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Pique-nique végétal de Septembre

Organisé par VEG 56 (Tél : 0629566568). Veg 56, apparu en 2006, est un collectif qui réunit des personnes végétariennes autour de Vannes et Auray.

Ce collectif est né d’une part pour permettre aux végétariens et végétariennes de se retrouver lors de moments conviviaux. Car, même si la pratique végétarienne est en développement, notamment pour des raisons écologistes, en France et en Bretagne ses partisans sont encore l’objet d’étonnement. D’autre part, Veg 56 souhaite populariser le végétarisme dans ses différentes dimensions, à découvrir sur : http://fsl56.org/membres/veg56/debut

Pique-nique : RDV à midi dimanche 9 septembre sur l’aire de Glénac dans le 56, rue Mortier. Bel endroit avec la possibilité d’aller voir le festival de la photographie de La Gacilly qui est tout proche, pour ceux qui le souhaitent.




VEGAN PLACE – village associatif

Organisé par le Groupe L214 Quimper, ce Village associatif défini par trois mots-clés : « Paix, partage et éthique ! »
Alliant militantisme et convivialité, la Vegan Place s’articule autour de trois espaces : gourmandise, information et diffusion.

L214 s’inscrit dans un mouvement qui souhaite une société attentive aux besoins de tous les êtres sensibles à l’opposé des courants prônant discrimination, haine ou xénophobie. Cette association de protection animale, créée en 2008, est tournée vers les animaux destinés à la consommation humaine. Elle milite pour que notre société reconnaisse que les animaux ne sont pas des biens à notre disposition, et ne permette plus qu’ils soient utilisés comme tels. Ce sont des êtres sensibles, dont les intérêts doivent être pris en considération.

Pour un autre rapport avec les animaux, venez rencontrer les bénévoles de L214 le 8 septembre, et déguster de délicieuses pâtisseries 100% sans souffrance animale

Montrons qu’un autre monde est possible pour les animaux !

www.l214.com/




TERRES COMMUNES – MOBILISATION – ZAD : DÉFENDONS LE BOCAGE ET SES MONDES !

Dans un monde qui s’emmure, l’existence de la zad a ouvert des imaginaires aussi éclatants que tangibles. Depuis l’opération César en 2012, elle a servi de point de référence et d’espoir à une foule de personnes qui jugeaient indispensable de construire ici et maintenant d’autres possibles. Après l’abandon de l’aéroport face à un mouvement aussi offensif que massif, le gouvernement a tout mis en œuvre pour se venger et mettre un point final à des années d’expérimentations
collectives insolentes. Une série d’attaques militaires, administratives, politiques et judiciaires ont amputé une partie de la zad et fragilisé son assise, et ce malgré les formes de résistance qui se sont trouvées sur ces différents terrains. La signature, en juin, d’un lot de conventions sur les terres occupées a néanmoins marqué une forme de cessez-le-feu et le maintien d’un ensemble de lieux de vie et de projets.

Pourtant, le statu quo actuel est précaire : la zad est toujours en lutte pour son avenir. Début octobre, un nouveau comité de pilotage va décider de la suite à donner aux conventions d’occupation. Il va formuler des orientations pour les années qui suivent face à ce qui s’est construit de singulier ici : le rapport aux communs, au soin du bocage, aux habitats, aux formes de production agricole et d’activités non-agricoles. C’est à ce moment que va être statuée la consolidation de l’emprise foncière des différents projets nés du mouvement ou sa remise en question. Ce qui se décidera dans des bureaux dépendra comme toujours
de la présence d’un mouvement vibrant et actif à l’extérieur. C’est ce mouvement qui fera la réalité de ce qui continuera à se vivre sur le terrain face aux cadres institutionnels. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées régulièrement pendant des années sur la base d’un enjeu aussi clair que binaire : il y aurait ou pas un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, la zad serait expulsée et le bocage détruit ou pas. Dorénavant, la menace persiste mais n’avance plus sous la forme d’un bloc de béton uniforme prêt à s’écraser brutalement sur nous. Le sens de la lutte se recompose et pourrait paraître offrir moins de prises directes._ _Cependant, tout autant que par le passé, le sort de ce précieux pan de bocage requiert la convergence de forces multiples.
Aujourd’hui comme hier, ce qui va rester, se renforcer ou disparaître touche à des questions qui nous dépassent et qui infusent dans d’autres combats ailleurs dans le monde :

