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Le covoiturage des bénévoles – Maëlle Turries d’Eau et Rivières de Bretagne

(Plume Citoyenne) Le 02 et le 16 février 2021 se déroulait la Caravane des Transitions à destination des associations de la ville d’Auray. Cet événement, en collaboration avec la ville d’Auray et le pôle ESS Peps, avait pour but d’apporter des solutions écologiques concrètes aux d’associations du territoire d’Auray et de favoriser l’entraide.

Le principe de la Caravane est simple : 1 intervenant parle de son expérience et de son plaisir d’avoir changé ses pratiques pendant une trentaine de minute.

Lors de cet événement, plusieurs thèmes ont été abordés, et notamment le covoiturage des bénévoles présenté par Maëlle Turries d’Eau et Rivières de Bretagne.




Une cagnotte pour une reprise associative de la micro-ferme urbaine rennaise Perma’G’Rennes

L’association « Les amie.s de Perma’G’Rennes » lance une collecte de dons afin de reprendre la micro-ferme urbaine maraîchère en permaculture, basée à la Prévalaye à Rennes (35). Objectif : 20 000 euros, pour dans un premier temps racheter le matériel de l’exploitation.

Mickaël Hardy est installé depuis juin 2016 sur le site de la Prévalaye, à Rennes. Il s’est lancé dans un projet encore peu courant sur le territoire breton : une micro-ferme intensive maraîchère en permaculture, en milieu urbain, sur des terres appartenant à la Ville de Rennes. C’est ainsi qu’il s’est installé sur un système très petit, d’un demi-hectare, avec l’objectif de produire autant qu’en agriculture bio sur une surface de un ou deux hectares. Le tout en utilisant les principes de la permaculture, et en utilisant le moins possible les énergies fossiles. Aujourd’hui, la micro-ferme urbaine s’étend sur 5000 m2, produit 150 variétés de fruits et légumes bios, et vend 80 paniers par semaine.

Mais la vie de Perma’G’Rennes n’est pas un long fleuve tranquille…la petite exploitation est menacée par le projet d’extensions du parc d’entrainement du Stade Rennais. Et Mickaël Hardy s’est fait agressé cet été par un voleur de légumes…Après six années seul sur la ferme, celui-ci souhaite passer le relais. Une association, « Les ami.e.s de Perma’G’Rennes », veut reprendre le flambeau. « Nous ne souhaitons pas voir tout cet investissement disparaître alors qu’il s’agit, pour nous, d’une vitrine de l’agriculture contemporaine et à venir, car ce type d’exploitation est plus consciencieux des enjeux humains et environnementaux. », expliquent les membres, dans un communiqué.

Ils ont lancé une opération de « dons d’intérêt général », permettant des déductions d’impôts à hauteur de 66%, avec pour objectif de récolter 20 000 euros. Une somme qui servira à racheter le matériel de la ferme, et à « faire vivre humainement l’association et écologiquement le lieu », peut-on lire sur la page HelloAsso, où la collecte a été mise en place.

L’équipe de bénévoles envisage à plus long terme de relancer des ateliers sur la ferme, et d’embaucher une maraichère professionnelle pour coordonner l’activité agricole, ainsi qu’un contrat d’insertion qui sera permanent de l’association.

La collecte prendra fin dans 54 jours. Pour rejoindre les 103 contributeur.trice.s qui ont déjà fait un don, rendez-vous sur https://www.helloasso.com/associations/les-amis-de-perma-g-rennes/collectes/participez-a-la-reprise-et-au-sauvetage-de-l-association-permag-rennes




Velo-city 2015 : une clôture sous de bons auspices !

1 550 congressistes venus du monde entier, 7 000 participants à la Vélo-parade, 90 exposants au salon professionnel ! Une réussite, selon les organisateurs !

Le forum s’est terminé par la célèbre plénière, qui a réunit sur le plateau des professionnels de la question du vélo en ville. Ce moment a permis de repréciser différents objectifs et enjeux qui animent « la ville de demain ». Tout en se rappelant quelques rendez-vous importants qui, on l’espère, porteront leurs fruits…

 

Retour sur les différents éléments abordés au cours de cette séance.

 

« C’est futuriste de développer le vélo »

Le vélo revient en force dans nos villes. C’est même tendance de sortir son vélo-pliable à la sortie du tramway !

Aujourd’hui « tous les pays du monde se réveillent et se rendent compte de l’intérêt et de l’aspect futuriste de développer le vélo pour imaginer les villes de demain » précise Carlton Reid, rédacteur de BikeBiz.com (Royaume-Uni). L’urbanisme doit évoluer et sortir du schéma où l’on commence par organiser la ville pour la voiture, puis on ajoute les transports en commun et enfin on pense à la circulation des piétons et des cyclistes.

Le vélo est un indicateur pertinent pour calculer le bonheur intérieur brut ! C’est un outil puissant pour améliorer le cadre de vie dans nos métropoles et il doit être placé au cœur des réflexions.

