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Action symbolique lors du rassemblement contre les marées vertes Jeudi 25 juillet, plage du Valais à Saint-Brieuc

A
l’appel de l’association ‘Halte aux marées vertes’, les
rebelles d’Extinction Rebellion des Côtes d’Armor se sont
mobilisés lors du rassemblement du 25 juillet à 16 heures plage du
Valais avec une action symbolique et non-violente. En incarnant les
différents acteurs du territoire impliqués ou impactés par ces
marées d’algues vertes (le politique, l’agro-industriel,
l’ouvrier ramasseur d’algues, le touriste, le pêcheur breton),
l’objectif était de sensibiliser le grand public à cette
problématique mais surtout d’exiger la vérité de la part des
élus ainsi que des actions immédiates et concrètes.

Au-delà
de leur aspect inesthétique et de leur odeur nauséabonde, la
toxicité des algues vertes sur les humains, les animaux et les
écosystèmes marins n’est aujourd’hui plus à démontrer, avec
des conséquences irréversibles pouvant aller jusqu’à la mort.
Voilà presque 50 ans qu’elles empoissonnent et défigurent notre
littoral et nous savons que le réchauffement climatique en cours ne
fera qu’accentuer ce phénomène.

La
situation catastrophique actuelle montre que le plan gouvernemental
de lutte contre les algues vertes, lancé pour la première fois en
2010, est un échec. Ce plan doit être plus ambitieux ! Il doit
surtout être généralisé et rendu obligatoire pour les
agriculteurs, et non plus sur la base du volontariat comme c’est le
cas aujourd’hui. Une profonde remise en cause du modèle agricole
actuel s’impose, impulsée par les élus et portée par les
citoyens.

Les
rebelles d’Extinction Rebellion poursuivront leurs actions aux
côtés des associations et collectifs de lutte contre les marées
vertes dans les mois et années à venir afin de continuer à alerter
l’opinion publique et que des engagements à la juste mesure de la
problématique soient pris.

En
Bretagne, en France, et partout dans le monde, la mobilisation pour
défendre le vivant doit se poursuivre et croître, pour aboutir à
une prise de conscience massive et à la mise en œuvre d’une
transformation formidable mais radicale. Nous invitons chaque être
humain à se joindre à nous, à entrer en rébellion, pour ne plus
se contenter de regarder brûler notre maison.

Contact
: saintbrieuc@extinctionrebellion.fr

Contexte :

Lancé
le 31 octobre 2018 à Londres, Extinction Rebellion est désormais
présent dans une cinquantaine de pays.

Extinction
Rebellion France
(abrégé XR France) est la branche française
du mouvement international. XR France a commencé à s’organiser à
partir de novembre 2018 et est officiellement entré en rébellion
le 24 mars 2019
. Elle a organisé depuis plusieurs actions de
désobéissance civile. Extinction Rebellion s’appuie sur dix
principes
, qui incluent : l’action non violente, le respect des
individus et une participation équitable, l’autonomie et la
décentralisation pour une mobilisation de masse organisée, la
construction d’une culture régénératrice favorisant la
résilience.

Extinction
Rebellion 22
est née le 11 mai 2019 à Saint-Brieuc. Des groupes
de citoyens se forment actuellement dans plusieurs villes et villages
des Côtes d’Armor pour porter la rébellion.

Les
revendications :

  1. La
    reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises
    écologiques actuelles et une communication honnête sur le sujet ;

  2. La
    réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre pour
    atteindre la neutralité carbone en 2025, grâce à une réduction
    de la consommation et une descente énergétique planifiée ;

  3. L’arrêt
    immédiat de la destruction des écosystèmes océaniques et
    terrestres, à l’origine d’une extinction massive du monde
    vivant ;

  4. La
    création d’une assemblée citoyenne chargée de décider des
    mesures à mettre en place pour atteindre ces objectifs et garante
    d’une transition juste et équitable.

