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Un défi pour une alimentation positive

Envie de découvrir comment mieux manger tout en n’augmentant pas son budget ? Alors les « Défis Foyers à Alimentation Positive » sont fait pour vous ! A Rennes et sur le territoire de Redon Agglomération, de nouvelles opérations sont lancées en ce début 2021.

Depuis plusieurs années, les « Défi Foyers à Alimentation Positive » essaiment dans toute la France. En Bretagne, au fil des ans, il y en a eu dans tous les départements. L’objectif de ces opérations : relever pendant plusieurs mois le défi d’augmenter sa consommation de produits locaux et de saison, tout en conservant un budget équilibré et en se faisant plaisir. Le tout en étant accompagné par des associations, et en participant à des animations et temps d’échange. Les Défis s’adressent à tous : familles, personnes seules, retraités, étudiants…

En ce début d’année , c’est à Rennes et sur le territoire de Redon Agglomération que vont être lancées les prochaines opérations.

A Rennes, c’est la Maison de la Consommation et de l’Environnement qui anime le défi, dans le quartier de Bréquigny. Le principe : les foyers participants seront répartis en deux équipes, l’une accompagnée par la MJC Bréquigny, l’autre par la MJC Maison de Suède. Durant six mois, chacune des équipes devra relever le défi « Alimentation positive ». De janvier à juin 2021, les foyers seront invités à participer gratuitement à un programme d’animations et de rencontres : visite de ferme afin de connaître des producteurs locaux, échanges avec une diététicienne, cours de cuisine, atelier jardinage, partage de trucs et astuces…ainsi qu’à des moments informels : repas partagés, achats groupés…

Deux temps de lancement du défi sont organisés le 23 janvier, à 10h à la MJC de Suède (préinscriptions au 02 99 51 61 70 ) et à 14h à la MJC de Bréquigny (préinscriptions : accueil@mjcbrequigny.com  )

Sur le territoire de Redon Agglomération, le défi, qui se déroule dans le cadre du PAT (Projet Alimentaire de Territoire) sera lancé en février. Le principe est le même que celui de Rennes. L’inscription est d’ores et déjà possible via un formulaire :https://framaforms.org/pre-inscription-defi-alimentation-positive-2021-redon-agglomeration-1608220574

Plus d’infos

https://www.lafede.fr/evenements/3eme-defi-alimentation-positive/

https://www.mce-info.org/manger-sain-et-local-dans-depenser-plus-relevez-le-defi/



Julie sensibilise les enfants à la protection des océans

La costarmoricaine Julie Lostanlen, designer graphique, illustratrice freelance mais aussi surfeuse, a créé son premier livre pour les tout-petits. Objectif : les sensibiliser sans dramatiser à la pollution des océans, grâce à Iris, un pingouin surfeuse et globe-trotteuse.

Iris est un pingouin surfeuse et globe-trotteuse. Elle part avec son ami Tourto le crabe à la découverte de spots de surf, un peu partout sur la planète. Durant leur périple, les deux amis vont faire de nombreuses rencontres, mais vont également prendre conscience de la pollution des océans, à cause notamment du plastique…

Voilà résumé en quelques mots le livre pour enfants « Iris la surfeuse globe-trotteuse », imaginé et conçu par Julie Lostanlen. La jeune costarmoricaine, designer graphique et illustratrice freelance depuis 2 ans, en a eu l’idée suite à la naissance de sa nièce, qui porte le même prénom que l’héroïne du livre. « Je me sentais un peu impuissante, malgré ma conscience écologique, face aux dégradations de l’environnement. Ma nièce Iris est née au début du premier confinement, et j’ai voulu trouver un moyen de la sensibiliser à la protection de la nature, via quelque chose qui lierait le surf et l’illustration », explique-t-elle. Ainsi naît le projet d’un livre, qui intéresse, au fil des discussions, de plus en plus de monde. Julie décide alors de lancer une campagne de financement participatif, qui est un succès, et parvient à auto-éditer son ouvrage à 300 exemplaires. Il est imprimé sur du papier 100 % recyclé, dans une entreprise de travail adapté à Quimper.

