Comprendre le développement durable grâce aux MOOC

Un MOOC, c’est quoi ?

 

Les MOOC, « Massive Open Online Course » ou « Cours en Ligne ouvert massivement » en français est une autre façon d’étudier, plus accessible, ouvert à tous et très souvent gratuits. Après les universités américaines, les universités françaises s’y mettent aussi en proposant des programmes de cours en ligne sur divers thèmes (environnement et développement durable, gestion de projet, entrepreneuriat, management, conception web et multimédia, arts, littérature,…).

 

Comment ça marche ?

 

Rien de plus simple, il vous suffit de trouver un MOOC qui vous intéresse, de vous inscrire et d’accorder quelques heures par semaine au sujet choisi. Si vous suivez le MOOC en entier, il vous sera remis une attestation de suivi avec succès.

 

Voici quelques liens vers des cours liés à l’environnement qui commencent dans les prochaines semaines :

MOOC Causes et enjeux du développement durable

 

MOOC Environnement et Développement Durable

 

MOOC Energies renouvelables

 

MOOC Des rivières et des hommes

 

MOOC Agroécologie

 

Retrouvez d’autres MOOC sur MOOC Francophone ou sur FUN, France Université Numérique

 

 




La biodiversité à l’épreuve du climat

Il y a 3,8 milliards d’années, la vie apparaissait sur Terre, plus précisément dans les océans. La nature se développe, la biodiversité naît. Le climat change, évolue, les températures montent et descendent, la biodiversité s’adapte doucement à ces bouleversements. Des espèces de végétaux et d’animaux disparaissent, d’autres apparaissent sur Terre. Seulement aujourd’hui, ces mêmes changements apparaissent, le climat se transforme, nous nous habituons, tant bien que mal, à des choses différentes, mais est-ce que cela ne se modifie pas trop vite ?

Dans sa conférence « La biodiversité à l’épreuve du climat », Gilles Bœuf met en avant cette problématique. Le meilleur révélateur du changement du climat, c’est la biodiversité. On observe aujourd’hui des récoltes plus avancées, certains animaux, comme les poissons dans les océans, migrent vers le nord. Même les arbres bougent, doucement, mais ils se déplacent. Dans le passé, lors des changements climatiques, le vivant avait le temps de s’adapter car le changement climatique se déroulait de façon plus lente. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, le bouleversement climatique est beaucoup plus rapide.

Nous, êtres humains, faisons également partie de cette biodiversité, notre corps est composé de millions de bactéries qui créent en nous un écosystème, unique à chaque personne, qui varie en fonction de notre alimentation et de notre environnement.

« Il ne faut pas sortir l’humain de la Nature, un corps humain a, au moins, dix fois plus de bactéries en lui et dans les cellules humaines.[…] L’humain est bourré de bactéries, si on ne les a pas, on ne peut pas vivre ! […]Un bébé à la naissance, c’est trois-quart d’eau. Un cerveau humain est constitué à 80 % d’eau. […] On ne peut pas se passer de la Nature, on soit s’adapter à notre environnement. » explique Gilles Bœuf lors de sa conférence « La biodiversité à l’épreuve du climat », Océanopolis de Brest.

Quelles sont les menaces sur la biodiversité ?

Nous connaissons à peu près tous aujourd’hui, les menaces qui pèsent sur la biodiversité. Elles proviennent de plusieurs sources et elles ont ou auront un impact considérable sur l’humanité.

Source : PublicDomainPicture – Pixabay

Pour en citer quelques-unes, nous pouvons être, par exemple, confrontés à l’impact d’un astéroïde. Mais de façon plus probable, c’est l’homme qui en sera la cause : une guerre nucléaire, l’explosion de la misère et de l’humiliation, les dictatures, les inégalités, les régressions sociales, les guerres de civilisation ou encore la destruction de l’habitabilité de la Terre.

Nous détruisons, polluons, surexploitons la planète, ce qui provoque une accélération des changements climatiques. On peut observer un changement de la température de l’air et des océans, la fonte des glaciers, ce qui contribue à la création des lacs d’altitude, qui eux, peuvent provoquer des « tsunamis des montages », menace qui plane au Pérou par exemple. On observe depuis plusieurs années déjà une augmentation de la fréquence des cyclones tropicaux, des pluies, des inondations et de la sécheresse, en Afrique Australe par exemple. On constate également une montée du niveau de la mer, qui est liée à trois aspects : l’eau chaude en expansion remonte, la fonte des glaciers et des calottes et le pompage des nappes phréatiques. Dans la situation actuelle, que peut-on faire ?

