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« Bulles de vie », une ode à l’eau en photos

« Saut(e)
dans l’eau ! » et « Chante la mer » sont les
titres des deux derniers tomes de « Bulles de vie », une
collection d’ouvrages photographiques publiés par Johanne Gicquel.
Photographe, peintre et ancienne paysanne bio, elle a pour objectif,
à travers ces ouvrages, de « montrer à voir la nature toute
proche, celle sous nos pieds ». Mais aussi « interpeller,
interroger, faire rêver aussi…Susciter l’intérêt et dès lors,
donner envie de connaître . ».

Les deux livres ont pour dénominateur commun l’eau. Préfacé par Jean-Claude Pierre, militant de longue date et co-fondateur de l’association Eau et Rivières de Bretagne, « Saut(e) dans l’eau » est consacré aux zones humides. A travers l’œil de Johanne, on découvre ainsi des frayères, des tourbières, des zones humides, mais aussi des libellules, des plantes (la balsamine, plante ornementale devenue envahissante, ou encore l’osmonde), des traces de passages de mammifères…Beaucoup de photos ont été prises du côté de Saint-Nicolas-Des-Eaux, village traversé par le Blavet, dans le Centre Morbihan. D’autres proviennent du Finistère, vers le Moros, cours d’eau qui rejoint la mer vers Concarneau.

Préfacé
par Pascale d’Erm, auteur et réalisatrice, « Chante la mer ! »
est dédié quant à lui au littoral. Dunes, laisse de mer, sable,
orchidées, griffes de sorcière…sont ainsi à l’honneur.

Chaque ouvrage, édité en format « à l’italienne » comprend entre 200 et 300 photos, de tailles différentes, et dont la plupart prises en « macrophotographie », au plus près de la nature. A la fin des deux livres, Johanne explique sa démarche, et propose aussi un glossaire se rapportant aux thématiques des photos.

La rédaction d’Eco-Bretons vous conseille les deux ouvrages, qui donnent à voir, via de magnifiques photo, toute la beauté, la richesse, et la fragilité des milieux liés à l’eau en Bretagne !

Pour commander les ouvrages et découvrir le travail de Johanne : https://www.johannegicquel.com/




L’idée sortie : à la rencontre des jardins-forêts nourriciers

A l’occasion de la publication du livre « Jardins-forêts… un nouvel art de vivre et de produire » (éditions du Terran), quel endroit plus approprié que le café-librairie L’Autre Rive, situé à l’orée de la forêt d’Huelgoat (Berrien, Finistère), pour recevoir son auteur, Fabrice Desjours, lundi 22 octobre prochain !

Fabrice Desjours – Crédit Photo forêt gourmande

«
Forêt-jardin », « jardin boisé », « agroforêt tempérée » ou « forêt
comestible » : autant de mots désignant des techniques prometteuses, au
carrefour de la production alimentaire, des changements sociétaux, du
bien-être et des grands enjeux environnementaux.

Fabrice Desjours a débuté en 2010 la mise en place d’un jardin-forêt de 2,5 hectares en Bresse bourguignonne où sont implantées un millier d’espèces alimentaires différentes. Formateur en jardins-forêts et conférencier, pionnier en France dans le domaine des écosystèmes comestibles, il crée, durant l’été 2018, avec son réseau, l’association Forêt gourmande (Vous pouvez aller voir leur site http://foretgourmande.fr) pour mener à bien la promotion de cette technique et la concrétisation des idéaux associés.

En
édifiant des paysages comestibles en trois dimensions, il est possible
de retrouver abondance et autonomie tout en prenant soin de la nature.
Née du mariage de la permaculture et de l’agroforesterie, la technique
du « jardin-forêt », qui imite le fonctionnement d’un jeune espace
boisé, fait déjà des émules aux quatre coins de la Terre, dans les
campagnes comme dans les villes, autour de projets collectifs ou privés,
à but professionnel, pédagogique, esthétique ou vivrier.

Premier
titre sur un retour d’expérience française, cet ouvrage renseigne sur
les techniques de conception – ou design – comme sur les flores
associées en fonction des climats et des paysages que vous souhaitez
créer. Pratique et illustré, il présente une centaine d’arbres,
arbustes, lianes et herbacées originaux, souvent méconnus,
complémentaires de fruitiers et de légumes classiques.

Les jardins-forêts apparaissent plus que jamais comme une passionnante aventure à vivre et à partager !

Cette rencontre avec Fabrice Desjours sur cette pratique pleine de promesses sera à n’en point douter une vraie découverte pour nombre d’entre nous et le moyen de compléter les savoirs en la matière pour ceux et celles qui se sont déjà jeté(e)s à l’eau.

Conférence sur les jardins-forêts avec Fabrice Desjours, lundi 21 octobre 2019 à 20h00.

http://autrerive.hautetfort.com/

https://www.terran.fr/jardins-forets.html

http://foretgourmande.fr/formations/creation-dun-jardin-foret/



Endro. Le déodorant sain, naturel et zéro déchet

Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs se questionnent sur la dangerosité des déodorants vendus dans les grandes surfaces : sels d’aluminium, matières premières ayant un impact nocif sur l’environnement, sprays influençant la qualité de l’air etc. Endro, une jeune entreprise basé à Ploumilliau (22) propose des déodorant avec seulement 4 ingrédients. Le tout dans un bocal en verre recyclable et réutilisable à l’infini.

