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A voir. Un documentaire sur les low-tech en France

Adrien Bellay, réalisateur du film « L’éveil de la permaculture », revient avec un nouveau documentaire, cette fois autour des low tech. Il y effectue un « tour de France » à la rencontre des acteurs et actrices de ce mouvement : associations, mais aussi ingénieure.s., agriculteurs, entrepreneurs…dont le Low Tech Lab de Concarneau.

Le film sera diffusé ce jeudi 21 mars au Cinéma La Salamandre de Morlaix, à 20h30. Echanges après la projection avec Le Repair et l’Eco-Centre du Trégor. Une soirée animée par Eco-Bretons.

Les Low Tech, qu’est ce que c’est ? Par opposition aux « high tech », ces nouvelles technologies que peuvent être l’intelligence artificielle, les implants cérébraux, la voiture électrique, ou encore la fabrication de viande cellulaire, les low techs sont des « technologies douces » et écologiques, qui veulent consommer moins de ressources, tendre vers plus de sobriété, de durabilité, en étant accessibles au plus grand nombre. Mais que représente ce grand mouvement en pleine expansion et dont on parle de plus en plus ? Qui en sont les acteurs et actrices ? Comment les utiliser au quotidien ? Tous ces questionnements, et bien d’autres, sont au cœur du documentaire « Low Tech, les bâtisseurs du monde d’après », d’Adrien Belllay, qui avait déjà réalisé en 2017 le film « L’éveil de la permaculture ».

Cette fois, Adrien part pour un « tour de France » des low tech, à la rencontre d’associations, d’ingénieur.e.s, d’agriculteurs, d’entrepreneurs, qui veulent démocratiser ces technologies « basse consommation ». Parmi les rencontres les plus marquantes, on peut citer l’association Ping, qui anime dans le quartier du Breil à Nantes un atelier partagé de réparation d’appareils. L’occasion de parler d’obsolescence programmée avec les habitant.e.s. Ou encore Alice Bodin et Aurélie Guibert, toutes deux ingénieures et investies dans l’association L’Atelier du Zéphir. Elles forment des groupes à la construction d’éoliennes de type Pigott.

Adrien va également jusqu’à Concarneau (29), pour découvrir le Low Tech Lab, une association qui fait la promotion des low techs. Deux ingénieurs, Clément Chabot et Pierre-Alain, ont vécu un an dans une tiny house qu’ils ont construit, aménagé et équipé avec une dizaine de low techs : chauffe-eau solaire, toilettes sèches, poêle de masse., phyto-épuration, récupération d’eau de pluie…L’occasion de montrer de façon concrète comment ces techniques peuvent s’intégrer dans un habitat durable.

Autre personnage marquant du documentaire : Barnabé Chaillot, youtubeur, devenu expert dans la gestion de l’énergie. Grâce à ces expériences et tutos, il arrive à « rendre sexy » une certaine « sobriété heureuse », et montre que c’est possible.

Documentaire très inspirant, « Low Tech, Les bâtisseurs du monde d’après » est à voir au cinéma, notamment le 25 mai en avant-première à Rezé (44), et le 6 juin, toujours en avant-première, à Rennes (35).

Pour plus d’infos sur le film, organiser une projection, ou connaître les dates de diffusion dans les cinémas : https://lowtech-lefilm.com/voir-le-film/




FoodCoop, le film sur la coopérative qui « hacke » la grande distribution !

Ce documentaire retrace l’histoire et le fonctionnement de la Park Slope Food Coop, un supermarché coopératif qui a vu le jour en 1973 aux Etats-Unis. 

17000. C’est le nombre de membres de la Park Slope Food Coop, qui en sont aussi les propriétaires et les travailleurs. Fondée en 1973, le supermarché coopératif, qui se situe dans le quartier de Brooklyn à New-York, a le vent en poupe. Son modèle économique est simple, mais à contre-courant du modèle de la grande distribution actuel. Chaque membre de la coopérative travaille 2h45 par mois, et bénéficie en échange de produits alimentaires de bonne qualité (dont du bio), à des prix bas. Dans cette coopérative, pas de PDG, pas d’actionnaires, mais une myriade de bénévoles et 80 employés, pour un chiffre d’affaire de 51 861 762 dollars de chiffre d’affaires. Et une économie moyenne de 250 dollars par ménage en allant y faire ses courses, comparé aux supermarchés traditionnels.