 

« C’est supernormal de circuler à vélo »

Pour Olivier Mazemon, journaliste et auteur du livre Le pouvoir de la pédale, « il n’y a rien à réinventer dans les politiques cyclables, il faut copier ce que font le Danemark et les Pays-Bas ! ». Là-bas c’est « supernormal » de circuler à vélo, comme le souligne une ministre régionale de la mobilité de Hollande.

Elle précise que lorsque les Pays-bas seront à la présidence du conseil de l’Union Européenne de janvier à juin 2016, la mobilité à vélo sera à la table des discussions.

 

Vers une alliance piétons/cyclistes

Les liens entre piétons et cyclistes sont évidents. Ce n’est pas pour rien que le premier vélo, inventé en 1817, fut nommé « Laufmaschine » (machine à courir).

Certaines associations en France ont décidé de lier les deux problématiques, comme la BAPAV à Brest, qui signifie Brest à pied et à vélo.

Pas d’opposition entre voiture et vélo, mais des complémentarités

Il n’y a pas d’opposition entre propriétaires de voiture et utilisateurs de la bicyclette. « Ce n’est pas un congrès anti-voiture », ont précisé plusieurs intervenants durant la plénière de clôture.

Pour Lake Sagaris, écrivain et urbaniste (Canada/Chili), « aucun trajet de moins de 5 kilomètres ne devrait être motorisé ». De façon schématique, la marche à pied et le vélo sont à privilégier dans les courts déplacements urbains. Ensuite, les transports en commun doivent pouvoir assurer le relais, pour les trajets effectués au centre et/ou en périphérie des villes, suivant les distances et les conditions de chacun. Toujours selon l’auteure, la voiture ne devrait finalement être utilisée qu’en dehors des villes, pour des trajets plus importants. Quelque soit le type (électrique ou non), les voitures prennent la place de la nature en ville (des parcs et jardins), des lieux de sociabilisation (rues et places)…

Le vélo, et les modes de déplacements doux en général, ont le pouvoir de rendre les villes plus agréables à vivre, de limiter l’individualisme pour replacer les rencontres au cœur des milieux urbains, et de tendre vers des villes plus soutenables et plus durables…

 

Et la suite…

Il y a plusieurs niveaux d’actions, du local au national, voire à l’international. En France, Dominique Lebrun, coordonnateur interministériel au développement de l’usage du vélo, l’a redit : « l’indemnité kilométrique pour inciter les salariés à se rendre au travail à vélo passera ».

En décembre 2015, la France accueillera la 21ème conférence internationale sur le défi climatique, nommée COP21. Cette conférence devra marquer une étape décisive dans la négociation du futur accord international pour l’après-2020. L’objectif de cette rencontre est tous les pays, dont les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, s’engagent dans un accord universel ambitieux sur le climat. La place du vélo sera bien sûr au centre de nombreuses discussions.

 

Devant tant de belles perspectives et la conviction des membres présents, espérons que ces idées ne resteront pas au stade des réflexions, et qu’elles trouveront bien leur place dans les politiques de demain…

Et rendez-vous à Taipei (Taiwan) pour Velo-City 2016 !

 




Extraction de sable en baie de Lannion : le premier pompage a eu lieu, les opposants toujours mobilisés

Coup dur pour les opposants au projet d’extraction de sable dit « de la pointe Armoricaine » par la Compagnie Armoricaine de Navigation. Lundi, le Tribunal Administratif de Rennes rendait sa décision sur le recours de 13 communes, de Morlaix Communauté, de Lannion-Trégior Agglomération et de Trébeurden Patrimoine Environnement, demandant la suspension des arrêtés autorisant l’extraction de sable coquiller dans la baie de Lannion (arrêtés signés par Emmanuel Macron en avril 2015). Le tribunal rennais a donné le feu vert au projet, se fondant sur le fait qu’il « n’y avait pas de doutes sérieux sur la légalité des décisions contestées ». Aussitôt dit, aussitôt fait…le navire sablier de la Compagnie Armoricaine de Navigation a effectué un premier pompage sur zone dans la nuit de mardi à mercredi.

 

De quoi démultiplier la colère des opposants au projet, notamment des associations environnementales, déjà bien échaudées par la décision du tribunal administratif de Rennes. « Si, malgré l’opposition totale des élus et de la population, la Compagnie Armoricaine de Navigation commençait à extraire du sable dans la baie de Lannion, les associations Sauvegarde du Trégor, Pleumeur Bodou Nature, Plestin Environnement, Tréduder Nature Patrimoine et Dour ha Douar demanderont à la justice de suspendre l’autorisation de ce prélèvement de sable, dès le premier coup de drague sur site…[…] Parallèlement, avec le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat, elles demandent aux Trégorroises et aux Trégorrois de manifester leur colère sur la place du centre à Lannion à 11 h le dimanche qui suivra le premier coup de drague. », déclarent ces cinq structures dans un communiqué commun. « Nous appelons évidemment à manifester dimanche 11 septembre à 11h à Lannion », commente quand à lui Jean-Yves Quémener, de l’association Force 5, engagée depuis maintenant 10 ans contre les projets bretons d’extraction de sable.

