Appel au don : #letempsestvenu d’être solidaire partout et avec tou-te-s
La pandémie COVID19 n’épargne quasiment aucun pays. Certains sont plus atteints que d’autres, mais tous ceux qui sont touchés ont connu, connaissent ou connaîtront un arrêt brutal de l’activité économique.
Dans certains pays, rares, comme la France, le système de protection sociale permet d’en atténuer les effets sociaux. Mais la plupart des pays ne connaissent pas ce type de garantie et alors, l’arrêt des échanges économiques signifie pour l’immense majorité des populations, le tarissement des ressources et rapidement la misère. Cela touche, hélas, en priorité des populations dont l’existence était déjà précaire.
Certaines, grâce à leur ténacité et avec des appuis extérieurs étaient en voie d’améliorer durablement leur situation et sortir enfin de ce cercle vicieux de la dépendance et de la précarité.
A l’occasion de la COP 22 à Marrakech, j’avais eu l’occasion de rencontrer quelques uns de ces groupes et j’en avais fait état dans une série de « plumes citoyennes ».
Notamment, j’avais décrit ce que les femmes marocaines de la région d’Essaouira, dans le Sud Maroc étaient en train de construire autour de savoir-faire ancestraux combinés à l’utilisation astucieuse de technologies actuelles simples :
L’arrêt brutal de tous les échanges commerciaux est dramatique pour toutes les coopératives, car la plupart ne disposent pas des réserves financières permettant de faire face à un arrêt, même momentané, de la commercialisation. Du coup, ce sont des centaines de femmes qui se retrouvent sans ressources alors même qu’elles étaient en voie d’atteindre une certaine autonomie financière.
Pour l’instant, on n’en est plus là, il est question de survie, semble-t-il. C’est pourquoi l’ONG WECF, qui soutient depuis longtemps ces projets de coopératives arganières, a lancé une campagne de don pour leur permettre de traverser cette mauvaise passe. Pour y participer, il suffit d’aller vers ce lien
La solidarité, cela ne s’arrête pas au frontière d’un pays.