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La recette. Le lait d’amande

(Plume Citoyenne) Il est aujourd’hui difficile de trouver des laits végétaux riche en nutriments. En effet, les boissons végétales disponibles dans le commerce contiennent maximum 8 % d’amande et sont assez onéreuses.  Voilà deux bonnes raisons pour le faire soi-même, en plus du côté Zéro Déchet.  Un lait maison vous coûtera environ 2 € (en achetant des amandes Bio en vrac). Je vous invite à tester le lait de Noisettes aussi. C’est mon préféré. 

Laits végétaux en bouteille

La recette du lait d’amande :

Ingrédients
:

150
gr d’amandes crues 1 Litre d’eau

Optionnel
: 1 C à S Sirop d’Agave, Sucre, Datte,

Préparation
:

1
– Émonder les amandes crues Mettre les amandes dans l’eau bouillante
pendant 3 minutes. Les égouter, puis enlever la peau des amandes.

2
– Faire tremper les amandes dans l’eau pendant au moins 8 heures

3
– Égouter les amandes

4
– Les mixer avec 1 litre d’eau et rajouter sucre, sirop ou miel.

5
– Filtrer le lait avec une passoire fine, un étamine, un filtre à
lait, un tissu fin ou encore un sac en tissu pour le vrac.

6
– Personnaliser : chocolat, cacao, fruits, dattes, etc…

Réalisable avec des noisettes, noix de cajou et autres noix.

Laëtitia
CRNKOVIC

Zéro
Déchet Trégor 

www.zerodechet-tregor.com




Partir en vacances sans voiture ? C’est possible en Bretagne !

En 2014, l’Ademe Bretagne a lancé, en partenariat avec le comité régional du tourisme, le programme « Voyager en Bretagne sans ma voiture ». L’idée est de « proposer des idées de séjours de 3 jours et 2 nuits avec des activités sur place ou à proximité, accessibles par des moyens de transport novateurs et durables ».

Les séjours sont commercialisés depuis 2015. Une dizaine d’établissements de tourisme s’est prêtée au jeu. Ces lieux d’hébergements étaient déjà investis dans le club « Voyager responsable Bretagne » dont le but est de « développer le tourisme responsable et faire la promotion des adresses responsables de vacances en Bretagne ».

 

Des tarifs raisonnables

Pour chaque séjour, des moyens de transport alternatifs (train, car, covoiturage…) sont proposés aux vacanciers pour se rendre sur le lieu de résidence. Les différentes activités sont situées à proximité, pas besoin de voiture pour y aller ! Enfin, les établissements s’engagent sur des tarifs « tout inclus » à des prix raisonnables. Les professionnels du tourisme participant peuvent ainsi « être acteur du changement du mode de déplacement de leurs clients ».

À l’heure actuelle, cinq établissements participent à ce programme dans le Morbihan. On en trouve trois dans le Finistère, deux dans les Côtes-d’Armor et un en Ille-et-Vilaine. «  L’objectif est de généraliser ce dispositif auprès d’un plus grand nombre d’hébergements sur le territoire », peut-on lire sur le site de l’Ademe.

 

Plus d’infos :

www.voyagez-responsable.tourismebretagne.com




Novembre, mois des films documentaires !

En ce mois de novembre, direction les salles obscures, les bibliothèques, les salles des fêtes…pour le Mois du Film Documentaire. Dans toute la Bretagne, des projections sont organisées.

Coordonné
au niveau national par l’association « Images en
Bibliothèque », le Mois du Doc reprend le chemin des salles
obscures (mais pas que!) pour sa 19ème édition. En Bretagne, quatre
associations coordonnent l’opération : Cinécran pour le
Morbihan, Comptoir Du Doc pour l’Ille-et-Vilaine, Daoulagad Breizh
pour le Finistère, Ty Films pour les Côtes-d’Armor. En
Loire-Atlantique, c’est la Bibliothèque Départementale de
Loire-Atlantique à Carquefou qui relaie l’opération.

Cette
année, plus de 400 séances sont programmées, aux quatre coins du
territoire breton, dans les cinémas, mais aussi bibliothèques,
centres culturels, centres sociaux, salles des fêtes…. Afin
d’aller au plus près des habitants.

Des
tournées avec des réalisateurs sont aussi organisées : on
retrouvera ainsi pour plusieurs projections Mathieu Bareyre avec son
film « L’époque », Marion Gervais avec « Louis
la vie », ou encore Liza Le Tonquer avec « Les corps
soignants ».

