Morlaix (29), Arpentage du livre « L’imposture océanique » de Catherine Le Gall
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route de Paris
29600 Morlaix
Rencontre lecture collective/débat – Arpentage du livre « L’imposture océanique – Le pillage écologique des océans par les multinationales » de Catherine Le Gall. Organisé par les sections locales de la Ligue des Droits de l’Homme et d’Amnesty International, cet atelier se fait dans le cadre du FESTISOL, le Festival des Solidarités* dont le thème est « Environnement et droit des peuples ».
Arpenter un livre, c’est quoi ? Lire un même livre à plusieurs avant d’en discuter, rien de plus simple : chaque personne prend en charge la lecture d’un chapitre du livre fourni par les associations organisatrices, puis en restitue ce qu’elle en a compris. Une discussion s’engage ensuite autour du sujet abordé et de ses enjeux.
Le livre de Catherine Le Gall : « L’imposture océanique – Le pillage » écologique » des océans par les multinationales »
« Depuis les années 2000, des ONG accusent les pêcheurs bretons de surpêche et de massacre des dauphins. Mais braquent-elles les projecteurs au bon endroit ? Les menaces qui pèsent sur les océans sont de natures multiples et elles ne cessent de croître : dérèglement climatique, invasion des plastiques, pollutions terrestres… Auxquelles s’ajoute l’appétit croissant des multinationales qui en convoitent les richesses, comme les minerais, le vent, les courants, la capacité à stocker le carbone, les génomes ou les baleines.
Pour exploiter les mers, ces multinationales brandissent une solution miracle : l' » économie bleue « . Cette formule magique promet que l’on peut tirer profit des ressources maritimes tout en les préservant. Et oriente au passage les critiques vers le bouc émissaire de la pêche artisanale. Comme le montre Catherine Le Gall dans cet essai percutant, il s’agit là d’une redoutable imposture, élaborée par les multinationales et leurs lobbyistes. Son enquête révèle le rôle méconnu joué par trois armes de persuasion massive : les associations professionnelles transnationales, les fondations philanthropiques créées par des hommes d’affaires pour imposer leur vision dans les sommets climatiques, et les ONG nord-américaines pro-marché qui proposent de vendre et acheter la nature. Toutes préconisent de monétiser les ressources maritimes pour les » protéger « , en vérité pour permettre leur pillage tous azimuts. Mais peut-on sauver les océans en faisant confiance au marché ? » (éditions La Découverte).