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A Noël, pour quel cadeau local et écolo craquerez-vous ?

Noël, un enfer lorsqu’il s’agit de trouver LE cadeau qui fait plaisir. Pour vous éviter de sillonner les grandes surfaces et vous faire économiser du temps, nous avons retroussé nos manches pour détecter des idées de cadeaux à la fois écologiques, locales et pour toutes les bourses.

 

Des livres pour tous les goûts !

 

Besoin d’approfondir vos connaissances en histoire, politique, diététique, technique ou encore en jardinage et cuisine ? Voici les chroniques de plusieurs ouvrages que nous vous avons conseillé tout au long de l’année. Parce qu’ils vous ont plu, pourquoi ne pas les mettre sous le sapin le soir de Noël ?

Avec « Je ferais bien une soupe », un guide qui vient de paraître aux éditions Terre Vivante, offrez de quoi concocter des recettes originales de soupes pour toutes les saisons.

On quitte la cuisine, direction les jardins…partagés en ville ! Pour tout savoir sur ces lieux verts qui créent du lien social entre habitants d’un même immeuble ou d’un même quartier, découvrez « Jardins collectifs urbain», de Cyrielle Den Hartigh, éditions Educagri, 25 euros.  Enfin, pour ceux et celles qui se préoccupent de la performance énergétique de leur maison, « Bâtiments performants » est paru récemment aux éditions Terre Vivante. Co-écrit par Philippe Bovet et Olivier Sidler, deux spécialistes de l’éco-habitat, il propose un éclairage sur la construction et la rénovation énergétique des bâtiments en France, à l’aide de nombreux exemples. Un cadeau utile, aussi bien pour les grands chantiers que les petits travaux ! « Bâtiments performants », Editions Terre Vivante, 141 pages, 20 euros.

 

A vous de jouer dans la ZAD

 

Vous souhaitez offrir un jeu à la fois ludique et engagé ? Le jeu de société « Zone à défendre » imaginé par des citoyens impliqués dans la lutte contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes est fait pour vous. Entrez dans la partie en incarnant un ou une « zadiste » et défendez seul ou à cinq, des terres agricoles sauvages et l’idéal d’un monde de simplicité et de partage. Stoppez les bulldozzer, construisez des cabanes, cultivez vos légumes et mobilisez-vous ! La répression est sans pitié… Pour passer commande, rendez-vous sur le site du jeu de société. A partir de 28 euros.

 

C’est moi qui l’ait fait !

 

Enfin, puisque Noël est avant tout un moment de partage et de générosité, rien ne fera plus plaisir que de recevoir un cadeau fait par vous-même. A vos aiguilles ! Lancez-vous dans la confection de gants en laine. Les débutant(es) se contenteront d’écharpe ou de plaid. Si il vous reste de la laine, fabriquez des bijoux et ajoutez-y des perles ou des graines.

Pour les plus gourmands, reste des cadeaux à croquer aussi beaux que bons. Découvrez des recettes faciles et bio sur : « je crée mes cadeaux gourmands » de Marie Chioca et Delphine Paslin, Ed. Terre Vivante 96pp, 12 euros.

Adeptes du Do It Yourself, revêtez la blouse blanche ! Confectionnez vous-même une huile parfumée, une crème démaquillante, ou encore un savons aux huiles essentielles. Atout numéro 1 de ces remèdes naturels ? La personne a qui vous l’offrez risque de penser à vous à chaque fois qu’elle s’embaumera de l’huile ou de la crème… Pour devenir un(e) vrai(e) pro du cosmétique bio et fait maison, on se retrouve sur www.mycosmétik.fr

 

Aux petits soins pour nos hommes…

 

Enfin, l’idée d’un produit naturel vous séduit, mais le fait d’avoir à le confectionner vous décourage…Pas de panique, à Mellac (29), une boutique de produits biologiques au masculin vient d’ouvrir ses portes. Parce que les hommes ont aussi droit à leurs cosmétiques, autant leur offrir ce qu’il y a de meilleur et de local. Crèmes hydratantes sans colorant ni parfum de synthèse, après rasage sans paraben ni silicone, savons non testés sur les animaux, le tout dans un emballage réduit et biodégradable… Pour en savoir plus, et passer commande, rendez-vous sur Bio’Om Cosmetics.

