Cette année, Zero Waste France relance le défi « Rien de neuf » pour 2019

Zero Waste France lance de nouveau son défi « Rien de neuf » pour 2019. En 2018, presque 14 000 participants ont relevé le défi. Cette année, l’association veut toucher encore plus de monde. 

Une première édition a été lancée en 2018. Le principe est simple : essayer d’acheter le moins d’objets neufs possible pendant un an. Pourquoi ? Parce que pour chaque objet neuf, une montagne de matières premières est utilisé. Pour fabriquer un manteau, il faut 110 kilos de matières premières. La fabrication d’un micro-ondes, quant à elle, en nécessite plus de 2 tonnes. Alors, pourquoi ne pas acheter ce qui est déjà en circulation ? L’année dernière, 80 % des participants ont trouvé le défi facile. 

Un site flambant neuf pour épauler les participants

Cette année, grâce à une cagnotte en ligne et plus de 25 000 € récoltés, le site internet riendeneuf.org a vu le jour. Il permet de découvrir des alternatives au neuf, dans des domaines très variés : literie, textile, transport, avec une recherche par thématiques et par départements. En Bretagne, par exemple, il est possible de covoiturer gratuitement au quotidien (ou ponctuellement) grâce à OuestGo ou d’aller en recyclerie. Bien qu’un peu vide pour le moment, la liste des alternatives est participative et les participants au défi peuvent proposer les leurs. 

« Des millions d’objets sont déjà en circulation : et si on les utilisait en priorité, plutôt que d’acheter des objets neufs ? »

Pour le moment, 10 928 personnes ont relevé le défi et possèdent un espace personnel dans lequel il est possible de suivre, de mesurer et de calculer l’impact de sa participation et de trouver des conseils et des alternatives concrète pour consommer autrement. 




La région Bretagne lance son 6ème appel à projet pour développer l’usage du cheval territorial

La région Bretagne lance un appel à projet pour développer l’usage du cheval territorial, jusqu’au 22 mars prochain. À La Bouëxière, lauréate de l’appel à projet 2017, le cheval de trait est intégré dans la vie de la commune.

Au niveau national, le nombre d’élevages de chevaux de trait est passé d’environ 14 000 au début des années 90 à moins de 9 000 vingt ans plus tard. 2 600 d’entre eux concernent le cheval breton, deuxième race de trait la plus représentée en France.

Pour valoriser l’usage du cheval breton et le sauvegarder, faire émerger de nouveaux débouchés économiques pour les chevaux de trait, restaurer son image, renforcer les actions de développement local et d’animation sur les territoires, la région Bretagne lance son sixième appel à projet « Cheval territorial ».

Olivier Allain, vice-président de la Région à l’agriculture et l’agroalimentaire : « Le cheval de trait apparaît comme une alternative aux véhicules motorisés ; il limite les nuisances sonores et participe à la réduction des émissions de gaz à effet de serre »

La Bouëxière (à 20 km de Rennes) a intégré le cheval de trait à la vie de la commune. Tout d’abord, un premier cheval pour « arroser les fleurs de la commune, en s’appuyant sur un groupe de 15 bénévoles, d’élus et d’agents communaux formés à cet effet », rappelle le maire Stéphane Piquet dans un communiqué. Le tracteur ainsi remplacé, la commune à économisée 1 500 tonnes de CO2.

Puis, pour aller encore plus loin dans l’utilisation du cheval de trait et en acquérir un deuxième, la commune candidate à l’appel à projet régional 2017. Grâce au financement de la Région, un deuxième équidé est arrivé pour nettoyer les nombreuses allées piétonnes (autrefois désherbées à la main) et pour débusquer les haies et les bois morts.

Le cheval, créateur de liens sociaux

Ce projet crée du lien social et implique bénévoles, agents communaux, chantier d’insertion et jeunes. En effet, une dizaine d’adolescents de l’IME (Institut Médico-Educatif) L’Espoir se familiarisent avec l’animal tout en réalisant de petits travaux.