Dans le film, on découvre ainsi durant une heure et demie les coulisses de la Park Slope Food Coop : comment travaillent les bénévoles, quelles tâches ils accomplissent, comment ils le vivent, pourquoi ils viennent y faire leurs courses…un modèle qui fait a fait désormais des petits en France, car il y a aujourd’hui des supermarchés coopératifs de ce type qui ont ouvert sur le territoire, comme par exemple Scopeli à Nantes (dont on vous parlera bientôt sur eco-bretons, ndlr) depuis mars 2016, D’autres ouvriront prochainement comme La Louve à Paris (dont l’un des fondateurs est Tom Boothe, réalisateur de FoodCoop!), SuperCoop à Bordeaux, La Chouette Coop à Toulouse, SuperQuinquin à Lille…A Rennes, l’épicerie coopérative et participative Breizhicoop a ouvert ses portes. Il en sera bientôt de même à Brest avec l’ouverture en février 2020 de Ti Coop. Avant peut-être le tour de Morlaix où un projet du même type est en train de voir le jour !

Food Coop – Film Annonce from LARDUX FILMS on Vimeo.

Pour aller plus loin

https://foodcooplefilm.com




Les compagnons bâtisseurs, pour apprendre à rénover et réparer

Fondée en 2005 à Lanester, l’association des compagnons bâtisseurs du Morbihan met en place des chantiers d’entraide afin de rénover à bas coût des habitations. Des ateliers pour apprendre rénover et réparer soi-même sont également organisés.

Les compagnons bâtisseurs du Morbihan ont été créés en 2005, à Lanester. Ils sont l’émanation locale des Compagnons bâtisseurs, association créée à Rennes en 1968. « Aujourd’hui, l’association est présente dans tous les départements bretons. Dans le Morbihan, après Lanester, nous nous sommes implantés à Lorient, en 2010, et à Hennebont, en 2015. Actuellement, on fait une expérimentation pour être sur toute l’agglomération de Lorient et on développe une autre forme d’action à Vannes Agglo », détaille Patricia Arhuro, animatrice habitat pour les compagnons bâtisseurs du Morbihan.

Le cœur de l’action de l’association consiste à faire de l’auto-réhabilitation accompagnée. « C’est essentiellement des travaux de papier peint et de peinture. La famille ne paie que les matériaux et participe activement aux travaux », précise Patricia Arhuro. 80% des personnes accompagnées par les compagnons bâtisseurs sont des locataires du parc public. Les travaux sont effectués avant un état des lieux ou pour moderniser un logement défraîchi.

Ateliers d’apprentissage et Repair’Café

L’association commence à développer des chantiers de sortie d’insalubrité pour effectuer des travaux d’isolation, d’électricité… « On intervient pour des situation sociale très compliquée, quand la situation est bloquée », prévient Patricia Arhuro. Pour ces chantiers, les compagnons bâtisseurs travaillent en collaboration avec les fondations Anah et Abbé Pierre, ainsi qu’avec le conseil départemental.

Les chantiers sont assurés par une dizaine de bénévoles qui vient donner un coup de main ponctuel. Pour les matériaux, l’association fait partie du réseau Breizh Phénix qui récupère des matériaux auprès de la grande distribution et les redistribue aux particuliers.

Depuis 2012, les compagnons bâtisseurs accueillent des jeunes, principalement issus de quartiers prioritaires, en service civique. Ils peuvent ainsi travailler sur un projet, effectuer des stages et bénéficier d’un tutorat renforcé.

Depuis deux ans, sur l’agglomération lorientaise, des actions sont proposées aux personnes qui veulent apprendre à faire par eux-même. « Ces actions concernent essentiellement l’isolation et le placo », précise Patricia Arhuro.

Deux ateliers d’apprentissage sont également organisés, les 1er et 3e lundi du mois, au Bois du Château, à Lorient, pour apprendre à faire peinture, papier peint, mosaïque… Enfin, des Repair’Café sont organisés, les 3e mardi et le dernier vendredi du mois, à Lanester.

Pour aller plus loin

www.cbb56.wordpress.com

La page Facebook de l’association




De A à Z. Tawashi

Éco-Bretons rêvait d’un tuto « tawashi », Kaizen l’a fait!

