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Recyclage de chaussures usagées : une initiative intéressante à Brest

En France, la filière de recyclage des chaussures est quasi inexistante.
Une initiative de recyclage d’autant plus intéressante vient d’être lancée à Brest.

La cordonnerie de la Villeneuve ( qui fabrique des chaussures pour des besoins très variés : chaussures orthopédiques, semelles orthopédiques, chaussures de sécurité… ) a décidé de récupérer les chaussures hors d’usage pour les recycler.
Les chaussures sont constituées de multiples matériaux ( caoutchouc, cuir, microfibres, bois, métaux… ). Ce qui rend leur recyclage complexe. A la cordonnerie brestoise, les chaussures très usagées (ne pouvant être réparées) y seront démontées et chacun de ces matériaux récupérés sera acheminé vers une filière dédiée.

Le service est ouvert à tous, gratuitement. Mieux encore, une remise de 5% sera accordée pour une réparation à ceux qui déposent de vieilles chaussures.
Un tri sera effectué sur place : celles encore mettables après quelques petites réparations, seront données à Abi 29 (une entreprise d’insertion du Finistère). Celles en plus mauvais état seront déposées au Relais, une autre entreprise d’insertion spécialisée dans le revalorisation du textile. Les dernières enfin recyclées.

A noter que l’entreprise familiale est implantée dans d’autres communes du Finistère ; les boutiques à Plérin, Morlaix, et Quimper offriront le même service.

Pierre Durrmann envisage de confier à Guyot environnement les restes des prothèses orthopédiques fabriquées. Cet entrepreneur est en effet également podo-orthésiste comme ses parents. « Ma famille est dans la chaussure depuis 1822 », glisse-t-il.

Dans les quatre cabinets, les chaussures orthopédiques hors d’usage vont être récupérées.

Infos pratiques

Cordonnerie de la Villeneuve 18 r Villeneuve, 29200 BREST

https://www.facebook.com/cordonnerievilleneuve

Texte : Christian Bucher

Article sous licence CC by CA




L’idée sortie. Rencontre Champ/Contre-Champs au centre d’art GwinZegal à Guingamp

Ce
samedi, le Centre d’Art GwinZegal à Guingamp propose une rencontre
autour de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, dans le cadre de
l’exposition photo de Bruno Serralongue « En Bas et à
Gauche ».

Le
Centre d’Art GwinZegal à Guingamp situé dans l’ancienne prison,
consacre ses activités à la photographie et à ses différentes
facettes : expositions, résidences d’artistes, éditions et
actions vers les publics.

Il organise une rencontre « Champs/Contre Champs », dans le cadre de l’exposition « En bas et à gauche » de Bruno Serralongue. Artiste, militant, philosophe, naturaliste et historien de l’art viendront partager leurs expériences et leurs travaux autour de la Zad de Notre-Dame-Des-Landes.

Au
pogramme :

-Accueil
dès 13h30 au Foyer du Théâtre du Champ au Roy

  • A
    partir de 14h : Pascal Beausse, responsable de la collection
    photographique du Centre National des Arts Plastiques, proposera une
    lecture du travail photographique de Bruno Serralongue réalisé
    à Notre Dame des Landes. Jean-Marie Dréan, membre du
    Collectif des Naturalistes en Lutte, viendra évoquer les actions de
    recensement de la biodiversité sur la Zad menées par le collectif.
  • François
    Piron, critique d’art, enseignant et commissaire de l’exposition
    Contre-vents, racontera un chapitre de l’histoire sociale et
    politique de la Bretagne et de l’Ouest français, en s’intéressant
    aux formes d’actions qui se sont manifestées dans des luttes et
    dans les mouvements contestataires de 1968 à nos jours.

  • A
    16h : Les Scotcheuses, collectif de cinéma artisanal, viendra
    projeter en Super 8 les deux films réalisés et produits sur la
    Zad, « Sème ton western » (25 minutes, 2014), et « No
    Ouestern », (27 minutes, 2015)
  • A partir de 17h30 : Verre de l’amitié et visite de l’exposition de Bruno Serralongue, en compagnie des différents intervenants

Infos pratiques

La
rencontre aura lieu au Théätre Au Champ Au Roy

Entrée
gratuite

Réservation
au 02 96 44 27 78 ou par mail : info@​gwinzegal.​com




La Bascule à Pontivy (56) – 9 mois pour expérimenter un autre modèle de société

Pendant près
de 9 mois, le collectif citoyen La Bascule a pu expérimenter un
modèle de société écologique, solidaire et démocratique. C’est
à Pontivy, dans une ancienne polyclinique qui était désaffectée
depuis plus de dix ans que le collectif avait choisi de s’installer.
Désormais, le collectif prévoit de s’installer à Plouray.

