Joël Labbé, des sorties biodiversité et ballades », détaille le site de la semaine pour les alternatives aux pesticides. Le bassin versant de la Ria d’Etel se focalise lui sur la question des sols. L’association Eau et rivière de Bretagne organise plusieurs projections en avant-première du film Zéro phyto 100% bio. Il est possible de retrouver tous les événements sur le site de la semaine pour les alternatives aux pesticides.

Cette semaine de mobilisation est importante car si la situation en France s’améliore – 21 nouvelles fermes bio chaque jour en 2016 – nous sommes loin des objectifs du Grenelle de l’environnement. Il visait les 20 % de surface agricole utile en bio d’ici 2020. Nous n’en sommes qu’à 5,8 %. La France reste le deuxième pays d’Europe le plus utilisateur de pesticides. Plus de 60 000 tonnes de pesticides répandus chaque année sur notre territoire. Comme le rappelle Générations futures : « Il est plus que jamais important de montrer qu’il faut développer les alternatives aux pesticides ! »

Pour aller plus loin

www.generations-futures.fr

www.semaine-sans-pesticides.fr




L’idée sortie. La foire Bio de Landerneau

Ce week-end, les parents d’élèves de l’école Diwan de Landerneau organisent la 19e édition de la Foire bio. Au programme, de nombreux exposants, des conférences, des ateliers et une bourse aux plantes.

Samedi 18 et dimanche 19 mars, Landerneau accueille la 19e édition de sa foire bio. « Cet événement constitue pour la population locale et régionale un lieu de rencontre et d’échanges de nature à répondre à la préoccupation des consom’acteurs pour une consommation bio, responsable, éthique et solidaire. Cette nouvelle édition est aussi l’occasion de valoriser des initiatives locales et innovantes liant transition énergétique, consommation bio, réfléchie et économie citoyenne », explique le site de l’événement.

130 exposants seront présents dans des domaines aussi variés que l’alimentation, l’agriculture et le jardinage, l’écohabitat et l’énergie, ou encore l’artisanat… Les visiteurs pourront aussi découvrir des associations militantes du domaine de la santé, du social et de l’environnement.

De nombreuses conférences, une bourse aux plantes et des ateliers Do it yourself seront également organisés pour le public. Au programme, par exemple, des ateliers de fabrication de produits d’entretien et cosmétique, une conférence sur la nourriture bio et locale en restauration collective, ou encore une sensibilisation à la sur-consommation textile.

Un restaurant bio, un bar à thé et à tisanes ainsi qu’un bar permettront aux visiteurs de se restaurer. Le prix d’entrée est de 3 euros (5 euros pour les deux journées et gratuit pour les moins de 16 ans). L’événement est organisé par les parents d’élèves de l’école Diwan de Landerneau et les revenus de la foire lui seront reversés.

Pour aller plus loin

19e foire bio de Landerneau, samedi 18 et dimanche 19 mars, de 10h à 19h, à l’espace Saint-Ernel. Tarifs : 3€ la journée, 5€ les deux jours, gratuit pour les moins de 16 ans.

www.foirebiolanderneau.bzh

La page Facebook de l’événement