 




A Noël, pour quel cadeau local et écolo craquerez-vous ?

Noël, un enfer lorsqu’il s’agit de trouver LE cadeau qui fait plaisir. Pour vous éviter de sillonner les grandes surfaces et vous faire économiser du temps, nous avons retroussé nos manches pour détecter des idées de cadeaux à la fois écologiques, locales et pour toutes les bourses.

 

Des livres pour tous les goûts !

 

Besoin d’approfondir vos connaissances en histoire, politique, diététique, technique ou encore en jardinage et cuisine ? Voici les chroniques de plusieurs ouvrages que nous vous avons conseillé tout au long de l’année. Parce qu’ils vous ont plu, pourquoi ne pas les mettre sous le sapin le soir de Noël ?

Avec « Je ferais bien une soupe », un guide qui vient de paraître aux éditions Terre Vivante, offrez de quoi concocter des recettes originales de soupes pour toutes les saisons.

On quitte la cuisine, direction les jardins…partagés en ville ! Pour tout savoir sur ces lieux verts qui créent du lien social entre habitants d’un même immeuble ou d’un même quartier, découvrez « Jardins collectifs urbain», de Cyrielle Den Hartigh, éditions Educagri, 25 euros.  Enfin, pour ceux et celles qui se préoccupent de la performance énergétique de leur maison, « Bâtiments performants » est paru récemment aux éditions Terre Vivante. Co-écrit par Philippe Bovet et Olivier Sidler, deux spécialistes de l’éco-habitat, il propose un éclairage sur la construction et la rénovation énergétique des bâtiments en France, à l’aide de nombreux exemples. Un cadeau utile, aussi bien pour les grands chantiers que les petits travaux ! « Bâtiments performants », Editions Terre Vivante, 141 pages, 20 euros.

 

A vous de jouer dans la ZAD

 

Vous souhaitez offrir un jeu à la fois ludique et engagé ? Le jeu de société « Zone à défendre » imaginé par des citoyens impliqués dans la lutte contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes est fait pour vous. Entrez dans la partie en incarnant un ou une « zadiste » et défendez seul ou à cinq, des terres agricoles sauvages et l’idéal d’un monde de simplicité et de partage. Stoppez les bulldozzer, construisez des cabanes, cultivez vos légumes et mobilisez-vous ! La répression est sans pitié… Pour passer commande, rendez-vous sur le site du jeu de société. A partir de 28 euros.

 

C’est moi qui l’ait fait !

 

Enfin, puisque Noël est avant tout un moment de partage et de générosité, rien ne fera plus plaisir que de recevoir un cadeau fait par vous-même. A vos aiguilles ! Lancez-vous dans la confection de gants en laine. Les débutant(es) se contenteront d’écharpe ou de plaid. Si il vous reste de la laine, fabriquez des bijoux et ajoutez-y des perles ou des graines.

Pour les plus gourmands, reste des cadeaux à croquer aussi beaux que bons. Découvrez des recettes faciles et bio sur : « je crée mes cadeaux gourmands » de Marie Chioca et Delphine Paslin, Ed. Terre Vivante 96pp, 12 euros.

