A Séné, les Incroyables Comestibles invités de Zik dans la Zac

Les membres du mouvement participatif et citoyen « Incroyables comestibles » du Pays de Vannes seront présents samedi 21 septembre, de 10h à 19h sur les pavés de la zone du Poulfanc à Séné, pour l’événement musical Zik dans la Zac, organisé par l’association Radiovannes.com. Une date symbolique puisque le 21 septembre, ce n’est pas uniquement le solstice d’automne, mais aussi la fête des moissons, du battage des céréales. Du coup, musique, et partage seront de mise.
Et justement, sur la place de l’Irlande où se déroulera cette après-midi festive, une fontaine a été transformée en potager par les Incroyables Comestibles. C’est l’un des nombreux potagers urbains installé par le collectif dans toute la France, où est planté un petit panneau sur lequel on peut lire: « nourriture à partager ». « Nous n’avons pas l’aval des autorités pour semer des graines sur les lieux publics. Du coup, on utilise des lieux privés tout de même accessibles aux citoyens pour y planter nos légumes et autres plantes aromatiques » explique Mickaël, membre du mouvement Incroyable Comestibles.

Des potagers solidaires et gratuits…

Bien sûr, aucune graine hybride, aucun intrant ou pesticide n’est utilisé. Les graines sont rustiques, bio, et proviennent de trocs et de dons de producteurs ou de l’association de protection de la biodiversité, Kokopelli. Pour cultiver, paillage, compost, ou encore fumier de cheval sont à l’honneur. « Nous sommes un collectif, et non une association. Nous n’avons pas de président, pas d’adhésion ni de papiers à fournir.
C’est un engagement sans règle qui s’auto-gère. Pour adhérer il suffit d’y croire, puis de nous rencontrer, agir à son petit niveau sans obligation ni attente. Venir participer à un événement, planter, désherber, semer, cueillir… »
Voilà la mission des membres d’Incroyables Comestibles.

Transition citoyenne des territoires

Ce collectif né à Todmorden en Angleterre il y a quelques années, est apparu en Alsace au printemps 2012, puis à Vannes, à la fin de l’année 2012. Si aujourd’hui, un nouveau groupe d’Incroyables Comestibles naît chaque semaine en France, c’est en Bretagne que l’on comptabilise le plus de groupes. « Samedi, les Incroyables Comestibles seront les invités de notre émission diffusée sur Radiovannes.com. Nous sommes ravis qu’il participent à notre événement. Ce sont des valeurs que l’on apprécie et qu’on défend. A plusieurs, on est plus forts !" , estime Franck Amouroux, président de l’association Radiovannes.com. A samedi donc, pour une après-midi musicale et artistique, placée sous le signe du partage.

Plus d’infos

Pour célébrer la date anniversaire des Incroyables Comestibles, le collectif du Pays de Vannes dressera à nouveau son stand à Séné dimanche 22 septembre pour des ateliers, repas partagés… Les petits débrouillards seront également présents.

http://www.incredible-edible.info

www.radiovannes.com

https://kokopelli-semences.fr

www.lespetitsdebrouillards.org

ZIK dans la ZAC / Samedi 21 Septembre 2013 En direct du Poulfanc – Séné/Vannes

Le programme? C’est par ici:

10h00 : DJ Lem (Bizarr’ mix – Séné)

14h00 : Low Bow & Peacemaker TYPICAL DJ’S* (mix ensoleillé – Séné)

14h30 : Lezard Ty Show* (Théâtre – Séné)

15h00 : Tamm Ha Jazz (Jazz – Séné)

16h00 : Cirque Equilibres* (Ecole de Cirque– Séné)

16h30 : David Pasquet Project (Breizh Electro pop – Séné)

17h30 : Les commerçants en direct* (Radio – Séné)

18h30 : Typical Dj’s + Cirque Equilibres + Lezard Ty Show

* plusieurs passages dans l’après-midi

Et puis, tout au long de l’après-midi :

Invités sur le plateau radio

Émissions diffusées en direct sur www.radiovannes.com

A partir de15h00, ouverture du Local Bio (rencontre avec les producteurs bio et locaux)

Et aussi….

Pour les petits creux, ou les grosses faims, bar et restauration seront mis à  disposition sur place par les commerçants partenaires. Enfin, pour une nourriture saine, locale, bio et gratuite, les Incroyables comestibles s’occupent de tout!
 




