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Petit Festival des peuples de l’Arctique en Trégor

En 2016 avait lieu la première édition du petit festival « Escale Nomade à la rencontre des peuples » sur le thème des aborigènes d’Australie. La dizaine de films documentaires, rencontres et débats, furent l’occasion pour le public d’une découverte, voire d’une redécouverte de ces peuples, à travers leurs complexités sociales, anthropologiques, culturelles, héritières d’histoires bien souvent douloureuses et de réalités modernes antagonistes.

Pour cette deuxième édition, l’équipe du café Théodore et de l’association Tohu-Bohu a choisi de faire un focus sur les peuples de l’Arctique qui vivent au delà du Cercle Polaire. Sur des territoires immenses qui font le tour du monde (de l’Alaska à la Sibérie, en passant par le nord du Canada, de l’Europe et de la Russie) et sous des climats et des milieux extrêmes, ces peuples (Tchouktches, Nénets, Samis, Inuits…), ont su s’adapter et vivre en développant des cultures qu’ils veulent continuer à défendre tout en prenant place dans une économie mondiale qui tente souvent de les bafouer…

Les rencontres, débats, ateliers de chants inuits, les livres et documentaires au programme de ce petit festival seront l’occasion de s’imprégner de ces cultures à travers leurs différentes facettes (historiques, ethnographiques, sociales, artistiques, économiques…) qui révèlent richesses et multiplicités…

Comme l’an passé ce sera l’occasion de découvrir, de comprendre, de dépasser des clichés ou des idées reçues, de se nourrir et de s’enrichir au contact de l’Autre à la fois si différent et si proche…

Bon voyage et belles rencontres avec ces femmes et ces hommes de l’extrême nord du monde.

Programme complet à retrouver sur : http://fr.calameo.com/read/005341651a043ccabf2b2




Sur les pas de Marion Leriche, en volontariat pour la coopération entre le Finistère et Chiloé au Chili

Depuis 2002, un programme de coopération existe entre le Finistère et l’île de Chiloé au Chili. Il vise le développement d’échanges de connaissances et de savoir-faire entre les deux territoires avec pour axe principal le développement durable du territoire rural et côtier.

Deux jeunes volontaires français se chargent d’assurer les liens entre les deux territoires pour des missions de deux ans.

Marion Leriche, qui arrive à la fin de son Volontariat International de Solidarité, est chargée de mission « développement rural ». Elle nous raconte son travail, son quotidien et les problématiques environnementales et sociales de Chiloé.

 

 

 

 

 

 

 

A lire aussi

Le blog http://onpartalaventure.wordpress.com/




Une deuxième vie pour les tissus bretons

Jardinière-paysagiste. C’est le métier qu’exerçait Sophie Le Fur, quand elle a commencé à réaliser des tapis à base de cordage maritime.Tisser, coudre…des activités qui se pratiquaient déjà dans la famille « J’ai appris à tricoter à six ans avec ma grand-mère », raconte-t-elle. L’envie de créer avec ses mains était bien là. « Mais cela coûtait cher à fabriquer, et le prix de vente était élevé. J’avais néanmoins envie de continuer de créer », explique-t-elle. De fil en aiguille, guidée par sa sensibilité « éco-citoyenne », elle frappe à la porte de l’entreprise Guy Cotten, avec la volonté de récupérer des chutes de cirés pour les réutiliser. « C’est comme ça que l’aventure a démarré », précise Sophie. Et que « Ceux qui vont sur la mer » est né, de la volonté de valoriser des tissus d’usines locales, destinés à être jetés. « Je voulais vraiment travailler en local, notamment pour des raisons écologiques. Même si cela peut être une contrainte, il y a tout ici, alors pourquoi vouloir chercher ailleurs ? », commente la créatrice

Sophie Le Fur fabrique ainsi des tapis, des suspensions, des sacs, des paniers…à partir de chutes de tissus de cirés, mais aussi de chutes de tissus issus de la fabrication de marinières, provenant de l’usine Le Minor à Guidel, ou encore de cuir de Orca Accessoires à Fougères, pour fabriquer des bijoux. « Le réseau grandit », commente la créatrice, qui a également lancé une opération de financement participatif, via la plateforme Ulule, afin de continuer à développer son activité, et de créer de nouveaux contacts. Elle espère ainsi obtenir 5000 euros qui lui permettront, entre autre, d’acquérir du matériel « plus technique ». Fin de l’opération le 10 septembre !

