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Le cours des arts, un projet de résidence intergénérationnelle

À Rennes (35), dans le quartier de Beauregard, un projet de résidence intergénérationnelle est en cours. La première pierre a été posée en novembre dernier et les habitants doivent emménager à la fin 2018.

En 2012, la ville de Rennes et Rennes Métropole ont lancé un appel à projet pour la réalisation d’une résidence intergénérationnelle innovante. Cet appel à projet a été remporté par Néotoa, un bailleur social d’Ille-et-Vilaine qui construit entre 600 et 700 logements sociaux par an. « La première pierre de cette résidence, appelée Le cours des arts, a été posée le 26 novembre dernier en présence d’Emmanuelle Cosse, ministre du logement », précise Sandra Leblond, responsable du pôle habitats adaptés chez Néotoa.

119 logements doivent être construits, 34 en location et 85 en accession. Huit logements seront construits en binôme, c’est à dire qu’il y aura un logement familiale associé à un logement pour une personne âgée. Chaque logement aura une entrée et des pièces privatives mais une pièce sera commune aux deux logements. Dans le même esprit, la résidence comprendra une pièce commune de 70 m² avec une cuisine, une buanderie… ce qui permettra aux habitants de partager des moments conviviaux et participera à la qualité de vie de la résidence. Un projet de jardin partagé de 500 m² est également dans les tuyaux. Enfin, six ateliers et ateliers-logements seront aménagés afin d’accueillir des artistes et favoriser les pratiques culturelles. « Le projet de la Cours des arts s’articulent autour de trois objectifs : rompre l’isolement des personnes âgées, travailler le lien social et s’ouvrir sur le quartier », détaille Sandra Leblond.

Les premiers habitants, qui doivent emménager à la fin de l’année 2018, seront pressés de profiter de ses aménagements.

Pour aller plus loin :

www.neotoa.fr




À Langouët, un financement participatif pour un projet d’habitat écologique

Engagée depuis plusieurs années dans une démarche de transition écologique, la commune de Langouët (35) lance un projet d’habitat écologique. Elle fait appel aux citoyens pour financer une étude opérationnelle.

La commune de Langouët (35) développe actuellement un projet d’habitat écologique, sans impact pour l’environnement et, au contraire, bénéfique pour la planète. « Nous sommes dans une démarche “cradle to cradle”, qui consiste à placer au cœur de toutes les étapes de vie d’un produit (conception, production et réutilisation) une logique écologique avec 0 % de pollution et 100 % de réutilisation », explique la municipalité.

Ce projet est la continuité des engagements pris par la commune depuis plusieurs années : « La commune de Langouët s’est engagée en 2008 dans la convention des maires – villes européennes qui s’engagent à agir pour soutenir la mise en œuvre de l’objectif de réduction de 40 % des gaz à effet de serre de l’UE à l’horizon 2030. Elle a rempli ses engagements dès 2012 et souhaite approfondir sa démarche vers une commune zéro carbone en travaillant son urbanisme selon plusieurs critères : mobilité décarbonée, utilisation de matériaux écologiques bio-sourcés et dépolluants, production, stockage et redistribution d’énergies renouvelables, prise en compte des nouvelles façons d’habiter… »

Un prêt sur six ans

Pour développer son programme d’habitats à impacts positifs, la commune doit financer une étude opérationnelle, conduite par une équipe d’architectes et d’ingénieurs. Pour financer cette étude, Langouët a lancé une campagne de financement participatif citoyen. Elle espère récolter 40 000 €. « À travers cette campagne, Langouët souhaite promouvoir le développement de la démarche cradle to cradle dans l’aménagement urbain des communes rurales et ainsi permettre aux habitants de bénéficier des retombées environnementales que procure l’habitat eco-bénéficiant », explique la commune.

Cette participation citoyenne n’est pas complètement désintéressée puisque les sommes prêtées seront remboursées sur 72 mois avec un intérêt de 2%. La campagne de financement, qui se termine en fin d’année, est en passe de réussir puisque près de 98% des fonds ont été récoltés. « La participation de chacun permettra de mettre en œuvre ce projet et de contribuer à l’élargissement de cette démarche bénéfique pour la planète », se réjouit la commune.

Pour aller plus loin

www.langouet.fr

La page du financement participatif




L’idée sortie. Un dimanche itinérant le long de la Vilaine

Ce dimanche, Saint-Senoux (35) accueille le deuxième Dimanche itinérant, organisé par l’association Phare Ouest. Au programme, concert, atelier, film, contes et chants.

