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L’idée sortie. Rendez-vous à Biozone ce week-end !

Samedi 10 et dimanche 11 septembre, la foire régionale biologique Biozone se déroule à Mûr-de-Bretagne (22). Pour la 31e édition, plus de 200 exposants seront présents de 10 à 19h. Cette année, le thème central de la foire est le jardin.

Les visiteurs pourront participer à des ateliers autour du compost ou de la permaculture, par exemple. Ils pourront également, et entre autre, assister à une conférence sur la lutte préventive dans un jardin biologique ou participer à une discussion sur le soin aux arbres ou la phytoépuration. Vous saurez tout sur le jardin, qu’il soit petit ou grand.

Pour ceux que le potager laisse de marbre, d’autres animations sont prévues. Il y aura des ateliers sur la vannerie ou la cuisine, des spectacles, des animations pour les enfants… Un espace, symboliquement placé au cœur de la foire, permettra aux associations et aux collectifs en lutte de s’exprimer. Vous pourrez aussi retrouver de nombreuses associations comme Eco-Bretons !

La foire régionale biologique Biozone est organisée, depuis 30 ans, par l’Association produire et consommer biologique (APCB), composée de consommateurs et de paysans du territoire. « Nous mettons toute notre énergie pour affirmer qu’un autre Monde est possible », expliquent-ils sur leur site Internet.

 

Plus d’infos :

Foire régionale biologique Biozone. Samedi 10 et dimanche 11 septembre, de 10h à 19h, à Mûr-de-Bretagne (22). Tarif plein : 4€. Tarif réduit : 2€. Gratuit pour les moins de 15 ans.

www.foire-biozone.org




À Landerneau, l’Ara Hôtel est tourné vers l’ESS

Repris en juillet 2015, l’ancien Brit Hôtel de Landerneau est devenu un Ara Hôtel. « Il s’agit d’un établissement pilote d’un nouveau réseau d’entreprise adaptée, c’est à dire que 80% de notre personnel est reconnu travailleur handicapé », explique Solène Lagathu, responsable d’exploitation de l’hôtel.

Et l’Ara Hôtel va plus loin que ça puisque l’établissement est totalement engagé dans une démarche de développement durable : « On essaie d’être à 100% dans l’économie sociale et solidaire. Tous nos fournisseurs sont des entreprises adaptées ou viennent de l’ESS. Par exemple, la nourriture servie dans l’hôtel vient de la biocoop de Landerneau ou de producteurs locaux et bio ». L’hôtel compte d’ailleurs décrocher l’Ecolabel.

L’Ara Hôtel vise aussi le label Tourisme et handicap, qui « apporte une garantie d’un accueil efficace et adapté aux besoins indispensables des personnes handicapées ». « C’est cohérent avec nos valeurs », souligne Solène Lagathu.

 

Un Trophée d’excellence

Depuis la mi-mai, des travaux sont en cours dans l’hôtel. Les 41 chambres ont été refaites, ainsi que les pièces communes. L’inauguration officielle de l’hôtel aura lieu le 14 octobre. « Tout est refait du sol au plafond », se réjouit Solène Lagathu. Durant toute la durée des travaux, l’hôtel est resté ouvert. Une campagne de crowdfunding est en cours pour financer les travaux et une nouvelle enseigne pour l’hôtel. « Nous avons la volonté d’associer le maximum de personnes au projet », soutient Solène Lagathu.

Associer le maximum de personnes, c’est d’ailleurs ce qui prime également dans la gouvernance de l’hôtel puisqu’il est administré par une SCIC. « Nous avons un collège d’acteurs de l’ESS, dont nos fournisseurs, un autre collège pour les fondateurs, un pour les salariés et un dernier pour les banques », détaille Solène Lagathu.

L’ouverture, pour le Pays de Brest du mois de l’ESS, aura lieu à l’Ara Hôtel. Un forme de reconnaissance pour cet établissement qui a déjà remporté, au printemps, le Trophée de l’excellence des entreprises adaptés.

 

Plus d’infos :

www.arahotel.fr




L’idée sortie. Le festival Tomahawk à Querrien

On en avait parlé il y a trois ans. L’association Tomahawk organise ce week-end son désormais traditionnel festival. Dès ce soir, et jusqu’à dimanche, à Querrien (29), le festival Tomahawk bat son plein. Pendant trois jours, les festivaliers ne vont pas s’ennuyer.