 
Plus d’infos

http://www.ceuxquivontsurlamer.com/

 

 




Le dernier des laitiers : « no future » pour la production laitière bretonne ?

Dans le cadre du festival Alimenterre qui se déroule jusqu’à fin novembre, coup de projecteur sur le film  « Le dernier des laitiers » réalisé par Mathurin Peschet. Le documentaire interroge la diminution, qui semble inexorable, du nombre de producteurs laitiers en Bretagne, tout en questionnant le modèle agricole. Sans oublier de présenter quelques alternatives qui laissent entrevoir un espoir pour l’avenir. A écouter en fin d’article : Interview de Mathurin Peschet, réalisateur du documentaire, et Yann Yobé, producteur laitier en bio à Saint-Alban (22), en système herbager. Interviews réalisées à l’occasion de la soirée de lancement du Festival Alimenterre à Saint-Brieuc, par Françoise Ramel. Montage réalisé par Gaël Le Du, de Radio Bro Gwened.

Et si, en 2050 en Bretagne, il ne restait plus que quelques producteurs de lait, à la tête d’exploitations gigantesques fonctionnant avec un robot de traite, et dans lesquelles les vaches restent enfermées dans des batiments ? C’est la question qui taraude Mathurin Peschet, dans son documentaire « Le dernier des laitiers ». Le réalisateur breton, déjà auteur de documentaire sur l’agriculture et l’environnement comme  « L’enfer vert des bretons » ou « copain comme cochon », s’intéresse cette fois-ci à la production laitière en Bretagne. Armé d’un graphique représentant la courbe descendante du nombre de producteurs au fil des années, il part à la rencontre de plusieurs agriculteurs, s’inscrivant dans des modèles différents (bio, conventionnel, herbager…) et ayant des exploitations de tailles variées. Certains ont même carrément arrêté le lait.

On découvre ainsi Erwan et Lionel, qui présentent leur ferme, de taille moyenne, leur difficultés mais aussi leur passion pour l’agriculture. Jean-François, quant à lui, évoque avec émotion son changement de métier, face à l’injonction d’avoir toujours plus de vaches. Myriam et Ronan ont choisi également d’arrêter. Leur fils explique qu’il comprend les raisons de leur décision. Jean-Paul a lui, agrandi sa ferme et a investi dans un robot pour la traite, ce qui lui permet de rendre son travail moins pénible et d’augmenter sa productivité. Christian s’est converti au bio juste avant sa retraite, mais avec son cheptel de 160 bêtes, se rapproche du fonctionnement des exploitations conventionnelles. Chez Pierrick et Aurélie par contre, l’exploitation est de petite taille, et tous deux questionnent les notions de rentabilité et de productivité.

Riche de ces différents témoignages, « le dernier des laitiers » amène le spectateur à s’interroger sur l’agriculture d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Veut-on avoir de grosses exploitations entièrement robotisées sans âme ? Jusqu’où ira la course à toujours plus de production ? Comment faire pour que les agriculteurs puissent vivre dignement de leur travail ? Comment donner envie à la jeune génération de s’installer ? Agréable à regarder, le film nous permet aussi de nous questionner sur notre rôle à jouer en tant que consommateur.

 

Le film sera diffusé :

  • Le 29 octobre à Saint-Lunaire (35)
  • Le 30 octobre à Saint-Carreuc (22)
  • Le 8 novembre à Saint-Georges-de-Reintambault (35)
  • Le 15 novembre à Vitré (35)
  • Le 15 novembre à Paimpol (22)
  • Le 17 novembre à la Roche-Jaudy (22)
  • Le 17 novembre à Lorient (56)
  • Le 18 novembre au Mené (22)
  • Le 19 novembre à Port-Louis (56)
  • Le 22 novembre à Paimpol (22)
  • Le 24 novembre à Caudan (56)
  • Le 24 novembre à Fougères (35)
  • Le 29 novembre à Saint-Méen-Le-Grand (35)
  • Le 30 novembre à Bréal-Sous-Monfort (35)

 

 

Plus d’infos :

https://www.alimenterre.org

 

 

 

BA-LE DERNIER DES LAITIERS from CFSI ALIMENTERRE on Vimeo.

