C.R.E.E.R : projet de reportage sur le développement durable et le commerce équitable en Bretagne et… au Costa Rica ! 

C.R.E.E.R ( Costa Rica Expérience Eco Responsable) est un projet d’une vingtaine d’élèves de 1ère ES du lycée Jean Brito de Bain-de-Bretagne. Leur objectif est de réaliser un reportage de sensibilisation sur le développement durable et le commerce équitable en Bretagne, mais également au Costa Rica ! 

Le projet C.R.E.E.R est né de rencontres, « entre une professeure d’Espagnol bretonne et des professeurs de français du Costa Rica, la rencontre de 3 professeurs du lycée Jean Brito […], la rencontre de 3 programmes scolaires qui exigent de construire un véritable parcours citoyen pour les lycéens, […] la rencontre d’une direction acceptant de suivre ce challenge, la rencontre de 20 élèves […] prêts à se donner à 100%, la rencontre de parents d’élèves prêts à s’investir pour offrir à leurs enfants l’occasion de vivre un moment privilégié. Enfin c’est la rencontre de la création (créer) et de l’espoir (créer veut dire croire en espagnol). » 

Le thème du développement durable a été choisi en réponse à l’actualité anxiogène : le reportage se concentra surtout autour de Bain-de-Bretagne, au sud de l’Ille-et- Vilaine, avec notamment la ressourcerie ou l’entreprise Lobodis, qui commercialise des café entièrement labellisés Fairtrade Max Havelaar (commerce équitable). « Ce commerce de cafés équitables est bien sûr une réflexion directe avec la situation des producteurs de café au Costa Rica ». La question des circuits courts sera également traitée. 

Pourquoi la Bretagne et… le Costa Rica ? 

Depuis des années, le Costa Rica mène une action très ciblée sur le développement durable. Ce sera l’occasion de débattre autour de la politique environnementale avec les élèves costariciens. Des rencontres avec des entreprises impliquées dans le commerce équitable et des professeurs d’économies sont prévues. 

L’objectif est de produire un film reportage sur cette rencontre et le besoin de prise de conscience de chacun. Tout d’abord, ce film sera diffusé auprès des habitants de Bain-de-Bretagne, auprès de tous les partenaires financiers et, bien évidemment, auprès des familles des lycéen. Une exposition photos et des affiches pour matérialiser physiquement ce projet sont envisagés. 

Mais pour ce projet, il faut un peu de sous. Les élèves ont déjà mené différentes actions pour financer le projet : bar à soupe lors du festival du Shmoul, vente de gâteaux bretons bio faits maison, des crêpes, des broches fleurs en tissus de récupération… 

Malheureusement, cela n’est pas suffisant et une cagnotte participative a été lancée sur Kengo. Pour contribuer, c’est ICI.




Le festival de films Pêcheurs du Monde revient le 24 mars pour sa 11e édition

Le festival de films Pêcheurs du Monde revient pour sa 11e édition du 24 au 31 mars, à Lorient et dans plusieurs communes du Morbihan. 43 films seront projetés, 7 prix seront distribués, une quinzaine de rencontres sont prévues et 3 000 personnes sont attendues.

Le festival de films Pêcheurs du Monde est « toujours au cœur des actualités qui secouent notre planète, avec la mer comme approche et le cinéma comme vecteur pour changer les regards ». En donnant à voir des fictions et documentaires de plus d’une quinzaine de pays, le festival souhaite aborder les misères, les révoltes, les mouvements migratoires engendrés pas des pressions écologiques, climatiques, politiques qui bouleversent les sociétés littorales.

Les pêcheurs et les migrations

Cette année, quelques nouveautés seront proposées au public. Face à la proportion croissante de films consacrés aux pêcheurs face à la tragédie des migrants, une soirée entière sera consacrée à l’Afrique et aux migrations. Des documentaires produits en Algérie, Tunisie et Turquie seront également diffusés. Pour les plus pressés, de nombreux films ultra-court de dix minutes maximum seront proposés.

De nouveaux thèmes sont à retrouver lors des nombreuses séances, comme la jeunesse, car la mer attire de plus en plus les jeunes, ainsi que les liens entre terre et mer.

« Le festival de films Pêcheurs du Monde est un rendez-vous unique pour découvrir en images d’autres regards sur l’Homme et la mer. »

Pour seulement 6 euros (tarif plein), de nombreux films sont à découvrir dans les villes-escales : Lanester, Larmor-Plage, Ploemeur, Riantec, Pontivy et Vannes. Des expositions sont également proposées, tel que « Pêcheurs d’Iroise, mémoire des métiers de la mer ».

