Les Nuits des Forêts reviennent du 7 au 16 juin dans 12 forêts de Bretagne

Événement d’envergure nationale et à destination du grand public, le Festival Nuits des Forêts – organisé par l’association du même nom – revient du 7 au 16 juin dans plus de 200 forêts partout en France métropolitaine, en Guyane, à la Réunion et pour la première fois à Mayotte et en Martinique. Avec 12 sites présents en Bretagne, cette 5ème édition s’annonce riche ! Petit tour de la programmation…

D’année en année, l’appel de la forêt grandit et les activités en plein air connaissent un second souffle post-confinement. Imaginées et conçues pour célébrer et questionner les liens qu’entretiennent les humains à leur environnement, les Nuits des Forêts (https://www.nuitsdesforets.com/) œuvrent au rapprochement des mondes forestier, culturel et scientifique, et souhaitent ainsi porter l’idée qu’un nouveau rapport au vivant est possible et ce, à l’échelle de chaque territoire.

Pensées comme une invitation à (re)découvrir la forêt proche de chez soi, les Nuits des Forêts œuvrent à sensibiliser les citoyens à l’importance des forêts. Pendant 10 jours, le festival permet d’aller à la rencontre de celles et ceux qui contribuent à l’entretien et à la protection des forêts, et de se reconnecter à la nature de manière sensible à l’occasion de spectacles, expositions d’œuvres et autres expériences atypiques et immersives, de jour comme de nuit.

La Bretagne est une région peu boisée : ses forêts, étendues sur 430 000 hectares, représentent 15% de son territoire (contre des régions boisées, en moyenne, à hauteur de 30% au niveau national). Elle est à 92% privée, partagée par plus de 100 000 propriétaires. Malgré sa petite taille et son morcellement, son rôle environnemental demeure essentiel, puisqu’elle séquestre 10% des émissions de GES régionales. 62% du bois récolté est valorisé en bois d’œuvre, et la filière bretonne représente plus de 3 000 entreprises et 22 000 emplois.

Découvrez l’agenda des Nuits des Forêts en Bretagne !

FINISTERE (29)

JARDIN DU CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE BREST – 14 ET 15 JUIN avec l’association Deliou Brav et La Lune et les Indiens

Un trésor pour la biodiversité terrestre française et mondiale… à Brest ! Il est régulièrement amené à conserver en dehors des milieux naturels les plantes les plus menacées. C’est pourquoi ce Conservatoire abrite aujourd’hui l’une des plus grandes collections au monde de plantes en danger dans son Jardin, ses espaces techniques et sa banque de graines. Conservatoire mais aussi lieu de détente, vous pourrez y admirer les floraisons ainsi que les différentes espèces animales sauvages qui peuplent cette vallée aux paysages grandioses. L’association Deliou Brav et l’association La Lune et Les Indiens vous proposent un rendez-vous écologique et artistique les 14 et 15 juin prochains au vallon du Stangalar où vous pourrez profiter d’ateliers pédagogiques autour des plantes, de pique-nique Philo’nature mais aussi de land art et veillée contée.

FORÊT DE KEROUMEN, RELECQ-KERHUON – 7 JUIN avec La Gare, centre d’art et de design Forêt publique présente sur le territoire de la commune du Relecq-Kerhuon, la forêt départementale de Keroumen fait partie des forêts du Finistère et relève du régime forestier français. En convention avec la Ville du Relecq-Kerhuon, l’Association Ultra est installée à La Gare, lieu de design ouvert et vivant. Située dans le cadre idyllique du Bois de Keroumen qu’elle jouxte, La Gare est un lieu de création, d’hospitalité et de découverte des pratiques artistiques résilientes. Venez découvrir le 7 juin prochain la performance “Mascarade” réalisée avec l’IME de l’Elorn, Pauline Marx, Maette Lanuzel et Anna Duval Guennoc. Vous y découvrirez des costumes et masques liés aux imaginaires et aux approches d’une nouvelle culture de la forêt conçus par les élèves de la section SIFPRO. Le 8 et 9 juin, dans la même lignée de la performance “Mascarade”, l’association vous proposera des ateliers de création de masques végétaux autour des 5 sens (couleurs, odeurs, textures, bruits, saveurs). → Pas d’inscription nécessaire !