Quelles sont les solutions, sur quoi peut-on agir concrètement ?

Aujourd’hui, nous savons que le climat change, le dérèglement est en marche, nous ne pouvons plus l’arrêter, nous pouvons seulement limiter les dégâts. Voici quelques pistes de solutions mises en lumière par Gilles Bœuf dans sa conférence, l’espoir se trouve peut-être dans la résilience.

Nous sommes actuellement face à des changements majeurs et il nous est demandé d’agir au plus vite. Face à cette destruction de la biodiversité, Gilles Bœuf suggère de revoir notre système de production agricole en privilégiant, par exemple, les polycultures, cultiver 3 ou 4 espèces en même temps, arrêter les herbicides et les pesticides, privilégier la production des produits sains. Créer de l’emploi, en diminuant la mécanisation. Développer l’agriculture durable et l’autonomie énergétique dans les pays du sud car chaque impact écologique à un impact social.

 

La biodiversité, c’est aussi cela.

Source : Condesign – Pixabay

 

Ensuite, arrêtons de gaspiller l’eau, cette ressource essentielle à la vie, nous en sommes composé à 80%. Cette eau fait partie de nous, sans eau, la vie n’est plus possible, donc préservons-là et arrêtons de la gaspiller. Concernant les ressources halieutiques, il faut mettre fin à la sur-exploitation, cessons de couper les forêts, laissons de l’espace aux forêts tropicales et aux zones humides. Il faut respecter la nature et la biodiversité, garder la richesse de celle-ci et cesser son uniformisation.

Gilles Bœuf, termine sur des pistes à explorer lors de la COP21 qui se déroulera en décembre à Paris : « Deux aspects concernant la COP21 : Essayer de se mettre d’accord pour limiter l’amplitude du changement et comment aider les populations à s’adapter à ce changement, y compris les plantes, les stocks de pêches, etc… […] Il faut « tuer » une économie actuelle qui consiste à gagner de l’argent en détruisant la nature et en la sur-exploitant, si on sait faire cela, on a gagné. […] Il faut, au contraire, rémunérer un système qui permet la renouvelabilité du vivant pour que le système soit effectivement durable »

Si on détruit, il n’y a plus rien.

 

Pour compléter la conférence de Gilles Bœuf, voici quelques petites pistes d’initiatives à explorer pour préserver notre biodiversité :

« Ça y est ! J’ai compris ce qu’est la permaculture ! », article de Lorène Lavocat, Reporterre

Réseau des AMAP, pour manger local et de saison.

Les principes de la permaculture / Le mouvement Colibris

La démarche « Zéro Déchet de Béa Johnson / Zero Waste France

Ils récupèrent l’eau tombé du ciel !

A pied,ils font un tour de France des alternatives

Retrouvez d’autres initiatives sur Eco-bretons.info




Des mardis pour le climat

Ces activités sont l’occasion de prendre le temps de s’informer et de mieux comprendre les enjeux climatiques, économiques et sociaux qui nous touchent tous présentement. Ci-dessous, un aperçu des films proposés :

 

 

                                   

Mardi 15 septembre à 20h

Projection de film / Débat : « Une planète et une civilisation » de Gaël Derive

Film suivi d’un débat animé par Gaël De­rive, scientifique témoin du climat, et pré­sentation de son livre «Nous aurions dû rester des singes». Gaël Derive profitera de sa venue pour échanger dans la journée avec des collégiens et des lycéens sur le dérèglement climatique. En partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme.

http://www.gaelderive.fr

 

 

 

 

 

Mardi 29 septembre à 17h00

Conférence-débat : « Le climat et nous : tous les scandales domestiques ne sont pas conjugaux » avec Jade Lindgaard

Jade Lindgaard, journaliste à Media­part, profitera de sa venue pour échanger l’après-midi avec les élèves d’un lycée bres­tois sur le dérèglement climatique. Une séance de dédicace de son livre «Je crise climatique» aura lieu à La Petite Librairie, puis conférence-débat à la faculté Sega­len. En partenariat avec les Amis du Monde Diplomatique.

www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-je_crise_climatique-9782707182685.html

 

 

 

 

Mardi 13 octobre à 20h

Projection de film /Débat : «Libres!» de Jean-Paul Jaud

Ce film poétique et inspirant suit le parcours initiatique d’enfants de France, du Japon et du Danemark sur le chemin de la transition énergétique, guidés par des adultes sou­cieux de leur construire un futur durable.