Endro est le projet porté par Boris Le Goffic et Marion Le
Goualher. C’est lors de voyages à l’autre bout du monde que les
deux jeunes entrepreneurs prennent conscience du ravage de la
pollution plastique sur les écosystèmes. Ne trouvant pas
d’alternatives naturelle aux déodorants en spray ou roll-on, ils
lancent Endro, un déodorant en bocal avec une composition saine,
naturelle et zéro déchet.

La recette du succès

Pour lancer leur projet, le couple a réalisé une campagne de
financement participative sur Ulule en juin dernier. Succès pour
Endro qui en moins de dix heures, a atteint son objectif : sur
un espoir de 200 préventes, ce sont finalement 1459 déodorants qui
ont été pré-commandés. Des consommateurs séduits par la
transparence de la composition du produit mais également par le
contenant : un bocal en verre recyclable et réutilisable
presque à l’infini.

Seulement 4 ingrédient composent les déodorants naturels
d’Endro : de l’huile de coco bio, de l’amidon de maïs
bio, de la cire de carnaùba bio et du bicarbonate de sodium. Une
recette simple mais efficace à laquelle viennent s’ajouter
différentes huiles essentielles ou fragrances: palmarosa-géranium,
bergamote-arbre à thé, menthe poivrée-cèdre et noix de coco.
Cette dernière, ne contenant pas d’huile essentielles, vient
s’adapter aux femmes enceintes et allaitantes.

Caractéristiques du produit :

  • Contenance : 50ml
  • Durée : pour 2 à 3 mois d’application quotidien
  • Date de durabilité minimale: 14 mois
  • Prix: 9
La liste des points de vente dans le lien ci-dessous:

https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1eW9LOTp-87e5Zh9UtMah_w32U8wjLGBe&hl=fr&ll=47.855314099999994%2C-3.8530329000000165&z=8&fbclid=IwAR0bCLCOj0rtlZd3kvmGj8pb11FY_bOxzSAgtNBrkURHlAeGyAfqaF59drs




« Sur le champ ! », un film qui montre qu’on peut produire moins mais mieux

Dans le cadre du festival Alimenterre qui se déroule jusqu’à fin novembre, focus sur le film documentaire « Sur le Champ ! », qui met en lumière les dérives du système agro-industriel dominant, notamment la précarité des paysan.nes, qui pourtant nourrissent le monde. Il montre également des alternatives qui se développent, comme l’agro-écologie et les circuits courts.

« Aujourd’hui, l’ensemble du système alimentaire produit suffisamment pour nourrir 12 milliards d’individus. Un tiers de cette nourriture est jeté ou brulé tandis que 820 millions de personnes dans le monde ont faim ». C’est sur ce constat implacable que s’ouvre le documentaire « Sur le champ ! », réalisé par Michaël Antoine, Nicolas Bier et Jean-Simon Gérard. Un film qui veut mettre également en avant la situation des paysan.nes à travers le monde : pourquoi sont-ils, alors qu’ils produisent eux-même de la nourriture, parmi les plus pauvres ? L’un des principaux responsables de ce « paradoxe de la faim », est le commerce international toujours plus libéralisé. Mais aussi l’endettement sur de nombreuses années pour acheter des terres et s’équiper de matériel agricole toujours plus performant et cher, pour produire toujours plus.

Mais, de par le monde, des solution sont mises en œuvre et germent ici et là, et permettent de produire mieux. « Depuis une quinzaine d’années, des agricultures alternatives au modèle agro-industriel dominant sont en pleine croissance », nous explique les réalisateurs. On découvre ainsi en Belgique des maraichers qui pratiquent une agriculture durable et diversifiée, et vendent en circuits courts. Au Burkina Faso, on part à la rencontre de femmes qui, à 42, ont créé un jardin collectif dans lequel elles cultivent fruits et légumes selon les principes de l’agroécologie, sans produits phytosanitaires qui ont rendu la population malade. Tandis qu’au Pérou, les paysans ont créé une coopérative pour vendre leurs produits, ce qui permet de « relier les deux extremités de la chaine, les producteurs et les consommateurs, un lien que la mondialisation tend à faire disparaitre ». Le tout est agrémenté de témoignages et commentaires de l’agronome Marc Dufumier et de Olivier De Schutter, professeur de droit à l’Université Catholique de Louvain et rapporteur spécial de l’Onu pour le droit à l’alimentation et l’extrême pauvreté, qui éclairent le spectateur sur le concept de souveraineté alimentaire notamment.

Un documentaire intéressant et pédagogique, qui met bien en lumière les dérives liés au modèle agricole industriel, mais aussi quelques alternatives qui peuvent constituer une réponse qui ne demande qu’à essaimer dans le monde entier.

