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Avelenn, de la plante à l’huile essentielle

À Saint-Jacut-les-Pins (56), Alice et Olivier se sont installés comme paysans-distillateurs en début d’année. Les deux associés font de la vente directe d’huiles essentielles et aimeraient ouvrir leurs terres à d’autres paysans, via un groupement foncier participatif et citoyen.

Depuis janvier dernier, Saint-Jacut-les-Pins (56) héberge deux paysans-distillateurs, sous l’appellation Avelenn. Alice Lesteven et Olivier Guilleux viennent d’acheter 20 hectares pour faire pousser leurs plantes aromatiques. « On travaillait depuis deux ans, chacun de notre côté, sur des terres qu’on louait. On a décidé de s’associer et de rassembler nos activités », explique Alice.

Les deux jeunes gens ont acheté leurs terres en groupement foncier agricole (GFA). Ils aimeraient, d’ici deux ans, en faire un GFA participatif : « On fait appel à l’épargne citoyenne pour racheter notre emprunt. La terre appartient ainsi aux citoyens ». L’objectif est aussi d’inciter d’autres personnes à s’installer sur leurs terres : « On a de la place pour installer un paysan-boulanger ou un maraîcher, par exemple. Grâce au GFA, ils pourraient s’installer en étant locataires ».

Pour l’instant, Olivier et Alice proposent une quinzaine d’huiles essentielles et une vingtaine d’eaux florales, cultivées en Bio. « Notre objectif est d’avoir une quarantaine d’huiles essentielles et autant d’eaux florales d’ici quatre ou cinq ans », espère Alice qui est originaire de Saint-Jacut-les-Pins.

 Un magasin à la ferme

Les deux associés sont diplômés de l’enseignement agricole. Olivier a passé un BTS Acse (Analyse et conduite de systèmes d’exploitation) avant de faire un certificat de spécialisation plantes aromatiques. Alice a un BTS production horticole et un diplôme de conseiller en herboristerie. Ils ont découvert l’activité de paysans-distillateurs lors de différents stages. « J’ai commencé par faire des récoltes sauvages de lavande, dans les Alpes de Haute Provence. Elle était distillée sur place et je remontais l’huile essentielle en Bretagne », se souvient Alice. À l’heure actuelle, la lavande est toujours récoltée dans le Sud de la France, en attendant que les lavandes plantées par Olivier et Alice poussent.

Pour l’instant, ils vendent leurs huiles essentielles et leurs eaux florales sur les marchés et les foires bio de la région : « Nous voulons ouvrir un magasin à la ferme d’ici deux ans ». On peut aussi les trouver dans une dizaine de magasins bio, autour de Saint-Jacut-les-Pins mais aussi à Vannes et jusqu’à Laval. Quelques laboratoires de cosmétiques bretons font également des essais avec des eaux florales. « Nous commençons à travailler avec des vétérinaires et avec l’Adage, une association qui veut vulgariser l’utilisation d’huile essentielle dans l’élevage », se réjouit Alice.

Les deux associés organisent également des journées portes-ouvertes pour faire connaître le lieu et leur activité. La dernière a eu lieu le 27 août et a attiré les foules.

Pour aller plus loin

Page Facebook d’Avelenn

http://www.avelenn.com/




Participez au lancement d’un café-librairie engagé à Pont-l’Abbé (29)

L’association finistérienne Sur Un Air de Terre lance un appel aux dons pour ouvrir son café-librairie engagé « Le Vert Luisant », qui devrait ouvrir à Pont-l’Abbé en fin d’année.

L’association Sur Un Air de Terre est une association d’éducation à l’environnement et à l’éco-citoyenneté dans le Pays Bigouden, existe depuis 2008. Elle a été créé par trois bénévoles, avec la volonté d’informer et d’éduquer les citoyens, d’organiser et de soutenir des actions, et de mettre en relation les acteurs du réseau. Elle propose ainsi tout au long de l’année des sorties natures, des ateliers jardinage, des ateliers cuisine, des ateliers zéro déchets (et notamment le « défi presque zéro déchet », des projections-débats, la mise en place d’une grainothèque…

Jamais à court d’idée, l’association s’est lancée dans un nouveau projet : la création d’un café-librairie, baptisé « le Vert Lisant ». Dans un premier temps, il se situera à la Galerie Rouge, à Pont-Labbé. Objectif du lieu : proposer « des livres sur l’écologie, l’environnement, l’économie sociale et solidaire, le bien-être au travers d’essais, d’ouvrages techniques ou pratiques, de romans, de bande-dessinées, pour tous les publics ». On pourra y boire et y grignoter des produits issus de circuits courts, de filières bio, éthiques et responsables. Des animations telles que des conférences, des ateliers, des lectures y seront proposées.