Adeptes du Do It Yourself, revêtez la blouse blanche ! Confectionnez vous-même une huile parfumée, une crème démaquillante, ou encore un savons aux huiles essentielles. Atout numéro 1 de ces remèdes naturels ? La personne a qui vous l’offrez risque de penser à vous à chaque fois qu’elle s’embaumera de l’huile ou de la crème… Pour devenir un(e) vrai(e) pro du cosmétique bio et fait maison, on se retrouve sur www.mycosmétik.fr

 

Aux petits soins pour nos hommes…

 

Enfin, l’idée d’un produit naturel vous séduit, mais le fait d’avoir à le confectionner vous décourage…Pas de panique, à Mellac (29), une boutique de produits biologiques au masculin vient d’ouvrir ses portes. Parce que les hommes ont aussi droit à leurs cosmétiques, autant leur offrir ce qu’il y a de meilleur et de local. Crèmes hydratantes sans colorant ni parfum de synthèse, après rasage sans paraben ni silicone, savons non testés sur les animaux, le tout dans un emballage réduit et biodégradable… Pour en savoir plus, et passer commande, rendez-vous sur Bio’Om Cosmetics.

 




Morlaix Communauté élabore sa feuille de route énergétique…avec les citoyens

La Communauté d’Agglomération de Morlaix a mis en place un livre blanc dans le cadre du plan Climat Énergie Territorial. En quoi consiste ce livre ?

Yoann Morvan : Le livre blanc est une feuille de route énergétique du territoire. Pour l’élaborer, nous avons mis en place une méthodologie collaborative où les services de la collectivité ainsi que des citoyens ont eu la possibilité de faire leurs propositions grâce à 4 ateliers définis à partir de thématiques concrètes : l’urbanisme, l’habitat, les transports et les énergies renouvelables. 150 propositions ont ainsi émergées. De leur côté, les directions internes de Morlaix communauté, qui ont des compétences diverses notamment dans le domaine de l’énergie, ont aussi fait leurs suggestions.

Ces ateliers ont-ils rassemblé beaucoup de citoyens ? Comment avez-vous communiqué autour de ces rendez-vous ?

Nous avions au préalable organisé quelques réunions publiques, puis nous avons élaboré une communication directe et indirecte : par courrier vers les associations, les institutions. Puis par voie de presse pour toucher les citoyens de manière globale. Au total une centaine de citoyens ont participé à ces ateliers.

Pourquoi avoir choisi de collaborer avec les citoyens pour établir le livre Blanc ?

C’est un projet de territoire, et il va de soi de ne pas passer outre les idées des citoyens. Cela donne à chacun la possibilité de s’approprier un sujet en donnant des moyens d’agir à son niveau. La communauté d’agglomération est aussi là pour accompagner les citoyens dans leurs projets de territoire.

Comment est né ce projet de livre Blanc ?

Ce livre répond aux objectifs du Plan Climat Énergie Territorial obligatoire pour les agglomérations de plus de 50 000 habitants. Il s’élabore de la même manière qu’un agenda 21. C’est d’ailleurs la partie énergie de l’agenda 21. Il dispose de deux volets : la réduction de consommations d’énergie sur le territoire et la réduction des gaz à effets de serre. L’autre volet vise à favoriser l’adaptation aux effets du changement climatique. Ce plan préconise ainsi un bilan énergétique sur le territoire. A Morlaix, c’est HEOL (l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix ndlr) qui s’en est chargée : elle a analysé les niveaux de consommation de plusieurs secteurs.

Quel est son bilan ?

Pas de grande surprise, on retrouve globalement les mêmes tendance que dans les collectivités voisines : l’habitat est par exemple un secteur énergivore car il est ancien et diffus sur le territoire. Quant au transport, pour des raisons culturelles et historiques, il est également un gros producteur de gaz à effet de serre : dans une région rurale, l’utilisation de la voiture personnelle quasiment systématique.

Où en est-on dans l’élaboration du livre blanc. Est-il bouclé ?

Oui, il vient d’être validé dans son contenu par le conseil communautaire le 9 décembre dernier. 200 exemplaires seront distribués aux élus, aux collectivités. Puis il sera téléchargeable sur le site de l’agglomération.

Concrètement, à quoi vont servir les propositions retenues dans ce livre ?

