Une conférence organisée dans le cadre du Festival « Le temps de l’arbre » :

https://www.quimper.bzh/evenement/28025/151-festival-le-temps-de-l-arbre-septembre-octobre-2020.htm

Avec Francis Hallé, inutile d’être un savant pour comprendre, ce botaniste est aussi un grand pédagogue nous invitant à réfléchir et à agir.

Les grands et vieux arbres, dont les séculaires, ont un rôle essentiel dans l’univers du vivant. Système racinaire, tronc, branches, feuillage, écorce, fruits, graines… tous permettent la régénération des sols ainsi que la vie de la faune et de la flore.

Malgré une prise de conscience collective, les forêts primaires sont en train de disparaitre par une déforestation intensive. La dernière en Europe, celle de Bialowieza en Pologne, est, hélas, menacée dans son existence même. Il ne resterait donc en Europe que des forêts secondaires, déstructurées, sans canopée, avec une biodiversité réduite.

C’est à partir de ce constat alarmant qu’une idée a germé : et si l’on recréait une forêt primaire de plaine, de 70 000 hectares en Europe de l’ouest donc transfrontalière…

Particulièrement efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique -car grande stockeuse du carbone- elle permettrait la création d’un vaste réservoir de biodiversité, préservé des activités humaines, et la réintroduction d’espèces disparues sur notre continent. C’est peut-être un projet ambitieux et pourtant c’est déjà un commencement que Francis Hallé souhaite partager avec vous.

Entrée gratuite. Sur inscription : joelle.le-bris@quimper.bzh

Ici et là, hors des radars de la représentation majoritaire, des gens, parfois seuls, parfois associés, cultivent des modes de vie, de production, de pensée, de croyance, de soin, en rupture au moins relative avec les manières certifiées conformes. AUTONOMES se tient dans la compagnie de quelques-uns de ceux-là, en Mayenne et alentours. Venez découvrir #AUTONOMES et rencontrer son réalisateur François Bégaudeau.

AUTONOMES était présenté aux Premiers Plans – Angers Film Festival en janvier 2020.

Face à la crise agricole, il n’est plus pertinent d’opposer agriculture et environnement. À partir de son expérience de terrain et d’un retour historique, Jacques Caplat*, agronome et anthropologue,  expliquera comment le modèle agricole actuel s’est élaboré puis fragilisé,et sur quelles bases il est possible de refonder l’agronomie : semences paysannes, cultures associées, valorisation de la main-d’œuvre, suppression des pesticides… Ces pratiques se révèlent non seulement très performantes à l’échelle mondiale, mais permettront en outre de réconcilier enfin l’agriculture avec l’environnement, la société et les territoires.

Cette conférence-débat se déroulera dans le respect des règles sanitaires, avec les masques obligatoires.

Les places sont limitées, n’oubliez pas de vous inscrire……. pour le 11 octobre en envoyant un email à : coquelicots@orange.fr

*Fils de paysan et agronome, Jacques Caplat a exercé comme conseiller agricole de terrain, d’abord en agriculture conventionnelle puis en agriculture biologique. Son parcours de conseiller l’a mené au Bénin, puis en France dans une Chambre d’Agriculture, et enfin dans un Groupement d’Agriculture Biologique. Il a été l’un des animateurs de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, où il coordonnait notamment les dossiers de politique agricole et des semences. Il fut pendant 4 ans l’animateur du « Groupe d’experts français sur les semences biologiques » et à ce titre l’un des représentants de la France sur le sujet auprès de l’Union européenne, et participa à la création du Réseau Semences Paysannes. Désormais également docteur en anthropologie sociale, il est aujourd’hui conférencier et consultant. Il est l’auteur de « L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité » (Actes Sud, 2012), « Changeons d’agriculture – Réussir la transition » (Actes Sud, 2014) et co-auteur avec Pierre Rabhi de »L’agroécologie, une éthique de vie » (Actes Sud, 2015). À titre bénévole, il est
secrétaire général de l’association Agir Pour l’Environnement. »

Formation organisée par Breizh coopération, Le Bois Du Barde