Pour
mener le projet à bien et démarrer les activités, l’association
Sur Un Air de Terre lance un appel aux dons, via la plateforme
HelloAsso. L’argent récolté servira à l’aménagement du lieu, à
l’équipement, à la maintenance d’un logiciel libre pour la partir
librairie…Il reste une cinquantaine de jours pour y participer.

En
attendant, les bénévoles de sont retroussés les manches et ont
lancé le premier chantier d’aménagement du lieu, qui devrait
ouvrir ses portes en fin d’année…

Pour participer, direction https://www.helloasso.com/associations/sur%20un%20air%20de%20terre/collectes/cafe-librairie




L’association des femmes au nom de Vishnou

Il est à Trivandrum, une institution incontournable pour tous celles et ceux que les luttes féministes et pour l’émancipation des femmes concernent ; il s’agit d’une ONG au nom compliqué pour un Français moyen , Sreevaraham Vanitha Samithi (SVS). Traduit en bon Français, cela donne l’association des femmes au nom du Seigneur Varaha, Varaha étant un des nombreux avatars du dieu hindou Vishnou.

Cette ONG doit son nom, non à une affiliation religieuse mais à la proximité d’un temple hindou dédié à ce dieu dont la particularité est d’avoir mené un combat de 1.000 ans pour sauver la planète Terre, tout un symbole en somme.

Cette association de bienfaisance a été créée en 1913 par des femmes de la haute société kéralaise mais n’acquit son véritable statut d’association qu’en 1957. Grâce à de puissants soutiens politiques au début, l’association a obtenu un bail emphytéotique de l’Etat sur une très grande parcelle sur laquelle fut bâti progressivement l’établissement actuel. Ce fut d’abord une clinique en 1957 puis des classes pré-scolaires et un centre de formation artisanale. L’école fut construite en 1961 ainsi que le théâtre des enfants, inauguré le 28 février 1969, il y a tout juste 50 ans.

Sont venus se greffer sur ces activités des services sociaux de proximité, une bibliothèque scolaire à laquelle est jumelée une bibliothèque ambulante à destination principalement des personnes âgées confinées chez elles.

Une vue de la façade du SVS/ crédit photo : Dominique Guizien

Les activités de SVS aujourd’hui

 

Un centre de formation et de production artisanale

Tout au long de l’année, des femmes issues des quartiers pauvres avoisinants (30 femmes par promotion) viennent s’initier à des techniques artisanales de production, dans le but d’en faire leur gagne-pain. Les formations vont de 2-3 jours à 3-6 mois. Le cycle normal de progression pour ces femmes est stagiaire puis salariée rémunérée et pour les plus douées d’entre elles entrepreneures voire formatrice, dans un processus d’émancipation progressif. Les productions artisanales sont très variées : reliure de livres, peinture sur tissu, peinture murale, peinture sur verre, embossage métallique, fabrication de savons, détergents et lotions fabrication de décorations pour Noël et les mariages, fabrication de bougies, de jouets en tissu, fabrication de cuiseur thermique, fabrication de sacs et filets à provision, de bijoux et d’articles en perles. Elles apprennent également la cuisine et la nutrition. De fait, plusieurs femmes ont créée leur propre activité de traiteurs à partir de chez elles, pour des petits et grands événements du quartier.

Une partie de la production de bijoux

 

Travaux de perles

 

Peinture sur tissu

 

Ouvrage en papier plié

 

Un ornement de trompe d’éléphant en métal embossé

 

Une partie des stagiaires

 

La formatrice principale (à gauche), ancienne stagiaire, à côté d’une de ses stagiaires, future formatrice.