FORÊT DE TRAON NEVEZ, DOURDUFF EN MER EN PLOUEZOC’H 6 15 ET 16 JUIN avec l’association Traon Nevez

Vallon boisé de part et d’autre d’un ruisseau menant jusqu’à la mer en rade de Morlaix, le bois de Traon Nevez se développe autour d’un incroyable tilleul centenaire. Peuplé de différentes essences, le bois y accueille l’association Traon Nevez qui a pour vocation de développer ce site comme un site de rencontre et de sensibilisation à la nature entre terre et mer. Désireuse de mieux faire connaître son bois, l’association Traon Nevez propose les 15 et 16 juin prochain deux journées d’activités pédagogiques et de découverte d’installations et œuvres artistiques pour mieux le découvrir (conférence promenade, ateliers, promenade cueillette de plantes comestibles, atelier de fabrication de papier…). → Inscription par mail : nuitsdesforets.traonnevez@gmail.com

ILLE-ET-VILAINE (35)

FORÊT DOMANIALE DE FOUGÈRES – 7, 8, 14 ET 15 JUIN avec Fougères Agglomération Hêtraie s’étendant sur deux communes, Landéan et Laignelet, la forêt de Fougères n’a pas toujours été une forêt. Les traces de vie de la préhistoire au haut Moyen-Âge, cachées sous le couvert boisé, confirment cette découverte. Des enclos, retranchements et même un village, ont existé sur le territoire qu’occupe maintenant la forêt de Fougères. Elle abrite de nombreux sites et vestiges historiques avec la présence de menhirs et de dolmens (le Cordon des Druides, La Pierre Courcoulée, la Pierre du trésor…). Pour partir à sa découverte, Fougères Agglomération propose plusieurs animations les 7, 8, 14 et 15 juin 2024, en soirée ou à l’aube. Six actions sont prévues et seront animées autour de différentes thématiques : la verrerie, l’eau, la gestion forestière, le récit d’histoires, de poèmes ou encore la pratique de la gymnastique douce en milieu forestier. Inscriptions : https://www.helloasso.com/associations/nuits-des-forets/evenements/nuits-des-forets-en-foret-domaniale-de-fougeres

FORÊT DE RENNES, LIFFRÉ – 14 JUIN avec l’association Là-Haut Le massif de la forêt de Rennes, aussi connu sous le nom de forêt de Liffré, s’étale sur 3300 hectares. Dans cette forêt domaniale de Bretagne gérée par l’ONF, l’association Là-Haut vous propose, cette année encore, une très belle programmation le 14 juin prochain, en s’associant à l’association Faon/zine qui agit pour la sensibilisation à la diversité du vivant et à sa préservation en croisant les approches scientifiques et artistiques. En fin de journée, venez profiter d’une balade poétique nocturne pour en apprendre plus la forêt de Rennes et les oeuvres artistiques qu’elle abrite. Cette balade se clôturera par l’écoute d’une lecture perchée dans un hêtre grâce à des cordes d’accès pour les personnes lectrices et un filet d’écoute perché pour le public. → Inscription via https://framaforms.org/nuit-des-forets-vendredi-14-juin-18h30-1712152571

LES VALLÉES DE BEAUCEL, SAINT-GANTON – 8 ET 9 JUIN avec ses propriétaires Forêt située en partie Est de la commune de Saint Ganton, sur les points culminants de la cluse de la Vilaine à Corbinières, cette grande zone boisée est traversée par trois ruisseaux qui convergent dans un premier étang aux Forges pour former un fond de vallée humide. Elle deviendra votre terrain de jeu le temps d’un week-end ! Pour contribuer à l’amélioration du lien entre la forêt et les humains (les grands comme les petits), les propriétaires de ces parcelles proposeront diverses activités : – découvrir le milieu forestier, sa faune et flore, ses acteurs : sorties nature, ateliers nature avec les équidés pour les enfants, projection documentaire, conférence sur la faune sauvage ; – vous ressourcer : bain sonore, méditation guidée, danse libre et intuitive, musique avec les plantes ; – passer un moment convivial : spectacles vivants, repas partagé, veillée nocturne.

→ Inscription par SMS au 06 33 12 74 40 et sur place le jour J dans la limite des places disponibles.

ENTRE ILLE-ET-VILAINE (35) ET MORBIHAN (56)

FORÊT DE BROCÉLIANDE La forêt de Brocéliande, riche en patrimoine naturel et culturel, fait cette année à nouveau partie des sites emblématiques des Nuits des Forêts en Bretagne. Ce massif, en grande partie privé et comportant de nombreux sites protégés sera cette année à découvrir au travers de deux événements : avec la Confrérie des Guides Conteurs de Brocéliande le 7 et 15 juin et avec la Cabane 55 le 8 juin.

avec La Confrérie des Guides Conteurs de Brocéliande – Concoret/Paimpont (56) – 7 ET 15 JUIN La Confrérie des Guides Conteurs de Brocéliande et le CPIE vous invite à découvrir la forêt enchanteresse de Paimpont autour d’une veillée contée sous le ciel étoilé le 7 juin et d’une balade nocturne au crépuscule le 15 juin. Inscriptions : https://www.helloasso.com/associations/nuits-des-forets/evenements/decouvrez-la-foret-de-paimpont-broceliande-avec-les-guides-conteurs

avec l’association Cabane 55 (35) – 8 JUIN Le temps d’une journée, l’association Cabane 55 vous invite à découvrir son site grâce à des activités aussi ludiques que pédagogiques. Au programme : ateliers autour des espèces qui habitent la forêt, création d’une cartographie, collages, dessins, enregistrement des bruits de la nuit et repas collectif zéro déchet… → Inscription via https://www.billetweb.fr/nuits-des-forets-cabane-55