Journées du patrimoine : les châtelains se mettent au vert…

L’association Bienvenue au Château réunit des propriétaires de châteaux, manoirs ou demeures qui ouvrent leurs portes aux hôtes le temps d’un séjour. Et il semblerait que ces dernières années, les prestations soient de plus en plus vertes. Une tendance assez récente chez les propriétaires, même si il y a eu des pionniers. "Aujourd’hui, la quasi totalité des nouveaux membres de Bienvenue au Château se tournent vers des solution écologiques lors de leurs rénovations; Nous avons par exemple récemment opté pour un revêtement chaux chanvre de notre propriété" estime Patrice Vignial, président de l’association Bienvenue au Château, qui remarque que l’impact environnemental fait de plus en plus partie des préoccupations des châtelains. A table, les légumes sont bien souvent issus du potager où les produits chimiques sont de moins en moins fréquents. "Il s’agit non seulement d’une prise de conscience des propriétaires, mais aussi d’un argument commercial : des légumes bio du jardin sur une carte font pencher la balance dans le choix des hôtes" explique Patrice Vignial.

Une sélection stricte pour une offre de qualité

140 propriétés d’intérêt historique et ou patrimonial dont 24 en Bretagne font aujourd’hui partie de l’association Bienvenue au Château. Environ une dizaine de nouveaux membres nous rejoignent chaque année, précise Patrice Vignial qui reçoit en moyenne une cinquantaine de candidatures par an. Les propriétés, aussi prestigieuses soient-elles, ne sont pas toutes admises dans l’association. Cinq critères doivent en effet être remplis : tout d’abord, l’intérêt historique ou patrimonial de la propriété ainsi que l’environnement qui l’entoure. Disposer d’un parc ou d’un jardin bien entretenu loin des nuisances sonores ou olfactives est une condition essentielle. Les portes franchies, la décoration doit être en harmonie avec le style de la propriété. Quant aux literies et aux salles de bain, elle devront être modernisées. Enfin, une devise : "les hôtes seront reçus au château comme nos propres amis. Ce sont les propriétaires qui accueillent leurs clients" souligne Patrice Vignial.

Des tendances prometteuses….

Bien que châteaux et manoirs se mettent au vert, les solutions alternatives ne sont pas encore des conditions essentielles pour compter parmi les membres de Bienvenue au Château. Cela dit, si ces monuments longtemps énergivores sont désormais de mieux en mieux isolés, les hectares de jardin et leurs potagers sont bio, c’est toujours une belle avancée.

Rendez-vous les 14 et 15 septembre pour visiter ces lieux d’exception et devenir les châtelains d’un jour !
 

Plus d’infos:

http://www.bienvenueauchateau.com




Se rassembler pour la protection du vivant, qui dit oui?

La Bretagne ouvre la version écolo des journées Européennes de Patrimoine, et pour cause ! Toutes les associations bretonnes de défense de l’environnement seront présentes sur la plage de Grandville dans la baie de Saint-Brieuc, ce dimanche 15 septembre pour la journée du patrimoine naturel et du vivant. Alimentation et santé humaine passent-elles par la protection du patrimoine naturel et de la vie animale ? Quelle économie, quelle agriculture sont-elles possibles sans dégrader le patrimoine naturel ? La destruction du patrimoine naturel est-elle fondée sur l’atteinte aux droits des citoyens ? Voici trois axes sur laquelle la journée se déroulera.

Notre alimentation en question…

Les citoyens seront amenés élaborer une charte contre l’élevage intensif qui sera officialisée le dimanche soir. "Tables rondes, débats, spectacles seront là pour susciter la prise de conscience sur notre mode de consommation d’aujourd’hui" précise André Ollivro, président de l’association Sauvegarde du Penthièvre. A l’heure où la crise porcine plane au dessus de la Bretagne, notamment avec le redressement judiciaire de l’abattoir de porcs GAD, André Ollivro estime que la copie de notre alimentation est justement à revoir car nous mangeons trop de viance et cela entraîne des désagréments pour la santé. A l’époque, nous mangions de la viande qu’une seule fois par semaine. Aujourd’hui nous consommons trop de protéines animales alors que les protéines végétales peuvent aussi bien satisfaire les besoins humains.

