L’idée sortie. Des animations pour sensibiliser à la préservation du littoral

Cette année, en collaboration avec le réseau Thalasso Bretagne, des nettoyages de plages seront organisés. À Saint-Malo, Dinard, Pléneuf-Val-André, Perros-Guirec, Roscoff, Douarnenez, Bénodet, Concarneau, Belle-Ile-en-mer, Quiberon, Carnac, Port-Crouesty, La Baule et Pornichet, les visiteurs seront sensibilisés aux micro-déchets et à l’impact de mauvais gestes sur le littoral, et particulièrement au fléau des mégots de cigarettes : « Le mégot met jusqu’à 3 ans à se dégrader dans l’environnement en laissant quelques traces : parfois avalé par les oiseaux, souvent retrouvé par nos enfants lors de la construction d’un château de sable ».

www.merfragile.com




L’idée sortie. Des animations pour sensibiliser à la préservation du littoral

Samedi 25 juin, 15 stations balnéaires se mobilisent pour la préservation du littoral. L’événement, appelé Mission mer fragile, est organisé par l’association Attention mer fragile. Depuis 2003, elle sensibilise les visiteurs de la Côte d’Émeraude à la protection du littoral, de la faune et de la flore.

Cette année, en collaboration avec le réseau Thalasso Bretagne, des nettoyages de plages seront organisés. À Saint-Malo, Dinard, Pléneuf-Val-André, Perros-Guirec, Roscoff, Douarnenez, Bénodet, Concarneau, Belle-Ile-en-mer, Quiberon, Carnac, Port-Crouesty, La Baule et Pornichet, les visiteurs seront sensibilisés aux micro-déchets et à l’impact de mauvais gestes sur le littoral, et particulièrement au fléau des mégots de cigarettes : « Le mégot met jusqu’à 3 ans à se dégrader dans l’environnement en laissant quelques traces : parfois avalé par les oiseaux, souvent retrouvé par nos enfants lors de la construction d’un château de sable ».

L’association Mission mer fragile distribuera également des cendriers de plage dans les 15 stations balnéaires. Localement, des animations pourront aussi avoir lieu.

 

Plus d’infos :

www.merfragile.com




MLK-Gwened. Une monnaie locale en devenir

Créée en février 2016, l’association MLK-Gwened a pour projet de lancer une monnaie locale complémentaire à Vannes (56). Cette idée a commencé à germer lors de l’organisation du forum social de Séné, dès le mois de septembre 2015. « On a organisé un atelier autour des monnaies locales qui a attiré 70 personnes des environs de Vannes. On s’est dit c’est bien d’en parler mais c’est mieux d’en faire une ! », explique Gersan Moguérou, membre de l’association.

Depuis, le collectif se réunit chaque semaine. « Nous avons 17 adhérents. À chaque réunion, une dizaine de personnes est présente », se réjouit Gersan Moguérou. Un lundi sur deux est consacré aux discussions et décisions de l’association. Les autres lundis, des ateliers sont organisés afin d’approfondir un point point précis. « Nous sommes dans une phase de réflexion dans pleins de direction différentes. Il y a aussi des sensibilités différentes dans l’asso. C’est ce qui est intéressant et qui fait sa richesse », souligne Marie-Yvonne Colin, elle aussi membre de MLK-Gwened.

Plus concrètement, depuis sa création, l’association diffuse des tracts et participe à des animations. « Nous tenons un stand lors des manifestations organisées dans le pays de Vannes. Nous sommes aussi en train de faire un site web », précise Gersan Moguérou.

Le collectif vannetais est également en discussion avec l’association Pourquoi pas, qui veut lancer une monnaie locale à Auray : « Il y a aussi des projets à Questembert et La Roche-Bernard. Ça fait beaucoup de projets très proche ! On s’interroge donc sur les relations qu’on peut avoir entre les différentes monnaies locales. La question du territoire est difficile. »

En attendant, le projet de monnaie locale vannetaise avance. En septembre, l’association organise un pique-nique. En novembre, elle sera aux rencontres des monnaies locales complémentaires. « Dès que le projet sera assez avancé, nous le présenterons au public, aux prestataires potentiels, à la chambre de commerce… », espère déjà Gersan Moguérou. Et les réunions du lundi sont ouvertes pour ceux qui veulent en savoir plus !

 

Plus d’infos :

Réunions ouvertes au public les deuxième et quatrième lundis du mois, à partir de 18h30, à la maison des assos.

www.mlk-gwened.bzh




Notre-Dame-des-Landes : « On appelle à voter Non, à dire Non à ce projet dévastateur »

Quelle est votre réaction après la décision du conseil d’état de valider la consultation de dimanche prochain ?

C’est une mauvaise surprise mais ce n’est pas totalement une surprise. C’est une décision qui a été prise le petit doigt sur la couture et qui pose la question de l’indépendance du conseil d’état.

Sur la question du périmètre, pour moi, la réponse est choquante. La construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes concerne l’ensemble des français et pas que la Loire-Atlantique.