La projection du film sera suivie d’un débat avec la productrice du film, Béatrice Jaud.

http://libres-lefilm.tumblr.com

 

 

 

 

 

Mardi 20 octobre à 20h

Projection de film : «La Glace et le Ciel» de Luc Jacquet

Projection en avant première du dernier documentaire du cinéaste Luc Jacquet (La Marche de l’Empereur) qui retrace l’aven­ture du glaciologue Claude Lorius mettant en évidence le lien entre gaz à effet de serre et dérèglement climatique.

http://laglaceetleciel.com/

 

 

 

 

Mardi 27 octobre à 16h30

Conférence-débat : « Fin de l’Occident, naissance du monde » avec Hervé Kempf

Hervé Kempf, écrivain, journaliste à Re­porterre et spécialiste de l’environnement animera une conférence suivie d’un débat. Une séance de dédicace de ses ouvrages aura également lieu en fin d’après-midi à La petite Librairie de Brest. En partena­riat avec
les Amis du Monde Diplomatique.

www.reporterre.net

 

 

 

Mardi 10 novembre à partir de 18h30

Projections de films : «Thule Tuvalu» de Matthias von Gunten et «Chasing Ice» de Jeff Orlowski

«Thule Tuvalu» : film qui met en relief deux destins communs : repenser un mode de vie face au climat avec la fonte de la banquise à Thulé au Groenland et la montée des eaux qui en résulte à Tuvalu, île du Pacifique.

 

 

 

 

 

«Chasing Ice» : un portrait du photographe James Balog, qui officiait pour National Geographic, et qui s’était spécialisé dans la photographie de l’érosion des glaces pour prouver les conséquences du changement climatique.

Suite à la diffusion du premier film il vous sera proposé une petite restauration organisée par l’association d’arts polynésiens Pacifiqu’Arts.

www.thuletuvalu.com https://chasingice.com

 

 

 

 

Mardi 24 novembre à 20h

Colloque : « Climat : quels choix pour le futur ? »

Les «Mardis du Climat» se clôtureront sur une soirée débat ouverte à toutes et à tous qui s’articulera autour de plusieurs thèmes (les enjeux de la COP21, les éner­gies renouvelables, le transport, l’agricul­ture…) en présence de spécialistes, en­treprises locales, associations ou encore d’élus et de politiques. Découvrez les solutions disponibles, les projets en cours, les initiatives citoyennes… pour agir toutes et tous ensemble contre le dérèglement climatique.

 

Retrouvez tous les détails pratiques de ces activités en téléchargeant le programme ici ou en vous rendant sur le site internet de l’association AE2D




Watermark, l’empreinte de l’eau.

Ce documentaire nous entraîne à travers différentes histoires et de multiples paysages somptueux, filmés en survol, évoquant cette empreinte de l’eau sur la planète. De l’Inde au Canada, en passant par les États-Unis, le Bangladesh, la Chine, le Mexique, le Groenland et l’Islande, ce film met en avant l’utilisation parfois extrême de l’eau (lacs artificiels, barrages hydrauliques, pollutions industrielles,…) et l’impact négatif de l’homme sur cette ressource vitale pour sa survie.

Laissant la parole aux habitants de ces pays, ce film ne se veut pas moralisateur avec un commentaire dramatique, il laisse les images et témoignages, parfois poignants de ces gens, s’exprimer d’eux-mêmes.

De l’assèchement prématuré de vastes étendues d’eau au Colorado à l’utilisation des rivières comme dépotoirs par de nombreuses entreprises industrielles au Bangladesh et ailleurs, ce film dresse un portrait peu rassurant de ces utilisations de l’eau par l’homme, et des conséquences sur notre environnement. Ce qui nous amène donc à nous poser la question de la qualité et de la quantité d’eau que nous laisserons aux générations futures…

 

L’Aquifère d’Ogallala, région fertile du Texas, où 70 % de l’eau utilisée par l’homme va à l’agriculture.