Un groupe scolaire privé

Dans ces locaux, les enfants sont scolarisés de l’âge de 4 ans jusqu’à l’âge de 10-11 ans, avec une moyenne de 25 enfants (garçons et filles) par classe. Pour compléter cet équipement scolaire, il y a également une crèche qui accueille les plus petits à partir de 2-3 ans. La fierté de SVS est sa bibliothèque mais au fil du temps son fonds documentaire s’est étiolé et SVS aurait besoin d’un coup de pouce pour remettre à niveau son offre de livres.

Un centre social de quartier

En outre, SVS poursuit ses activités dans le domaine de la santé, de la culture et de l’ouverture des consciences à travers un programme de séminaires et de conférences visant à l’émancipation des femmes. On y traite de Santé, de violences faites aux femmes, de gestion des déchets, de préservation de l’eau, de maitrise de l’énergie, d’utilisation d’appareils à énergie solaire, de conservation des aliments mais aussi de cuisine. Des « camp de santé » sont organisés pour les femmes et leurs enfants mais sont aussi ouverts à tous publics, des séances de massage Ayurveda , d’apprentissage des soins infirmiers à domicile, des cours d’éducation à la vie pour les jeunes filles, sur l’importance des valeurs humaines, l’éducation et le développement personnel complètent cette offre sociale.

Un théâtre

Le théâtre des enfants a 50 ans d’existence et a connu de grandes heures avec le passage de grande vedettes de la chanson indienne. Ce fut également un équipement de quartier apprécié notamment pour l’organisation de fêtes familiales et de mariages. Mais les années passant, cet équipement exceptionnel s’est beaucoup détérioré, faute de financements disponibles pour effectuer l’entretien courant. Reste donc une magnifique salle de théâtre de 600 places qui aurait bien besoin d’un coup de pouce financier pour jouer de nouveau son rôle d’équipement culturel de quartier.

Pour en savoir plus sur SVS :

sreevaraham vanitha saminthi

https://www.freeofme.com/groups/view/36149/sreevaraham-vanitha-samithi




L’idée sortie. Rencontre Champ/Contre-Champs au centre d’art GwinZegal à Guingamp

Ce
samedi, le Centre d’Art GwinZegal à Guingamp propose une rencontre
autour de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, dans le cadre de
l’exposition photo de Bruno Serralongue « En Bas et à
Gauche ».

Le
Centre d’Art GwinZegal à Guingamp situé dans l’ancienne prison,
consacre ses activités à la photographie et à ses différentes
facettes : expositions, résidences d’artistes, éditions et
actions vers les publics.

Il organise une rencontre « Champs/Contre Champs », dans le cadre de l’exposition « En bas et à gauche » de Bruno Serralongue. Artiste, militant, philosophe, naturaliste et historien de l’art viendront partager leurs expériences et leurs travaux autour de la Zad de Notre-Dame-Des-Landes.

Au
pogramme :

-Accueil
dès 13h30 au Foyer du Théâtre du Champ au Roy

  • A
    partir de 14h : Pascal Beausse, responsable de la collection
    photographique du Centre National des Arts Plastiques, proposera une
    lecture du travail photographique de Bruno Serralongue réalisé
    à Notre Dame des Landes. Jean-Marie Dréan, membre du
    Collectif des Naturalistes en Lutte, viendra évoquer les actions de
    recensement de la biodiversité sur la Zad menées par le collectif.
  • François
    Piron, critique d’art, enseignant et commissaire de l’exposition
    Contre-vents, racontera un chapitre de l’histoire sociale et
    politique de la Bretagne et de l’Ouest français, en s’intéressant
    aux formes d’actions qui se sont manifestées dans des luttes et
    dans les mouvements contestataires de 1968 à nos jours.

