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Au cœur du quartier rennais du Blosne, Le Potager des Cultures cultive des légumes et du lien social

A Rennes, dans le quartier du Blosne, l’association Les Cols Verts travaille à faire découvrir l’agriculture urbaine et l’alimentation durable aux habitants, via la micro-ferme Le Potager des Cultures. Samedi, dans le cadre du festival Alimenterre, une visite et une projection du film  « Sur le Champ » y sont organisées.

Derrière le Centre Culturel du Triangle dans le quartier du Blosne au Sud de Rennes se trouve un lieu qui apporte verdure et biodiversité au cœur d’une zone urbaine : le Potager des Cultures. Ici poussent fenouil, artichaut, mâche, persil et autres légumes et plantes aromatiques, dans de grands bacs en bois. Cette micro-ferme urbaine existe depuis septembre 2019, à l’initiative de l’association Les Cols Verts, de Rennes, antenne locale du collectif national du même nom. « Le Potager des Cultures est également issu du budget participatif de la Ville de Rennes », rappelle Aline, l’une des deux maraîchères salariée de l’association. L’objectif, avec la micro-ferme urbaine, est « d’avoir avant tout un outils d’animation, plus que de production. On retrouve la volonté de produire des légumes sur le projet de maraichage qui est en cours sur un terrain d’1,2 hectares à Chantepie », explique-t-elle. Sans oublier la création de lien entre et avec les habitant.e.s, partie prenante du projet.

Sur le terrain attenant au Triangle, des bénévoles peuvent venir jardiner, et apprendre les techniques de base, le tout sans utilisation de produits phytosanitaires. « On cultive selon une logique permacole », précise Aline. « Dans les bacs, qu’on a été obligés de mettre en place du fait d’une pollution des terres, on utilise par exemple la technique des lasagnes : on dispose une couche de bois mort, de la tonte d’herbe, du compost, du fumier, des feuilles mortes, et une couche de 30 centimètres de terre végétale ». Ce qui est produit ici est donné à 95% à l’épicerie sociale du quartier, et pour les 5% restant, vendu au supermarché Breizhcoop, au restaurant La Grenouille à Grande Bouche, ou encore auprès des habitants quand il y a des surplus. Outre les cultures, le jardin « accueille également des groupes scolaires ou extrascolaires, des centres sociaux… », indique Malo, l’un des animateur du lieu. « Et on organise des ateliers régulièrement, comme par exemple des balades botaniques pour découvrir les plantes aromatiques et médicinales, des cueillettes ». « Le but, c’est d’aider les urbains à comprendre le végétal qui les entoure, et pour cela l’observation est très importante », commente-il.

Ouvert à tous, le Potager des Cultures est aussi le cadre d’événements, comme ce sera le cas ce samedi, dans le cadre du festival Alimenterre, en partenariat avec l’association Xylm. Au programme, une visite du lieu dès 14h, avec des ateliers de jardinage pour les parents et les enfants, et une projection du film « Sur le Champ » à partir de 16h. Un débat suivra et clôturera la journée à partir de 18h. L’entrée est libre.

Plus d’infos : https://www.facebook.com/colsvertsrennes/




L’idée sortie. Rencontre Champ/Contre-Champs au centre d’art GwinZegal à Guingamp

Ce
samedi, le Centre d’Art GwinZegal à Guingamp propose une rencontre
autour de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, dans le cadre de
l’exposition photo de Bruno Serralongue « En Bas et à
Gauche ».

Le
Centre d’Art GwinZegal à Guingamp situé dans l’ancienne prison,
consacre ses activités à la photographie et à ses différentes
facettes : expositions, résidences d’artistes, éditions et
actions vers les publics.

Il organise une rencontre « Champs/Contre Champs », dans le cadre de l’exposition « En bas et à gauche » de Bruno Serralongue. Artiste, militant, philosophe, naturaliste et historien de l’art viendront partager leurs expériences et leurs travaux autour de la Zad de Notre-Dame-Des-Landes.