Dimanche 18 décembre, l’association Phare Ouest organise à Saint-Senoux (35), en partenariat avec la mairie de Saint-Senoux, l’association Antre 2 rires, le bar Les Assois Fées et la chorale des LézArts, un Dimanche itinérant.

« Les Dimanches itinérants ont pour objectif de faire vivre le projet de l’association tout au long de l’année autour du patrimoine immatériel et des traditions orales des habitants sur l’ensemble du territoire du Pays des Vallons de Vilaine et de Rennes Métropole », explique le site de l’association Phare Ouest, qui organise également le festival Vents de Vilaine. Un premier Dimanche itinérant a déjà eu lieu dimanche 6 novembre à Comblessac.

La journée commence à 11h30 avec le concert d’hiver de la chorale des LézArts, organisé par l’association les P’tits Lézarts, dans l’église de Saint-Senoux.

De 15h à 17h, un atelier de création autour du châtaignier et du noisetier est organisé avec l’artiste plasticienne Pascale Planche (Tarif : 10€ – Informations et réservations au 06 34 28 00 22).

De 15h30 à 17h, le film « Au fil de l’onde, de Saint-Senoux à Messac » de Martin Roger sera projeté dans l’ancienne mairie avant un échange sur la tradition des cercliers à Saint-Senoux avec Yvette Lodé de l’association Antre 2 rires et Jacky Sourdrille.

La journée se terminera par une vesprée contée et chantée sur le thème de noël au bar les Assois Fées, de 17h à 19h.

Pour aller plus loin

Dimanche itinérant, le 18 décembre, de 11h30 à 19h. Gratuit sauf l’atelier.

www.ventsdevilaine.fr




Scopeli, le supermarché coopératif et participatif

À New-York, un supermarché coopératif et participatif existe depuis 1973. Il compte désormais 17 000 contributeurs. En France, une quinzaine de projet similaire sont en train de voir le jour. À Nantes, le supermarché Scopeli ouvrira ses portes fin 2017.

À Nantes, un projet de supermarché d’un genre un peu particulier est en gestation. Il s’agit d’un supermarché coopératif et participatif. Baptisé Scopeli, il s’inspire d’un concept né à New-York, il y a 43 ans, le FoodCoop.

Ce supermarché coopératif et participatif compte à l’heure actuelle plus de 17 000 coopérateurs. « Ils investissent de l’argent mais aussi du temps, explique Frederic, membre de Scopeli. Chez nous, ce sera trois heures par mois. Ça nous permet de gérer le flux de marchandises et de proposer des prix raisonnables. »

Les coopérateurs s’occupent ainsi de la caisse, de la mise en rayon… Mais aussi de proposer des services supplémentaires comme une garderie ou des ateliers au sein du supermarché. « On peut faire beaucoup de choses. Chacun est libre de proposer ce qui lui plaît. Le magasin s’adapte aux consommateurs et devient un lieu de vie et pas uniquement un lieu de consommation », se réjouit Frederic.

Un autre projet à Rennes

Pour entrer dans cette communauté fermée, il faut donc donner un peu de son temps et prendre une part de la coopérative pour 50 euros. Ensuite, tout se passe comme au supermarché : « Nous ne voulons pas proposer que de l’alimentaire, prévient Frederic. Il y aura aussi du bazar, de la droguerie, de l’artisanat local… Pour l’alimentaire, il y aura beaucoup de vrac et nous allons privilégier les produits bio et locaux, en donnant une grande importance à la traçabilité et à la transparence. »

Le projet Scopeli s’est lancé en mars dernier. Le collectif à l’origine de ce projet visait les 2000 contributeurs d’ici la fin de l’année : « On voulait se lancer avec une communauté assez forte, avec de la mixité. Aujourd’hui, notre objectif est atteint et on continue d’enregistrer entre 5 et 10 adhésions par jour ».

Désormais, Scopeli cherche un local, dans le Sud de Nantes : « Beaucoup d’initiateur du projet sont au Sud de la Loire. Mais on n’exclut pas de mettre en place des points relais ailleurs à Nantes ! » L’ouverture du supermarché coopératif et participatif est prévu pour la fin 2017.