Sur l’ensemble des questions, l’état a fait en sorte de coller à la déclaration d’utilité publique et au grenelle de l’environnement. On parle de transfert alors que ce n’est pas un transfert puisque l’aéroport de Nantes restera ouvert. Mais comme le grenelle interdit la construction d’une nouvelle plate-forme aéroportuaire…

Tout est dans ce ton-là. L’état s’arrange avec le libellé pour que ça colle toujours. Pour nous, c’est invraisemblable.

 

Qu’attendez-vous de la consultation du 26 juin ?

On en attend rien. On appelle à voter Non pour ne pas laisser le champ libre au Oui.

On voulait une tribune pour développer nos arguments mais on ne peut jamais le faire. Il n’y a plus de discussion depuis des années. Le vrai débat est refusé depuis longtemps. L’association Des ailes pour l’Ouest, la chambre de commerce… Ils refusent la discussion !

 

Qu’allez-vous faire désormais ?

On va continuer à se battre contre ce projet. On va aller à la consultation. On appelle à voter Non, à dire Non à ce projet dévastateur.

 

Plus d’infos :

www.acipa-ndl.fr




L’idée sortie. Les APIdays, journées de l’abeille, jusqu’au 18 juin

Du 16 au 18 juin, ce sont les APIdays. Ces journées nationales du programme Abeilles, sentinelles de l’environnement, sont organisées par l’union nationale de l’apiculture française. Cette année, le thème retenu est : « Découvrons les secrets de la nature : l’apiculteur, un naturaliste passionné à la croisée de plusieurs disciplines… »

Pendant trois jours, plus de 80 manifestations ont lieu partout en France. Au programme : récolte et dégustation de miel, ateliers pour les enfants, expositions, visites, découvertes de la flore…

Depuis 2005, des milliers de visiteurs partent, chaque année, à la découverte de l’abeille, insecte essentiel au maintien de la biodiversité et menacé d’extinction par l’utilisation massive d’insecticides dans l’agriculture productiviste.

En Bretagne, deux événements sont programmés. À Nantes (44), vendredi 17 juin, l’hôtel du département accueille l’apiculteur Loïc Leray. Dès 9h30 et jusqu’à 17h, il sera possible d’assister à des démonstrations d’extraction de miel, de participer à des ateliers de dégustation de miel et de fabrication de bougies et de découvrir l’abeille et la vie de la ruche grâce à une exposition.

À Ploemeur (56), Imerys Ceramics accueillera l’événement, sur le site des Kaolins de Bretagne, le samedi 18 juin, de 9h à 17h. Dégustations, ateliers et exposition seront animés par monsieur Le Thiec, apiculteur.

 

Plus d’infos :

www.abeillesentinelle.net

www.unaf-apiculture.info




Julien Moreau marche pour l’environnement

Depuis 60 jours, Julien Moreau marche. Ce jeune homme de 27 ans fait le tour de la Bretagne à pieds pour aller à la rencontre des jeunes de notre région et les sensibiliser à l’environnement. « Je viens de finir une école de commerce et j’ai décidé de me lancer dans un projet d’aventure éco-citoyenne », explique-t-il.

Julien est parti le 17 avril du Mont-Saint-Michel. Après avoir longé la côte en suivant le GR34, il traverse actuellement la Bretagne du Sud au Nord pour une arrivée à Saint-Malo, prévue le 25 juin. « Je marche 30 kilomètres par jour. Je dors chez les gens ou dans la nature », précise le Malouin. En chemin, le jeune aventurier récolte des fonds pour l’association Naturevolution, qui milite pour la préservation des milieux naturels méconnus et menacés.

En plus de parcourir 2000 kilomètres, ce féru d’aventure et de sport anime tout au long du trajet 35 conférences dans des écoles primaires, des collèges, des lycées et devant des élèves de l’enseignement supérieur. « Je dois rencontrer 3000 jeunes. Les retours sont très positifs. Je leur raconte mon ascension d’un sommet dans l’Himalaya. Je leur dit de croire en leur envie. La jeunesse bretonne est déjà très sensibilisée à la situation de la Nature », se réjouit-il.

De ses conférences, Julien repart aussi avec des propositions de la jeunesse bretonne en faveur de l’environnement : « À la fin de mon aventure, on compilera toutes les propositions pour en faire une proposition de loi qui sera remise aux députés bretons ». Le jeune homme a eu plusieurs députés au téléphone et deux d’entre-eux ont marché avec lui sur une partie du parcours : « Une réunion sera organisée à l’assemblée nationale pour rencontrer les députés ».

L’aventure de Julien est soutenue par la fondation Nicolas Hulot, qui est le parrain du Bzh Tour. « C’est important d’avoir des soutiens comme celui-ci. Ça fait connaître le projet. Il gagne en crédibilité. Et on profite de conseils pour organiser les conférences et rencontrer les politiques », s’enthousiasme Julien qui, avant de repartir sur les chemins bretons, tient à mentionner une citation de Gandhi, importante pour lui : « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde ».

 

Plus d’infos :

www.julienmoreau.org

www.naturevolution.org

www.fondation-nicolas-hulot.org