Au
pogramme :

-Accueil
dès 13h30 au Foyer du Théâtre du Champ au Roy

  • A
    partir de 14h : Pascal Beausse, responsable de la collection
    photographique du Centre National des Arts Plastiques, proposera une
    lecture du travail photographique de Bruno Serralongue réalisé
    à Notre Dame des Landes. Jean-Marie Dréan, membre du
    Collectif des Naturalistes en Lutte, viendra évoquer les actions de
    recensement de la biodiversité sur la Zad menées par le collectif.
  • François
    Piron, critique d’art, enseignant et commissaire de l’exposition
    Contre-vents, racontera un chapitre de l’histoire sociale et
    politique de la Bretagne et de l’Ouest français, en s’intéressant
    aux formes d’actions qui se sont manifestées dans des luttes et
    dans les mouvements contestataires de 1968 à nos jours.

  • A
    16h : Les Scotcheuses, collectif de cinéma artisanal, viendra
    projeter en Super 8 les deux films réalisés et produits sur la
    Zad, « Sème ton western » (25 minutes, 2014), et « No
    Ouestern », (27 minutes, 2015)
  • A partir de 17h30 : Verre de l’amitié et visite de l’exposition de Bruno Serralongue, en compagnie des différents intervenants

Infos pratiques

La
rencontre aura lieu au Théätre Au Champ Au Roy

Entrée
gratuite

Réservation
au 02 96 44 27 78 ou par mail : info@​gwinzegal.​com




« Bulles de vie », une ode à l’eau en photos

« Saut(e)
dans l’eau ! » et « Chante la mer » sont les
titres des deux derniers tomes de « Bulles de vie », une
collection d’ouvrages photographiques publiés par Johanne Gicquel.
Photographe, peintre et ancienne paysanne bio, elle a pour objectif,
à travers ces ouvrages, de « montrer à voir la nature toute
proche, celle sous nos pieds ». Mais aussi « interpeller,
interroger, faire rêver aussi…Susciter l’intérêt et dès lors,
donner envie de connaître . ».

Les deux livres ont pour dénominateur commun l’eau. Préfacé par Jean-Claude Pierre, militant de longue date et co-fondateur de l’association Eau et Rivières de Bretagne, « Saut(e) dans l’eau » est consacré aux zones humides. A travers l’œil de Johanne, on découvre ainsi des frayères, des tourbières, des zones humides, mais aussi des libellules, des plantes (la balsamine, plante ornementale devenue envahissante, ou encore l’osmonde), des traces de passages de mammifères…Beaucoup de photos ont été prises du côté de Saint-Nicolas-Des-Eaux, village traversé par le Blavet, dans le Centre Morbihan. D’autres proviennent du Finistère, vers le Moros, cours d’eau qui rejoint la mer vers Concarneau.

Préfacé
par Pascale d’Erm, auteur et réalisatrice, « Chante la mer ! »
est dédié quant à lui au littoral. Dunes, laisse de mer, sable,
orchidées, griffes de sorcière…sont ainsi à l’honneur.

Chaque ouvrage, édité en format « à l’italienne » comprend entre 200 et 300 photos, de tailles différentes, et dont la plupart prises en « macrophotographie », au plus près de la nature. A la fin des deux livres, Johanne explique sa démarche, et propose aussi un glossaire se rapportant aux thématiques des photos.

La rédaction d’Eco-Bretons vous conseille les deux ouvrages, qui donnent à voir, via de magnifiques photo, toute la beauté, la richesse, et la fragilité des milieux liés à l’eau en Bretagne !

Pour commander les ouvrages et découvrir le travail de Johanne : https://www.johannegicquel.com/




La Bascule à Pontivy (56) – 9 mois pour expérimenter un autre modèle de société

Pendant près
de 9 mois, le collectif citoyen La Bascule a pu expérimenter un
modèle de société écologique, solidaire et démocratique. C’est
à Pontivy, dans une ancienne polyclinique qui était désaffectée
depuis plus de dix ans que le collectif avait choisi de s’installer.
Désormais, le collectif prévoit de s’installer à Plouray.