Pour
en savoir plus

– Sur
XR France : https://extinctionrebellion.fr ;
https://www.facebook.com/xrfrance/

– Sur XR Bretagne : https://www.facebook.com/xrbretagne/

Sur l’association ‘Halte aux marées vertes’ :
https://www.halteauxmareesvertes.org/

Sur le ‘Plan de lutte contre la prolifération des algues vertes’ :
https://www.algues-vertes.com/




Ty Bee, une ruche bretonne connectée !

 

Plus d’infos

http://www.telecom-bretagne.eu/lexians/2015/initiatives-eleves/votez-pour-ty-bee-une-ruche-connectee-pour-le-campus-de-brest/

http://www.greentic-campus.com/ty-bee

 

A voir, une vidéo sur Ty Bee : https://www.youtube.com/watch?v=GtSKl5GIF6I

La page Facebook du projet : https://www.facebook.com/TyBeeBrest

 

 

A lire aussi

Les étudiants brestois agissent pour le développement durable et solidaire

 




COP Bretagne : quels enjeux? Entretien avec Laurent Labeyrie

«  Cette COP Bretagne est une grosse ambition pour la région »

 

Laurent Labeyrie est géochimiste, paléo-océanographe, membre du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et coprésident de l’association « Clim’action Bretagne Sud ». Il nous confie ses impressions concernant la COP (Conférence des Parties) Bretagne.

 

Eco-Bretons : Quelle était votre impression en sortant de la COP ?

Laurent Labeyrie : Cette COP Bretagne est une grosse ambition pour la région et a donc suscité espoirs et regrets. Il ne faut pas s’arrêter en 2018, le vrai challenge se présentera en 2030. Le message doit être : Attention, 2018 est la date du premier texte mais pas de la fin de l’exercice.

 

EB : Pourquoi une COP régionale ?

L.L. : L’échelle nationale n’est pas adaptée car l’impact du changement climatique n’est pas le même suivant les régions. Même au sein de la Bretagne, le changement ne sera pas le même en Bretagne Nord, Centre et au Sud.

Autre exemple, la région péri-méditerranéenne qui sera soumise, entre autres, à des problèmes de sécheresse (les scénarios optimistes prévoient une augmentation de 2 à 2,5°C d’ici 2070, ndlr), et à des problèmes humains liés aux mouvements migratoires provoqués par le changement climatique dans les pays alentour. Ceci alors que, d’une manière générale, la façade Atlantique sera moins impactée par le changement climatique.

 

EB : Pensez-vous que tous les acteurs étaient bien représentés ? Les industriels aussi ?

L.L. : L’industrie française est en train de rater le virage économique (lié à la transition environnementale, ndlr). L’économie bretonne continue à s’appuyer sur de grosses industries conventionnelles. Il n’y a pas assez d’initiatives pour soutenir les PME et les financer.

 

EB : Quelles sont vos impressions sur la table ronde à laquelle vous avez participé ?

L.L. : Les gens sont conscients du problème mais ne partagent pas forcément la même vision sur les moyens d’agir. Le problème de la Bretagne est l’aménagement du littoral et l’agriculture, au sujet desquels les positions des divers acteurs sont tranchées et parfois contradictoires.

 

EB : Quelle est l’étape suivante ?

L.L. : Les acteurs sont venus par curiosité, mais les grands choix économiques sont déjà faits. Le travail à long terme est important, et beaucoup de participants, particulièrement les politiques, sont susceptibles de ne penser qu’en court terme.

Il s’agit dont de continuer à informer, rassembler, innover, afin de mitiger les impacts du changement climatique sur la région, et s’ouvrir aux opportunités offertes par la transition.

 

EB : Quel sera l’impact des changements climatiques en Bretagne ?

L.L. : Il n’y aura pas d’impact dramatique, contrairement au Sud et aux milieux continentaux. Par contre, il y aura une exacerbation des problèmes actuels : des tempêtes de plus en plus fréquentes et violentes (autour de 220 km/h), des pics de froid autour de -15/-20°C (ils seront très rares, mais restent possibles, bien que moins fréquents que dans l’Est de la France et en Allemagne), des coups de chaud autour de 40°C, des sécheresses, la montée des mers.