Éponge zéro déchet d’origine japonaise, le tawashi est un accessoire indispensable dans la cuisine, la salle de bains…  Facile et rapide à réaliser,  il suffit de tisser quelques vêtements partant en « pillou » et le tour est joué!

Fabrication

Première étape, réunir des chaussettes orphelines et des tee-shirts usés en coton.

Puis visionner la vidéo http://www.kaizen-magazine.com/do-it-yourself-realiser-un-tawashi/

« Avec un métier à tisser réalisé à partir de trois fois rien et la technique décrite dans cette vidéo », réalisée par le magazine Kaizen, « vous pourrez confectionner en quelques minutes une éponge gratuite, lavable et écologique ».

* pilhoù ou pillou (breton) = chiffon

 




Morlaix : pour un éco-lieu au Château de Suscinio !

Appel à signatures

Que diriez-vous de redonner vie au Château de Suscinio (29) ensemble ?

Qui somme nous

Un collectif de sept jeunes passionnés d’éducation à l’environnement, de sciences, d’art…avec des idées plein la tête. Nous voulons agir à notre échelle, partager des valeurs qui nous ressemblent pour construire un avenir qui fait rêver les petits et les grands enfants.

Diplômés, pour la plupart, du BTS Gestion et Protection de la Nature au lycée de Suscinio à Morlaix (29), nous nous retrouvons aujourd’hui autour d’une vision commune : créer un éco-lieu durable ensemble. La vente du Château de Suscinio*, ce lieu qui nous unit, est l’occasion rêvée de passer à l’action.

 Un projet collectif

Petit à petit, nous allons rénover le château et entretenir le parc qui l’entoure. C’est un projet de grande envergure mais il doit retrouver sa splendeur d’antan. Suite à cela, nous aspirons à créer un lieu pluriculturel où se côtoient environnement, sciences, art, culture et société, proposant un regard conscient et bienveillant sur l’avenir.

Dans un élan collectif, nous tendrons vers l’autonomie alimentaire et énergétique tout en s’inscrivant dans une dynamique d’échange local avec les différents agents du territoire, le lycée de Suscinio notamment. Cette passerelle d’un monde en transition sera ouverte au public et permettra à toutes et à tous de jouir du patrimoine culturel breton. Il serait donc dommageable de l’utiliser à des fins privées.

Pour entrouvrir cette fenêtre des possibles, nous allons vous présenter ici les différents aspects du projet. En effet, plusieurs pôles seront organisés pour faire de ce lieu aujourd’hui laissé à l’abandon un laboratoire d’idées, d’apprentissage, mais surtout un laboratoire à ciel ouvert où il fait bon de se promener en découvrant les merveilles qui nous entourent.

Un lieu culturel

Depuis notre rencontre, nous nous sommes retrouvés sur des valeurs d’accessibilité à la culture pour tous. C’est donc autour de ces valeurs que nous lui accordons, en toute logique, une place importante.

Elle s’exprimerait par de multiples biais :

  • En créant des partenariats avec différents organismes déjà implantés sur le territoire.
  • En accueillant des expositions extérieures et intérieures, des conférences et des artistes.
  • En organisant différents événements : marché de producteurs locaux et d’artisans, la nuit de la chouette, de la chauve souris en partenariat avec des acteurs locaux. Mais encore, des balades contées en été, une illumination du château en hiver… 

Encore une fois ce ne sont pas les idées qui manquent…

et stratégique

Il est important de souligner la situation géographique du Château de Suscinio. En effet, les sorties scolaires, de centre aéré, etc. ont un coût. Aujourd’hui, ce dernier a tendance à monter en flèche avec le prix du transport. Or, le château de Suscinio est accessible en bus, c’est donc un site en pleine nature accessible depuis la ville. Proche de la voie express, il peut aussi être un lieu de pause parfait un dimanche après-midi par exemple pour écouter un conte ou se promener tout simplement… 

Un autre plus de ce lieu est qu’il est au centre d’un écosystème varié. Situé à 30 minutes à pied de la baie de Morlaix, il jouxte un bois classé Natura 2000, un bras du Dourduff et l’exploitation agricole biologique du lycée de Suscinio.

Enfin, la région Bretagne est réputée pour son tissu associatif, c’est un fourmillement d’initiatives, une terre d’expérimentation. Le terreau est donc présent et fertile pour accueillir de nouveaux projets.

En bref, c’est un lieu rêvé !