La Bascule est un mouvement de lobbying citoyen qui a pour
ambition d’inverser les rapports de force politique et économique
ainsi que d’amorcer, par des actions concrètes, une véritable
transition démocratique, écologique et sociale partout en France.

En mars dernier, ce sont près de 50 basculeurs et
basculeuses, pour la plupart
des futur.es
diplômé.es de grandes
écoles qui
se sont lancés dans
la création d’un tiers
lieu dans une ancienne polyclinique désaffectée
de
Pontivy. Leur objectif ?
Expérimenter pendant au
moins six mois leur modèle
de société idéale, sobre,
résiliente et respectueux
du vivant. Mais ce n’est pas tout. Persuadés
que la transition, en plus
d’être écologique, doit être aussi idéologique, le collectif
s’est donné pour objectif de reproduire ce
modèle de vie collective
partout en France afin
d’impulser la
transition écologique.

Dans leur ancien
« QB »,
ou Quartier Bascule
qui était situé
au 25 rue Georges Bizet,
de nombreux volontaires
se sont investis à temps plein pour
développer un
tiers lieu à
l’allure d’une colocation géante alliant
à la fois
espaces
de travail et de vie partagés.
Pendant neuf mois
d’expérimentation diverses, le collectif a pu y développer
une bibliothèque
participative, un espace de don d’objets ainsi
que plusieurs points
d’eau et d’électricité. Un
début d’autonomie
alimentaire avait était
mis en place avec la création
d’un poulailler, la récolte de plantes sauvages ou encore un
système de glanage avec des
maraîchers
locaux. Accompagné par
l’Université du Nous, le
collectif a pu également
découvrir et mettre
en place un système de
gouvernance partagée
répartissant les rôles de
chacun selon leurs envies et leurs compétences.

Désormais, l’objectif de La
Bascule est de pouvoir
répliquer leur modèle dans différentes structures ainsi que de
partager les compétences acquises lors de la réhabilitation de
l’ancienne polyclinique, que ce soit au niveau de la rénovations
de bâtiments, ou encore les outils de gouvernance partagée. De
plus, le collectif prévoit la mise en place de formations citoyennes
pour sensibiliser aux grand enjeux environnementaux ainsi qu’autour
de l’urgence climatique. Souhaitant créer une convergence des
luttes, ce lobbying citoyen souhaite également faire le pont entre
les associations locales engagées dans la transition écologique,
sociale et démocratique en créant des espaces de rencontres et des
groupes de discussions. Le collectif s’installera très
prochainement à Plouray (56).

PLus d’infos: http://universite-du-nous.org/ , https://www.facebook.com/LBLaBascule/




L’idée sortie : à la rencontre des jardins-forêts nourriciers

A l’occasion de la publication du livre « Jardins-forêts… un nouvel art de vivre et de produire » (éditions du Terran), quel endroit plus approprié que le café-librairie L’Autre Rive, situé à l’orée de la forêt d’Huelgoat (Berrien, Finistère), pour recevoir son auteur, Fabrice Desjours, lundi 22 octobre prochain !

Fabrice Desjours – Crédit Photo forêt gourmande

«
Forêt-jardin », « jardin boisé », « agroforêt tempérée » ou « forêt
comestible » : autant de mots désignant des techniques prometteuses, au
carrefour de la production alimentaire, des changements sociétaux, du
bien-être et des grands enjeux environnementaux.

Fabrice Desjours a débuté en 2010 la mise en place d’un jardin-forêt de 2,5 hectares en Bresse bourguignonne où sont implantées un millier d’espèces alimentaires différentes. Formateur en jardins-forêts et conférencier, pionnier en France dans le domaine des écosystèmes comestibles, il crée, durant l’été 2018, avec son réseau, l’association Forêt gourmande (Vous pouvez aller voir leur site http://foretgourmande.fr) pour mener à bien la promotion de cette technique et la concrétisation des idéaux associés.