Dans un premier temps, le livre blanc n’est pas voué à préciser les actions définies mais les orientations. Nous devons désormais travailler sur les actions et définir des fiches de mesures à prendre ainsi que des niveaux de priorité soumis de façon collégiale aux porteurs de projets potentiels. Nous définirons des niveaux d’ambition à partir des 94 propositions que nous avons compilé des 150 propositions retenues au cours des ateliers avec les citoyens et Morlaix communauté. Ainsi, fin 2014, les orientations du livre blanc actuel auront laissé place à des actions concrètes à mener sur le territoire.

En attendant de voir de réelles propositions d’action sur le territoire, quels projets concrets sont menés ?

De nombreuses actions concrètes sont menées sur le territoire : nous poursuivons par exemple notre travail de sensibilisation et d’ animation auprès des scolaires. En un an, plus de 200 animations liées au développement durable ont été organisées dans les écoles sur le territoire. Pour cela, nous travaillons en collaboration avec le CPIE de Douron, l’association Au fil du Queffleuth et de la Penzé de Pleyber-Christ (29) (association de sensibilisation et d’éducation à l’environnement pour les enfants, ndlr), et le Conservatoire Botanique de Brest.
Nous avons également pour projet de mener une opération de rénovation thermique des bâtiments, en partenariat avec l’Agence Locale de l’Énergie. Enfin, la filière bois-énergie est en développement sur le territoire avec notamment la naissance d’une SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) à Pleybert Christ. Elle gère le réseau local de chaufferie bois.

Plus d’infos:

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-climat-energie-territorial.html

www.heol-energies.org/

aufilduqueffleuthetdelapenze.over-blog.com/

 




Morlaix Communauté élabore sa feuille de route énergétique…avec les citoyens

La Communauté d’Agglomération de Morlaix a mis en place un livre blanc dans le cadre du plan Climat Énergie Territorial. En quoi consiste ce livre ?

Yoann Morvan : Le livre blanc est une feuille de route énergétique du territoire. Pour l’élaborer, nous avons mis en place une méthodologie collaborative où les services de la collectivité ainsi que des citoyens ont eu la possibilité de faire leurs propositions grâce à 4 ateliers définis à partir de thématiques concrètes : l’urbanisme, l’habitat, les transports et les énergies renouvelables. 150 propositions ont ainsi émergées. De leur côté, les directions internes de Morlaix communauté, qui ont des compétences diverses notamment dans le domaine de l’énergie, ont aussi fait leurs suggestions.

Ces ateliers ont-ils rassemblé beaucoup de citoyens ? Comment avez-vous communiqué autour de ces rendez-vous ?

Nous avions au préalable organisé quelques réunions publiques, puis nous avons élaboré une communication directe et indirecte : par courrier vers les associations, les institutions. Puis par voie de presse pour toucher les citoyens de manière globale. Au total une centaine de citoyens ont participé à ces ateliers.

Pourquoi avoir choisi de collaborer avec les citoyens pour établir le livre Blanc ?

C’est un projet de territoire, et il va de soi de ne pas passer outre les idées des citoyens. Cela donne à chacun la possibilité de s’approprier un sujet en donnant des moyens d’agir à son niveau. La communauté d’agglomération est aussi là pour accompagner les citoyens dans leurs projets de territoire.

Comment est né ce projet de livre Blanc ?

Ce livre répond aux objectifs du Plan Climat Énergie Territorial obligatoire pour les agglomérations de plus de 50 000 habitants. Il s’élabore de la même manière qu’un agenda 21. C’est d’ailleurs la partie énergie de l’agenda 21. Il dispose de deux volets : la réduction de consommations d’énergie sur le territoire et la réduction des gaz à effets de serre. L’autre volet vise à favoriser l’adaptation aux effets du changement climatique. Ce plan préconise ainsi un bilan énergétique sur le territoire. A Morlaix, c’est HEOL (l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix ndlr) qui s’en est chargée : elle a analysé les niveaux de consommation de plusieurs secteurs.

Quel est son bilan ?