FORÊT DE TRÉMELIN – 7, 8, 9, 14 ET 15 JUIN avec l’association TreMerzhin Proche d’anciennes forges (dites Forges d’Hennebont, fermées en 1966), la forêt de Trémelin était exploitée pour la fabrication du charbon de bois utilisé par l’industrie. Créé en 1943, l’étang artificiel du Ty-Mat servit aux Allemands durant la Seconde Guerre mondiale pour alimenter l’arsenal de Lorient. Cette forêt chargée d’histoires de 665 ha abrite une faune et flore particulièrement riche. Le 7, 8, 9, 14 et 15 juin, l’association TreMerzhin vous invite à découvrir sa forêt pour renforcer la dimension onirique de Trémelin, dont le relief et les arbres couverts de mousse sont propices à l’invention de nouvelles légendes, tout en vous sensibilisant au respect et à la préservation des espèces. Profitez de plusieurs veillées et parcours contés pour tous publics, d’un parcours botanique ou encore d’un parcours accompagné d’une technicienne de l’ONF. → Inscription par mail à tremerzhin@gmail.com

FORÊT DU MOULIN À PARTICULES, SAINT-JACUT-LES-PINS – 8 ET 9 JUIN avec l’association Le Moulin à Particules Située au sein de la commune de Saint-Jacut- les-Pins, la forêt du Moulin à Particules se compose de nombreuses roches naturelles avec des veines de schiste sortant de terre de part et d’autre, offrant une couleur bleutée au paysage. L’objectif de l’association Le Moulin à Particules se concentre sur la connexion entre culture et nature avec l’accueil de spectacles, la transmission de savoir-faire ancestraux et la mise en avant de la biodiversité dans ce lieu. Les 8 et 9 juin prochains, l’association organisera des événements culturels, de bien-être et pédagogiques autour de la forêt et du vivre avec cette forêt qui nous entoure… → Inscription  via https://www.billetweb.fr/les-nuits-des-forets1

MORBIHAN (56)

BOIS LEVEUFRE, MONTERBLANC – 15 JUIN avec la Commune de Monterblanc

Bois acquis par la Mairie à la suite de sa vente par Monsieur Leffeuvre, le bois Leveufre constitue une incitation à la préservation des ressources et de la biodiversité du site. C’est dans cette optique que l’achat du Bois bénéficie du soutien du Parc naturel régional du Golfe du Morbihan, qui entreprend de nombreux inventaires botaniques et faunistiques pour mieux comprendre le site et adapter sa gestion en conséquence. L’objectif est de déterminer sa valeur environnementale et de le positionner comme un site emblématique de sensibilisation à l’environnement au sein de la commune. Le temps d’une journée, le 15 juin prochain, la Commune de Monterblanc vous invite à rencontrer les spécialités locales et acteurs locaux autour d’un marché. Partez ensuite à la découverte du bois grâce à de nombreuses activités pédagogiques et ludiques (découverte des oiseaux et des variétés botaniques forestières, atelier cyanotype, jeux de bois, spectacle).

→ Inscription via le formulaire Google Docs : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSd1Kfy-NYvvwd9C7vLlMhiA2ekVfb6dyUWp6RR1Tauhv52baw/viewform

FORÊT DE CAMORS – 11 ET 12 JUIN avec l’association DELIOU BRAV Parmi les 3 massifs forestiers Florange, Lanvaux et Camors, la forêt de Camors s’étend sur 648 hectares, représentant 44% de la commune de Camors. Inscrite en ZNIEFF (Zone Naturelle d’intérêt Ecologique Faunistique et Floristique), elle est parcourue par des ruisseaux et étangs dans lesquels évoluent une faune et flore d’intérêt. Pleine de mystères, la forêt de Camors cache quelques menhirs, lavoirs et fontaines et se constitue de chênes, hêtres, châtaigniers, houx, bouleaux, poiriers et résineux, favorisant le maintien des insectes pollinisateurs, et d’autres animaux. L’association Deliou Brav souhaite aborder, les 11 et 12 juin prochains, le rôle des plantes mellifères des forêts tout en faisant le lien avec les insectes pollinisateurs en menant différents ateliers dont les végétaux et insectes sont les fils conducteurs.

ET AUSSI EN LOIRE ATLANTIQUE

PARC NATUREL RÉGIONAL DE BRIÈRE, HERBIGNAC I 7 ET 8 JUIN

avec l’association Le souffle des histoires, le PNR de Brière, PNR de Brière et Dastum

L’histoire de ce territoire est intimement liée à l’eau : d’abord par l’abaissement du niveau de la mer et l’arrivée des eaux douces du Brivet, puis par les paysages redessinés par les Hommes et par l’usage qu’ils ont fait de l’agriculture. Les 7 et 8 juin, à la tombée du jour, partez lors d’une balade entre chien et loup, en lisière des marais, et découvrez les bois qui murmurent leurs secrets. Deux conteuses vous emmènent dans une exploration sensorielle à la rencontre d’arbres, de plantes et d’animaux. Prêts pour un voyage hors du temps ?