Surfeuse depuis 14 ans, Julie a vu au fil des années la pollution des mers par le plastique s’accentuer. « En surfant, on la voit. On a toujours vu des bidons en plastiques dans l’eau après des tempêtes. Mais aujourd’hui, il y a de plus en plus de microplastique, dans le sable par exemple ». Elle a été particulièrement marquée par la situation lors d’un voyage au Maroc, où une décharge « se déversait littéralement dans l’océan ». Grâce à son livre aux jolies couleurs, Julie espère ainsi aider à sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge, de manière pédagogique, sans dramatiser et sans culpabiliser, en présentant les faits. « Iris la surfeuse globe-trotteuse » aura peut-être une suite, qui sera quant à elle consacrée aux solutions pour lutter contre le fléau de la pollution plastique.

Plus d’infos

www.lost-graphic-design.com/livre/




La Cantine Mutine, un traiteur-food-truck bio, végétarien et zéro déchet à Douarnenez

A Douarnenez (29), Clémentine et Saïda ont créé « La Cantine Mutine ». Un traiteur et caravane food-truck qui propose une cuisine locale, bio, végétarienne, et zéro déchet.

La Cantine Mutine, c’est le nom du projet imaginé par Saïda et Clémentine. Un food-truck et traiteur dont l’idée à germé il y a trois ans à Douarnenez suite à la rencontre des deux jeunes femmes, et qui est opérationnel depuis août 2019. « Nous avions toutes les deux des envies similaires, créer quelque chose autour de la nourriture », explique Clémentine. Saïda, d’origine russe, a vécu un moment au Canada, où elle suivait des études en relations internationales, puis a décidé de changer d’orientation pour se tourner vers sa passion, la cuisine. Clémentine, elle, était auparavant journaliste reporter d’images. La création de la Cantine Mutine est donc pour les deux jeunes femmes un véritable virage professionnel.

Le concept de leur entreprise de restauration s’articule autour du bio, des produits locaux, et du végétarisme. « On utilise les ressources qui sont autour de nous pour cuisiner : par exemple du chanvre, des algues… », précise Clémentine. Des recettes sont ainsi revisitées : ainsi les fameuses « feuilles de vignes » ont été réinventées avec du millet de Plounéour-Lanvern !

La Cantine Mutine a mis également en place une démarche « zéro déchet » . « La vaisselle utilisée est lavable, on invite les gens à venir avec leurs propres boîtes, et on cuisine nos plats dans cette optique, pour que ça soit facile de les transporter », évoque Clémentine, qui composte également les déchets organiques.

Si le Food Truck est actuellement en pause et reprendra du service fin avril, la Cantine Mutine propose des plats à emporter à retirer à l’Epicerie Locale de Douarnenez. Des desserts sont aussi disponibles à emporter à la librairie de L’Angle Rouge, une librairie coopérative située dans la même ville. L’été, le Food Truck se déplace sur le marché bio de Pont-Croix. Et dès que la situation sanitaire le permettra, « on reprendra l’activité traiteur sur les événements et le catering », conclut Clémentine.

Plus d’infos et contact : La page Facebook de La Cantine Mutine

Email : lacantinemutine@netcourrier.com




Portrait de femme n°6. Laëtitia Crnkovic, semeuse de transition joyeuse

Rencontre avec Laëitia Crnkovic, spécialiste du zéro déchet, installée près de Lannion (22). Elle anime des ateliers, des conférences, et est autrice de livres sur le sujet. Elle nous raconte son parcours et son changement de vie pour un quotidien sous le signe de la transition écologique et de la lutte contre les déchets.