Une base d’apprentissage

Aujourd’hui plus que jamais, l’éducation à l’environnement et au développement durable est au coeur des priorités. Nous voulons, en complément et en cohésion avec l’Education Nationale, mettre en avant le monde qui nous entoure. Cela se décline en plusieurs actions :

– Dans un premier temps au travers d’un partenariat avec différentes écoles, centres sociaux, EHPAD, collèges et lycées (à commencer par celui de Suscinio) nous aimerions expérimenter une nouvelle façon d’apprendre et plus précisément « faire l’école dehors ». L’objectif serait de découvrir ensemble les facettes cachées des scientifiques, mettre en application les mathématiques, devenir gestionnaire d’un petit espace naturel à travers des ATE (Aires Terrestres Educatives) par exemple. L’enfant serait alors acteur et non plus spectateur mais bien maître de son propre projet. C’est une nouvelle manière d’apprendre, d’expérimenter, de découvrir… De plus, des animations « nature »  seraient organisées avec les élèves mais aussi avec le grand public. En effet, nous trouvons cela intéressant de favoriser les échanges intergénérationnels sur un thème que nous connaissons tous : l’environnement. Pour lier le tout, nous aimerions mettre en place, au fur et à mesure, des sentiers pédagogiques car il est pour nous fondamental de vous faire découvrir les richesses naturelles, patrimoniales, culturelles et artistiques de ce lieu.

– Dans un second temps et en parallèle des actions déjà mises en place, une école verrait le jour. Nous offririons aux familles du secteur de Morlaix la possibilité d’une école alternative à un tarif abordable. Elle mettrait en œuvre une pédagogie active mondialement reconnue : la célèbre méthode Montessori, pour les enfants de 3 à 12 ans.

De plus, à l’instar d’une école de la Forêt, le cadre naturel offre l’opportunité d’une Éducation à l’Environnement et au Développement Durable. Ainsi, nous souhaitons créer l’école Montessori de Suscinio, innovante et adaptée au XXIème siècle en développant la curiosité, la créativité et la coopération. L’équipe d’enseignants prodiguera une éducation scolaire respectueuse de l’individu et ouverte sur l’extérieur dans une volonté de développer l’intelligence collective.

En bref, un lieu de partage

Toutes ces dimensions interagissent entre elles car elles créent du lien. Un lien avant tout social, car ce lieu est voué à accueillir une palette importante de personnes, que ce soient des enfants, familles, artistes, instituteurs, paysans, producteurs, artisans, formateurs, passionnés, promeneurs, sans oublier bien sûr les associations locales et structures partenaires.

Aujourd’hui plus que jamais, nous voyons l’importance du « faire ensemble ». Une réappropriation de certains lieux par leurs habitants pour les placer au cœur du débat. Concevoir un espace d’apprentissage et d’échange autour de thèmes comme l’éducation, l’agro-écologie et la protection de l’environnement nous semble ici primordial. 

En créant de tels lieux propices à la rencontre, nous favorisons la compréhension de l’autre, les échanges constructifs et proposons des solutions pour un avenir durable.

Voici les grands objectifs que nous voulons mettre en avant :

  • Valoriser et préserver le patrimoine naturel et culturel du château de Suscinio
  • Faire émerger des solutions pour les « Hommes » et leur environnement dans l’intérêt commun
  • Redynamiser l’aspect culturel et historique du Château de Suscinio
  • Favoriser une dynamique locale, intergénérationnelle et mixité culturelle
  • S’inscrire et promouvoir une démarche de transition écologique responsable et respectueuse de l’environnement
  • Favoriser la transmission et le partage de savoir
  • Créer des emplois et dégager des fonds pour la restauration, l’entretien et la vie du lieu
  • Favoriser les échanges sur le territoire de Morlaix avec comme support pédagogique le château de Suscinio et son extérieur
  • Initier les habitants à de nouvelles pratiques artistiques et manuelles dans le jardin pédagogique
  • Sensibiliser les habitants au développement durable, à l’écoconstruction et aux énergies renouvelables  

Nous avons besoin de vous

Le Château situé dans le Finistère et datant du XVIIème siècle fait partie du patrimoine historique breton. Nous voulons lui donner un nouveau souffle et le faire vivre grâce à la population morlaisienne dans le partage et la bienveillance. Aidez-nous à créer un espace qui fédère et dynamise le Pays de Morlaix.

