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L’idée sortie. Salon de la bio et du bien-être à Quimper

Ce week-end, Quimper accueille le deuxième salon de la bio et du bien-être. Au programme, gastronomie, beauté, éco-habitat, tourisme vert…

Dès aujourd’hui à 14h, et jusqu’à dimanche à 19h, le parc des expos de Quimper (29) accueille le salon de la bio et du bien-être, Breizh nature. Pour la deuxième année consécutive, les 10 000 visiteurs attendus pourront découvrir les 130 exposants présents. « Nous voulons promouvoir la filière bio, les produits naturels et du terroir, le bien-être et offrir un grand lieu d’échange entre professionnels et grand-public », explique Quimper Evénements qui organise l’événement.

Au programme de ces trois jours, expositions, stands, animations, ateliers et conférences sur les 4 000 m² du nouveau hall du parc des expositions : l’Artimon. « De l’espace Gastronomie et vins bio à l’espace Beauté et santé au naturel en passant par l’Eco-habitat, la découverte des nouvelles formes de tourisme, la mode et l’artisanat, le pôle association, les exposants font souffler un vent de bien-être lors de Breizh Nature », détaille sur leur site l’organisateur.

Gestionnaire du parc des expositions de Quimper et organisateur de Breizh Nature, Quimper Evénements s’inscrit dans une démarche éco-responsable comme en témoigne les différentes actions menées avant et depuis l’ouverture du nouveau parc des expos en février 2015 : organisation du Festival de la transition énergétique (Festival Breizh Transition), accueil de trois ruches sur le toit du parc des expositions, intégration de la responsabilité environnementale dans l’organisation d’événements…

Pour aller plus loin

www.breizh-nature.bzh




Au jardin potager de la Ruée, Marco invente l’agri-culture culinaire

Installé à Bain-sur-Oust depuis deux ans, Marco Felez fait pousser des légumes en biodynamie. Il propose également des cours de cuisine et des ateliers variés. Il organise aussi des banquets du potager.

À Bain-sur-Oust (35), il y a un jardin potager d’un genre un peu particulier, le jardin potager de la Ruée. Marco Felez s’est installé là, il y a deux ans, pour lancer son projet autour de trois axes : produire des légumes de qualité, proposer des cours de cuisine et organiser des événements festifs.

Après une carrière dans l’animation culturelle et la coordination de projet, il se lance suite à un licenciement économique. « C’est un vieux rêve d’enfance, je voulais être jardinier quand j’étais petit », explique le sexagénaire qui a suivi, étant jeune, une formation de cuisinier.

Il propose désormais des légumes en vente directe, deux fois par semaine, avec trois formules : les paniers, la cueillette et la vente au détail. « Je travaille en biodynamie, détaille-t-il. C’est-à-dire que je prends soin de la terre et que je travaille en rythme avec la nature, en suivant les saisons et l’influence des planètes. Il est important de comprendre le processus de développement de la plante. »

Des ateliers lacto-fermentation, séchage de légumes…

Deux à trois fois par saison, Marco Felez propose aussi des cours de cuisine : « On apprend au gens à être autonome en cuisine grâce à des modes opératoires et des processus culinaires. Une fois que l’on sait faire une base aromatique, une sauce, une réduction ou que l’on connaît les modes de cuisson, on peut se débrouiller ! » Des ateliers de lacto-fermentation ou de séchage de légumes sont également au programme pour apprendre à conserver les légumes.

Enfin, pendant la belle saison, le jardin potager de la Ruée accueille les banquets du potager, avec des chants, des spectacles, un repas… Pendant la journée, des stages sont organisés, en rapport avec les animations. « Je puise dans mes expériences professionnelles pour proposer des animations variées, diversifier mon activité et créer du lien sur le territoire », se réjouit Marco.

Un programme plus qu’alléchant et qui nous prouve qu’il ne faut pas avoir les deux pieds dans le même sabot. N’hésitez pas à rendre visite à Marco, il a encore plein de projets en tête !

Pour aller plus loin

La page facebook du jardin potager de la Ruée




L’idée sortie. Une exposition sur le climat et l’énergie

Depuis le 5 janvier, et jusqu’au 26 janvier, le hall de la mairie de la Trinité-sur-Mer (56) accueille une exposition intitulé « Notre planète, notre climat, notre avenir énergétique ! ».