Ces problèmes sont gérables si l’agriculture réduit ses besoins en eau pendant l’été, si les villes aménagent plus d’espaces verts, si les zones de cultures sont situées plus à proximité des centres pour éviter le transport…

D’une manière générale, la Bretagne a cette chance de subir un impact plus modéré que d’autres régions, ce qui permet d’investir les moyens dans l’adaptation au changement et non dans la gestion de catastrophes.

En ce qui concerne la montée du niveau des mers, elle risque d’aller jusqu’à un mètre en moyenne (sans compter les surcotes de tempête) avant la fin du siècle. Les villes côtières doivent donc réfléchir localement à l’adaptation de leurs structures en zones dangereuses et ne pas délivrer de permis de construire pour des zones à moins de 80 cm au-dessus du niveau de haute mer.

Il y a encore des municipalités qui ne prennent pas en compte ces directives et pensent installer des digues. Cette solution est chère et peu fiable puisqu’elles sont susceptibles de céder ; de plus elles demandent de très grosses dépenses de fonctionnement et entretien. La concertation locale est importante pour éviter les drames comme celui de la Faute-Sur-Mer. Je suis pour que les citoyens puissent poursuivre les élus qui n’ont pas pris les bonnes décisions, car ils ont toutes les informations pour le faire.

 

Pour aller plus loin :

 

Présentation de la COP régionale Bretagne

L’événement a eu lieu à Saint-Malo le jeudi 9 mars. Il a démarré par une table ronde et s’est poursuivi l’après-midi par des ateliers sur six thématiques différentes. De nombreux acteurs locaux étaient réunis lors de cet événement baptisé Carrefour des Transitions. Il faisait suite aux quatre conférences environnementales co-présidées par l’Etat et la Région. Les spécialistes ont échangé librement afin de dresser un tableau de la situation actuelle et réfléchir à des solutions à court et long terme. « Comme la COP21, qui avait réuni les acteurs du climat pour un accord historique entre 195 États, la COP régionale a pour ambition d’associer, en Bretagne, toutes les parties prenantes, de la transition écologique et énergétique », explique le site de l’événement.

Concrètement, le but est d’ouvrir un cahier des engagements, accessible aux Bretonnes et aux Bretons, qui proposera des actions, réalisable par tout un chacun. Un comité scientifique suivra l’ensemble de la démarche. Un événement citoyen est aussi envisagé fin 2018.




Voir, ressentir « L’oiseau, en soi » et ceux du dehors, qu’il reste encore !

Dans leur exposition, « L’oiseau en soi », visible à Auray (Morbihan) jusqu’au 9 juillet, s’accompagnant d’ateliers et d’une balade avec la LPO Bretagne, les deux artistes Juliette Gautier et Thomas Baudre nous invitent rien moins qu’à Habiter en oiseau, ainsi qu’à Une infinité de manières d’être au monde. Pour mieux sauver tous ceux du ciel, dont Bretagne Vivante nous rappelle l’urgence.

Nous pourrions aisément (mais non sans peine) en oiseau de mauvaise augure, filer la métaphore sur ce que nous, humains, faisons aux seuls représentants actuels des dinosaures théropodes, réchappés de l’extinction Crétacé-Paléogène il y a 66 millions d’années, pour mieux saisir à quel point ils battent de l’aile, tant à travers l’Europe qu’en sa pointe bretonne.

Les faits sont pourtant bien là, implacables. Il y a quelques jours, une étude a révélé que « en quarante ans, le nombre d’oiseaux des champs a diminué de 60 % sur le Vieux Continent », nous alertait le journal Le Monde. Etude qui hiérarchise, pour la première fois, les raisons de ce déclin : pesticides et engrais sont les causes majeures de l’effondrement des populations d’oiseaux en Europe.