Notre projet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous soutenir avec une simple signature.

Vous souhaitez avoir plus d’informations sur ce projet ? Contactez nous !

Mail : kastell.laouen@gmail.com

Facebook : Kastell Laouen

* https://www.bretagne.bzh/actualites/mise-en-vente-du-chateau-du-lycee-de-suscinio/?fbclid=IwAR3W7W2qnQBXtbtMSJVhQtpGdBvGSNrz1JcEKp3YLDaUlTDJ0_QN1Qcgl-M




Un jeu coopératif pour découvrir l’ESS

Mercredi dernier, le Cridev(1) et l’association Anime et Tisse(2), ont lancé une campagne de financement participatif en vue de sortir un jeu coopératif sur l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) dans le monde. « Ce projet est né de la volonté des deux structures de valoriser les initiatives positives et de faire le lien entre ici et là-bas. », explique Mathilde Pilon, documentaliste au Cridev. Le jeu réunira au minimum 4 joueurs de 12 ans et plus, autour d’un plateau de type mappemonde interactive, qui devront coopérer pour gagner. Les joueurs joueront le rôle de membres du groupe de résistants « Utopia » et auront pour mission d’empêcher la signature du traité « ZZ », dont les 24 articles priveraient les êtres humains de leurs droits fondammentaux. Pour se faire, les membres d’« Utopia » vont devoir mobiliser la société civile pour rédiger un traité de 24 articles présentant les valeurs et principes véhiculés par l’ESS. Le groupe devra dans le même temps organiser des actions de résistance et de lobbying citoyen aux quatre coins du monde. Ce traité va lui permettre de s’inviter à la table des négociations et de changer le plan des grandes puissances mondiales.

 

 

Ce jeu coopératif se présente comme un outil pédagogique permettant de valoriser les initiatives de l’ESS ainsi que de questionner sur le modèle économique mondial. Il devrait être très apprécié notamment par les structures de l’ESS et de l’éducation populaire, pour sensibiliser la population. « Le jeu est un outil d’animation, d’éducation et de sensibilisation, qui permet de développer des savoirs et de pousser à la réfléxion sur l’ESS. », rapporte Mathilde, en présisant que « la présence d’un animateur est souhaitable. ». Les joueurs pourront par ce biais développer des savoirs-faire et savoirs-être tels que l’envie de se mobiliser pour défendre les valeurs et pratiques de l’ESS ou développer leur esprit de coopération. Le jeu n’a pas encore de nom et 3000€ devront être récoltés sur la plateforme de financement participatif Arizuka d’ici le 15 mai 2015 pour imprimer et diffuser le jeu. Pour l’heure, aux citoyens de coopérer pour voir ce beau projet se réaliser.

Pour soutenir la réalisation du projet c’est ici: http://www.arizuka.com/fr/projects/decouverte-de-l-ess-dans-le-monde

 

 

(1) Le Cridev est une association de promotion et de développement des droits humains, créée en 1974. Il est le centre Ritimo 1 d’Ille et Vilaine.

A Rennes, le Cridev propose 3 moyens d’actions :
• L’information sur les dynamiques et les enjeux de la solidarité internationale à partir de documents et outils dans le centre de documentation et d’échanges.
• L’éducation à la citoyenneté internationale par la mise en place d’animations, de formations et de projets éducatifs et par l’accompagnement d’initiatives de jeunes en solidarité internationale.
• La mobilisation pour un monde plus juste à travers des campagnes d’interpellation et des rencontres, avec l’ensemble des acteurs de la société.

 

(2) Anime et Tisse est une association d’éducation populaire visant l’émancipation de chacun par la défense de ses droits, la lutte contre les inégalités et les discriminations.

Elle offre des espaces d’auto-formation et de formations – actions pour les acteurs de l’éducation non formelle autour de l’échange de pratiques, des droits humains, de l’interculturel, de l’estime de soi, et des techniques participatives issues de l’éducation populaire, de la participation, de l’engagement et l’action collective. Elle anime des stages de préparation au départ de jeunes qui partent réaliser une expérience à l’étranger. Elle est impliquée dans des actions de formation pour travailleurs sociaux et des échanges de jeunes internationaux avec différents pays d’Europe et d’Amérique du Sud. Enfin, elle crée et adapte des outils pédagogiques, des publications et des supports de réflexion servant aux animations et formations – actions.