La Bascule est un mouvement de lobbying citoyen qui a pour
ambition d’inverser les rapports de force politique et économique
ainsi que d’amorcer, par des actions concrètes, une véritable
transition démocratique, écologique et sociale partout en France.

En mars dernier, ce sont près de 50 basculeurs et
basculeuses, pour la plupart
des futur.es
diplômé.es de grandes
écoles qui
se sont lancés dans
la création d’un tiers
lieu dans une ancienne polyclinique désaffectée
de
Pontivy. Leur objectif ?
Expérimenter pendant au
moins six mois leur modèle
de société idéale, sobre,
résiliente et respectueux
du vivant. Mais ce n’est pas tout. Persuadés
que la transition, en plus
d’être écologique, doit être aussi idéologique, le collectif
s’est donné pour objectif de reproduire ce
modèle de vie collective
partout en France afin
d’impulser la
transition écologique.

Dans leur ancien
« QB »,
ou Quartier Bascule
qui était situé
au 25 rue Georges Bizet,
de nombreux volontaires
se sont investis à temps plein pour
développer un
tiers lieu à
l’allure d’une colocation géante alliant
à la fois
espaces
de travail et de vie partagés.
Pendant neuf mois
d’expérimentation diverses, le collectif a pu y développer
une bibliothèque
participative, un espace de don d’objets ainsi
que plusieurs points
d’eau et d’électricité. Un
début d’autonomie
alimentaire avait était
mis en place avec la création
d’un poulailler, la récolte de plantes sauvages ou encore un
système de glanage avec des
maraîchers
locaux. Accompagné par
l’Université du Nous, le
collectif a pu également
découvrir et mettre
en place un système de
gouvernance partagée
répartissant les rôles de
chacun selon leurs envies et leurs compétences.

Désormais, l’objectif de La
Bascule est de pouvoir
répliquer leur modèle dans différentes structures ainsi que de
partager les compétences acquises lors de la réhabilitation de
l’ancienne polyclinique, que ce soit au niveau de la rénovations
de bâtiments, ou encore les outils de gouvernance partagée. De
plus, le collectif prévoit la mise en place de formations citoyennes
pour sensibiliser aux grand enjeux environnementaux ainsi qu’autour
de l’urgence climatique. Souhaitant créer une convergence des
luttes, ce lobbying citoyen souhaite également faire le pont entre
les associations locales engagées dans la transition écologique,
sociale et démocratique en créant des espaces de rencontres et des
groupes de discussions. Le collectif s’installera très
prochainement à Plouray (56).

PLus d’infos: http://universite-du-nous.org/ , https://www.facebook.com/LBLaBascule/




Novembre, mois des films documentaires !

En ce mois de novembre, direction les salles obscures, les bibliothèques, les salles des fêtes…pour le Mois du Film Documentaire. Dans toute la Bretagne, des projections sont organisées.

Coordonné
au niveau national par l’association « Images en
Bibliothèque », le Mois du Doc reprend le chemin des salles
obscures (mais pas que!) pour sa 19ème édition. En Bretagne, quatre
associations coordonnent l’opération : Cinécran pour le
Morbihan, Comptoir Du Doc pour l’Ille-et-Vilaine, Daoulagad Breizh
pour le Finistère, Ty Films pour les Côtes-d’Armor. En
Loire-Atlantique, c’est la Bibliothèque Départementale de
Loire-Atlantique à Carquefou qui relaie l’opération.

Cette
année, plus de 400 séances sont programmées, aux quatre coins du
territoire breton, dans les cinémas, mais aussi bibliothèques,
centres culturels, centres sociaux, salles des fêtes…. Afin
d’aller au plus près des habitants.

Des
tournées avec des réalisateurs sont aussi organisées : on
retrouvera ainsi pour plusieurs projections Mathieu Bareyre avec son
film « L’époque », Marion Gervais avec « Louis
la vie », ou encore Liza Le Tonquer avec « Les corps
soignants ».