L’enthousiasme, la joie, le positif, ce sont les moteurs de Laëitia Crnkovic. Installée en Bretagne près de Lannion depuis deux ans et demi, elle est fondatrice de « Zéro Déchet Trégor », anime des ateliers, des formations autour de l’éco-responsabilité et du zéro déchet, donne des conférences. Et est auteure de deux livres, « Faites l’autopsie de votre poubelle » et « L’éco-Almanach, chaque jour un éco-geste ». Depuis deux ans, elle est « à 350 % dans le zéro déchet ». Le point d’orgue d’un cheminement personnel qui démarre en 2012. A l’époque, Laëtitia est agent de voyage et vit en Suisse. « Je travaillais plus d’une cinquantaine d’heure par semaine, je gagnais bien ma vie, je vivais à 100 à l’heure », se souvient-elle. Durant six mois, elle part sac au dos découvrir l’Amérique latine. Elle arrive alors sur une île « complètement autonome » au Panama : « Les habitants faisaient tout avec ce que la nature leur offrait : ils s’habillaient avec ce qui était disponible sur place, ils construisaient leurs maisons, leurs ustensiles, leurs bateaux, ils avaient de quoi se nourrir et de quoi se soigner… ». Un premier choc pour la jeune femme : « Je me suis rendue compte que moi, je ne savais rien faire avec mes mains, et que si je me retrouvais à leur place, je serais incapable de survivre ». De retour chez elle, elle reprend sa vie quotidienne là où elle l’avait laissée et fait un burn-out. « La distorsion était trop grande entre ma quête de sens et la vie que j’avais ». Dans le même temps, Laëtitia découvre qu’elle est atteinte d’endométriose. « J’ai alors commencé à prendre un virage à 360 degrés », explique-t-elle. Place alors à « l’écologie profonde » et au « retour au calme », avec la découverte de la méditation, du yoga, des fleurs du Bach, des soins énergétiques… Bref, Laëtitia prend le temps de prendre soin d’elle, commence à suivre des formations en aromathérapie, réfléchit à la manière de se soigner naturellement pour sa maladie. Elle adopte une nourriture plus locale et bio, mange moins de viande. Peu après, elle rencontre les Incroyables Comestibles et les Colibris, et commence à s’investir dans ces mouvements. « Ca a été des moments très forts », confie-t-elle. Devenue maman quelques temps plus tard, elle continue son engagement dans la transition, à la fois « écologique » et « intérieure ». S’en suit de nouveau un voyage, durant 9 mois, dont 6 mois en Asie. L’occasion d’une « grosse claque » au sujet des déchets. « Ils étaient là, dehors, comme si la planète vomissait tout : il y en avait partout dans la rue, dans l’eau, sur les plages, dans les sites classés à l’Unesco… ». Avec « sa paille et sa gourde », Laetitia n’en mène pas large, se dit que « ça ne va pas suffire ». Mais opère en même temps une « vraie prise de conscience ». « En France, on a tout ce qu’il faut pour faire correctement. Là bas, ils n’ont pas encore les outils, peut-être que ça viendra, mais nous on les a ! ». Elle se fait alors une « promesse intérieure » : celle, une fois rentrée, se se lancer dans une démarche zéro déchet, à la fois pour elle et pour les autres.

Le zéro déchet sans pression ni culpabilisation

Animation d’ateliers ou de conférences, écriture, communication, accompagnement…toutes ces tâches qui font partie intégrante d’un travail d’auto-entrepreneuse dans l’écologie, rythment désormais la vie quotidienne de Laëtitia. Un sacré programme qu’elle mène tambour battant grâce à son énergie et à son « feu intérieur » comme elle aime le définir. Une vie sous le signe du zéro déchet, qu’elle essaie d’essaimer auprès du plus grand nombre. Mais sans culpabiliser et sans se mettre de pression. Si elle ne jette plus qu’un sac poubelle de tout venant par an et sort sa poubelle de recyclage deux fois dans l’année, elle invite chacun à aller à son rythme. « L’idée, c’est d’y aller petit à petit, progressivement. Il faut toujours un temps pour que toute la famille puisse prendre la démarche en mains ». Tout est une question d’équilibre. « Il ne faut pas qu’il y ait une pression qui devienne insoutenable, et qu’on se sente frustré.e.s, et qu’on se flagelle. Même si le sujet est sérieux et grave, il faut qu’il y ait du plaisir, un challenge, un côté ludique ». Loin d’elle l’idée d ‘une écologie punitive.

Laëtitia admire aussi toutes les créatrices d’épicerie vrac : « C’est très courageux parce que ce sont des projets lourds à porter et qui ont un fort enjeu financier »