 

Les opposants comptent maintenant sur une décision du Conseil d’Etat, auprès de qui ils ont fait appel de la décision du Tribunal Administratif. Ils ont reçu l’appui jeudi de la Ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, qui a déclaré que l’autorisation accordée à la Can était une décision « grave » et « écologiquement pas responsable ». Elle a en outre déclaré vouloir donner aux opposants « tous les arguments scientifiques pour pouvoir étayer leur appel ».

 

Plus d’infos

http://peupledesdunesentregor.com/

http://www.force5association.fr/




Un toit pour deux générations dans les Côtes-D’armor

Quand et comment a été lancée l’idée ?

Le Conseil Général avait lancé en Août 2013 un marché public, afin de réaliser une étude de faisabilité sur l’habitat intergénérationnel sur le département. Après l’étude, qui a duré 4 mois, l’Adij 22 (Association Départementale Information Jeunesse des Côtes d’Armor) s’est vue confier le projet. Aujourd’hui, l’association coordonne et essaie de développer l’opération sur le territoire départemental. Pour l’instant, il est déployé sur deux zones : Lamballe Communauté et la communauté de communes de Lanvollon-Plouha.

 

 
Comment fonctionne concrètement le dispositif ?

« Un toit deux générations » est destiné aux jeunes de 16 à 30 ans : étudiants, apprentis, saisonniers, stagiaires ou en CDD, ainsi qu’aux seniors de plus de 60 ans, seuls ou en couple. Le jeune est hébergé chez le senior, qui dispose d’une chambre libre meublée, et met à disposition l’accès aux sanitaires et à la cuisine, le tout sans contrepartie de loyer. En échange, le jeune s’engage à être présent à certains moments, comme le soir ou la nuit (présence rassurante), et à participer à certaines activités (échanges de savoirs, discussion, cuisine ensemble…). Une convention est signée entre les deux parties, afin de définir précisément les engagements. Une participation aux charges (eau, électricité…) est demandée, de l’ordre de 15 euros par semaine, ainsi qu’une cotisation mensuelle pour le fonctionnement du service. Un suivi mensuel est également mis en place par les référents du projet.

Actuellement, « 1 toit 2 générations » fonctionne déjà sur le secteur de Lanvollon-Plouha, depuis avril 2015. Un premier binôme avec une saisonnière a été constitué cet été. Sur Lamballe, ça démarre pour cette rentrée, avec trois binômes qui devraient se mettre en place.

 

 
A quelles problématiques répond-il ?

Notre particularité est de développer le logement intergénérationnel en milieu rural, alors que généralement c’est plutôt le cas en milieu urbain. Mais les problématiques restent finalement les mêmes.«1 toit 2 générations » répond bien aux problèmes de logement pour les jeunes, notamment pour les mineurs qui sont en stage ou en BTS, pour qui ce n’est pas évident de trouver un logement et de quitter le foyer parental pour la première fois par exemple. De même, c’est une solution idéale pour les petits budgets.Cela permet aussi, pour les seniors,de ne pas rester seuls chez soi, d’avoir une compagnie, une présence rassurante.

Le projet a permis aussi à des acteurs de différents domaines de coopérer ensemble sur un même territoire : Centre Communal d’Action Sociale, Point Information Jeunesse, services de l’habitat…des structures qui ont chacune leur domaine, ce qui a entrainé la découverte et l’ouverture sur les actions de chacune.

 

 
Des initiatives semblables ailleurs…et un réseau

En Bretagne, d’autres territoire font l’expérience du logement intergénérationnel. Dans l’agglomération de Lorient, on retrouve aussi l’opération « 1 toît 2 générations », à l’intiative du CCAS de Lanester et du Bij (Bureau Information Jeunesse). Cette initiative, ainsi que celle de Saint-Brieuc, font partie du réseau Cosi (COhabitation Solidaire Intergénérationnelle).

Plus d’infos : http://www.reseau-cosi.com/

 

       




Le Carnet de Bord, un lieu pas comme les autres

 

L’association « Projets, échanges et développement » existe depuis 5 ans. Elle veut être une structure impliquée dans la qualité de vie du territoire, avec la participation de ses habitants, et compte une soixantaine d’adhérents. « Nous travaillons beaucoup en commissions », explique Sylvie Briand : travail avec les populations fragilisées, les jeunes, réflexion sur l’avenir du territoire…L’association gère aussi un lieu de vie et d’hébergement, au Diben, « Le Carnet de Bord ». Un endroit atypique, « une deuxième maison, pour créer de la rencontre, du lien ». Animé par des bénévoles, chacun peut apporter des objets, des idées. Des ateliers peuvent y être aussi organisés, « en partant des désirs de chacun », précise Sylvie Briand.

 

 

Plus d’infos

legiteducarnetdebord.wordpress.com