  • A
    16h : Les Scotcheuses, collectif de cinéma artisanal, viendra
    projeter en Super 8 les deux films réalisés et produits sur la
    Zad, « Sème ton western » (25 minutes, 2014), et « No
    Ouestern », (27 minutes, 2015)
  • A partir de 17h30 : Verre de l’amitié et visite de l’exposition de Bruno Serralongue, en compagnie des différents intervenants

Infos pratiques

La
rencontre aura lieu au Théätre Au Champ Au Roy

Entrée
gratuite

Réservation
au 02 96 44 27 78 ou par mail : info@​gwinzegal.​com




La Cantine Mutine, un traiteur-food-truck bio, végétarien et zéro déchet à Douarnenez

A Douarnenez (29), Clémentine et Saïda ont créé « La Cantine Mutine ». Un traiteur et caravane food-truck qui propose une cuisine locale, bio, végétarienne, et zéro déchet.

La Cantine Mutine, c’est le nom du projet imaginé par Saïda et Clémentine. Un food-truck et traiteur dont l’idée à germé il y a trois ans à Douarnenez suite à la rencontre des deux jeunes femmes, et qui est opérationnel depuis août 2019. « Nous avions toutes les deux des envies similaires, créer quelque chose autour de la nourriture », explique Clémentine. Saïda, d’origine russe, a vécu un moment au Canada, où elle suivait des études en relations internationales, puis a décidé de changer d’orientation pour se tourner vers sa passion, la cuisine. Clémentine, elle, était auparavant journaliste reporter d’images. La création de la Cantine Mutine est donc pour les deux jeunes femmes un véritable virage professionnel.

Le concept de leur entreprise de restauration s’articule autour du bio, des produits locaux, et du végétarisme. « On utilise les ressources qui sont autour de nous pour cuisiner : par exemple du chanvre, des algues… », précise Clémentine. Des recettes sont ainsi revisitées : ainsi les fameuses « feuilles de vignes » ont été réinventées avec du millet de Plounéour-Lanvern !

La Cantine Mutine a mis également en place une démarche « zéro déchet » . « La vaisselle utilisée est lavable, on invite les gens à venir avec leurs propres boîtes, et on cuisine nos plats dans cette optique, pour que ça soit facile de les transporter », évoque Clémentine, qui composte également les déchets organiques.

Si le Food Truck est actuellement en pause et reprendra du service fin avril, la Cantine Mutine propose des plats à emporter à retirer à l’Epicerie Locale de Douarnenez. Des desserts sont aussi disponibles à emporter à la librairie de L’Angle Rouge, une librairie coopérative située dans la même ville. L’été, le Food Truck se déplace sur le marché bio de Pont-Croix. Et dès que la situation sanitaire le permettra, « on reprendra l’activité traiteur sur les événements et le catering », conclut Clémentine.

Plus d’infos et contact : La page Facebook de La Cantine Mutine

Email : lacantinemutine@netcourrier.com




Portrait de femme n°10. Sur la route du zéro déchet avec Sabrina Toudic.

Rencontre avec Sabrina Toudic, qui vient de lancer son activité d’animatrice zéro déchet sur le territoire de Morlaix. Après 12 ans dans le secteur du marketing et de la communication, notamment dans des entreprises agro-alimentaires, c’est un virage professionnel pour celle qui avait déjà amorcé le chemin vers un mode de vie plus durable dans son quotidien en famille.

Changer de cap professionnel, ça ne fait pas peur à Sabrina. Maman de deux enfants de 11 et 7 ans, la pétillante jeune femme de 37 ans qui habite à Plouegat-Moysan, s’est lancée depuis quelques mois dans un nouveau défi : devenir animatrice « zéro déchet ». Un véritable virage, pour celle qui a travaillé pendant 12 ans dans le secteur du marketing et de la communication. « J’ai occupé des postes dans des entreprises, notamment dans l’agro-alimentaire », détaille-t-elle. C’est lors de la naissance de ses enfants qu’elle commence à s’interroger sur ses pratiques. « J’ai eu de grosses remises en question sur comment consommer, comment les nourrir, comment les soigner…j’avais envie de leur donner le meilleur, je leur faisais des petits pots maison, et je n’ai pas du tout vu ça comme une contrainte, malgré le fait que je travaillais 39 heures par semaine à l’époque ». Un moment qu’elle définit d’ailleurs comme une « porte d’entrée » pour un cheminement vers un mode de vie plus durable.