Au programme, des concerts – de la chanson française, du métal, de l’électro, il y en a pour tous les goûts – des spectacles d’art de rue, des animations sportives ou pas – mountainboard, boules bretonnes… – des artisans et un marché des associations – où vous pourrez retrouver une partie de l’équipe d’Eco-Bretons ! Les festivités commenceront à 20h, ce vendredi, à 10h le samedi, et à 11h le dimanche.

L’entrée au festival Tomahawk se fait sur donation libre. Sur place, le verre est interdit « afin de pouvoir marcher pieds nus sur le site et se permettre de se rouler dans l’herbe en tout sécurité », nous apprend le site du collectif. La nourriture en vente sur le site vient de producteur locaux.

Depuis plusieurs années, le collectif Tomahawk dynamise le Sud-Finistère grâce de nombreuses actions : « Tomahawk est un collectif de groupes menant une guérilla culturelle contre le Music Business de masse ». Installé dans une ferme qui produit la « couille-de-loup », une bière locale, le collectif ouvrira en fin d’année une salle de spectacles privées.

 

Plus d’infos :

Festival Tomahawk, du vendredi 2 au dimanche 4 septembre, à Querrien. Prix libre.

La page Facebook du collectif

www.tomahawk-music.eu




L’idée sortie. Le festival Tomahawk à Querrien

 Jusqu’à dimanche, Querrien (29) va vibrer grâce au collectif Tomahawk. Pendant trois jours, lors du festival du même nom, concerts, artisans, marché des associations, animations… sont au programme.

On en avait parlé il y a trois ans. L’association Tomahawk organise ce week-end son désormais traditionnel festival. Dès ce soir, et jusqu’à dimanche, à Querrien (29), le festival Tomahawk bat son plein. Pendant trois jours, les festivaliers ne vont pas s’ennuyer.

Au programme, des concerts – de la chanson française, du métal, de l’électro, il y en a pour tous les goûts – des spectacles d’art de rue, des animations sportives ou pas – mountainboard, boules bretonnes… – des artisans et un marché des associations – où vous pourrez retrouver une partie de l’équipe d’Eco-Bretons ! Les festivités commenceront à 20h, ce vendredi, à 10h le samedi, et à 11h le dimanche.

Fest Tomahawk

L’entrée au festival Tomahawk se fait sur donation libre. Sur place, le verre est interdit « afin de pouvoir marcher pieds nus sur le site et se permettre de se rouler dans l’herbe en tout sécurité », nous apprend le site du collectif. La nourriture en vente sur le site vient de producteur locaux.

Depuis plusieurs années, le collectif Tomahawk dynamise le Sud-Finistère grâce de nombreuses actions : « Tomahawk est un collectif de groupes menant une guérilla culturelle contre le Music Business de masse ». Installé dans une ferme qui produit la « couille-de-loup », une bière locale, le collectif ouvrira en fin d’année une salle de spectacles privées.

Plus d’infos :

Festival Tomahawk, du vendredi 2 au dimanche 4 septembre, à Querrien. Prix libre.

La page Facebook du collectif

www.tomahawk-music.eu

 




Avelenn, de la plante à l’huile essentielle

À Saint-Jacut-les-Pins (56), Alice et Olivier se sont installés comme paysans-distillateurs en début d’année. Les deux associés font de la vente directe d’huiles essentielles et aimeraient ouvrir leurs terres à d’autres paysans, via un groupement foncier participatif et citoyen.

Depuis janvier dernier, Saint-Jacut-les-Pins (56) héberge deux paysans-distillateurs, sous l’appellation Avelenn. Alice Lesteven et Olivier Guilleux viennent d’acheter 20 hectares pour faire pousser leurs plantes aromatiques. « On travaillait depuis deux ans, chacun de notre côté, sur des terres qu’on louait. On a décidé de s’associer et de rassembler nos activités », explique Alice.

Les deux jeunes gens ont acheté leurs terres en groupement foncier agricole (GFA). Ils aimeraient, d’ici deux ans, en faire un GFA participatif : « On fait appel à l’épargne citoyenne pour racheter notre emprunt. La terre appartient ainsi aux citoyens ». L’objectif est aussi d’inciter d’autres personnes à s’installer sur leurs terres : « On a de la place pour installer un paysan-boulanger ou un maraîcher, par exemple. Grâce au GFA, ils pourraient s’installer en étant locataires ».

Pour l’instant, Olivier et Alice proposent une quinzaine d’huiles essentielles et une vingtaine d’eaux florales, cultivées en Bio. « Notre objectif est d’avoir une quarantaine d’huiles essentielles et autant d’eaux florales d’ici quatre ou cinq ans », espère Alice qui est originaire de Saint-Jacut-les-Pins.