Le zéro déchet fait partie chez Laëtitia d’une démarche plus globale qui la mène vers la transition écologique. Pour elle, celle-ci est à la fois « intérieure » et « extérieure ». « A chaque fois qu’on entame une transition écologique, ça vient perturber plein de choses à l’intérieur de soi, on réfléchi à ce qui est important ou pas. On retourne à des plaisirs plus simples, comme la reconnexion à la nature ». « Moi je me suis découverte, j’ai vraiment l’impression que la transition c’est un chemin, un voyage qui va durer toute la vie », poursuit-elle. D’une démarche plus individuelle, faite avant tout pour sa santé, elle est ensuite entrée en réflexion sur son mode de vie : végétarisme depuis trois ans et demi, zéro déchet, déplacement à vélo…font maintenant partie de son quotidien. « Je me découvre au fur et à mesure, je choisis ce qui m’anime et ce que j’ai envie de diffuser », souligne Laëtitia, qui ne prend plus l’avion et est en réflexion sur la manière de concilier sa passion du voyage et les valeurs écologiques. « L’année dernière, on est partis à vélo pendant une semaine. Je trouve d’autres moyens de découvrir et de m’émerveiller, tout en impactant le moins possible », le tout « sans frustration ou culpabilité, juste en voulant essayer autrement, en changeant ses habitudes ». Parmi les initiatives qui l’ont inspirées, on peut citer l’éco-centre du Trégor, son lieu coup de coeur, ou encore la Bascule de l’Argoat. Laëtitia admire aussi toutes les créatrices d’épicerie vrac : « C’est très courageux parce que ce sont des projets lourds à porter et qui ont un fort enjeu financier ». Ou encore, dans un registre plus connu, Julie Bernier, autrice du « Manuel de l’écologie quotidienne », qui, selon elle, « ose montrer sa vulnérabilité et sa sensibilité », et Rob Hopkins, chez qui « on sent une bienveillance et un optimiste, tout en restant réaliste ».

La bienveillance est justement une des valeurs que la jeune bretonne voudrait voir davantage mise en avant. « Le manque de tolérance et les jugements très hâtifs sur les gens, ça me révolte », affirme-t-elle. Ce qui l’enthousiasme ? « La vie », dit-elle en riant. « Je marche aux projets, j’aime les nouveaux challenges, sortir de ma zone de confort régulièrement. J’aime essayer de nouvelles choses, ce que me permet mon travail ». Même si, « Cela peut-être inconfortable », reconnaît-elle. « Il faut accepter l’échec. On ose alors beaucoup plus. Tout ne marche pas comme on voudrait, mais on rebondit ». Voir tout cela essaimer chez les autres la ravit aussi. « C’est agréable de voir tous les gens qui s’éveillent ». Ses projets de formations et les nouveaux livres qu’elle est en train d’écrire lui permettront sans aucun doute de continuer à semer les graines du zéro déchet et de la transition.





L’association « Caravane de Permaculture » organise une Introduction à la Permaculture, les 15 et 16 février 2021 et permaculture appliquée au jardin le 17 février au Centre de Séjour Le Fosso à Gomené (22)

En s’inspirant de la nature, la Permaculture est un ensemble de méthodes et de pratiques permettant de concevoir des systèmes stables et autosuffisants. Pendant ces deux jours, à partir des principes éthiques : prendre soin de l’homme, prendre soin de la terre, produire et partager équitablement les ressources, nous aborderons l’histoire, les principes et les stratégies de la Permaculture autant sur le plan technique que sur le plan humain.

Programme du stage :

Définition et historique de la permaculture

Ethique et principes de conception

Méthodologies de conception

Les modèles naturels

Stratégies au jardin

Le sol, les forêts comestibles

La permaculture sociale

Applications de la permaculture et exemples de techniques, atelier conception et pratique

Présentation des réseaux de permaculture

Pour favoriser l’apprentissage, nous allons utiliser des méthodologies participatives, des ateliers théoriques et pratiques et créer une dynamique de groupe pour vivre des moments conviviaux ensemble.

Le lieu :

Au coeur de la Bretagne, sur un site entouré de grands arbres, riche d’une biodiversité préservée, nous profiterons de la belle énergie du Fosso pour ces deux jours de stage.

http://www.lefosso.fr

L’équipe pédagogique :

Benjamin Burnley

Formateur de permaculture sociale, en 2010 il obtient son Certificat de Permaculture Appliquée à Kerzello, Plufur avec Steve Read.

Etudiant de l’Université Populaire de Permaculture, il intervient lors de Cours de Conception en Permaculture pour présenter les méthodologies, outils et les principes de conceptions de permaculture.

L’éducation non formelle, l’apprentissage inter-culturel, les outils participatifs le passionne. Il a organisé et animé des échanges de jeunes, formations, rencontres de réseaux en Europe depuis 2005. Il a participé à la coordination du projet European Permaculture Teachers qui a donné suite au réseau européen de permaculture. 

Co-fondateur de l’association « Caravane de Permaculture », il développe des outils de permaculture sociale pour le design de vie, des formats de stages et formations innovants, des formations de facilitateurs, des forums d’éco projets, la conception et l’accompagnement de projets collectifs et l’émergence d’éco communautés.