Plusieurs prix seront décernés à l’issu de ce festival, à la salle Ricoeur au Lycée Dupuy de Lôme : 2 prix du long-métrage et 2 prix du court-métrage, décernés par le jury professionnel et le jury jeune, le prix des collégiens, le prix Chandrika Sharma (récompensant un film mettant en valeur le rôle des femmes dans la pêche) et le prix du public.

En ce qui concerne les prix, le pass festival est à 28 € (16 € en tarif réduit), le pass journée est à 12 € (8 euros en tarif réduit), et la séance est à 6 € (4 € en tarif réduit). Retrouvez la programmation sur le site internet www.pecheursdumonde.org.

 




L’or bleu poétique et artistique avec ce projet de livres photos

« Donner le goût de la nature » grâce à une collection de livres photographiques, mais surtout poétiques et artistiques ? C’est le projet de cette photographe et ancienne paysanne bio, Johanne Gicquel, qui met en ligne une cagnotte participative afin de pouvoir publier deux tomes.

En amoureuse des jolis ouvrages, c’est tout naturellement que Johanne Gicquel s’est dirigée vers l’édition de livres qui « parlent de la nature avec sensibilité ». L’idée de la collection est de raconter en images et en mots la nature vue à hauteur de korrigans, montrer des petits univers souvent méconnus, riches et passionnants.

« Je continue de croire en la force du beau et des images pour raconter la Nature. Et en la force des livres qui continueront – tant qu’ils se feront – de « nuire gravement à l’ignorance ». »

Le fil rouge, c’est l’or bleu. L’un sera sur les zones humides, « une immersion parmi les herbes et les touradons qui bordent nos petits rus, une balade entre tourbières et rivières », tandis que le deuxième s’axera sur la mer, « une plongée parmi les forêts de salicornes, un voyage au bout du monde chez les berniques ».

« Si l’approche se veut volontairement belle, loin de moi toute naïveté ou mièvrerie. Cela est le fruit d’une conviction : susciter la curiosité en montrant de jolis bijoux aragnesques est, je crois, le premier pas vers la « conscientisation » : celle que chacun peut agir pour la Nature. »

La cagnotte participative Kengo permettra de faire face aux coûts d’impression et aux divers frais, comme le maquettage et l’infographie. L’impression sera d’ailleurs confiée à une entreprise finistérienne, labellisée Imprim’vert, et le papier certifié FSC. Si possible, les encres seront végétales.

Plus d’informations

Le site internet de Johanne Gicquel  : https://www.johannegicquel.com/

La cagnotte Kengo : https://www.kengo.bzh/projet/1706/bulles-de-vie-bulles-deau




[Défi familles zéro déchet] Prendre soin de soi naturellement… quand on est un homme

La peau d’un homme est très différente de celle d’une femme. Pour qu’eux aussi puissent se préparer des soins bons pour la planète et bon pour leur santé et leur peau, la phytothérapeute et aromathérapeute Muriel Charlier-Kerbiguet a donné quelques petites astuces et recettes aux familles zéro-déchet.

Malgré le thème, peu d’hommes étaient présents à l’atelier. Mais ce n’est pas cela qui a endigué la bonne humeur du groupe et l’envie de préparer des crèmes et des soins. Mais pourquoi faire des soins pour hommes différents de ceux pour femmes ? Tout simplement parce que leur peau est différente à divers égards.

« Les produits maison, c’est aussi ça : prendre soin de sa peau »

La peau d’un homme est plus épaisse, sous l’influence de la testostérone, cette hormone masculine. La sécrétion de sébum est également plus importante chez l’homme, et la densité des fibres de collagènes, qui assurent la fermeté de la peau, n’est pas la même que chez la femme. Les signes de vieillissement cutané apparaissent moins vite chez les hommes.

Donc, « qui dit peau différente, dit besoins différents » ! Et c’est ce que propose Muriel Charlier-Kerbiguet avec ces deux recettes, car si pour les femmes les industriels font des efforts, pour les hommes, les crèmes sont encore trop souvent chargées en produits controversés.

Masque visage purifiant à base de citron et de miel

  • 1 citron
  • 1 cuillère à café de miel
  • Sucre fin

Couper en deux le citron. Sur l’intérieur du citron, mettre une cuillerée à café de miel. Ensuite, saupoudrer le tout avec du sucre fin. Sur la zone à nettoyer, appliquez-y le masque fait maison tout en faisant un cercle pendant environ 1 minute, puis rincer abondamment à l’eau tiède et tamponner le visage pour le sécher.

Huile de barbe

Cette recette permet d’améliorer l’aspect et le toucher de celle-ci.