→ Inscription par téléphone 02 40 91 68 68 ou via l’agenda sur le site www.parc-naturel-briere.com

FORÊT DE LA COMMUNE DE NOTRE-DAME-DES-LANDES | 16 JUIN

avec l’association Landes’art et la Communauté de communes d’Erdre et Gesvre

Dans la forêt de la commune de Notre-Dame-desLandes, venez participer à une journée d’immersion artistique et botanique en forêt, co-organisée par la Communauté de communes d’Erdre & Gesvres dans le cadre des Nuits des Forêts. A travers un programme aussi bien didactique que ludique, l’association Landes’art vous invite, le temps d’un instant, à vivre une balade botanique avec JeanMarie Le Dréan, naturaliste intervenant au Jardin des Plantes de Nantes, autour du thème “La vision de cette forêt en 2050”. Vous pourrez également profiter des contes sur la nature avec Gigi Bigot, d’un bain de forêt ou encore d’un spectacle de tissu aérien avec la compagnie Erézance et d’un atelier Land Art avec Isabelle Faccini.

→ Inscription sur place !

LE DUO PARC DE LA GOURNERIE X FORÊT DOMANIALE DU GÂVRE I SITE AMBASSADEUR DES NUITS DES FORÊTS 2024

Cette année, la région nantaise met ses forêts à l’honneur, avec deux événements d’envergure au Parc de la Gournerie (St Herblain, 44) et en Forêt du Gâvre (44). Le Parc de la Gournerie s’étend sur 70 hectares au Nord de Nantes. Véritable forêt urbaine, le parc abrite près d’un tiers des arbres les plus remarquables de la commune (chênes, cyprès ou séquoias vieux de 150 ans). A 40 kilomètres au Nord de Nantes, la Forêt du Gâvre est l’unique forêt domaniale de Loire-Atlantique. Elle s’étend sur 4 500 hectares, gérés par l’ONF.

Le samedi 8 juin, venez découvrir l’une des facettes du Parc de la Gournerie : sa forêt, un espace refuge pour la biodiversité. Entre balade au milieu des arbres remarquables du parc, découverte des plantes sauvages comestibles, identification des chants d’oiseaux ou encore l’observation des insectes et animaux qui le peuplent, le Parc de la Gournerie vous propose de vivre une belle expérience en partant à la rencontre de la forêt. Vous pourrez également créer votre propre nichoir en bois ou faire la connaissance de Ronan Moinet et de sa conférence lors de laquelle il retracera son expérience de vie perchée pendant 7 jours dans un chêne centenaire. Enfin, vous pourrez danser jusqu’à la nuit tombée avec la Compagnie Système B !

→ Inscription via https://www.billetweb.fr/nuits-des-forets-gournerie

Le samedi 15 juin, c’est au tour de la Forêt du Gâvre de s’animer tout au long de la journée. Les oiseaux, insectes, arbres, plantes sauvages, exploitants forestiers, pompiers… ces héros qui peuplent la forêt seront à l’honneur pour découvrir leurs super-pouvoirs. Balades-découvertes, jeu de piste des athlètes en forêt, démonstration en cas d’incendie, spectacle perché, balade contée et bien plus encore ! → Inscription auprès de l’Office du tourisme (Erdre Canal Forêt – ACCUEIL DE BLAIN), par téléphone au 02 40 87 15 11 ou par mail à accueil-blain@erdrecanalforet.fr
https://nuitsdesforets.com/evenement_2024/nuits-des-forets-en-foret-domaniale-de-fougeres



Tribune collective. PAC 2023 : suite à l’avis de la Commission européenne, la France doit revoir sa copie !

LA BRETAGNE DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE LUI DONNER UNE CHANCE


Le 31 mars dernier, la Commission européenne a demandé à la France d’apporter des compléments à son plan pour la future PAC. Des remarques qui rejoignent largement les critiques formulées par les organisations environnementales, agricoles et de consommateurs réunies au sein de la plateforme « Pour une autre PAC ». Des écueils qui auraient pu être évités si l’on avait laissé les territoires organiser la transition agro-écologique.
Les remarques portent notamment sur la redistribution plus équitable des aides, l’accompagnement de la transition agro-écologique, la baisse des émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage, les moyens pour réduire les pesticides ou encore l’amélioration du bien-être animal.