Ailleurs, le cheval de trait est utilisé pour d’autres travaux, d’autres projets. À Hennebont (Morbihan), par exemple, les scolaires sont transportés entre le centre de loisirs et la cantine grâce aux équidés et les touristes peuvent visiter la ville en calèche. L’entretien du canal de Nantes à Brest (dans sa partie finistérienne), lui, est réalisé par une patrouille équine. Intervenant sur le chemin de halage, elle remplace le fourgon utilisé précédemment et procède ainsi à des opérations de surveillance et de collecte des déchets.

Pour participer à l’appel à projet « Cheval territorial », ça se passe ICI.




[Défi familles zéro déchet] Un apéro qui change de l’ordinaire pour les fêtes !

Animé par Jacqueline Mercier de l’association « l’hÊtre et Lavoir », l’atelier apéro de l’hiver des familles zéro déchet s’est déroulé à l’épicerie des Jeannettes. 

À l’épicerie des Jeannettes, ouverte depuis peu, un espace atelier a été mis en place. C’est là que les participants se sont retrouvés, le mardi 18 décembre, autour de tartines de pâté végétal, préparé par Jacqueline Mercier. Pratique pour remplacer le foie gras, ce tartinable ne contient ni lait, ni beurre.

Au menu, un apéro sain, principalement à base de plante et de graines… Et délicieux ! Les participants mettent la main à la pâte pour préparer les différentes préparations et pâtes qu’ils dégusteront ensuite autour d’un jus de pomme-fraise, d’une bière de Morlaix ou de cidre biologique.

Terrine végétale

  • 100 g de champignons de Paris
  • 60 g d’huile d’olive
  • 1 petit oignon émincé
  • 2 gousses d’ail écrasées
  • 400 g de lentilles vertes cuites (soit 250 g en sec)
  • 140 g de noix de ou graines de tournesol
  • 15 g de jus de citron
  • 20 g de sauce de soja
  • 2 cuillères à café de romarin
  • 2 cuillères à café de thym
  • 2 cuillères à café de persil
  • 10 g de cognac
  • 1 pincée de piment de Cayenne
  • sel / poivre

Lavez puis essuyez les champignons. Coupez l’extrémité de la tige et émincez-les. Faites chauffer l’huile d’olive dans une poêle ou un grande casserole. Ajouter les oignons et l’ail et cuire 5 à 6 minutes en remuant fréquemment, jusqu’à ce que les oignons deviennent translucides. Ajoutez les champignons et faites mijoter 5 à 8 minutes en remuant de temps en temps, jusqu’à ce qu’ils ramollissent, puis retirer du feu.

Dans un robot ou blender, mixez les lentilles cuites, les noix, le jus de citron, la sauce soja, le romarin, le thym et les persil, le cognac (si utilisé), le sucre de coco et le piment de Cayenne (en mettre très peu), puis ajouter les champignons cuits et remixez jusqu’à ce que le mélange soit bien lisse. ajoutez du sel, du poivre et du cognac, de la sauce soja et du jus de citron en fonction de vos goûts.

Mettre la préparation dans un récipient adapté et mettez au frigo quelques heures jusqu’à ce qu’elle prenne la consistance d’un pâté et ajouter le beurre végétal pour donner l’aspect de graisse. Servir la terrine sur des toasts ou du pain frais. Se conserve au frigo pendant 4 jours. Vous pouvez la garder bien emballée au congélateur pendant 2 mois maximum.