En France, Scopeli n’est pas le seul projet de supermarché coopératif et participatif. Une quinzaine de projets sont, à l’heure actuelle, en gestation. « On peut citer la Louve, à Paris, qui est en train de se lancer et dont on a bénéficié de l’expérience. Il y a aussi un projet en cours à Rennes », détaille Frederic.

C’est donc un véritable engouement qui est à l’œuvre actuellement et qui prouve que les citoyens veulent consommer différemment et sont près à être acteurs de leur alimentation.

Pour aller plus loin

www.scopeli.fr




Avec le Plan Énergie Territoire, La Gacilly prépare l’avenir

Émanation locale du plan climat national, le « Plan énergie territoire pour notre habitat », intitulé PlanET 2030 de la communauté de communes de la Gacilly vise à réduire la consommation énergétique du territoire. Un site Internet a été lancé en septembre et une ambassadrice de la transition énergétique a été recrutée.

Un plan climat énergie territorial est désormais obligatoire pour les collectivités de plus de 50 000 habitants. Il découle du plan climat national et des lois Grenelle. « Un plan climat énergie territorial est un projet territorial de développement durable dont la finalité est la lutte contre le changement climatique et l’adaptation du territoire. Le résultat visé est un territoire résilient, robuste, adapté, au bénéfice de sa population et de ses activités », explique le site de l’Ademe.

C’est dans ce cadre que la communauté de communes du Pays de la Gacilly a lancé, en septembre 2016, son « Plan énergie territoire pour notre habitat », intitulé PlanET 2030. Un site Internet – planet2030.bzh – a été mis en place et une ambassadrice de la transition énergétique, Claire Toulet, a été embauché.

Le premier objectif de ce programme est d’économiser 25 000 mégawatts sur l’ensemble du territoire d’ici 2030. « PlanET 2030 est là pour vous donner de l’information, pour vous aider à prioriser vos travaux et vous mettre en contact avec nos artisans locaux », explique le site Internet du plan énergie territoire.

Des aides et des financements

Sur le site Internet, on peut aussi calculer sa consommation énergétique, apprendre à moins consommer et à mieux chauffer son logement… Il vise également à mettre en avant les solutions et les réalisations mises en place par les habitants. Enfin, un accompagnement est possible pour obtenir des aides et des financements pour des travaux de rénovation.

Le territoire de la Gacilly est particulièrement confronté à cette problématique de rénovation énergétique puisque l’habitat y est majoritairement ancien (avant 1975) et mal isolé – 50% des habitations sont classés G (plus mauvais classement) par le diagnostic de performance énergétique.

Des programmes comme celui-ci sont la première étape d’une transition énergétique réussie. C’est pour cela qu’il est important que tout le monde y participe.

Pour aller plus loin

www.planet2030.bzh




Participez aux Trophées bretons du développement durable !

 Les Trophées bretons du développement durable récompensent, chaque année depuis onze ans, les structures qui s’engagent pour la transition. Si vous êtes intéressés, vous avez jusqu’au samedi 17 décembre pour candidater.

Pour la onzième année consécutive, l’État, l’Ademe Bretagne et la Région Bretagne – en partenariat avec l’Académie de Rennes, Bretagne développement innovation, la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Bretagne, le Crédit Mutuel, Bruded, les Chambres de commerce et d’industrie de région Bretagne et la SNCF – organisent les Trophées bretons du développement durable.

Ouvert aux associations, aux entreprises, aux acteurs publics et aux établissements d’enseignement, ce concours permet de valoriser les actions menées en faveur du développement durable. « Les projets retenus doivent être envisagés dans la durée et agir en faveur du développement durable à travers ses quatre dimensions : environnementale, économique, sociale et de qualité démocratique », apprend-on sur le site des Trophées bretons du développement durable.

Cinq prix et un Coup de cœur

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 décembre. Chaque année, le jury désigne un lauréat par catégorie. Un cinquième prix est décerné, hors catégorie, au coup de cœur du jury. Le remise des prix aura lieu durant le premier semestre 2017. Les gagnants bénéficient de la couverture médiatique des Trophées et du soutien des partenaires et des réseaux professionnels des trophées, ils peuvent échanger lors des rencontres et ateliers organisés durant l’événement et gagner la réalisation d’un clip sur votre projet.

Alors si vous vous retrouvez dans les valeurs du développement durable et que votre structure rentre dans une des catégories, n’hésitez plus ! Postulez pour les Trophées bretons du développement durable.

Pour aller plus loin

www.tropheesdd.bzh