Ella Townsend

Passionnée par la nature et sensible aux ressources qu’elle nous offre, elle s’investit pour une éducation à la nature et une alimentation locale saine et savoureuse accessible à tous.

La découverte de la permaculture se fait par le biais du jardinage qu’elle pratique au cœur des Jardins de Faix, ferme maraîchère en traction animale.

Inspirée par les relations humaines et la force du collectif, elle se forme aux outils de facilitation des dynamiques de groupes et d’intelligence collective.

Elle obtient son Certificat de Conception en Permaculture en 2019, avec Yves Joignant de l’Escargotier.

Les principes de conception en permaculture et la force d’inspiration de la nature deviennent avec évidence pour elle des outils pour concevoir autrement la relation à soi, la relation à la nature et le vivre ensemble.

Olivier Vachez

Animé par la passion de l’écologie, il se sent concerné par le rapport de l’humain à la nature depuis son plus jeune âge.

Voyageur franco-australien, il part à la découverte de l’Australie et de la Tasmanie où il travaille plus de 10 ans en tant que guide nature.

Pour lui, la découverte des forêts primaires conservées est une source d’inspiration pour l’homme, qui en imitant la nature et ses processus, gagnerait en viabilité et résilience.

La permaculture fait lien pour lui entre la nature sauvage et le fonctionnement des eco-systèmes humains.

En 2012, c’est à Milk Wood Farm, en Australie, qu’il suit son Cours de Conception en Permaculture et une formation de formateurs, avec Rosemary Morrow & Geoff Lawton.

Installé depuis peu en Bretagne, il souhaite transmettre et partager ses réflexions et expériences sur la conception de son site.

Infos Pratiques :

Horaires, dates et lieu : De 8h45 à 12h30 et de 14h00 à 18h30

les 15, 16 et 17 février 2021, au Centre de Séjour Le Fosso à Gomené.

Repas : nous proposons une auberge espagnole pour les repas et le petit déjeuner, une grande cuisine sera à votre disposition pour réchauffer les plats.

Nuitée : Il est possible d’être hébergé sur place :

– en chambre partagée (2 ou 3 lits) : 22€/nuit

– en chambre seule avec salle de bain privative : 40€/nuit

En raison de la situation sanitaire, le format du stage et des ateliers sera adapté en accord avec les mesures conseillées par le gouvernement, afin de permettre à tous de profiter pleinement de la rencontre et des deux jours d’introduction.

Coût du stage :

Pour donner la possibilité à tous de participer nous avons choisi un prix libre et conscient avec un repère de 100€ pour les deux jours.

La participation consciente comprend la part pédagogique (préparation et communication, honoraires des facilitateurs, matériel pédagogique et location de la salle).

Nous demandons une adhésion de 10€ à l’association Caravane de Permaculture pour soutenir ses projets pour un monde plus beau.

inscription en ligne :

https://caravane760923.typeform.com/to/JN4fOmvr

Certains ateliers ayant lieu au sol, n’hésitez pas à emmener tapis de sol, coussin…

N’oubliez pas de prendre une clé USB / disque dur pour copier le matériel pédagogique, crayons, cahier, des informations sur votre projet.

N’hésitez pas à emmener des graines pour un troc et vos instruments pour la soirée du samedi.

N’hésitez pas à en parler autour de vous.

Au plaisir de se rencontrer 🙂

Info / inscriptions :

Benjamin :

caravane-de-permaculture@riseup.net

06 58 30 28 63

www.caravane-de-permaculture.org




Précarité alimentaire : des volontaires en service civique prennent la parole

Enaïm effectue une mission en service civique au sein de notre association. Il a participé, en compagnie d’une équipe de six volontaires du centre social Carré d’As à Morlaix, à des ateliers d’expression libre autour de la thématique de la précarité alimentaire, animés par Eco-Bretons avec le Conseil Départemental du Finistère.

Il nous fait partager son expérience.

Quelques un.e.s des jeunes volontaires témoigneront cet après-midi lors des Assises départementales de l’Alimentation, organisées par le Conseil Départemental du Finistère, qui se dérouleront exceptionnellement sur internet.

J’ai participé à plusieurs activités avec d’autres volontaires en service civique qui effectuent leur mission au sein du centre social Carré D’As, basé dans le quartier de la Vierge Noire à Morlaix. Ces ateliers se sont déroulés avec l’association Eco-Bretons, dans laquelle je suis en service civique.