 

Un gouvernement sourd aux messages de bon sens


Le gouvernement français n’a pas voulu prendre en compte les premières alertes de la Commission européenne qui dès 2020 l’enjoignait de relever le niveau d’ambition : « Le futur plan stratégique relevant de la PAC devrait jouer un rôle important en revoyant à la hausse les ambitions environnementales et climatiques et en relevant ainsi le niveau des exigences minimales et en créant des outils d’incitation appropriés, en complémentarité avec le plan de relance de la France et, en particulier, les mesures de transition agroécologique du pays. »
Le gouvernement français n’a pas non plus pris en compte l’avis de l’Autorité environnementale qui lui recommandait en octobre 2021 : « de rehausser le niveau d’ambition du PSN afin de placer la France sur la trajectoire qu’elle s’est fixée tant en matière de changement climatique que de qualité des eaux et de reconquête de la biodiversité. »

Ou encore celui de la Cour des comptes, qui l’invitait en octobre 2021 à : « mieux valoriser les pratiques agro-environnementale dans la déclinaison de la prochaine PAC ». Pire encore. Alors que la Bretagne disposait d’un bilan encourageant concernant la mobilisation des aides agro-environnementales (MAEC) gérées jusque là, en direct, par le Conseil régional et que ce dernier réclamait le droit de gérer l’ensemble de l’enveloppe PAC, le ministère de l’agriculture a décidé de reprendre la main sur la gestion de ces aides, ne laissant au Conseil régional de Bretagne que des miettes.

Les lacunes qui concernent particulièrement la Bretagne


Pour la Bretagne, première région agricole de France et première région d’élevage, ce document est particulièrement révélateur d’une incapacité à mettre de la cohérence dans les politiques publiques pour engager une véritable transition agricole dans notre région. Ce qu’a souligné fortement le rapport d’évaluation qui portait sur 10 ans de lutte contre les marées vertes, rendu conjointement par la Chambre régionale et la Cour des comptes en juillet 2021. Celui-ci préconisait explicitement dans la prochaine PAC de « prévoir des mesures adaptées à la lutte contre les fuites d’azote, suffisamment incitatives et
accessibles à tous ».

Sur la réduction des gaz à effet de serre (GES), la Commission pointe « un soutien important au secteur d’élevage mais [le plan] ne fixe aucun résultat à atteindre pour la réduction des émissions du secteur de l’élevage ». Ou encore « l’objectif est faible pour la gestion durable des nutriments malgré le rôle clé joué par le bétail et la fertilisation pour les émissions. ». La réduction des émissions de GES (objectif 2040 de moins 50%) passera par davantage de lien au sol, un développement de la polyculture élevage bien répartie sur les territoires et une nouvelle éducation alimentaire, qu’il serait légitime d’accompagner par des leviers économiques.


Sur la protection de l’eau et la gestion des nutriments, la commission constate que « les moyens proposés ne sont pas à la hauteur de ces enjeux prioritaires ». Elle invite à revoir l’ambition tant des aides du premier pilier (aides directes), que de celles du second pilier (MAEC). Les efforts ne sont actuellement pas suffisants pour atteindre le bon état des eaux en 2027 (objectif de la Directive Cadre sur l’Eau). Les moyens pour la réduction des engrais et celle des pesticides, « ne sont pas à la hauteur ». Elle recommande en particulier de renforcer les pratiques de rotation des cultures.


Sur la gestion quantitative de l’eau, la Commission réclame « une réduction significative de la consommation d’eau en agriculture (incluant le changement de culture ou de variétés, mesures de rétention naturelle de l’eau dans le sol, pratiques alternatives, réutilisation des eaux usées, etc.) en vue d’atteindre les objectifs de la Directive Cadre l’Eau et en vue d’adapter l’agriculture au changement climatique. ». La PAC doit aider à anticiper les inéluctables tensions à venir sur le partage de l’eau.


Sur la protection de la biodiversité, de même, « les moyens proposés par le Plan semblent insuffisants auregard des besoins » et « des actions doivent contribuer à combler les besoins d’amélioration de la gestion des zones Natura 2000 de la biodiversité en général ». A noter que « la France a l’une des plus faibles densités d’éléments paysagers de l’Union européenne »

Sur l’objectif de 18 % de la SAU en agriculture biologique d’ici 2027, la commission a des doutes sur l’atteinte de cet objectif tant les actions pour y parvenir font défauts. Elle demande à la France de renforcer les interventions.


Sur la certification HVE (haute valeur environnementale), dont le cahier des charges est très faible, mais qui se retrouve au même niveau de rémunération que l’agriculture biologique : « La Commission note avec préoccupation que la rémunération de niveau supérieur pour service environnemental dans l’écorégime est la même pour l’agriculture biologique et la certification HVE alors que le cahier des charges de cette certification est beaucoup moins contraignant. La Commission prend note que la
certification HVE est en cours de révision, mais demande à la France de tenir compte du niveau de sa contribution aux objectifs environnementaux par rapport à l’AB et si nécessaire de différencier les niveaux de rémunération ».
La Bretagne ne peut admettre que le label promu par la nouvelle PAC fasse totalement abstraction de l’enjeu nitrate qui est une question majeure pour la région, et mette sur le même plan la HVE et l’agriculture biologique reconnue comme beaucoup plus favorable à l’environnement


Sur la régulation des marchés et le soutien des prix : la plupart des mesures de régulation a disparu à part quelques articles concernant des filières en crise et avec des mesures dont la portée est partielle et limitée (incitation à réduire les volumes de production). Pourtant ces mécanismes seraient bien plus efficaces et moins dispendieux que l’assurance revenu proposée dans le 2ème pilier. Délaisser la problématique des prix agricoles, au niveau européen, aura des conséquences incalculables sur la pérennité de certaines productions et notamment sur l’élevage.