 


A écouter : Interview de Mathurin Peschet, réalisateur du documentaire, et Yann Yobé, producteur laitier en bio à Saint-Alban (22), en système herbager. Interviews réalisées à l’occasion de la soirée de lancement du Festival Alimenterre à Saint-Brieuc, par Françoise Ramel. Montage réalisé par Gaël Le Du, de Radio Bro Gwened.

 

 




Pays de Morlaix : En route vers le Buzuk !

Le Buzuk, c’est le projet de citoyens du Pays de Morlaix qui souhaitent redonner du sens à leurs échanges grâce à une Monnaie Locale Complémentaire (MLC).

Le buzuk c’est à la fois le nom breton du ver de terre qui aère, enrichit, et fertilise nos sols et celui du ver noir que les pêcheurs aiment à accrocher au bout de leur hameçon. Le Buzuk fait sens dans ce pays situé entre terre et mer, entre Armor et Argoat.

Une monnaie locale, comme le Buzuk, c’est un moyen de paiement légal complémentaire à l’euro qui permet de relocaliser les échanges, de donner plus de sens à notre consommation, de remettre la finance au service de l’économie réelle, de soutenir et mettre en lumière les pratiques respectueuses de l’environnement et de l’Homme.

Petit à petit, le Buzuk creuse son sillon dans le Pays de Morlaix. Aujourd’hui, une dizaine de citoyens a rejoint le collectif, et une quarantaine de commerçants et/ou associations du territoire ont signalé leur volonté d’accepter la future monnaie locale : bars, magasins de producteurs, maraîchers bio, ferme équestre, crêperie, boulangerie…Prochaine étape : la création des billets. Afin de récolter des fonds, une opération de financement participatif vient d’être lancée sur internet. Objectif : atteindre 5000 euros, afin d’imprimer 6000 billets. En attendant, l’équipe continue de continue de communiquer sur le projet et de sensibiliser le public, en étant présents sur les événements du secteur et en organisant des réunions d’informations et ciné-débats.

 

Pour participer au financement de l’impression des billets du Buzuk, rendez-vous sur la page du projet sur la plateforme Ulule.

 

 

Plus d’infos

https://monnaiepaysdemorlaix.wordpress.com/

 




Avec le C4, le design et l’innovation durable explosent en plein cœur de Brest

Depuis plusieurs semaines, un centre de design et d’innovation durable a ouvert ses portes à Brest. Incubateur de start-up durables, espace de coworking… L’économie de demain est en train d’éclore au C4.

Ouvert depuis novembre 2016, le C4, centre de design et d’innovation durable, a été officiellement inauguré le 18 janvier dernier. Le C4, c’est « un lieu de 700m² consacré au développement durable, dans lequel on analyse, imagine et expérimente des concepts, produits et services pour faire émerger les modèles économiques durables de demain », nous apprend le site Internet de Gaël Manes, designer à l’origine du projet.

Un lieu hybride et tourné vers l’avenir

Le C4, situé rue de Siam, héberge un incubateur de start-up durables et un espace de coworking. Le développement se fera autour de trois axes : recherche, expérimentation et innovation. Une dizaine de membres est déjà installée dans les locaux. On y trouve par exemple POC La Girafe, une plate-forme collaborative de confection textile, Fil & Fab, un projet de valorisation de filets de pêche usagés, ou encore des artistes et designers régionaux. « Le C-4 regroupe différents acteurs du développement durable qui sont complémentaires et engagés », peut-on lire sur la page du lieu.

Dans cet espace, aménagé avec du mobilier et du matériel de récupération, de nombreux événements seront organisés. Sont déjà annoncés la deuxième exposition Design made in France, le lancement de la boutique en ligne Fredddd, une exposition photographique, un défilé de mode…

Le C4 est géré par la société Correllation, dirigée par Gaël Manes. Celui-ci s’est, entre autre, associé à Éric Mangattale, le fondateur de la Zone artistique contemporaine, pour proposer ce lieu hybride et tourné vers l’avenir, où tout est encore possible.

Pour aller plus loin

La page Facebook de C4

www.gaelmanes.com