Beurre végétal (pour environ 280 g)

  • 100 g de noix de cajou ou graines de tournesol
  • 100 g d’huile de coco désodorisée (très important, sinon votre beurre aura le goût de coco)
  • 7 cl d’eau
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • Pour du beurre doux : environ 1/2 cuillère à café rase de sel
  • Pour du beurre demi-sel : 7 g de sel (1 cuillère à café très légèrement bombée)
  • 1 pincée de curcuma (facultatif)

Faire tremper les noix de cajou entre 12 et 24 h (si votre blender n’est pas très puissant ou un peu fatigué, 24 h c’est mieux). Jeter l’eau de trempage et placer les noix dans le blender. Rajouter l’eau prévue et mixer jusqu’à l’obtention d’une crème quasiment homogène. Faire fondre l’huile de coco et la rajouter dans le blender ainsi que l »huile d’olive et le sel. Re-mixer : le résultat final doit être homogène. Verser la préparation dans un récipient avec un couvercle et la placer au réfrigérateur pour 4 heures minimum. Il se conserve au frais dans un emballage hermétique.

Apéro-plantes

  • ail des ours, berce, romarin ou origan, thym, mixées en poudre ou en petits fragments ou frais avec des fleurs
  • 5 cuillères à soupe de plantes
  • 200 g de farine de blé
  • 150 g de moutarde à l’ancienne
  • 20 g de maïzena
  • 145 g de beurre
  • 25 g de crème végétale
  • 50 g de fromage sec

Mélangez ensemble tous les ingrédients, bien pétrir. Avec la pâte, faire un boudin de 45 cm de long. Humidifiez un peu la pâte et la rouler dans des graines de pavot. La placer au frais 30 minutes. Sortez le boudin et coupez-le en petits rondins. Mettre à cuire sur une plaque. Au four, cuisson de 15 à 20 minutes, sous surveillance.

Brisure d’ortie (ou basilic, ou thym, ou romarin, origan, marjolaine, etc..)

Penser à faire sécher des orties au début du printemps, prendre des têtes toutes fraîches, les faire sécher et en faire une poudre en mixant, ou en les frottant dans une passoire pour en faire une poudre. Pensez aussi à récolter vos plantes au jardin ou lors de promenades dans la nature après reconnaissance et à les faire sécher. 

  • 4 cuillère à soupe d’ortie en poudre ou de la plante choisie
  • 40 g de beurre
  • 120 g de farine T80
  • un peu de poudre à lever
  • 30 g de crème liquide (soja ou autre)
  • sel
  • graines de sésame

Mélanger la farine, le beurre et la plante, on obtient une sorte de sable. Faire un puits et ajouter 2 g de sel fin, un peu de poudre à lever ou une pincée de bicarbonate de soude et on y ajoute des graines de sésame. On obtient une pâte que l’on étale avec le rouleau (0,5 cm d’épaisseur). Déchirer la pâte en petits bouts et les faire cuire sur une feuille de papier cuisson 10 à 15 minutes au four à 200°.

Ail ail ail !

  • 50 g de farine de sarrasin
  • 100 g de farine de riz complet + un peu de poudre à lever
  • 40 g d’ail des ours ou ail triquettre (plante invasive à déguster sans modération)
  • 50 g de crème, soja ou vache. A ajuster.
  • 1 œuf
  • sel
  • graines de lin, tournesol, sésame

Hachez finement au couteau la plante, mélangez ensuite tous les ingrédients dans un récipient et pétrissez de façon à former une pâte. Sur le plan de travail légèrement fariné, étalez la pâte au rouleau afin d’obtenir un carré. Au pinceau, badigeonnez un peu d’eau et parsemez de graines. Posez les biscuits sur la plaque de cuisson. Enfournez au four à 240 ° pendant 10 minutes.

Rillettes de sardine (riche en calcium et oméga 3)

  • 1 boîte de sardines à l’huile ou au naturel
  • oignons frais mixés ou coupés très fin
  • fromage de chèvre frais
  • 2 cuillères à soupe de betterave rouge crue râpée finement

Mixez le tout ou faire une belle écrasée. Y tremper les biscuits apéro ou étaler sur des radis noirs en rondelles.




À Morlaix, on peut imprimer en 3D avec du plastique végétal

Dans cette agence toute récente, rue Ange de Guernisac à Morlaix, Marine et Steve Rebeyrol proposent trois pôles : gestion, communication et impression 3D… en plastique végétal.