Sur le soutien des actifs agricoles, les enjeux de souveraineté alimentaire et environnementaux ne seront atteints qu’avec des agriculteurs nombreux et bien rémunérés. La répartition des aides publiques de la PAC doit tenir compte de cet objectif. En cela, les dispositifs proposés ont été rendus inefficients : une aide aux petites fermes trop faible, un plafonnement beaucoup trop élevé et un paiement redistributif
maintenu à 10% des aides du 1er pilier alors que le règlement européen permet de monter à 30%. Ces arbitrages doivent être revus afin d’en faire des leviers socialement efficaces.

 

Saisir une chance de voir évoluer notre modèle agricole breton


Si la Bretagne ne peut disposer d’une PAC qui soutient clairement les systèmes les plus vertueux socialement et écologiquement, les agriculteurs bretons se retrouveront pris dans une double injonction contradictoire : à savoir, réduire drastiquement les impacts de leur modèle sur l’environnement (marées vertes, pesticides, ammoniac, GES…), sans y être encouragés, ni par les prix, ni par l’argent de la PAC.
C’est la raison pour laquelle nous, les acteurs de l’environnement et de l’agriculture de Bretagne demandons au gouvernement de se saisir de l’opportunité fournie par la Commission européenne pour proposer une nouvelle ambition pour la future PAC : une véritable stratégie d’accompagnement de la transition agroécologique et climatique pour répondre aux enjeux d’alimentation de qualité pour tous et d’emploi paysans nombreux sur tous les territoires.

 

 

 

Alain Bonnec, Président Eau et rivières de Bretagne

Bénédicte Compois, administratrice URCPIE Bretagne

Marc POUVREAU, co-président Réseau Cohérence

Gwénola Kervingant, Présidente Bretagne Vivante

Fabrice CHARLES, Coprésident FR CIVAM Bretagne

Jean-Marc THOMAS, Porte-parole Confédération Paysanne Bretagne

Marie-Pascale Deleume, Présidente FNE Bretagne

Julien Sauvée, président FRAB Bretagne

 

 

Annexes :


La lettre d’observations de la Commission européenne sur le PSN français


L’avis de l‘Autorité environnementale sur le PSN


Le rapport de la Cour des comptes




L’énergie en 2050 : le scénario négaWatt, une réponse possible et désirable ! Trois conférences en Bretagne pour imaginer la transition

maginer un scénario pour la transition énergétique en France en 2050, qui soit à la hauteur de l’urgence climatique en se reposant sur trois principes : sobriété, efficacité et énergie renouvelable.

Logements, mobilité, industrie, consommation, alimentation, énergie renouvelable… ce nouveau scénario propose un tour d’horizon des actions à mettre en oeuvre pour un futur durable, solidaire, désirable. Au programme : une consommation d’énergie divisée par deux d’ici 2050, une diminution des émissions de gaz à effet de serre, la création d’emplois et l’améliorant la santé des Français.

Parmi les nouveautés de ce nouveau scénario : la prise en compte de l’empreinte carbone des Français et des matériaux nécessaires à cette transition.

Ce scénario vous interpelle ? Vous fait rêver ? Venez le découvrir en détail, présenté par Marc Jedliczka, porte-parole de l’association négaWatt, lors de l’une des trois conférences organisées en Bretagne par les ALEC (agences locales énergie-climat) et Breizh ALEC :

Rennes, le 31 mars à 20h30 à la Maison de quartier de Villejean avec l’ALEC du Pays de Rennes

Brest, le 4 avril à 19h à l’Auditorium des Capucins, avec Ener’gence, l’ALEC du Pays de Brest

Auray, le 5 avril à l’Espace Athéna, 100 place du Gohlérez, avec ALOEN, l’ALEC de Bretagne Sud.

 




A Dinan, une Scop s’investit dans des projets d’énergies renouvelables portés par des citoyens

La Scop Dynalec, spécialisée dans les solutions électrotechniques pour les professionnels, est basée à Dinan, dans les Côtes d’Armor. Elle participe à des projets de développement d’énergies renouvelables portées par des citoyens, dans l’éolien et le photovoltaïque.

Dynalec SCOP SA est une Société Coopérative et Participative (SCOP) , basée à Dinan, avec un Conseil d’Administration, ou tous ses salariés sont présents, car Tous Associés au Capital & au projet de l’Entreprise : Devenir une entreprise actrice de la transition, qui cherche à replacer son entreprise Semi Industrielle face à ses Responsabilités Sociétales, Economiques & Environnementales au service d’un monde plus Convivialiste. Côté savoir-faire, Dynalec SCOP SA est spécialisée dans l’ingénierie électrotechnique au service des besoins des Thermodynamiciens.