Voici
une petite sélection (non exhaustive) de films à voir :

  • Permaculture, la voie de l’autonomie, le 14 novembre à Gourin (56)
  • Food Coop, le 14 novembre à Fougères (35)
  • Les coriaces sans les voraces, le 15 novembre à Etel (56)
  • L’intelligence des arbres, le 15 novembre à Carquefou (44)
  • Dans les bois, le 16 novembre à Questembert (56)
  • Le temps des forêts, le 16 novembre au Croisic (44)
  • Trashed, le 20 novembre à Guémené-Sur-Scorff (56)
  • Le jardin en mouvement, Gilles Clément, le 20 novembre au Domaine Départemental de La Roche Jagu à Ploëzal (22)
  • Le pays au pied d’argile, le 22 novembre à Camoël (56)
  • Océans, le mystère plastique, le 22 novembre à Nozay (44)
  • Burkinabe Bounty, agroécologie au Burkina Faso, le 24 novembre à Etel (56)
  • La pluie et le beau temps, le 24 novembre à Goulien (29)
  • Feuilles libres, le 27 novembre à Vannes (56)
  • La bataille du libre, le 27 novembre à Saint-Lunaire (35)
  • Sacré Village, le 29 novembre à Hémonstoir (22)
  • Grande Synthe, la ville où tout se joue, le 29 novembre à Saint-Carreuc

Toute la programmation est à découvrir sur le site http://www.moisdudoc.com




Les compagnons bâtisseurs, pour apprendre à rénover et réparer

Fondée en 2005 à Lanester, l’association des compagnons bâtisseurs du Morbihan met en place des chantiers d’entraide afin de rénover à bas coût des habitations. Des ateliers pour apprendre rénover et réparer soi-même sont également organisés.

Les compagnons bâtisseurs du Morbihan ont été créés en 2005, à Lanester. Ils sont l’émanation locale des Compagnons bâtisseurs, association créée à Rennes en 1968. « Aujourd’hui, l’association est présente dans tous les départements bretons. Dans le Morbihan, après Lanester, nous nous sommes implantés à Lorient, en 2010, et à Hennebont, en 2015. Actuellement, on fait une expérimentation pour être sur toute l’agglomération de Lorient et on développe une autre forme d’action à Vannes Agglo », détaille Patricia Arhuro, animatrice habitat pour les compagnons bâtisseurs du Morbihan.

Le cœur de l’action de l’association consiste à faire de l’auto-réhabilitation accompagnée. « C’est essentiellement des travaux de papier peint et de peinture. La famille ne paie que les matériaux et participe activement aux travaux », précise Patricia Arhuro. 80% des personnes accompagnées par les compagnons bâtisseurs sont des locataires du parc public. Les travaux sont effectués avant un état des lieux ou pour moderniser un logement défraîchi.

Ateliers d’apprentissage et Repair’Café

L’association commence à développer des chantiers de sortie d’insalubrité pour effectuer des travaux d’isolation, d’électricité… « On intervient pour des situation sociale très compliquée, quand la situation est bloquée », prévient Patricia Arhuro. Pour ces chantiers, les compagnons bâtisseurs travaillent en collaboration avec les fondations Anah et Abbé Pierre, ainsi qu’avec le conseil départemental.

Les chantiers sont assurés par une dizaine de bénévoles qui vient donner un coup de main ponctuel. Pour les matériaux, l’association fait partie du réseau Breizh Phénix qui récupère des matériaux auprès de la grande distribution et les redistribue aux particuliers.

Depuis 2012, les compagnons bâtisseurs accueillent des jeunes, principalement issus de quartiers prioritaires, en service civique. Ils peuvent ainsi travailler sur un projet, effectuer des stages et bénéficier d’un tutorat renforcé.

Depuis deux ans, sur l’agglomération lorientaise, des actions sont proposées aux personnes qui veulent apprendre à faire par eux-même. « Ces actions concernent essentiellement l’isolation et le placo », précise Patricia Arhuro.

Deux ateliers d’apprentissage sont également organisés, les 1er et 3e lundi du mois, au Bois du Château, à Lorient, pour apprendre à faire peinture, papier peint, mosaïque… Enfin, des Repair’Café sont organisés, les 3e mardi et le dernier vendredi du mois, à Lanester.

Pour aller plus loin

www.cbb56.wordpress.com

La page Facebook de l’association




De A à Z. Tawashi

Éco-Bretons rêvait d’un tuto « tawashi », Kaizen l’a fait!

Éponge zéro déchet d’origine japonaise, le tawashi est un accessoire indispensable dans la cuisine, la salle de bains…  Facile et rapide à réaliser,  il suffit de tisser quelques vêtements partant en « pillou » et le tour est joué!

Fabrication

Première étape, réunir des chaussettes orphelines et des tee-shirts usés en coton.

Puis visionner la vidéo http://www.kaizen-magazine.com/do-it-yourself-realiser-un-tawashi/

« Avec un métier à tisser réalisé à partir de trois fois rien et la technique décrite dans cette vidéo », réalisée par le magazine Kaizen, « vous pourrez confectionner en quelques minutes une éponge gratuite, lavable et écologique ».

* pilhoù ou pillou (breton) = chiffon