Et l’association Bretagne Vivante d’enfoncer douloureusement le clou sur les chiffres et l’origine de la disparition des oiseaux, en particulier dans notre région : « Près de 800 millions d’oiseaux ont disparu depuis 1980, soit 20 millions chaque année, selon une étude du Centre national pour la recherche scientifique (CNRS) et de l’université de Montpellier publiée le 15 mai dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). “Le nombre d’oiseaux a décliné de 25% en 40 ans sur le continent européen”, souligne un communiqué de presse et le chiffre atteint même “57% pour les oiseaux des milieux agricoles.»

En Bretagne : le moineau friquet en danger critique et le tarier des prés, considéré éteint

«Les oiseaux des milieux agricoles sont des espèces de milieux ouverts ou bocagers qui utilisent cultures ou prairies pour rechercher leur alimentation ou nicher, telles que l’alouette des champs, le bruant jaune ou le pipit farlouse. En Bretagne, en plus de l’agriculture intensive, les changements climatiques affectent aussi la dynamique de ces espèces et leurs aires de répartition. Ainsi, les populations de bruant jaune et de pipit farlouse sont en régression, et abandonnent le sud et l’est de la région. Les analyses du protocole STOC en Bretagne montrent que les populations de bruant jaune ont subi une diminution estimée à 73 % de 2001 à 2021, tandis que l’abondance de la Tourterelle des bois est en déclin de 43% sur la même période. Cette espèce qui se nourrit au sol de graines et niche dans les haies basses est particulièrement impactée par les pratiques de l’agriculture intensive. » Le CNRS alerte aussi sur le sort de plusieurs espèces, comme le moineau friquet ou le tarier des prés dont les populations ont baissé de 75% en France. Le premier est en danger critique d’extinction en Bretagne et le second considéré éteint. Les conclusions de l’étude  “démontrent l’urgence de repenser le mode de production alimentaire actuel. » (Source : https://www.bretagne-vivante.org/2023/05/lintensification-de-lagriculture-est-a-lorigine-de-la-disparition-des-oiseaux-zoom-sur-la-bretagne/).

Malgré ces constats factuels sans appel qui s’accumulent au fil des dernières décennies (dans son ouvrage récemment réédité « Le printemps silencieux », la biologiste nord-américaine Rachel Carson lançait déjà l’alerte… en 1962), nous peinons à changer de braquet pour enrayer l’hécatombe, tant notre action collective ne parvient pas à se hisser efficacement sur l’échelle systémique du problème.

L’oiseau, en soi

Dans son puissant livre « Manière d’être vivant » (https://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences-humaines-et-sociales-sciences/manieres-detre-vivant), Baptiste Morizot en appelle à une « bataille culturelle à mener quant à l’importance à restituer au vivant », où « il s’agit de refaire connaissance : approcher les habitants de la Terre, humains compris, comme dix millions de manières d’être vivant ». A l’instar du philosophe pisteur, des croisements à la fois stimulants et poétiques s’opèrent, par la grâce de porteuses et porteurs de pensées hybrides, scientifiques et interdisciplinaires, et de gestes artistiques. Les récents ouvrages, « Habiter en oiseau » de la philosophe et psychologue Vinciane Desprets (https://www.actes-sud.fr/catalogue/nature-et-environnement/habiter-en-oiseau, citée plus bas par les deux artistes) et «  Une pluie d’oiseaux » de l’historienne-essayiste Marielle Macé (https://www.jose-corti.fr/titres/une-pluie-d_oiseaux-mace.html) en attestent de magnifique et vibrante façon.

Avec leur exposition « L’oiseau, en soi », visible en la Chapelle du Saint-Esprit d’Auray jusqu’au 9 juillet prochain, les deux artistes Juliette Gautier et Thomas Baudre s’inscrivent dans cette lignée.