Pas de grande surprise, on retrouve globalement les mêmes tendance que dans les collectivités voisines : l’habitat est par exemple un secteur énergivore car il est ancien et diffus sur le territoire. Quant au transport, pour des raisons culturelles et historiques, il est également un gros producteur de gaz à effet de serre : dans une région rurale, l’utilisation de la voiture personnelle quasiment systématique.

Où en est-on dans l’élaboration du livre blanc. Est-il bouclé ?

Oui, il vient d’être validé dans son contenu par le conseil communautaire le 9 décembre dernier. 200 exemplaires seront distribués aux élus, aux collectivités. Puis il sera téléchargeable sur le site de l’agglomération.

Concrètement, à quoi vont servir les propositions retenues dans ce livre ?

Dans un premier temps, le livre blanc n’est pas voué à préciser les actions définies mais les orientations. Nous devons désormais travailler sur les actions et définir des fiches de mesures à prendre ainsi que des niveaux de priorité soumis de façon collégiale aux porteurs de projets potentiels. Nous définirons des niveaux d’ambition à partir des 94 propositions que nous avons compilé des 150 propositions retenues au cours des ateliers avec les citoyens et Morlaix communauté. Ainsi, fin 2014, les orientations du livre blanc actuel auront laissé place à des actions concrètes à mener sur le territoire.

En attendant de voir de réelles propositions d’action sur le territoire, quels projets concrets sont menés ?

De nombreuses actions concrètes sont menées sur le territoire : nous poursuivons par exemple notre travail de sensibilisation et d’ animation auprès des scolaires. En un an, plus de 200 animations liées au développement durable ont été organisées dans les écoles sur le territoire. Pour cela, nous travaillons en collaboration avec le CPIE de Douron, l’association Au fil du Queffleuth et de la Penzé de Pleyber-Christ (29) (association de sensibilisation et d’éducation à l’environnement pour les enfants, ndlr), et le Conservatoire Botanique de Brest.
Nous avons également pour projet de mener une opération de rénovation thermique des bâtiments, en partenariat avec l’Agence Locale de l’Énergie. Enfin, la filière bois-énergie est en développement sur le territoire avec notamment la naissance d’une SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) à Pleybert Christ. Elle gère le réseau local de chaufferie bois.

Plus d’infos:

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-climat-energie-territorial.html

www.heol-energies.org/

aufilduqueffleuthetdelapenze.over-blog.com/

 




Morlaix Communauté élabore sa feuille de route énergétique…avec les citoyens

La Communauté d’Agglomération de Morlaix a mis en place un livre blanc dans le cadre du plan Climat Énergie Territorial. En quoi consiste ce livre ?

Yoann Morvan : Le livre blanc est une feuille de route énergétique du territoire. Pour l’élaborer, nous avons mis en place une méthodologie collaborative où les services de la collectivité ainsi que des citoyens ont eu la possibilité de faire leurs propositions grâce à 4 ateliers définis à partir de thématiques concrètes : l’urbanisme, l’habitat, les transports et les énergies renouvelables. 150 propositions ont ainsi émergées. De leur côté, les directions internes de Morlaix communauté, qui ont des compétences diverses notamment dans le domaine de l’énergie, ont aussi fait leurs suggestions.

Ces ateliers ont-ils rassemblé beaucoup de citoyens ? Comment avez-vous communiqué autour de ces rendez-vous ?

Nous avions au préalable organisé quelques réunions publiques, puis nous avons élaboré une communication directe et indirecte : par courrier vers les associations, les institutions. Puis par voie de presse pour toucher les citoyens de manière globale. Au total une centaine de citoyens ont participé à ces ateliers.

Pourquoi avoir choisi de collaborer avec les citoyens pour établir le livre Blanc ?

C’est un projet de territoire, et il va de soi de ne pas passer outre les idées des citoyens. Cela donne à chacun la possibilité de s’approprier un sujet en donnant des moyens d’agir à son niveau. La communauté d’agglomération est aussi là pour accompagner les citoyens dans leurs projets de territoire.