Voici
une petite sélection (non exhaustive) de films à voir :

  • Permaculture, la voie de l’autonomie, le 14 novembre à Gourin (56)
  • Food Coop, le 14 novembre à Fougères (35)
  • Les coriaces sans les voraces, le 15 novembre à Etel (56)
  • L’intelligence des arbres, le 15 novembre à Carquefou (44)
  • Dans les bois, le 16 novembre à Questembert (56)
  • Le temps des forêts, le 16 novembre au Croisic (44)
  • Trashed, le 20 novembre à Guémené-Sur-Scorff (56)
  • Le jardin en mouvement, Gilles Clément, le 20 novembre au Domaine Départemental de La Roche Jagu à Ploëzal (22)
  • Le pays au pied d’argile, le 22 novembre à Camoël (56)
  • Océans, le mystère plastique, le 22 novembre à Nozay (44)
  • Burkinabe Bounty, agroécologie au Burkina Faso, le 24 novembre à Etel (56)
  • La pluie et le beau temps, le 24 novembre à Goulien (29)
  • Feuilles libres, le 27 novembre à Vannes (56)
  • La bataille du libre, le 27 novembre à Saint-Lunaire (35)
  • Sacré Village, le 29 novembre à Hémonstoir (22)
  • Grande Synthe, la ville où tout se joue, le 29 novembre à Saint-Carreuc

Toute la programmation est à découvrir sur le site http://www.moisdudoc.com




Sur un air de terre, l’association de l’éducation écocitoyenne du pays Bigouden

Dans le pays Bigouden, une association, appelée Sur un air de terre, sensibilise les habitants à l’environnement et à l’écocitoyenneté. Depuis 2008, de nombreuses actions ont été mises en place.

Créé en 2008, l’association Sur un air de terre a pour objectif l’éducation à l’environnement et à l’écocitoyenneté. « Nous sommes installé à Pont-l’Abbé (29), mais nous œuvrons sur l’ensemble du pays Bigouden », explique Adrien Binet, l’un des cinq coprésidents de Sur un air de terre.

De nombreuses actions de l’association sont à destination des jeunes afin de les sensibiliser à l’écocitoyenneté : « C’est l’un de nos piliers, reconnaît Adrien Binet. Nous travaillons sur le gaspillage alimentaire, la réduction des déchets mais aussi autour du jardinage… »

Des actions qui se déroulent souvent dans le cadre scolaire : « Nous avons mis en place des actions au collège de Plozévet. Ce qui n’est pas consommé à la cantine est pesé et valorisé sous forme de compost qui est ensuite réutilisé pour un potager pédagogique ».

Prêt de toilette et compos’tour

L’association propose également, pour limiter la production de déchets, le prêt de vaisselle lors d’événements publics ou privés. « Ça évite l’utilisation de vaisselle jetable et nous en profitons pour faire un travail d’explication et de sensibilisation », se réjouit Adrien Binet. Autres actions en faveur de la réduction des déchets, le prêt de toilettes sèches – « Nous en avons deux ! » – et le compos’tour : « Il s’agit de favoriser le compost urbain et récupérant les déchets de légumes dans des appartements. Ils sont ensuite compostés et utilisés dans un jardin partagé. Et nous faisons la récupération en vélo ! »

Une grainothèque

Une partie de l’association – qui se fait appelée Les gens qui sème – à mis en place une grainothèque et propose des achats groupés pour le potager. Sur un air de terre organise également des projection-débats autour de films choisis pour leur engagement citoyen.

Enfin, un local sert de lieu de rencontre écocitoyen. On y trouve des livres, des DVD, des disques qui traitent des thématiques chères aux membres de l’association. « On essaie d’être ouvert au moins trois fois par semaine », précise Adrien Binet.

L’association Sur un air de terre fonctionne de manière collégiale. En plus des cinq coprésidents, cinq ou six bénévoles référents chapeautent les actions, épaulés par une vingtaine de membres actifs. Au total, l’association compte une centaine d’adhérents.

Sur un air de terre est donc une association active qui œuvre à l’éducation populaire. Le genre d’association qui devrait fleurir sur tous les territoires.

Pour aller plus loin

La page Facebook de l’association

www.surunairdeterre.weebly.com




NDDL : jeter le bébé avec l’eau du bain !

(Plume Citoyenne) Quel gâchis ! A en croire madame la préfète de Loire-Atlantique et les associations représentatives des occupants de la ZAD, les choses se mettaient doucement en place et on avançait vers des solutions viables dans l’occupation intelligente de ce bout de territoire d’un peu plus de 1,500 hectares1. Tous ceux qui auraient un projet de vie crédible sur ce territoire pourraient y rester. Il fallait juste prendre le temps de trouver les bonnes méthodes.

Mais Patatras ! En intervenant, brusquement, brutalement et massivement, l’Etat est peut-être en train de mettre tout cela par terre.

Je veux bien croire qu’il y ait eu sur la ZAD des personnes qui n’avaient rien à y faire, qui, s’étant trompé de combat, s’étaient donc trompé de lieu. Mais ce n’est parce qu’une pomme est un peu gâtée, qu’il faut donner un grand coup de pied dans tout le panier. Or c’est ce que viennent de faire les forces de l’ordre, en démantelant, les premiers bâtiments d’un projet en devenir, les cent noms.

Il reste à espérer qu’ils en resteront là et que tout ne sera pas détruit, car après, il faudra bien reconstruire, et surtout reconstruire avec ceux qui, justement, ont un projet de vie sur la ZAD.