Ils sont ouverts depuis maintenant 4 semaines. Steve et Marine Rebeyrol ont lancé AdComBzh, dans le centre-ville de Morlaix. Le couple propose au sein de leur agence différents services. L’un s’occupe de la communication, tandis que l’autre prend en charge la gestion.

Dans l’agence, des imprimantes 3D sont mises en avant. En effet, AdComBzh propose aussi un pôle d’impression 3D, pour les professionnels et les particuliers ayant un projet. N’importe qui peut venir faire imprimer. « L’impression 3D n’est pas cher, c’est le procédé de modélisation qui prend du temps », lance Steve Rebeyrol. Par exemple, il est possible de créer son propre échiquier, de choisir l’espacement du damier, de choisir la couleur, etc.. puis de le faire imprimer chez eux, pour avoir une pièce unique à faible coût !

Du PLA plutôt que de l’ABS

Le plastique le plus répandu est l’ABS, fabriqué à partir de pétrole. Mais l’impression que propose le couple est faite à partir de plastique végétal, de PLA. « C’est un plastique constitué en majeure partie d’amidon de maïs » (polymère entièrement biodégradable). Selon Steve Reyberol, il est facile à travailler et naturel, surtout. C’est un plastique qui peut être en contact avec les aliments et les bébés, sans poser de soucis, ce qui peut lui permettre de réaliser certains projets, comme des anneaux de dentition, en partenariat avec Woolly’s.

« On aime Morlaix, en fait »

Placé en plein centre-ville, le couple a choisi une rue truffée d’artisans. « On est des habitants de Morlaix, donc on aurait eu du mal à s’installer ailleurs. On aime Morlaix, en fait ».




Un site internet flambant neuf pour l’association Zéro Déchet Nord Finistère

Zéro Déchet Nord Finistère vient de mettre en ligne son site internet ! Une bonne idée pour accéder à toutes les informations de l’association en quelques cliques.

« Nous sommes vraiment très heureux de vous présenter notre site internet, c’est une grande avancée pour notre association », annonce Zéro Déchet Nord Finistère dans leur newsletter de décembre.

L’association espère grâce à lui toucher un plus grand nombre et faire découvrir leurs actions, leur fonctionnement. Le site, ICI, contient un agenda recensant les différents événements prévues. Le prochain a lieu le 19 décembre et un atelier furoshiki est prévu le 20 décembre à Brest.

Une rubrique « Astuces » a été mise en place. Des recettes, des tutos DIY et des « trucs et astuces » sont accessibles sur leur site, pour s’initier au zéro déchet jour après jour.

Le site internet vient de naître. Il sera complété dans les semaines qui viennent.




Seeds of Resilience : un jeu vidéo de stratégie écolo crée par deux Morbihannais

Deux Morbihannais, Antonin Deudon et Alexandre Pointet, ont récemment mis au point un jeu vidéo de stratégie dont le but est de gouverner une île de manière durable. Un jeu écolo qui sort de l’ordinaire ! 

Au Moyen-âge, un groupe fait naufrage sur une île déserte… Pour s’en sortir, ils vont devoir construire de quoi créer une nouvelle société. Ce scénario, c’est celui de Seeds of Resilience et ce qui le différencie des autres jeux de stratégie, c’est sa dimension écologique !

En effet, ce jeu pensé et produit par deux Morbihannais, Antonin Deudon et Alexandre Pointet, est basé sur le développement durable. Le but est d’expérimenter l’impact d’une société humaine sur un environnement sensible. Faire attention à l’écosystème est primordial puisque, par exemple, si le joueur pêche toujours au même endroit, il y aura de moins en moins de poissons dans la zone.

Depuis cet été, une version bêta est disponible en ligne. En avril 2019, une version définitive sera disponible. En attendant, le jeu à déjà séduit plus de 500 joueurs américains, russes et français.