Devenue SCOP en novembre 2012 (tiens tiens, c’est notre 9e anniversaire) … nous sommes passés de Dinalec à dYnalec en 2013, avec l’ambition clairement affichée de placer toujours l’humain, le vivant au cœur de notre processus. Les collabor’acteurs de Dynalec Scop SA, se sont ainsi engagés à accompagner leur société, la faire grandir, pour devenir une entreprise dite libérée et en faire autre chose qu’un simple outil générateur de dividendes. Entreprise du 21e siècle, libérée et sans tabous, dYnalec veut aujourd’hui faire valoir ses convictions, pour parvenir au centre des 3 sphères du développement durable et devenir une véritable actrice de la transition sociale et énergétique.

L’essence du statut SCOP est de permettre la résilience des activités économiques d’un territoire en soutenant les investissements de façon durable.

C’est ainsi que Dynalec SCOP SA a intégré le projet Plélan Éolien Citoyen. Ce collectif constitué en 2004 a déjà œuvré pour la mise en place de 6 éoliennes installées en 2008 sur la commune de Plélan le Grand. Ce projet participatif a été un des premiers de France. Une nouvelle société a été créée en 2019 PEC (Plélan Eolien Citoyen) afin de construire un second parc d’éoliennes. Dynalec SCOP SA est partenaire et associé de ce projet à hauteur de 10 % du capital et un membre de la SCOP s’investit dans le comité de pilotage. Le projet final, à hauteur de 7 millions d’euros, est de construire entre 3 et 5 nouvelles éoliennes. Déjà 653 000 € ont été réunis pour ce projet, preuve de l’engouement des citoyens et des entreprises pour les énergies renouvelables.

Dynalec est également entrée au capital de la SAS Kerwatt à hauteur de 40 000€ pour financer la première phase de déploiement. Kerwatt est une Société coopérative d’énergie renouvelable par actions simplifiées, initiée par le réseau Taranis et quatre associations locales ainsi que des citoyen-ne-s du territoire breton.

La S.A.S Kerwatt s’inscrit dans la nécessaire adaptation collective aux urgences climatiques. Elle s’est donnée comme objectifs de promouvoir la sobriété énergétique, les économies d’énergie et de permettre au plus grand nombre de s’approprier la production d’une énergie renouvelable et locale sur le territoire breton, dans le cadre de l’économie sociale et solidaire. Kerwatt veut montrer l’exemple et encourager le développement d’autres projets du même type.

Pour Dynalec il est essentiel d’être aux côtés des porteurs de projets afin de les accompagner dans la phase de construction, et veiller à ce que la gouvernance reste bien dans les mains des citoyens.

Des participations à d’autres projets citoyens sont actuellement à l’étude chez Dynalec SCOP SA, autour du photovoltaïque, l’hydrogène ou des problématiques agricoles, afin de rester fidèle à ses piliers fondateurs : Une entreprise libérée au cœur des 3 sphères du développement durable.

Voici le chemin parcouru par Dynalec en seulement 9 ans. Le système alternatif ainsi proposé par Dynalec SCOP SA se veut comme un retour aux sources, la création d’un troisième monde plus convivialiste. Sachez que des solutions existent et que si vous voulez d’ores et déjà passer à l’action vous pouvez dès maintenant mettre vos toitures à disposition pour accueillir des panneaux photovoltaïques et devenir acteur de la transition énergétique.

 

Plus d’infos

Le site de la Scop Dynalec

www.kerwatt.bzh 

 




Des actions de transition énergétique à l’échelle de la Région. Une initiative bretonne, solaire et citoyenne.

L’association Trégor Energ’éthiques (TE), créé en juin 2019, s’est donnée comme objectifs de contribuer à la transition énergétique dans le Trégor en recherchant des projets d’Énergies Renouvelables dans notre territoire (essentiellement du photovoltaïque dans un 1er temps), en incitant les citoyens à plus de sobriété et d’efficacité énergétique et en demandant aux citoyens de financer nos projets.

Nos efforts pour développer de l’énergie renouvelable citoyenne sur le territoire sont sur le point de porter leurs fruits. Deux centrales photovoltaïques, portées par TE vont être lancées sur:

  • les ateliers municipaux du Roudour, à Lannion,
  • l’entrepôt Tinatur (distributeur de matériaux écologiques) à Trémuson près de Saint-Brieuc.

Une soirée de présentation de nos projets est organisé, avec la projection d’un film documentaire We The Power montrant comment des coopératives citoyennes de production d’énergie renouvelable ont été créées dans différents pays européens :

Suite au film, nous vous présenterons les structures porteuses des projets de ce type

  • Trégor Energ’éthiques (https://www.tregor-energethiques.org/ ) et les associations amies bretonnes, qui ont créé
  • Kerwatt, la société citoyenne (1 personne = 1 voix) qui porte juridiquement les projets ( https://www.kerwatt.bzh/)
  • Ainsi que la façon dont vous, citoyens, pouvez apporter votre contribution à la transition : 1 action Kerwatt vaut 50€, 6 actions achetées financent un panneau, 30 actions achetées représente votre consommation électrique (hors chauffage) et ceci pendant 30 ans !