Diplômée d’arts plastiques à l’école européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) de Rennes puis de l’EESAB de Brest en option Design de la Transition, Juliette Gautier mêle ses pratiques artistiques à une approche sociologique et zoologique. Elle aime questionner nos us et coutumes au travers des tabous. Le corps humain et les phénomènes de dégradation naturelle sont omniprésents dans sa recherche.

De son côté, après des études en ingénierie à l’Institut national des sciences appliquées de Rennes, Thomas Baudre (www.thomasbaudre.com) est ensuite diplômé de l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art (ENSAAMA) à Paris ; il a ensuite développé plusieurs projets de films d’animation. À travers ce médium, il s’intéresse à ce qui motive les gestes humains et animaux, et à ce qu’ils engendrent.  L’intelligence du geste est devenue un sujet central dans sa démarche artistique.

Crédits photos : Thomas Baudre

Avant d’aller découvrir leur exposition qui a fait l’objet en avril dernier, d’une résidence de création artistique menée au Domaine de Kerguéhennec/Département du Morbihan, une mise en bouche – au sens propre du terme, c’est-à-dire en lecture à voix haute pour en apprécier les saveurs, à tous les étages de notre être – des bons mots des organisateurs/trices de l’exposition et des deux artistes s’impose. Les voici donc :

« Et si un oiseau résidait en chacun de nous ? Cette question jalonne les œuvres installées au cœur de la Chapelle du Saint-Esprit d’Auray, en nous conviant à une introspection inhabituelle. Mêlant installations et cinéma d’animation dans un dialogue teinté de chants, les artistes Juliette Gautier et Thomas Baudre nous donnent à voir et à ressentir « L’oiseau, en soi ».

À travers cette exposition, Juliette Gautier et Thomas Baudre placent l’oiseau au centre de toute notre attention. Ils nous invitent à le considérer en soi, pour ses qualités intrinsèques. L’oiseau est un sujet à penser en profondeur dans toute sa singularité, dans toute son étrangeté. Cette exposition nous invite ainsi à changer profondément de regard.

Une approche ornithologique singulière s’ouvre à travers cette incitation, articulant le naturalisme et l’animisme, deux manières de percevoir le monde. Les deux artistes s’accordent avec l’anthropologue Philippe Descola : la séparation Nature / Culture n’est qu’une production sociale, une frontière qui n’existe pas. Il y a simplement des humains et des non-humains, faisant partie d’un Tout continu.

Habiter en oiseau
La notion de territoire se veut présente dans cette exposition, il est ici question de frontières. Que signifie le fait d’ « habiter en oiseau » ? Cette formule tirée du livre de Vinciane Despret, psychologue et philosophe des sciences belge, nous convie à une forme d’empathie, à un regain de sensibilité, nécessitant un arrachement à soi. Comprendre la manière dont les oiseaux peuplent la terre implique de s’extraire, un instant, de sa peau d’être humain. Aussi, les œuvres présentées questionnent, chacune à leur manière, les complexités propres à l’acte de territorialisation des oiseaux.

Une infinité de manières d’être au monde
Les oiseaux déploient une infinité de manières d’être au monde, tout en nuances. À ces mouvements infinis, il convient d’accorder la plus grande importance. C’est également à cela que nous invitent les deux artistes : focaliser notre attention sur l’infime, sur cette somme de détails qui constitue la beauté du peuple des cieux. Le moindre battement d’aile est décomposé, redessiné, amplifié, grâce au potentiel du cinéma d’animation.

Questionner les manières d’être au monde des oiseaux implique nécessairement des renversements : basculement d’échelle, de perspective. Dans cette exposition, le territoire est mis en branle, déséquilibré. Et pour cause : il n’y a rien de plus mouvant qu’un territoire. Le Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan constitue un cadre idéal pour cette recherche, au regard de la variété des espèces d’oiseaux qui y vivent. Mêlant le sensible à l’intelligible, les deux artistes ont déployé pour l’exposition un langage plastique qui parle pour les oiseaux : pour, c’est-à-dire à leur attention, mais aussi en leur nom. Au nom et à l’attention, aussi, de l’oiseau qui vit en nous. »