L’exposition se présente sous la forme de dix panneaux explicatifs. Les thèmes de l’énergie, sa production et sa consommation sont abordés. Il est aussi question des gaz à effet de serre, de leur lien avec le réchauffement climatique et des conséquences climatiques. Enfin, l’exposition propose des solutions et met particulièrement en avant la démarche négawatt qui se décline en trois axes : sobriété (supprimer les gaspillages d’énergie), efficacité (utiliser des techniques efficaces permettant de réduire nos consommations) et renouvelable (produire l’énergie nécessaire avec des énergies inépuisables et peu polluantes).

Cette exposition a été créée par le réseau info-énergie de Bretagne et tourne dans toute la région. Le réseau info-énergie est constitué de 19 espaces d’information dans la région. Leur but est d’informer le public sur les différents équipements de l’habitat, le chauffage, l’eau chaude, l’isolation thermique et les énergies renouvelables.

Pour aller plus loin

Exposition « Notre planète, notre climat, notre avenir énergétique ! », du 5 au 26 janvier, dans le hall de la mairie de la Trinité-sur-Mer. Gratuit.

www.auray-quiberon.fr

www.bretagne-energie.fr




Depuis 26 ans, Biobleud transforme les produits de l’agriculture biologique

Créée en 1991, dans le Finistère, Biobleud transforme depuis sa création des produits de l’agriculture biologique. Véritable précurseur, l’entreprise, qui proposait au départ un service traiteur, s’est désormais tournée vers la production de pâtes à dérouler. Et continue d’innover.

Biobleud est une entreprise bretonne fondée il y a 26 ans. Depuis sa création, elle transforme des produits issus de l’agriculture biologique. « Au départ, nous vendions des tartes aux légumes, des crêpes et des galettes », se souvient Michel Talabardon, fondateur et cogérant de l’entreprise.

Installée à Ploudaniel (29), Biobleud fabrique désormais des pâtes à dérouler (pâtes feuilletés, brisés, sablés, à pizza) et commercialise des crêpes, galettes et blinis. « Nous sommes distribués dans tous les réseaux spécialisés bio. Par contre, nous ne travaillons pas avec la grande distribution », détaille Michel Talabardon.

L’entreprise a déménagé de ses locaux historiques, à Bourg-Blanc (29), pour ceux de Ploudaniel à l’automne 2015. L’occasion de développer une politique de développement durable. « Nous sommes dans une logique de développement durable plus large que la simple transformation de produit de l’agriculture biologique, explique Emmanuelle Jungblut, l’une des trois cogérante de Biobleud, avec Michel Talabardon et Véfa Zanchi. Grâce à nos nouveaux locaux, nous avons pu nous améliorer sur d’autres volets du développement durable. »

De nouveaux travaux et de nouveaux produits

L’entreprise a pu améliorer les conditions de travail de ses 13 salariés grâce à un bâtiment adapté limitant le transport de charge et avec un éclairage naturel. Leur centrale de réfrigération fonctionne au CO2, un réfrigérant non polluant. Un système de récupération de la chaleur du système de réfrigération permet de produire de l’eau chaude et de chauffer les bureaux. Les locaux sociaux et les bureaux sont fabriqués en bois massif provenant de forêts du centre-Bretagne gérés durablement.

Installée depuis un peu plus d’un an dans ces nouveaux locaux, l’entreprise prévoit déjà des travaux d’agrandissement. « Biobleud connaît une croissance assez soutenue et nous sommes déjà un peu à l’étroit pour le stockage », se réjouit Michel Talabardon. Ces travaux, qui doivent aboutir fin 2018, permettront donc d’agrandir les bâtiments mais aussi d’installer des panneaux solaires sur le toit.

Autre actualité, en avril 2017, Biobleud proposera une nouvelle gamme de produits, des pâtes à dérouler sans gluten. « Ce sont des produits qui n’existent pas en Bio actuellement », précise Emmanuelle Jungblut. Précurseur du Bio dans notre région, Biobleud est une entreprise plus que jamais tournée vers l’avenir avec de nombreux projets en gestation.

Pour aller plus loin :

www.biobleud.fr

La page facebook de Biobleud




La Maillette, la monnaie locale qui frappe fort

Depuis près deux ans, en pays de Rance, et particulièrement autour de Dinan (22), on peut payer ses achats en Maillette. Cette monnaie locale complémentaire compte désormais une centaine d’utilisateurs et une cinquantaine de prestataires.