 Un magasin à la ferme

Les deux associés sont diplômés de l’enseignement agricole. Olivier a passé un BTS Acse (Analyse et conduite de systèmes d’exploitation) avant de faire un certificat de spécialisation plantes aromatiques. Alice a un BTS production horticole et un diplôme de conseiller en herboristerie. Ils ont découvert l’activité de paysans-distillateurs lors de différents stages. « J’ai commencé par faire des récoltes sauvages de lavande, dans les Alpes de Haute Provence. Elle était distillée sur place et je remontais l’huile essentielle en Bretagne », se souvient Alice. À l’heure actuelle, la lavande est toujours récoltée dans le Sud de la France, en attendant que les lavandes plantées par Olivier et Alice poussent.

Pour l’instant, ils vendent leurs huiles essentielles et leurs eaux florales sur les marchés et les foires bio de la région : « Nous voulons ouvrir un magasin à la ferme d’ici deux ans ». On peut aussi les trouver dans une dizaine de magasins bio, autour de Saint-Jacut-les-Pins mais aussi à Vannes et jusqu’à Laval. Quelques laboratoires de cosmétiques bretons font également des essais avec des eaux florales. « Nous commençons à travailler avec des vétérinaires et avec l’Adage, une association qui veut vulgariser l’utilisation d’huile essentielle dans l’élevage », se réjouit Alice.

Les deux associés organisent également des journées portes-ouvertes pour faire connaître le lieu et leur activité. La dernière a eu lieu le 27 août et a attiré les foules.

Pour aller plus loin

Page Facebook d’Avelenn

http://www.avelenn.com/




Avelenn, de la plante à l’huile essentielle

Depuis janvier dernier, Saint-Jacut-les-Pins (56) héberge deux paysans-distillateurs, sous l’appellation Avelenn. Alice Lesteven et Olivier Guilleux viennent d’acheter 20 hectares pour faire pousser leurs plantes aromatiques. « On travaillait depuis deux ans, chacun de notre côté, sur des terres qu’on louait. On a décidé de s’associer et de rassembler nos activités », explique Alice.

Les deux jeunes gens ont acheté leurs terres en groupement foncier agricole (GFA). Ils aimeraient, d’ici deux ans, en faire un GFA participatif : « On fait appel à l’épargne citoyenne pour racheter notre emprunt. La terre appartient ainsi aux citoyens ». L’objectif est aussi d’inciter d’autres personnes à s’installer sur leurs terres : « On a de la place pour installer un paysan-boulanger ou un maraîcher, par exemple. Grâce au GFA, ils pourraient s’installer en étant locataires ».

Pour l’instant, Olivier et Alice proposent une quinzaine d’huiles essentielles et une vingtaine d’eaux florales, cultivées en Bio. « Notre objectif est d’avoir une quarantaine d’huiles essentielles et autant d’eaux florales d’ici quatre ou cinq ans », espère Alice qui est originaire de Saint-Jacut-les-Pins.

 

Un magasin à la ferme

Les deux associés sont diplômés de l’enseignement agricole. Olivier a passé un BTS Acse (Analyse et conduite de systèmes d’exploitation) avant de faire un certificat de spécialisation plantes aromatiques. Alice a un BTS production horticole et un diplôme de conseiller en herboristerie. Ils ont découvert l’activité de paysans-distillateurs lors de différents stages. « J’ai commencé par faire des récoltes sauvages de lavande, dans les Alpes de Haute Provence. Elle était distillée sur place et je remontais l’huile essentielle en Bretagne », se souvient Alice. À l’heure actuelle, la lavande est toujours récoltée dans le Sud de la France, en attendant que les lavandes plantées par Olivier et Alice poussent.

Pour l’instant, ils vendent leurs huiles essentielles et leurs eaux florales sur les marchés et les foires bio de la région : « Nous voulons ouvrir un magasin à la ferme d’ici deux ans ». On peut aussi les trouver dans une dizaine de magasins bio, autour de Saint-Jacut-les-Pins mais aussi à Vannes et jusqu’à Laval. Quelques laboratoires de cosmétiques bretons font également des essais avec des eaux florales. « Nous commençons à travailler avec des vétérinaires et avec l’Adage, une association qui veut vulgariser l’utilisation d’huile essentielle dans l’élevage », se réjouit Alice.

Les deux associés organisent également des journées portes ouvertes pour faire connaître le lieu et leur activité. La dernière a eu lieu le 27 août et a attiré les foules.

 

Plus d’infos :

La page Facebook d’Avelenn

www.avelenn.com