Comment est né ce projet de livre Blanc ?

Ce livre répond aux objectifs du Plan Climat Énergie Territorial obligatoire pour les agglomérations de plus de 50 000 habitants. Il s’élabore de la même manière qu’un agenda 21. C’est d’ailleurs la partie énergie de l’agenda 21. Il dispose de deux volets : la réduction de consommations d’énergie sur le territoire et la réduction des gaz à effets de serre. L’autre volet vise à favoriser l’adaptation aux effets du changement climatique. Ce plan préconise ainsi un bilan énergétique sur le territoire. A Morlaix, c’est HEOL (l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix ndlr) qui s’en est chargée : elle a analysé les niveaux de consommation de plusieurs secteurs.

Quel est son bilan ?

Pas de grande surprise, on retrouve globalement les mêmes tendance que dans les collectivités voisines : l’habitat est par exemple un secteur énergivore car il est ancien et diffus sur le territoire. Quant au transport, pour des raisons culturelles et historiques, il est également un gros producteur de gaz à effet de serre : dans une région rurale, l’utilisation de la voiture personnelle quasiment systématique.

Où en est-on dans l’élaboration du livre blanc. Est-il bouclé ?

Oui, il vient d’être validé dans son contenu par le conseil communautaire le 9 décembre dernier. 200 exemplaires seront distribués aux élus, aux collectivités. Puis il sera téléchargeable sur le site de l’agglomération.

Concrètement, à quoi vont servir les propositions retenues dans ce livre ?

Dans un premier temps, le livre blanc n’est pas voué à préciser les actions définies mais les orientations. Nous devons désormais travailler sur les actions et définir des fiches de mesures à prendre ainsi que des niveaux de priorité soumis de façon collégiale aux porteurs de projets potentiels. Nous définirons des niveaux d’ambition à partir des 94 propositions que nous avons compilé des 150 propositions retenues au cours des ateliers avec les citoyens et Morlaix communauté. Ainsi, fin 2014, les orientations du livre blanc actuel auront laissé place à des actions concrètes à mener sur le territoire.

En attendant de voir de réelles propositions d’action sur le territoire, quels projets concrets sont menés ?

De nombreuses actions concrètes sont menées sur le territoire : nous poursuivons par exemple notre travail de sensibilisation et d’ animation auprès des scolaires. En un an, plus de 200 animations liées au développement durable ont été organisées dans les écoles sur le territoire. Pour cela, nous travaillons en collaboration avec le CPIE de Douron, l’association Au fil du Queffleuth et de la Penzé de Pleyber-Christ (29) (association de sensibilisation et d’éducation à l’environnement pour les enfants, ndlr), et le Conservatoire Botanique de Brest.
Nous avons également pour projet de mener une opération de rénovation thermique des bâtiments, en partenariat avec l’Agence Locale de l’Énergie. Enfin, la filière bois-énergie est en développement sur le territoire avec notamment la naissance d’une SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) à Pleybert Christ. Elle gère le réseau local de chaufferie bois.

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http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-climat-energie-territorial.html

www.heol-energies.org/

aufilduqueffleuthetdelapenze.over-blog.com/

 




La recette. Menu de fête végétarien

Entrée:
Velouté de potimarrons, crème de coco, curry

Ingrédients:

-1 potimarron ( 1kg pour environ 700g de chair)
-3 oranges
– 20cl de crème de coco – curry en poudre – sel

Préparation:

Laver soigneusement le potimarron en sachant que contrairement au potiron, il n’a pas besoin d’être épluché. Couper le potimarron en deux et, avec une petite cuillère, le vider de ses graines et retirer les filaments.
Couper le potimarron en morceaux et les déposer dans une casserole. Couvrir du jus des 3 oranges et laisser cuire environ 30mn à feu très doux. Vérifier la cuisson en piquant les morceaux de potimarron qui doivent être tendres.
Mixer les morceaux de potimarron avec le lait de coco et ajouter une quantité plus ou moins importante d’eau ou mieux de lait de riz ou de riz-coco selon la consistance désirée du velouté. Saler et ajouter du curry à votre convenance.
A déguster bien chaud.

