Les Campus Anthropocène sont des évènements sur plusieurs journées, à l’Université et sur le terrain, consacrés à une réflexion collective sur les enjeux environnementaux au niveau d’un territoire de l’Anthropocène. Ils ont l’ambition de servir de catalyseur pour le développement de recherches et d’ateliers interdisciplinaires afin de développer conjointement des approches et des méthodes innovantes.
Habiter la fin de la terre – Finistère (29) – & le bout du monde – Penn ar Bed
Le Campus Anthropocène 2023 du Centre des Politiques de la Terre vise à mener une réflexion collective de deux jours sur les enjeux socio-écologiques au niveau d’un territoire de l’Anthropocène. Ces journées permettront de poser, à l’appui du terrain, un cadre de recherche interdisciplinaire, entre chercheur.se.s et acteur.rice.s de terrain afin de penser les enjeux d’habitabilité des territoires concernés.
Un tel effort implique de s’intéresser aux relations que ces dernièr.e.s entretiennent les un.e.s avec les autres – ici les terres avec les mers -, les agriculteur.rice.s avec les pêcheur.se.s, alors même qu’il s’agit de territoires productifs. Dans le cadre de cette troisième édition du Campus Anthropocène, le Centre des Politiques de la Terre propose de s’intéresser plus particulièrement aux solidarités écologiques et aux enjeux de préservation des milieux à l’échelle des territoires finistériens et plus particulièrement de celui de la Rade de Brest. Ainsi comment les conflits d’acteur.rice.s mettent-ils en exergue la problématique de l’habitabilité et à quelles échelles de vie ? Quelles problématiques et solutions ont été trouvées pour mettre en débat ces enjeux, et traiter des problèmes induisant une crise écologique, celle de la dégradation irréversible des ressources halieutiques et de la dégradation des cours d’eau ? Comment s’est posée la problématique du modèle agricole et qu’est-ce que cela implique ?
Ce Campus Anthropocène s’organise autour de la discussion d’exposés scientifiques sur les travaux de la Zone Atelier ZABRI, donnant un aperçu du cumul impressionnant de savoirs dont le territoire à fait l’objet, de groupes de travail sur la question des données (acquisition, représentation, traduction) et des visites de terrain (conchylicole, exploitation agricole). Enfin, le dernier objectif de ce Campus Anthropocène est, dans un souci de réflexivité et d’inclusion, d’engager un échange avec différents acteur·rice.s de la vie locale : citoyen·ne.s, élu·e.s, agriculteur·rice.s, etc.
Pour toutes informations supplémentaires, veuillez contacter Anne-Sophie Milon, la chargée de projets du Centre des Politiques de la Terre – centredespolitiquesdelaterre@gmail.com