« La simplicité de faire soi-même »

Autre déclic pour Sabrina : sa participation au « défi Familles Zéro Déchet », organisé par Morlaix Communauté, en 2019. « Une sacrée révélation, une superbe expérience », se souvient-t-elle. C’est l’occasion pour la finistérienne, même si elle était déjà assez avancée dans la démarche au quotidien, de découvrir « de vraies belles alternatives, et la simplicité de faire soi-même ». « Ca a changé toute ma vie, ma façon de voir les choses », avoue-t-elle en riant. Vient alors le temps de la réflexion sur son parcours et sa vie professionnelle : a-t-elle encore envie de travailler dans le marketing ? « Le communication m’intéressait toujours, mais le marketing, secteur dans lequel on travaille sur les emballages, non. Quand on est famille Zéro Déchet, ou en tout cas quand on tente d’aller vers ça, ce n’est plus trop raccord ! ». Sabrina s’oriente alors vers des structures plus vertueuses, davantage en cohérence avec ses convictions, pour exercer son métier. Mais cela va être un passage de courte durée. « J’ai finalement dit stop, ça ne me correspondait plus ». Elle va entrer également pendant un an au sein de l’Adess (Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire) du Pays de Morlaix, pour travailler sur un projet en lien avec la RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) des entreprises. Mais, « La petite envie d’entreprendre qui me trottait dans la tête depuis pas mal de temps est revenue à moi », confie Sabrina, titillée aussi par les rencontres qu’elle fait après les porteurs de projets du territoire. « Je me suis dit qu’il fallait que je me lance, c’était le moment ». Surtout que, après sa participation au défi famille zéro déchet, il était « difficile de faire marche arrière. Ca incite à vouloir aller plus loin, à s’informer encore plus, et à raisonner plus globalement, on essaie d’avoir une logique dans notre façon de consommer ». C’est ce qu’elle applique d’ailleurs chez elle, avec sa famille. Elle a ainsi réussi à entraîner sa tribu dans son sillage. « On diminue aussi nos achats inutiles, on essaie d’éviter d’acheter du neuf. Finalement, c’est du bon sens. Et on fait aussi des économies non négligeables. Je fais par exemple les produits d’entretien et les cosmétiques moi-même ». Et tout le monde s’y est mis. « Même mon mari s’est pris au jeu du fait maison : il fabrique du jus de pommes, du cidre, des bocaux de légumes, de la lessive de cendre ou lierre. Le côté expérimentation lui plaît », s’amuse-t-elle. Après les tâtonnements inévitables du début, la famille est aujourd’hui bien rodée et a su trouver son organisation.

Partage et transmission

Aujourd’hui, Sabrina s’est pleinement lancée dans sa nouvelle activité professionnelle, suite logique de son cheminement personnel et de sa quête de sens. Elle a suivi une formation autour de « l’animation éco-responsable », mise en place par Laetitia Crnkovic (dont nous avons fait également le portrait, ndlr), la spécialiste trégoroise du zéro déchet. « Moi, ça m’a fait tilt », explique-t-elle, « car le côté animation, dans le sens « partage », transmission m’intéressait ». Mais dans son approche, Sabrina préfère parler de « réduction des déchets », plutôt que de « zéro déchet », synonyme d’un but bien souvent trop difficile à atteindre, et de pression. Si le cœur de son projet reste encore à affiner, elle envisage son métier de façon ludique et autour de la transmission et de la formation, auprès de différents publics, tels que les écoles, les communes, les entreprises. « On parle beaucoup de développement durable ou de Rse, mais la vraie porte d’entrée, ou en tout cas la première préoccupation, c’est surtout la réduction des déchets. C’est concret, c’est palpable ». L’idée pour Sabrina n’est pas d’être une experte ni de transmettre des notions très complexes, parce qu’elle estime qu’ « il faut que chacun à son échelle fasse des petits gestes». Le tout sans contrainte et sans jugement, pas à pas, toujours avec la bienveillance qui la caractérise. Elle se jettera dans le grand bain de l’animation et des premiers ateliers, avec les habitant.e.s et les écolier.ère.s de Plouégat-Moysan, qui auront lieu lors de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, du 20 au 28 novembre.

Pour joindre Sabrina pour des ateliers :

mail : sabfoussard@gmail.com portable : 06.13.94.11.33