Blinis de sarrasin

Ingrédients

-100g de farine de sarrasin
-80g de farine de blé
-1 sachet de levure de boulangerie déshydratée
-3 œufs
-1/4 litre de lait de riz ou de soja
-10cl de crème végétale

Préparation

Mélanger dans un saladier 100g de farine de sarrasin et 80g de farine de blé + 1 sachet de levure de boulangerie déshydratée ; ajouter 3 jaunes d’œufs et battre les blancs en neige …ajouter 1/4 litre de lait de riz ou de soja tiédi à la casserole, bien mélanger et laisser monter la pâte dans un endroit chaud de la pièce une heure au moins…ajouter alors 10cl de crème végétale puis délicatement les blancs en neige, un peu de sel et de muscade…Faire cuire les blinis dans une poêle anti adhésive.

PLAT
Crumble de légumes au tofu fumé, parmesan, brebis et flocons d’avoine

Ingrédients:

Une poêlée de légumes cuits (par exemple 2 poireaux entiers coupés en petits morceaux + 1 patate douce + 3 carottes + 1 panais + 2 navets, le tout râpé )
200 grammes de tofu fumé
100 grammes de flocons d’avoine
100 grammes de farine de blé T80
100 grammes de parmesan ou d’emmenthal râpé
50 grammes de fromage de brebis frais
10 c. à soupe d’huile d’olive ou 150g à 200g de beurre ou d’huile de coco
Facultatif : pignons de pin, graines de tournesol, de courge etc…

Préparation:

Placer les légumes cuits (cuisson au wok ou à la poêle) ainsi que le tofu coupé en petits morceaux dans un plat à gratin.
Dans un saladier, mélanger les flocons d’avoine, la farine et le fromage râpé. Ajouter le brebis frais en malaxant du bout des doigts, puis l’huile d’olive. Le mélange doit être grossier et former de grosses pépites. Ajouter les graines. Répartir sur les légumes et enfourner pour 30 minutes environ à 180 °C. Servir chaud.

A accompagner d’une petite salade de mâche avec des pommes et des noix et une vinaigrette au vinaigre balsamique et à l’huile de noix.

 

EN DESSERT 2 ENTREMETS:
Mousse d’avocats aux épices

Ingrédients:

-2 petits avocats bien mûrs
-1 citron
-1 cuillère à café d’un mélange d’épices à votre goût
-60 à 70g de sucre blond.
 

Préparation:

Mixer la chair de 2 petits avocats bien mûrs avec le jus d’un citron et 1 cuillère à café d’un mélange d’épices à votre goût.

Battre en neige dans un autre saladier 3 blancs d’œufs avec quelques gouttes de jus de citron. Quand les blancs sont bien montés, ajouter peu à peu et sans cesser de battre 60 à 70g de sucre blond.

Incorporez avec une spatule les avocats à la meringue ( blancs + sucre), répartir dans des coupes et mettre au frigo pour une heure.

Entremet chocolat, poire, tofu soyeux et marron

Ingrédients:

3 poires
100 g de chocolat noir à 70%
200g de tofu soyeux / 200g de crème de marrons
200 ml de lait de riz ou autre lait végétal + 1 cc d’agar agar ( = 2 grammes)

Préparation:

Eplucher les poires, les couper en tranches et les cuire à la vapeur 10 minutes.

Mixer le tofu et la crème de marrons,
Faire fondre le chocolat au bain marie et l’ajouter au mélange tofu-marrons.

Faire bouillir une petite minute le lait avec l’agar agar, ajouter au mélange précédent.

Prendre 6 ramequins ; répartir en 3 couches : poire / mélange chocolat-tofu-marron/ poire pour finir. Placer au frais pour 1 heure au moins.

Bon appétit!