Projections du film :

  • Lundi 15 novembre au Lycée Pommerit, Pommerit-Jaudy (22) à 20h
  • Mardi 16 novembre au cinéma L’Ellé au Faouët (56), à 20h
  • Mercredi 17 novembre à la Granjagoul à Parcé (35) à 20h
  • Vendredi 19 novembre à l’Espace Carouët, Coëtmieux (22) à 19h
  • Vendredi 19 novembre au Centre Social Familles Actives à 18h à Fougères (35)
  • Samedi 21 novembre au Palacret à Saint-Laurent (22), à 16h (précédé d’un marché associatif et de la projection du film « le paradoxe de la faim »)
  • Dimanche 20 novembre au Potager des Cultures (Le Blosne) à 16h à Rennes (35)
  • Vendredi 26 novembre chez Angèle à Peillac (56) à 20h30

Tout le programme du festival Alimenterre : https://www.bretagne-solidaire.bzh/evenement/festival-alimenterre/




La recette. Le lait d’amande

(Plume Citoyenne) Il est aujourd’hui difficile de trouver des laits végétaux riche en nutriments. En effet, les boissons végétales disponibles dans le commerce contiennent maximum 8 % d’amande et sont assez onéreuses.  Voilà deux bonnes raisons pour le faire soi-même, en plus du côté Zéro Déchet.  Un lait maison vous coûtera environ 2 € (en achetant des amandes Bio en vrac). Je vous invite à tester le lait de Noisettes aussi. C’est mon préféré. 

Laits végétaux en bouteille

La recette du lait d’amande :

Ingrédients
:

150
gr d’amandes crues 1 Litre d’eau

Optionnel
: 1 C à S Sirop d’Agave, Sucre, Datte,

Préparation
:

1
– Émonder les amandes crues Mettre les amandes dans l’eau bouillante
pendant 3 minutes. Les égouter, puis enlever la peau des amandes.

2
– Faire tremper les amandes dans l’eau pendant au moins 8 heures

3
– Égouter les amandes

4
– Les mixer avec 1 litre d’eau et rajouter sucre, sirop ou miel.

5
– Filtrer le lait avec une passoire fine, un étamine, un filtre à
lait, un tissu fin ou encore un sac en tissu pour le vrac.

6
– Personnaliser : chocolat, cacao, fruits, dattes, etc…

Réalisable avec des noisettes, noix de cajou et autres noix.

Laëtitia
CRNKOVIC

Zéro
Déchet Trégor 

www.zerodechet-tregor.com




Novembre, mois des films documentaires !

En ce mois de novembre, direction les salles obscures, les bibliothèques, les salles des fêtes…pour le Mois du Film Documentaire. Dans toute la Bretagne, des projections sont organisées.

Coordonné
au niveau national par l’association « Images en
Bibliothèque », le Mois du Doc reprend le chemin des salles
obscures (mais pas que!) pour sa 19ème édition. En Bretagne, quatre
associations coordonnent l’opération : Cinécran pour le
Morbihan, Comptoir Du Doc pour l’Ille-et-Vilaine, Daoulagad Breizh
pour le Finistère, Ty Films pour les Côtes-d’Armor. En
Loire-Atlantique, c’est la Bibliothèque Départementale de
Loire-Atlantique à Carquefou qui relaie l’opération.

Cette
année, plus de 400 séances sont programmées, aux quatre coins du
territoire breton, dans les cinémas, mais aussi bibliothèques,
centres culturels, centres sociaux, salles des fêtes…. Afin
d’aller au plus près des habitants.

Des
tournées avec des réalisateurs sont aussi organisées : on
retrouvera ainsi pour plusieurs projections Mathieu Bareyre avec son
film « L’époque », Marion Gervais avec « Louis
la vie », ou encore Liza Le Tonquer avec « Les corps
soignants ».

Voici
une petite sélection (non exhaustive) de films à voir :

  • Permaculture, la voie de l’autonomie, le 14 novembre à Gourin (56)
  • Food Coop, le 14 novembre à Fougères (35)
  • Les coriaces sans les voraces, le 15 novembre à Etel (56)
  • L’intelligence des arbres, le 15 novembre à Carquefou (44)
  • Dans les bois, le 16 novembre à Questembert (56)
  • Le temps des forêts, le 16 novembre au Croisic (44)
  • Trashed, le 20 novembre à Guémené-Sur-Scorff (56)
  • Le jardin en mouvement, Gilles Clément, le 20 novembre au Domaine Départemental de La Roche Jagu à Ploëzal (22)
  • Le pays au pied d’argile, le 22 novembre à Camoël (56)
  • Océans, le mystère plastique, le 22 novembre à Nozay (44)
  • Burkinabe Bounty, agroécologie au Burkina Faso, le 24 novembre à Etel (56)
  • La pluie et le beau temps, le 24 novembre à Goulien (29)
  • Feuilles libres, le 27 novembre à Vannes (56)
  • La bataille du libre, le 27 novembre à Saint-Lunaire (35)
  • Sacré Village, le 29 novembre à Hémonstoir (22)
  • Grande Synthe, la ville où tout se joue, le 29 novembre à Saint-Carreuc

Toute la programmation est à découvrir sur le site http://www.moisdudoc.com