Crédits photo : Thomas Baudre

L’oiseau, en soi – Juliette Gautier et Thomas Baudre
Exposition du 13 au mai au 9 juillet 2023 à la Chapelle du Saint-Esprit, Auray
Entrée libre

Horaires d’ouverture :  Lundi > samedi 10h30-12h / 14h-18h – Dimanche 14h-18h – Fermé le mardi

Autour de l’exposition

ATELIER NICHOIRS
avec Juliette Gautier
Mercredi 24 mai 14h-17h à la Chapelle du Saint-Esprit

Lors de cet atelier, vous apprendrez à construire un nichoir pour les oiseaux. Avec des planches de bois, vous fabriquerez une maisonnette. Chaque oiseau aime faire son nid dans des conditions différentes, vous apprendrez à comprendre ses spécificités et vous les appliquerez afin qu’il s’approprie la cabane. Pour finir, vous pourrez décorer votre nichoir avec des éléments naturels.
Atelier ouvert à 10 personnes à partir de 10 ans
Gratuit – sur inscription à mediation.athena@ville-auray.fr

ATELIER ROTOSCOPIE
avec Thomas Baudre
Samedi 3 juin 14h-16h à la Chapelle du Saint-Esprit

Au cours de cet atelier, vous apprendrez à réaliser de courtes séquences en animation, à travers la « rotoscopie ». Cette technique accessible consiste à relever image par image les éléments d’une figure filmée afin de les retranscrire en dessin animé.
Atelier ouvert à 10 personnes à partir de 5 ans
Gratuit – sur inscription à mediation.athena@ville-auray.fr

VISITES GUIDÉES DE L’EXPOSITION
avec les médiatrices culturelles
Chaque samedi à 11h à la Chapelle du Saint-Esprit

Les médiatrices de l’exposition L’oiseau, en soi vous proposent des visites guidées tous les samedis.
Gratuit – sans réservation

DES LINOGRAVURES DANS LA VILLE
Dans les vitrines de commerces d’Auray

Baladez-vous dans les rues d’Auray et découvrez des linogravures réalisées par Juliette Gautier dans les vitrines des commerçants. Deux parcours vous sont proposés pour découvrir les 10 linogravures de Juliette Gautier dans 20 vitrines. Vous trouverez ci-dessous (et à télécharger) un plan pour vous accompagner dans votre balade.

BALADE A LA DÉCOUVERTE DES OISEAUX
avec la LPO Bretagne (Ligue de Protection des Oiseaux)
Samedi 3 juin 9h30-11h30

Partons sur le terrain à la découverte des oiseaux ! Équipés de jumelles, nous observerons les oiseaux et apprendrons à les reconnaître à travers de petites anecdotes.
Départ du Centre Culturel Athéna et balade vers le parc Cadoudal
Balade ouverte à 20 personnes dès 7 ans
Gratuit – sur inscription à mediation.athena@ville-auray.fr

https://www.auray.fr/Culture-Loisirs/Centre-Culturel-Athena/Exposition-L-oiseau-en-soi




Des actions de transition énergétique à l’échelle de la Région. Une initiative bretonne, solaire et citoyenne.

L’association Trégor Energ’éthiques (TE), créé en juin 2019, s’est donnée comme objectifs de contribuer à la transition énergétique dans le Trégor en recherchant des projets d’Énergies Renouvelables dans notre territoire (essentiellement du photovoltaïque dans un 1er temps), en incitant les citoyens à plus de sobriété et d’efficacité énergétique et en demandant aux citoyens de financer nos projets.

Nos efforts pour développer de l’énergie renouvelable citoyenne sur le territoire sont sur le point de porter leurs fruits. Deux centrales photovoltaïques, portées par TE vont être lancées sur:

  • les ateliers municipaux du Roudour, à Lannion,
  • l’entrepôt Tinatur (distributeur de matériaux écologiques) à Trémuson près de Saint-Brieuc.