Présentation des quatre associations bretonnes fondatrices de la SAS KERWATT

La SAS Kerwatt a été créée en février 2020 par quatre associations bretonnes soucieuses de répondre aux défis climatiques à l’échelle régionale.

ÉTOILE SOLAIRE, Redon (35)

Étoile Solaire a été fondée en 2018 par des habitants de la région de Redon, pour participer à la transition énergétique et sociétale. Elle mène des actions et recherche des toitures éligibles pour des centrales photovoltaïques. Son objectif est de cofinancer des projets solaires grâce à la participation de tout(e)s citoyen(ne)s vivant sur le territoire. www.enr-citoyennes.fr/etoile-solaire

E-KÊR, Pont l’Abbé (29)

Depuis 2014, E-Kêr facilite la transition écologique dans le sud-Finistère à travers des actions de sensibilisation grand public et des projets innovants liés aux enjeux climatiques. Elle mène notamment des animations pédagogiques sur l’énergie et les réductions de consommation. Ses projets de production photovoltaïque sont la preuve par l’exemple ! www.e-ker.org

TRÉGOR ÉNERG’ÉTHIQUES, Lannion (22)

L’association, créée en 2019, a aussitôt rejoint l’équipe Kerwatt. Trégor Energ’Ethiques est un incubateur de projets d’énergies renouvelables sur le territoire de Lannion Trégor Communauté (57 communes et de plus de 100.000 habitants). Plusieurs projets d’envergure sont en cours d’étude et devraient aboutir fin 2021 ou 2022. www.tregor-energethiques.org

DOL’WATT

L’association DOL’WATT créée en 2018, a pour objet la promotion de l’énergie renouvelable dans le pays de Dol. Son action s’est orientée d’abord vers la recherche de surfaces disponibles. Parallèlement, l’association s’allie avec d’autres acteurs locaux pour favoriser la transition énergétique et les économies d’énergie. https://energie-partagee.org/projets/dol-watt/




Pour une route de la Falaise remarquable et sécurisée à Gâvres

(Plume citoyenne) La Petite Mer de Gâvres est un site ornithologique remarquable, notamment en période d’hivernage des oiseaux (1er octobre au 31 mars), le plan d’eau étant situé sur les principales voies de migration. Ainsi, ce sont près de 35 espèces d’oiseaux, dont 11 protégées, qui peuvent être observées sur le site. La Petite Mer de Gâvres est notamment un site d’importance internationale pour l’hivernage des bernaches cravants, qui viennent par plusieurs milliers s’alimenter sur le plan d’eau (plus de 3 400 oiseaux observés en janvier 2012 par exemple). Le site est également d’importance nationale pour l’hivernage de cinq espèces de limicoles : le pluvier argenté, le grand gravelot, le bécasseau variable et la barge rousse. Parmi les autres espèces d’intérêt européen fréquentant le plan d’eau, nous pouvons également citer le bécasseau sanderling, le tadorne de Belon, le tournepierre à collier ou encore le vanneau huppé. Ces caractéristiques lui ont valu d’être intégrée, pour une partie, au réseau européen de sites naturels protégés Natura 2000. Les sites Natura 2000 sont identifiés pour la rareté et la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Ce programme européen doit permettre de concilier la préservation de la nature et les activités humaines, dans une logique de développement durable, dans la zone du Grand Site Dunes Sauvages de Gâvres à Quiberon.

Entre la petite mer et l’océan se situe le Tombolo, une route et les dunes dont la richesse est particulièrement importante mais fragile. Près de 700 espèces végétales, dont 80 protégées, sont recensées sur le Grand Site, soit plus du tiers de la flore armoricaine. Sa géographie, sa large façade atlantique, sa grande diversité de milieux réunissent les conditions climatiques et écologiques idéales pour accueillir les espèces communes du bord de mer comme les espèces les plus rares.

Ce qui est remarquable et fragile, doit être connu et reconnu, respecté et protègé !

Hélas le stationnement chaotique (en dépit des panneaux d’interdiction) a un impact nocif sur la flore et la faune sans parler de l’aspect sécurité de la route de la Falaise entre Plouhinec et Gâvres.

Comment concilier usages et protections à l’heure du tout voiture ? Comment organiser un tourisme respectueux et responsable ?

C’est pourquoi nous avons lançé une cyber@ction à signer et à partager avant le 5 novembre 21, dont vous trouverez le lien ci-après, pour favoriser une prise de conscience de toutes les parties prenantes.

Voici le lien : https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sauvonslapresquiledegavres-4921.html

Article de Dominig et Robert, membres de l’asso « Gâvres (56) : le collectif de la falaise », photos de Patrick