Les moyens d’aboutir existent et les idées ne manquent pas. Plusieurs, armés de leur expérience comme José Bové ont proposé leur modèle, le Larzac, mais à cette époque, on ne disposait pas des outils de mobilisation dont on dispose maintenant.

L’idée d’une gestion collective de la terre mérite d’être creusée, d’autant plus que les pouvoirs publics étant propriétaires, par expropriation, de très importantes surfaces, la solution du bail emphytéotique de 99 ans est une piste qu’on ne peut pas négliger mais qui suppose de la part du preneur, l’existence d’une vision commune. Mais pour ceux que l’idée même d’un contrat de 99 ans avec l’Etat révulse, pour des raisons philosophiques ou autres, d’autres opportunités s’offrent. Face à un collectif d’occupants ou même plusieurs projets complémentaires, on peut très bien imaginer un autre collectif se portant acquéreur des surfaces préemptées par l’Etat et les collectivités locales ; après tout, c’est le principe de fonctionnement d’organismes comme Terre de Liens https://terredeliens.org/ et finalement des zones humides, cela ne doit pas valoir bien cher en terres agricoles. Et si cela ne suffisait pas, le financement participatif peut y contribuer aussi. Des exemples récents montrent que l’appel à la solidarité militante fait souvent des miracles.

Mais tout cela demande du temps pour se mettre en place. Et ce temps, il faudra le prendre. Se précipiter pour tout saccager et rendre toute solution intelligente impossible pourrait alors laisser croire que ceux qui possèdent actuellement ces terrains expropriés, soit ne veulent pas voir émerger d’autres formes d’organisation économique et sociale, soit n’ont pas vraiment renoncé à utiliser cette zone pour des projets d’infrastructures (un aéroport par exemple), soit pour ces deux raisons à la fois.

En attendant, en évacuant sans discernement tout ce qui bouge, ceux qui donnent les ordres aux forces du même nom qui, elles n’agissent « qu’avec une méthode »celle qu’on leur a ordonné d’appliquer, sont en train de jeter le bébé des espoirs d’un monde différent avec l’eau sale des violences extrémistes.

Ce faisant, ils prennent le risque de jeter dans les bras de ces extrémistes, des tas de gens de bonne volonté qui n’ont pour l’instant comme seul tort, de croire encore en des jours meilleurs.

Lourde responsabilité et funeste erreur de jugement.

1C’est à peu prés la surface agricole que perd chaque année l’Ile de France http://www.bfmtv.com/planete/1600-hectares-terres-agricoles-perdus-annee-ile-de-france-329960.html




Crabic.bzh : écologie d’un possible site de rencontres en baie de Morlaix

(Plume citoyenne) Une étude démographique réalisée par des élèves de Première et Terminale scientifique du lycée de Suscinio qui débouche sur la découverte d’un possible site de reproduction du crabe vert.

Etudier
l’évolution d’une population de Crabes verts (Carcinus
maenas
) de l’estuaire du ruisseau de
Suscinio, au Dourduff en mer, en baie de Morlaix. Tel est le projet
mené par les élèves de Première Générale suivant la spécialité
Biologie-Ecologie et de Terminale Scientifique du lycée
d’enseignement général et agricole de Suscinio/Morlaix.

Le
milieu en question est de type estuarien avec une vasière bien
développée, surmontée d’un pré salé, équivalent tempéré des
mangroves tropicales. C’est un plan d’eau particulier car plus
profond, en lien avec le bief d’un moulin médiéval, aujourd’hui
quasi-disparu, qui provoque à chaque marée un creusement de la
vase.

L’étude
démographique de la population de crabes verts consiste à estimer
son effectif, sa densité, son sex-ratio et à connaître le nombre
d’individus mâles et femelles par classe de longueur (graphique de
type pyramide des âges).

Pour cela, nous avons réalisé une capture le 18 octobre 2019, selon un protocole précis. Sur une durée de 2 heures, nous avons pêché 79 individus, pour chacun desquels nous avons procédé à la détermination du sexe, aux mesures au pied à coulisse de la longueur et de largeur, ainsi que de la masse. Chaque individu a également été photographié, faces dorsale et ventrale. Les éventuels parasites ont été également consignés.

Ces
données ont permis d’établir plusieurs indicateurs de la santé de
la population (structure et polymorphisme), en lien avec la biologie
de l’espèce et nous travaillons ainsi à l’interprétation de ces
résultats. Ils montrent une densité élevée et de très nombreux
individus adultes, avec un sex-ratio de 0,8, ce qui laisse penser que
le milieu constituerait peut-être un site de reproduction.

L’étude
se prolongera au printemps 2020, avec une nouvelle capture, pour une
température de l’eau similaire à celle du 18 octobre, en respectant
le même protocole de capture, à marée haute. Nous étions en effet
à marée basse la première fois et il est possible que les premiers
stades juvéniles se réfugient dans l’obione du pré salé à marée
basse. Nous pourrons alors comparer les résultats et observer une
éventuelle évolution de la population.

A plus long terme, un suivi sur plusieurs années pourrait nous permettre de constater les éventuels impacts du réchauffement climatique sur cette partie de la biodiversité de la faune littorale bretonne.