En
édifiant des paysages comestibles en trois dimensions, il est possible
de retrouver abondance et autonomie tout en prenant soin de la nature.
Née du mariage de la permaculture et de l’agroforesterie, la technique
du « jardin-forêt », qui imite le fonctionnement d’un jeune espace
boisé, fait déjà des émules aux quatre coins de la Terre, dans les
campagnes comme dans les villes, autour de projets collectifs ou privés,
à but professionnel, pédagogique, esthétique ou vivrier.

Premier
titre sur un retour d’expérience française, cet ouvrage renseigne sur
les techniques de conception – ou design – comme sur les flores
associées en fonction des climats et des paysages que vous souhaitez
créer. Pratique et illustré, il présente une centaine d’arbres,
arbustes, lianes et herbacées originaux, souvent méconnus,
complémentaires de fruitiers et de légumes classiques.

Les jardins-forêts apparaissent plus que jamais comme une passionnante aventure à vivre et à partager !

Cette rencontre avec Fabrice Desjours sur cette pratique pleine de promesses sera à n’en point douter une vraie découverte pour nombre d’entre nous et le moyen de compléter les savoirs en la matière pour ceux et celles qui se sont déjà jeté(e)s à l’eau.

Conférence sur les jardins-forêts avec Fabrice Desjours, lundi 21 octobre 2019 à 20h00.

http://autrerive.hautetfort.com/

https://www.terran.fr/jardins-forets.html

http://foretgourmande.fr/formations/creation-dun-jardin-foret/



Endro. Le déodorant sain, naturel et zéro déchet

Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs se questionnent sur la dangerosité des déodorants vendus dans les grandes surfaces : sels d’aluminium, matières premières ayant un impact nocif sur l’environnement, sprays influençant la qualité de l’air etc. Endro, une jeune entreprise basé à Ploumilliau (22) propose des déodorant avec seulement 4 ingrédients. Le tout dans un bocal en verre recyclable et réutilisable à l’infini.

Endro est le projet porté par Boris Le Goffic et Marion Le
Goualher. C’est lors de voyages à l’autre bout du monde que les
deux jeunes entrepreneurs prennent conscience du ravage de la
pollution plastique sur les écosystèmes. Ne trouvant pas
d’alternatives naturelle aux déodorants en spray ou roll-on, ils
lancent Endro, un déodorant en bocal avec une composition saine,
naturelle et zéro déchet.

La recette du succès

Pour lancer leur projet, le couple a réalisé une campagne de
financement participative sur Ulule en juin dernier. Succès pour
Endro qui en moins de dix heures, a atteint son objectif : sur
un espoir de 200 préventes, ce sont finalement 1459 déodorants qui
ont été pré-commandés. Des consommateurs séduits par la
transparence de la composition du produit mais également par le
contenant : un bocal en verre recyclable et réutilisable
presque à l’infini.

Seulement 4 ingrédient composent les déodorants naturels
d’Endro : de l’huile de coco bio, de l’amidon de maïs
bio, de la cire de carnaùba bio et du bicarbonate de sodium. Une
recette simple mais efficace à laquelle viennent s’ajouter
différentes huiles essentielles ou fragrances: palmarosa-géranium,
bergamote-arbre à thé, menthe poivrée-cèdre et noix de coco.
Cette dernière, ne contenant pas d’huile essentielles, vient
s’adapter aux femmes enceintes et allaitantes.

Caractéristiques du produit :

  • Contenance : 50ml
  • Durée : pour 2 à 3 mois d’application quotidien
  • Date de durabilité minimale: 14 mois
  • Prix: 9
La liste des points de vente dans le lien ci-dessous:

https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1eW9LOTp-87e5Zh9UtMah_w32U8wjLGBe&hl=fr&ll=47.855314099999994%2C-3.8530329000000165&z=8&fbclid=IwAR0bCLCOj0rtlZd3kvmGj8pb11FY_bOxzSAgtNBrkURHlAeGyAfqaF59drs