Une soirée de présentation de nos projets est organisé, avec la projection d’un film documentaire We The Power montrant comment des coopératives citoyennes de production d’énergie renouvelable ont été créées dans différents pays européens :

Suite au film, nous vous présenterons les structures porteuses des projets de ce type

  • Trégor Energ’éthiques (https://www.tregor-energethiques.org/ ) et les associations amies bretonnes, qui ont créé
  • Kerwatt, la société citoyenne (1 personne = 1 voix) qui porte juridiquement les projets ( https://www.kerwatt.bzh/)
  • Ainsi que la façon dont vous, citoyens, pouvez apporter votre contribution à la transition : 1 action Kerwatt vaut 50€, 6 actions achetées financent un panneau, 30 actions achetées représente votre consommation électrique (hors chauffage) et ceci pendant 30 ans !

Présentation des quatre associations bretonnes fondatrices de la SAS KERWATT

La SAS Kerwatt a été créée en février 2020 par quatre associations bretonnes soucieuses de répondre aux défis climatiques à l’échelle régionale.

ÉTOILE SOLAIRE, Redon (35)

Étoile Solaire a été fondée en 2018 par des habitants de la région de Redon, pour participer à la transition énergétique et sociétale. Elle mène des actions et recherche des toitures éligibles pour des centrales photovoltaïques. Son objectif est de cofinancer des projets solaires grâce à la participation de tout(e)s citoyen(ne)s vivant sur le territoire. www.enr-citoyennes.fr/etoile-solaire

E-KÊR, Pont l’Abbé (29)

Depuis 2014, E-Kêr facilite la transition écologique dans le sud-Finistère à travers des actions de sensibilisation grand public et des projets innovants liés aux enjeux climatiques. Elle mène notamment des animations pédagogiques sur l’énergie et les réductions de consommation. Ses projets de production photovoltaïque sont la preuve par l’exemple ! www.e-ker.org

TRÉGOR ÉNERG’ÉTHIQUES, Lannion (22)

L’association, créée en 2019, a aussitôt rejoint l’équipe Kerwatt. Trégor Energ’Ethiques est un incubateur de projets d’énergies renouvelables sur le territoire de Lannion Trégor Communauté (57 communes et de plus de 100.000 habitants). Plusieurs projets d’envergure sont en cours d’étude et devraient aboutir fin 2021 ou 2022. www.tregor-energethiques.org

DOL’WATT

L’association DOL’WATT créée en 2018, a pour objet la promotion de l’énergie renouvelable dans le pays de Dol. Son action s’est orientée d’abord vers la recherche de surfaces disponibles. Parallèlement, l’association s’allie avec d’autres acteurs locaux pour favoriser la transition énergétique et les économies d’énergie. https://energie-partagee.org/projets/dol-watt/




Ghalia Djimi, militante pour les droits humains au Sahara


CASI2014 Ghalia Djimi ASDH Maroc par ecobretons

 

 

Pour en savoir plus

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sahara_occidental

http://www.nouvellesdusahara.fr/lenfer-discret-des-sahraouis-lhistoire-de-ghalia-djimi/

 

 

Nos autres vidéos

http://www.eco-bretons.info/ecomag/interview/ccfd-terre-solidaire-53-ans-au-service-solidarit%C3%A9-internationale

http://www.eco-bretons.info/ecomag/interview/crid-acteur-f%C3%A9d%C3%A9rateur-solidarit%C3%A9-internationale-0

http://www.eco-bretons.info/ecomag/echos/avec-crid-d%C3%A9construire-pr%C3%A9jug%C3%A9s-sur-migrations

http://www.eco-bretons.info/ecomag/interview/vandana-shiva-nous-pouvons-tous-nous-investir-pour-libert%C3%A9-semences

http://www.eco-bretons.info/ecomag/echos/un-plaidoyer-pour-p%C3%AAcheurs-nord-au-sud-0

http://www.eco-bretons.info/ecomag/echos/mouvement-paix-un-combat-toujours-dactualit%C3%A9