LUTTE PAYSANNE ET ACCÈS COLLECTIF À LA TERRE – Dans les semaines qui précèdent le comité de pilotage, il nous faudra mener campagne pour assurer la stabilisation des conventions sous des formes moins précaires et faire en sorte qu’aucun des projets ne soit laissé de côté. Nous aurons à défendre à ce titre l’existence d’une paysannerie solidaire, protectrice du bocage et vivrière face aux critères et normes d’une agriculture gangrenée par le productivisme. Le maintien des activités
agricoles mises en œuvre par celles et ceux qui ont protégé le bocage est toujours menacé à divers titres. Certaines parcelles – à Saint-Jean-du-Tertre ou à la Noë Verte par exemple – sont en effet aujourd’hui revendiquées par les agriculteurs ayant accepté de les céder pour le projet d’aéroport et de toucher des compensations financières tout en retrouvant des terres à l’extérieur. De manière générale, nous devons continuer à nous mobiliser pour que les terres préservées aillent à de nouvelles installations et non à l’agrandissement d’exploitations existantes.

POUR UNE PRATIQUE DES COMMUNS

Parmi ce que l’histoire de la zad a offert de plus précieux, il y a le développement d’une pratique des communs et la possibilité de prise en charge collective d’un territoire par ses usagers réels sans subir de plans d’aménagement parachutés. C’est en ce sens que nous devrons sauvegarder cet automne l’usage actuel et partagé de la forêt de Rohanne et d’autres espaces boisés, leur enrichissement tout comme les activités liées au bois d’œuvre pour les projet de la zad. Face au modèle entrepreneurial individualiste et libéral imposé par le pouvoir, nous maintiendrons plus largement la construction d’entités collectives reliées aux assemblées de territoire : structures coopératives sur l’usage ou fonds facilitant l’accès commun à la terre…

COMBAT POUR LES HABITATS

Alors que, de région en région, de nouvelles manières d’habiter se cherchent, les vagues d’expulsion du printemps ont écrasé une partie de la richesse unique du territoire de la zad en terme d’architecture autonome et expérimentale. Certains des habitats légers préservés pourraient être de nouveau menacés dans les mois à venir. Alors que le Plan Local d’Urbanisme lié à la zad est en cours d’élaboration, un autre des combats de la rentrée sera lié au maintien de la possibilité de
bâtis inventifs et auto-construits.

SOIN DU BOCAGE

Des années de vie dédiées aussi fortement à la défense d’une portion de terre humide ont décalé les regards et suscité une attention nouvelle au
soin du monde et à ce qui relie quotidiennement les formes d’existences humaines et non-humaines. Elle a fait naître des manières de vivre et de
cultiver qui ont la particularité rare de ne pas dégrader perpétuellement leur environnement. Cet automne, un diagnostic agro-environnemental va statuer sur les cadres de production préconisés officiellement sur ce territoire. Il nous faut veiller à ce que la sensibilité naturaliste résistante qui s’est épanouie ici ne se voit pas balayée par un retour à des formes d’agriculture classiques, incompatibles avec la préservation réelle de ce maillage bocager resserré, de ses haies, de ses tritons et de sa diversité.

TERRES DE RÉSISTANCES

Ces terres ont été sauvées en devenant carrefour des luttes, elles doivent aussi continuer à en être un des greniers. C’est l’objectif dans lequel se développent entre autres le réseau de ravitaillement, les cantines présentes auprès des grévistes ou migrant.e.s dans le pays nantais, et des infrastructures d’accueil et de formation. C’est dans cet esprit que nous voulons aussi continuer à aller à la rencontre d’habitant.e.s de quartier populaires ou d’autres territoires en lutte
contre des projets destructeurs .

_C’EST SUR CES DIFFÉRENTS FRONTS QUE NOUS VOUS APPELONS À CONVERGER NOMBREUX-SES SUR LA ZAD LES SAMEDI 29 ET DIMANCHE 30 SEPTEMBRE._

POUR TOUS CONTACTS : RECLAIMTHEZAD@RISEUP.NET

Au programme :

## samedi 29 septembre

– Marche et actions de soutien pour les nouvelles installations sur les terres de la zad, transhumance de brebis.