Le 17 mai prochain, la Maillette fêtera ses deux ans. Deux ans que cette monnaie locale complémentaire est en circulation mais, avant ça, il aura fallu deux ans et demi pour la mettre en place. « Il y a eu beaucoup de discussion, beaucoup de débat, autour du comment mais surtout du pourquoi une monnaie locale complémentaire », explique Gérard Mary, membre du collectif qui gère la Maillette, avant d’ajouter : « On s’est donné du temps pour répondre à ces questions quasi philosophiques ».

Pour ce jeune retraité, « on ne peut pas s’intéresser aux monnaies complémentaires sans s’interroger sur le système monétaire ». Mais il se veut aussi modeste : « Ce ne sont pas les monnaies locales complémentaires qui vont bouleverser le système monétaire, mais ça peut amener les gens à réfléchir ».

Beaucoup d’énergie

Pour ses deux ans, la Maillette vient de dépasser la cinquantaine de prestataires et la centaine d’utilisateurs. « Beaucoup de gens nous rejoignent spontanément, suite à un gros travail de présence sur les événements locaux pour expliquer ce qu’est la Maillette », se réjouit Gérard Mary.

Pourtant, le lancement de la Maillette n’a pas été tout rose. Si, au départ, l’association pour une monnaie locale en pays de Rance, qui porte la Maillette, comptait une centaine d’adhérents, l’année de mise en circulation a été très difficile pour la monnaie locale. « On a perdu la moitié de nos adhérents la première année… Le lancement a demandé beaucoup d’énergie et celle-ci est ensuite retombée. Nous avons survécu mais ce fût difficile », se souvient Gérard Mary.

Grâce la volonté et à l’engagement du collectif, la Maillette a tenu bon et a remonté la pente. De nouveaux prestataires ont envie de participer et la Maillette circule bien. Pour le collectif, il faut continuer à se développer : « Il faut rallier plus de gens et ça passe par l’augmentation du nombre de prestataires. Pour ça, il faut aussi faciliter la circulation entre prestataires, ce qui n’est pas aisé ! »

Pour aller plus loin :

www.mlc-rance.fr




Micamot : des infusions, de la permaculture et un café-librairie

Depuis 2012, l’association Micamot a le projet de créer un lieu agri-culturel, à Sixt-sur-Aff (35). Après la culture de plantes à infusion, vendues sous la marque l’Amante verte, et la création d’un potager en permaculture, l’association a ouvert un café-librairie en septembre.

L’association Micamot a été créée en 2012, à Sixt-sur-Aff au Nord de Redon. « L’objectif est de créer un lieu agri-culturel », précise Claire Poirrier, l’une des initiatrices du projet.

L’activité agricole a démarré en 2013. Sous le nom l’Amante verte, Adrien fait pousser et vend des plantes à infusion. « Nous avons racheté les terres en SCI, avec 92 associés, grâce à l’accompagnement de Terre de liens », explique encore Claire.

Depuis 2013, certains membres de l’association, dont un ancien maraîcher, ont mis en place un potager en permaculture sur une parcelle de 1000 m². Ils y viennent régulièrement pour expérimenter différents types de culture.

En septembre, un café-librairie a ouvert ses portes sur la ferme : « C’est un vrai bar, avec une licence 4, et une vraie librairie, spécialisée Nature. Il y a des ouvrages sur le jardin, les plantes et leurs usages, les savoir-faire pour aller vers plus d’autonomie… », se réjouit d’avance Claire.

La librairie est partenaire de la maison d’édition Terre Vivante. Claire et Maëla ont les nouveautés en exclusivité, reçoivent les auteurs pour des dédicaces… En échange, elle représente la maison d’édition sur les salons. « Ce sont des bouquins qu’on a envie de défendre », ajoute Claire.

Le café-librairie pourra aussi devenir un lieu de rendez-vous régulier, pour récupérer des paniers Bio ou des produits de paysans locaux par exemple. Des ateliers, des animations et des spectacles sont aussi organisés régulièrement : « Nous voulons développer une offre culturelle intéressante à la campagne ».

Pour aller plus loin :

www.micamot.wordpress.com