Pivot Irrigation #11, High Plains, Texas Panhandle, USA. Photo par Edward Burtynsky.

 

Marine Aquaculture #1, Luoyuan Bay, Fujian Province, Chine. Photo par Edward Burtynsky

 

Construction du plus grand barrage voûte du monde, situé sur le cours supérieur du plus long fleuve d’Asie, le Yangzi Jiang. Barrage dont la taille est de six fois celle du barrage Hoover construit il y a presque un siècle sur le fleuve Colorado.

Xiluodu Dam, Jinsha River, Chine. Photo par Edward Burtynsky.

DVD à retrouver sur le site Wild Side

Voir la bande-annonce

Découvrez ici les travaux d’Edward Burtynsky.

 

 

 




L’Arbre, cet allié insoupçonné.

Avec cette frénésie de la vie, où tout va toujours plus vite, on oublie parfois de se poser, d’observer, de contempler. On ne prend plus le temps de les voir comme ils sont, les arbres. Ces êtres vivants que l’on croise dans nos villes, au bord de nos routes, peuplant aussi nos campagnes, parfois clairsemés, seuls, parfois regroupés formant un petit bout de nature, devenant un refuge pour les animaux, et parfois, il sont là, ensemble, réunis, formant des forêts immenses, magnifiques, inspirantes, gorgées de vie.

 

 


Ces arbres qui font parties de nos vies, même si parfois on les oublie, nous rendent d’innombrables services au quotidien. Ils sont là, présents, pour nettoyer notre air, épurer notre atmosphère du CO2 de nos villes et autres polluants comme des particules de métaux lourds, plomb, cadmium, manganèse,… comme une véritable usine d’épuration gratuite afin de se nourrir, vivre, grandir et produire de l’oxygène, dont nous, êtres humains, avons cruellement besoin pour respirer.

 

« Quand on songe qu’un chêne centenaire produit annuellement durant ses trois saisons de photosynthèse, suffisamment d’oxygène pour permettre à un humain de respirer durant 10 ans, on comprend qu’il faut absolument encourager la présence des feuillus adultes et les protéger, car ils sont les plus grands pourvoyeurs d’oxygène, outre les végétaux marins. » Extrait tiré du livre « Arbres et arbustes thérapeutiques », Anny Schneider, p. 84 et image de la photosynthèse p.85.

 

 

Francis Hallé, botaniste et biologiste français, explique très bien cela et plus en détails dans son livre, Du bon usage des arbres, Édition Actes Sud, Domaine du possible :

«[…]L’absorption des gaz et la fixation des poussières augmentent avec la surface du feuillage, donc avec l’âge ; les grands arbres, au tronc d’un mètre de diamètre ou davantage, absorbent et stockent trente à soixante-cinq fois plus de polluants atmosphériques que ne peuvent le faire de jeunes arbres donc le tronc n’atteint pas 10 centimètres de diamètre.[…] » Extrait tiré du livre « Du bon usage des arbres », Francis Hallé , p.42

 

Les arbres augmentent également l’humidité de l’air et en diminuent la température par évaporation et transpiration, cela contribue à rafraîchir nos rues et ainsi nous faire des économies d’énergies.

 

 

 

« L’arbre ? Un excellent climatiseur en période de canicule! » Extrait tiré du livre « Du bon usage des arbres », Francis Hallé , p.41.

 

 

Ils sont aussi utiles pour atténuer les bruits de la rue, assécher les vieux murs, les sous-sols et les caves humides, servir de brise-vent ou encore pour retenir les sols en pente.

Par leur présence, que ce soit dans nos intérieurs avec de petits arbres comme les bonzaïs, ou en extérieur le long de nos trottoirs, ils apportent une touche de douceur et de bienveillance dans nos villes. De même, qu’une balade en forêt nous apporte détente et calme intérieur.

« La guérison au contact direct des arbres. Nous connaissons tous des sentiments de bien-être après une promenade prolongée dans une forêt ancienne. Ce milieu si vivant et grouillant de couleurs, de sons et de parfums incomparables est source de délices multisensoriels. Ce que l’on commence à redécouvrir cependant, et que tous les vrais amants de la forêt savent depuis toujours, est que le simple contact avec la nature sauvage guérit l’âme et le corps. »  Extrait tiré du livre « Arbres et arbustes thérapeutiques », Anny Schneider.