– Fêtes des battages avec les récoltes de l’été, levée participative du hangar du Grand Troupeau Communal bovin, chantier bergerie, débats sur les luttes paysannes et l’accès collectif à la terre.

– Mystérieux voyage dans la forêt de Rohanne, activité de bardage, discussions sur les communs et le maintien de la prise en charge de la forêt par ses usagers.

– Chantiers et rencontres sur la défense des habitats auto-construits et alternatifs.

– Banquet du réseau de ravitaillement des luttes et échange avec des salariés rencontrés lors des grèves de l’année passée.

– Fête, concerts, cirque, spectacles…

## dimanche 30 septembre

– Portes ouvertes sur plusieurs lieux de la zad : accueil et présentation des projets et installations.

– Grande journée de randonnée dans le bocage avec le groupe des « sentiers de Camille », balade avec Les Naturalistes en Lutte et le groupe forestier Abrakadabois.

Défendons le Bocage & ses mondes !

Pour tous contacts : reclaimthezad@riseup.net

des infos sur les sites : zad.nadir.org – zadibao.net




Habitat participatif groupé, concepts des communs : réunion avec le sociologue Pierre Servain

Les thèmes de la mise en commun de l’habiter dans les habitats groupés participatifs, ainsi que d’autres types de mises en communs, constituent un des principaux axes de réflexions à la librairie Passage.

Pierre SERVAIN qui est sociologue et qui effectue ses recherches à l’UBO Brest concernant ces thématiques sur l’ouest de la France, animera l’après midi du samedi 8 septembre à partir de 16h sur ces importantes questions pleines d’avenir.

Aussi la librairies Passage souhaite faire appel pour la création d’un collectif afin de mieux porter l’engagement sur ces valeurs notamment sur les territoires et villages des Monts d’Arrée, afin de favoriser des aboutissements concrets.

De nombreux ouvrages sur toutes ces questions seront disponibles à la vente et en consultation.

Venez nombreux ! samedi prochain à partir de 15 h avec vos rêves et vos désirs d’engagements ici et maintenant mais aussi avec de l’ancrage et une vision d’avenir avec vos voisines et vos voisins.

– 16 h : présentation du concept des communs par les 5 entrées.

Exemple de l’Habitat Groupé Participatif. 45Min,

– 17h15 : discussions, partage des expériences. 1h,

Tarifs :
événement, conférence, entre 3 et 10 euros conseillé,

plat végétarien complet, entre 3 et 5 euros conseillé,

Café Librairie Passage
1 place des Monts d’Arrée
29190 BRASPARTS
Tel: 02 29 25 08 95 ou 06 71 20 28 87
blog : http://cafe-librairie-passage.blogspot.fr/




Balade ornithologique à Sarzeau

David Lédan, ornithologue et photographe au Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan, vous invite à découvrir les oiseaux qui peuplent les marais de Suscinio et d’ailleurs.

Une sortie interactive et pédagogique, où chacun observe à son rythme, grâce aux jumelles, longues vues et ouvrages mis à disposition.

Le temps d’une matinée le long des roselières : Aigrette garzette, Échasse blanche et autres spatules n’auront plus de secrets pour vous.

Rendez- vous devant le bureau d’information touristique de Sarzeau.

Infos & réservations la veille (nombre de places limité), dans chaque bureau d’information touristique au 02 97 53 69 69 ou 02 97 47 24 34.




Conférence sur l’économie circulaire « Rien ne se perd, tout se transforme – S’inspirer des abeilles pour penser l’économie de manière décalée et innovante »

Cette conférence s’appuiera sur la connaissance des abeilles, pour éclairer sur les fondements de l’économie circulaire.
Elle sera animée par M. Henry Duchemin, professionnel du monde de l’entreprise (sociologue, manager, consultant, coach…) et passionné des écosystèmes naturels.
Henry Duchemin est l’auteur de « Bee happy: ce que nous révèlent les abeilles ».

Pendant cette soirée, il décryptera les secrets d’organisation économique, sociale et environnementale de cette belle société des abeilles !