  • 10 ml d’huile végétale d’amande douce
  • 15 ml d’huile végétale de jojoba (ou sésame)
  • 10 gouttes d’huile essentielle menthe verte
  • 10 gouttes d’huile essentielle lavandin super

Dans un flacon en verre teinté de 30 ml, verser les deux huiles végétales. Ajouter les gouttes d’HE, fermer le flacon et secouer le mélange. Vaporiser en petite quantité sur la barbe après la douche et le séchage et pratiquer de légers massages en forme de petits cercles sur les joues et le menton.




La foire bio de Landerneau revient pour une 21ème édition les 16 et 17 mars 2019

Rendez-vous incontournable du Nord Finistère la foire bio de Landerneau revient pour une 21ème édition les 16 et 17 mars 2019. A vos agendas !

La foire bio de Landerneau c’est pas moins de 120 exposants qui seront là pour présenter leurs produits et services respectueux de la nature.

Le week-end sera également garni de multiples ateliers et animations auxquels vous serez invités à participer. Percer les mystères de la construction en paille, déguster de bons vins naturels, échanger vos plus belles plantes, réfléchir autour d’un café philo ou profiter d’un moment de bien être en découvrant la réflexologie plantaire, feront partie des animations proposées. Les enfants y trouveront également leur « conte », avec l’atelier lecture du dimanche. Si tout cela vous met en appétit, il y aura de quoi combler vos papilles dans les différents espaces restaurations du site.

La foire bio de Landerneau ça se passe dans la hall de Saint-Ernell à Landerneau de 10h à 19h, c’est 3 € l’entrée pour la journée, 2 € pour les bénéficiaires de minima sociaux et demandeurs d’emploi sur justificatif, 5 € les deux jours et gratuit pour les moins de 16 ans.

Participer à la foire bio, c’est se faire plaisir le temps d’un week-end tout en soutenant l’école Diwan de Landerneau. Plus d’info sur foirebiolanderneau.bzh.




Les Jeannettes : une épicerie pour consommer local et sans déchet à Morlaix

En Automne, Les Jeannettes ouvriront une épicerie en vrac dans le cœur du centre-ville de Morlaix (27 place Allende), pour consommer local et sans déchet. 

Chloé et Pauline sont à l’origine du collectif Les Jeannettes, qui édite (entre autre) un fanzine trimestriel pour aider à consommer local et à réduire ses déchets. Les deux jeunes femmes se lancent désormais dans une autre aventure : l’ouverture d’une épicerie en vrac sur Morlaix. Pour Chloé et Pauline, « le constat général, c’est qu’il manque une offre de vrac à prix accessibles ». 

Cette épicerie ouvrira courant automne en centre-ville, parce qu’elles « aiment [leur] ville et veu[lent] participer à la dynamisation de Morlaix ». Bien sûr, les produits qui seront proposés seront pour la plupart locaux (pour 80 % d’entre eux). 

« Tu pourras faire toutes tes courses là-bas »

« Tu pourras faire toutes tes courses là-bas » assure Chloé. Les Jeannettes vendront non seulement des produits secs, mais également liquides (comme l’huile d’olive) et tout ce qu’il faut pour fabriquer ses propres produits ménagers. Pour cela, des fiches recettes et même des ateliers seront proposés. Leur future épicerie, Pauline et Chloé la voient comme un lieu de rencontre et de partage de savoir. « L’idée, c’est de faire soi-même et de permettre l’émancipation du consommateur ». 

Le gramme suspendu

Les deux copines reprennent également le principe du « café suspendu ». Lors du passage en caisse, il sera possible de donner un peu plus (10 centimes pour 1 grammes). Au fil des passages en caisse, lorsque ces « grammes solidaires » atteignent 10 kilos, Les Jeannettes mettrons en place des paniers garnis avec des produits de saisons et de première nécessité pour les plus démunis. 

Pour maintenir l’entraide et la proximité entre tous, Chloé et Pauline espèrent pouvoir atteindre 5 500 euros grâce à leur financement participatif afin de livrer à domicile les personnes à mobilité réduite. Leur souhait, c’est « d’aller jusqu’au public qui n’ose pas ou ne peut pas [venir en boutique], pour ne pas qu’il y ai de fracture sociale ». 

Et puisque les Jeannettes ont pensé à tout, un espace pour les enfants sera mis en place, pour qu’ils puissent s’occuper.

Cette épicerie verra le jour dès cet automne. Pour les aider dans leur projet, une cagnotte a été mise en place sur Kengo. Si vous souhaitez y participer, c’est par ICI que ça se passe.