De plus, beaucoup d’arbres ont de merveilleuses propriétés thérapeutiques, au travers de leurs feuilles, fleurs, écorces ou racines, nous pouvons en extraire les principes actifs et ainsi les utiliser pour se soigner en préparant soigneusement des décoctions, élixirs floraux, ou infusions.

 

Mais
le rôle des arbres dans nos vies ne s’arrête pas là, loin de là. Ils nous offrent également du bois, qui est une matière première très présente autour de nous, pour construire nos maisons et nos meubles. Ils sont là lors de nos longues soirées d’hiver pour nous chauffer et manger.

Comment peut-on alors redonner une place importante à ces arbres sans qui nous ne pourrions simplement pas vivre ?

 

Tout d’abord, il est important de comprendre et respecter la vie des arbres. S’informer sur les espèces d’arbres qui poussent près de chez vous, lorsque que vous souhaitez en planter, est primordial pour leur laisser un espace de vie convenable et un temps nécessaire pour leur croissance pour qu’ils puissent s’épanouir sans danger pour les habitants et les rues.

En ville, et surtout lors de la réalisation de travaux publics, il est important de protéger leurs troncs et leurs racines souterraines contre les agressions extérieures, si nous ne voulons pas qu’ils deviennent dangereux dans nos rues. En effet, un arbre abîmé ou un arbre dont les racines ne sont pas bien implantées dans le sol, a plus de chance de mourir précocement ou de se déraciner lors de vents violents.

« Respecter les arbres, c’est s’interdire de les soumettre à des tailles ou à des élagages sévères qui les laissent marqués par des plaies de grands diamètres et qui, de ce fait, les vouent à la maladie, ou même à la mort. […] Les respecter implique de comprendre ce que nous devons leur apporter et d’identifier les pratiques que nous devons nous interdire à leur égard. » Extrait tiré du livre « Du bon usage des arbres », Francis Hallé. p.53

Les observer, les contempler et les enlacer sont aussi de belles façons de leur redonner une place dans nos vies et dans nos cœurs.

 

 

Voici un extrait du livre de Francis Hallé, dans lequel il nous fait part d’une rencontre qu’il a faite dans un avion le ramenant à Paris. A l’escale de Téhéran, monte un ingénieur français qui s’est assis à côté de lui. Se rendant compte qu’ils aimaient tous deux les arbres, Francis Hallé nous partage un extrait de leur conversation et une phrase qu’il n’a jamais oubliée :

« Que vous soyez océanographe ou musicien, clown, médecin, archevêque ou proxénète, tôt ou tard vous vous demanderez si votre métier est vraiment utile : « Ne suis-je pas en train de perdre mon temps ou, pire encore, de faire du tort à ceux que j’aime ? » On peut dire de presque toutes les activités humaines qu’elles engendrent un doute quant à leur utilité réelle. Il n’y a qu’une seule exception, m’a-t-il dit, il n’y a qu’une activité qui soit au-dessus de tout soupçon : planter des arbres » Extrait tiré du livre « Du bon usage des arbres », Francis Hallé. p.67

 

Source des illustrations : Pixabay

Pour aller plus loin :

ANNY SCHNEIDER, Arbres et arbustes thérapeutiques, Les Éditions de l’Homme, 2002

HALLE FRANCIS, Du bon usage des arbres, Édition Actes Sud, Domaine du possible, 2011

HALLE FRANCIS, Plaidoyer pour l’arbre, Édition Actes Sud Nature, 2005

BILL MOLLISON, Introduction à la permaculture, Passerelle Eco, 2012

 

Quelques films à visionner :

Wild-Touch a suivi le botaniste Francis Hallé en forêt tropicale, retrouvez la vidéo ici :

https://m.youtube.com/watch?v=Hb30dqkY2gc

« Il était une forêt », Luc Jacquet

« L’Homme qui Plantait des Arbres», Frederic Back, 1987, inspiré du issu du livre « L’Homme qui plantait des arbres», écrit par Jean Giono en 1953.

La forêt comestible de Juan Anton : https://vimeo.com/92400766

 

 

 




Le Tour Alternatiba fera escale en Bretagne au mois d’août !