Les deux structures ont travaillé ensemble pour traiter du sujet suivant: La précarité alimentaire.

La précarité alimentaire touche beaucoup les étudiants et c’est d’ailleurs pour cela qu’Eco-Bretons et Carré D’As ont jugé logique de faire contribuer leurs jeunes services civiques.

L’objectif était la sensibilisation sur le sujet à travers des activités comme une carte mentale ou encore du photo langage mais aussi, si possible, obtenir quelques témoignages vidéo ou bien audio, via un questionnaire.

C’est donc sur une durée de quatre jours que ces activités toutes aussi drôles qu’enrichissantes ont eu lieu.

La première journée a été consacré aux présentations. Nous avons donc, grâce au portrait chinois, brisé la glace afin de rendre l’ambiance plus conviviale, ce qui marcha ! De là, nous avons commencé à traiter le sujet ainsi que la première activité avec enthousiasme.

Nous avons précisé à tour de rôle ce qu’il nous évoquait puis, nous avons commencé à élaborer une carte mentale. Elle consiste à mettre en lien plusieurs idées qui graviteraient autour d’un sujet et à les noter à proximité. Nous avons donc mis en lien tout ce que le phénomène de la précarité alimentaire nous évoquait puis nous avons réparti les idées autour du thème.

Ceci nous a permis de mieux cerner le problème et nous avons commencé à dégager avec plus de précision des faits et des idées.

Par exemple : le mot «précarité», venant du mot «précaire», a un caractère de courte durée. Cela nous a permis de déduire que ce phénomène qu’est la précarité alimentaire peut être de courte durée.

Nous avons aussi mis le doigt sur les principales causes de la précarité alimentaire et nous avons déduit qu’elle peut être dû à des difficultés financière, de transport et même d’autosuffisance !

Elle touche autant les jeunes que les personnes âgées et peut apparaître sous la forme de la malbouffe. De plus, ne pas savoir cuisiner peut s’avérer très problématique et causer cette même précarité.

Au cours de la deuxième journée, nous avons parlé des plats pré-préparés ainsi que de leurs avantages et inconvénients. Nous avons donc vu que mise à part la rapidité et le moindre coût, les plats à réchauffer ont aussi des défauts tel que l’ajout de conservateurs, leur permettant d’être conservés longtemps et qui nuit à notre santé. De même, nous avons noté l’absence de nutriments dans ces plats.

Grace à la carte mentale, nous sommes allés plus loin dans notre réflexion et nous avons échangé sur les diverses solutions qui peuvent être ou qui ont été mises en place. Ainsi, Les restos du cœur, les épiceries solidaires ou encore le glanage, qui consiste en la récupération d’aliments en bon état, ont été évoqués. La carte mentale nous a permis de donner une définition sur ce qu’est réellement la précarité alimentaire.

Le second atelier a commencé pendant la troisième journée. Le photo langage est une activité très simple. Plusieurs images avaient été disposées et par groupes de deux ou de trois, nous devions tous choisir sept images, puis décrire ce que nous voyions et dire pourquoi nous avions choisi ces images, et enfin expliquer pourquoi elles nous ont interpellés. C’est sur cette même activité que nous avons pu mettre en corrélation le gaspillage et la précarité alimentaire, et identifier des solutions qui avaient été évoquées la veille.

Enfin, nous les avons mises dans un ordre chronologique, avant de leur donner des titres à chacune.

Le quatrième jour, nous sommes passés aux témoignages. Les trois jours précédénts nous avaient servi à cerner le problème de la précarité alimentaire, à nous sensibiliser, mais aussi à nous y préparer. Avant de tourner les vidéos, nous avons pris connaissances du questionnaire avec lequel nous allions faire cet exercice. Nous avions le choix de ne pas répondre à toutes les questions mais cela ne nous a pas empêché d’enregistrer des témoignages très enrichissants. Nous avons ainsi obtenu 33 minutes de témoignages ainsi que celui d’une étudiante externe au projet sous forme d’audio.

Pour la plupart, nous avons déjà vécu ce phénomène de précarité alimentaire, et pour certains le fait de témoigner est apparu comme une évidence.

Pour ma part, cette expérience en compagnie des autres volontaires m’a permis de mieux comprendre ce qu’est la précarité alimentaire et de m’ouvrir l’esprit sur le sujet. Je suis très satisfait d’avoir pu y participer.