Consommer responsable

Durant cette journée, les associations présentes postuleront pour l’hypothèse suivante: la conquête de l’activité humaine passe par la maîtrise de notre consommation, notamment tournée vers des produits locaux issus des circuits courts "et non en mangeant des tomates toutes l’année" estime André Ollivro pour qui "le rôle des associations et des citoyens est de prendre conscience qu’il existe d’autres rapports à la consommation".

Rendez-vous le 15 septembre prochain devant la plage de Granville à Hillion dans la baie de Saint Brieuc pour débattre de ces questions.

Plus d’infos:

http://hillion2013.blogspot.fr/

 

Les algues vertes en question…

La journée du patrimoine naturel et du vivant est aussi l’occasion d’évoquer un sujet qui fâche : les algues vertes. Cette année, elles-auraient diminué sur les côtes bretonnes. Une donnée évidente, pour André Ollivro qui estime qu’on opère de plus en plus tôt dans la saison, à un ramassage des algues. Du coup, les véritables indicateurs ne sont pas sur les plages mais dans le taux de nitrates des rivières et des stocks d’eau de moyenne profondeur.

Autre chose: les algues vertes témoignent d’une pollution évolutive au regard des conditions météorologiques et climatologiques. Les paramètres influents pour expliquer leur présence seraient immensurables.




Quelle est la place de l’agriculture bio au SPACE ?

Quelle est la place de l’agriculture biologique au salon international de l’élevage, le SPACE, qui se déroulera du 10 au 13 septembre prochains à Rennes ? C’est la question que nous avons posé à Inter bio Bretagne, l’association interprofessionnelle de la filière agrobiologique bretonne. Une opportunité à saisir, nous répond Goulven Ouallic, coordinateur filières, restauration collective, études et développement économique d’Interbio Bretagne. "Le SPACE est une vitrine de l’élevage en Bretagne, ça serait dommage de rater ce carrefour pour démontrer la pertinence de nos systèmes". Tous les ans depuis 4 ou 5 ans, Inter bio réunit une partie des producteurs bio du Grand Ouest. Plusieurs éleveurs, ingénieurs agronomes, techniciens sont présents pour sensibiliser le public aux techniques non conventionnelles L’aspect sanitaire, commercial, la distribution et l’efficacité économique sont développés. "Un panorama de la filière biologique est dressé, de la production à la distribution explique Goulven Ouallic."

La crise de la filière conventionnelle profiterait à l’agriculture bio…

Comment réagit le public face à ces techniques alternatives ? Selon Goulven Ouallic, "l’intérêt pour le biologique évolue par à coups. On note des vagues de conversion en fonction des crises de la filière conventionnelle. Par exemple, en 2009 2010, une crise laitière s’est produite. Comme il faut deux ans pour se convertir, deux années plus tard, de nombreuses conversions dans ce domaines sont nées". Si l’agriculture biologique fait de plus en plus d’adeptes, certaines filières, comme les céréales, manquent cruellement de producteurs. "Pour pallier cela, on s’organise pour trouver une place sur le marché. Mais l’élevage bio demande plus de technique. Une meilleure pratique culturale, une meilleure observation de la nature, anticiper et être préventif car nous n’avons pas de recours à la chimie".

Pour optimiser la visibilité du stand des agriculteurs bio, depuis deux ans, un répertoire bio qui recense tous les opérateurs de la filière présents au salon est disponible au public. Notez qu’une conférence intitulée "La filière viande bovine bio, un choix gagnant !" se déroulera le mardi 10 en partenariat avec Interbio des Pays de la Loire et le GRAB Basse-Normandie.

Plus d’infos:

 

http://www.space.fr

http://www.interbiobretagne.asso.fr

 




Un plaidoyer pour l’herboristerie

Saviez-vous qu’en Bretagne jusqu’au XXè siècle, les Bretons mettaient des feuilles d’aulne dans leurs chaussures pour éviter l’échauffement des pieds ? Que s’est-il passé entre ce XXè siècle où les hommes connaissaient les plantes et la nature parce qu’ils dépendaient d’elles, parce qu’ ils les observaient, parce qu’ils faisaient partie d’elles ? C’est la question à laquelle répond Thierry Thévenin, producteur-cueilleur de plantes médicinales, herboriste et botaniste dans son Plaidoyer pour l’herboristerie. Publié au mois d’août aux éditions Actes Sud, cet ouvrage dresse un historique de la profession d’herboriste, celui qui connaît les simples, depuis le XVème siècle, à nos jours. Au fil des pages, le lecteur apprend la descente aux enfers qu’a connu l’herboristerie suite à la montée et aux pressions de l’industrie pharmaceutique, de monde de la finance, sous couvert de la science et du progrès. Ainsi, les herboristes ont signé l’arrêt de mort de leur profession le 11 septembre 1941, sous le régime de Vichy.