Le Tour Alternatiba est parti, en vélos tandem 3 et 4 places, le 5 juin dernier de Bayonne, et arrivera le 26 septembre 2015 à Paris. Durant ce périple, il a fait étape dans différents territoires en France et en Europe pour mobiliser des dizaines de milliers de personnes autour des «vraies alternatives» au changement climatique dans la perspective de la COP21.

Du 17 août au 31 août 2015, la caravane du tour Alternatiba fait étape en Bretagne. Si vous souhaitez rejoindre l’équipe des vélos tandems pour les derniers kilomètres et/ou rejoindre les villages des alternatives qui seront organisés avec et en présence de plusieurs associations locales, c’est par ici que cela se passe :

 

  • Étape 065 – Lundi 17 Août : Granville – Avranches – Mont St Michel

  • Étape 066 – Mardi 18 Août : Mont St Michel – Bazouges La Perouse – Rennes

Pour rejoindre le parcours de la caravane du tour Alternatiba en vélo, toutes les informations sont ici : http://www.openrunner.com/?id=5042667 et ici TOUR TANDEM BZH

Parcours : http://www.openrunner.com/?id=5088426

  • Étape 068 – Vendredi 21 Août : Briac sur Mer – Erquy – Saint-Brieuc

Parcours N°1 : St-Briac > Erquy http://www.openrunner.com/index.php?id=4669167

Parcours N°2 : Erquy > Saint-Brieuc http://www.openrunner.com/index.php?id=4660639 

  • Etape 069 – Samedi 22 Août : Saint Brieuc – Guingamp – Vieux Marché

Parcours Saint-Brieuc > LeVieux Marché : www.openrunner.com/?id=5052800

  • Étape 070 – Dimanche 23 Août : Plouaret – Morlaix – Landivisiau

Parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=5050991

L’association Bretagne Durable et Solidaire qui édite le web-média Eco-bretons.info sera présente sur cette étape au Village des Alternatives sur la Place Puyo à Morlaix.

N‘hésitez pas à venir nous voir !

  • Étape 071 – Lundi 24 Août : Landivisiau – Lesneven – Lannilis

Parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=5050186&dis=56.743&uni=km 

  • Étape 073 – Mercredi 26 Août : Douarnenez – Quimper – Tregunc

  • Étape 074 – Jeudi 27 Août : Tregunc – Quimperlé – Lorient

Parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=5003236

  • Étape 075 – Vendredi 28 Août : Lorient – Etel – Auray

Parcours N°1 : Lanester – Lorient : http://www.openrunner.com/?id=5021907

Parcours N°2 : Locmiquélic – Auray : http://www.openrunner.com/?id=5080214^

  • Étape 076 – Samedi 29 Août : Auray – Saint Nolff – La Roche Bernard

Parcours N°1 : Auray – Saint-Nolf : http://www.openrunner.com/?id=5004021

Parcours N°2 : Saint-Nolf – La Roche Bernard : http://www.openrunner.com/index.php?id=5101996

  • Étape 077 – Dimanche 30 Août : La Roche Bernard – Pontchâteau – Notre Dame Des Landes

  • Étape 078 – Lundi 31 Août : Notre Dame Des Landes – Nantes

 

Retrouvez toutes les étapes détaillées du Tour Alternatiba sur les sites suivants :

Tous les détails des différentes étapes en Bretagne avec les contacts :TOUR TANDEM BZH

Alternatiba, toutes les étapes: https://alternatiba.eu/tour-alternatiba/5000km/

Alternatiba: https://alternatiba.eu/

Le tour Tandem :

https://alternatiba.eu/tour2015/wp-content/uploads/sites/18/2014/04/Alternatiba-Tour-Tandem-Pr%C3%A9sentation.pdf

Pacte de la Transition Citoyenne :http://www.transitioncitoyenne.org/pacte-de-la-transition/

Collectif pour une Transition Citoyenne en Pays de Saint-Brieuc : www.transition-paysstbrieuc.org

Alternatiba Abers : https://alternatiba.eu/abers/ 

Alternatiba Concarneau : https://alternatiba.eu/concarneau/

Alternatiba Trégor : https://alternatiba.eu/tregor/ 

Film réalisé à Alternatiba Rennes: https://francoisnicolas44.wordpress.com/2015/07/14/un-autre-monde
-existe-video-alternatiba-rennes-2015/