Et depuis ?

Il ya eu des tentatives, ci et là de faire reconnaître le savoir des plantes naturelles, face aux préparations médicinales de synthèse qui constituent désormais le paysage médical. En vain, malgré les luttes menées par des défenseurs de la profession comme Mme Hertzog-Cachin, le docteur Henri Leclercou encore Maurice Mességué, il faut attendre l’après 1968 pour voir renaître l’intérêt pour l’herboristerie. Depuis, plusieurs réglementations en France et en Europe sont progressivement adoptées. Tout d’abord dans la définition de la plante médicinale elle même, puis son usage.

Guide du soin naturel

Cet ouvrage remarquable aux références nombreuses et à l’annexe complet pourrait être un livre d’histoire, une introduction à la connaissance des plantes, une critique des dérives de l’industrialisation. Il éclaire le lecteur sur l’urgence d’une prise de position citoyenne en matière de santé. Les plantes constituent une source de bienfaits, créativité, autonomie. A l’heure où 80% des moins de 25 ans se déclarent en faveur des soins non médicamenteux, et où près d’un tiers des Français ont recours aux médecines douces pour consommer moins de médicaments, cet ourage est plus que jamais dans l’air du temps. A lire et à partager largement. 

Plus d’infos:

"Plaidoyer pour l’herboristerie. Comprendre et défendre les plantes médicinales". Thierry Thévenin, Août, 2013 pp 304. Ed. Actes Sud. 22 euros.




Foire Biozone : une 28è édition pour le partage de la terre

C’est le rendez-vous de l’année des producteurs et amateurs du bio. Organisé par l’association Produire et Consommer Biologique, le salon Biozone qui se déroule à Mur de Bretagne (22), ouvre sa 28è édition ce week-end avec la devise suivante : « une terre à partager ». Né de propositions de toutes parts et d’une réflexion sur l’actualité, ce thème est développé selon deux axes : « Nous voulons souligner que l’enjeu du foncier est de plus en plus important aujourd’hui d’un point de vue local et international » explique Benjamin Henri, organisateur membre de l’association Produire et Consommer Biologique. « D’autre part, nous réfléchissons à un regard plus social du partage de la planète avec la mise en avant de l’habitat groupé, de la question des abeilles par exemple… Toujours en étant accessibles au grand public » précise-t-il.

Ethique et qualitatif : des critères essentiels

Cette année, 230 exposants seront présents à Mur de Bretagne. « Tous les ans, en comptant les dossiers qui nous parviennent trop tard, environ la moitié des candidatures que nous recevons sont sélectionnées, estime Benjamin Henri. C’est un choix technique et éthique: pour chaque domaine, un nombre d’exposant est arrêté pour limiter la concurrence. Et même si beaucoup d’exposants des années passées reviennent cette année, il y aura ce week-end 40 nouveaux stands. » Pour assurer la qualité des prestations, les organisateurs de Biozone échangent régulièrement avec les autres foires bio. « Et puis, tout au long du week-end, des bénévoles se baladent sur le site pour voir comment ça se passe » précise l’organisateur.

 

Biozone, les raisons d’un succès…

La foire bio annuelle de Mur de Bretagne est née il y a 28 ans du dynamisme de quelques producteurs biologiques regroupés sur le petit marché de Plédéliac, dans les Côtes d’Armor. D’année en année, la foire attirait de plus en plus de participants. Du coup, les organisateurs ont fait appel à de nombreuses mairies susceptibles de recevoir tout ce petit monde…et c’est Mur de Bretagne qui s’est portée volontaire.

28 ans plus tard, près de 200 exposants foulent chaque année les pavés de Mur de Bretagne. Un succès certainement lié à la position géographique avantageuse : Mur de Bretagne est le cœur de la région. Puis, début septembre, on chevauche la rentrée et les restes de l’été. C’est ainsi le moment idéal pour faire des affaires. Enfin, la spécificité BIO du salon en fait un moment de rencontres, que certains considèrent comme l’événement biologique de l’année.

 

PLus d’infos:

www.foire-biozone.org