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« Notre Dame des Landes : feu vert pour de nouveaux recours »

En conséquence, avec l’aide de nos avocats et juristes spécialisés en droit de l’environnement, nous décidons d’engager les recours adéquats contre ces 4 arrêtés. Des recours juridiques sur le fond vont donc être déposés auprès du tribunal administratif de Nantes en temps utile. 

 

En fonction de l’attitude des porteurs du projet, des référés suspensifs ou interruptifs 
sont prêts à être déposés pour arrêter tout début de travaux concernant la destruction des espèces protégées et la création ou l’amélioration de mares de compensation ainsi que les coupes de bois ou arrachage de haies ou de taillis.

 

Nous rappelons par ailleurs les engagements pris par les présidents de la Région Pays de la Loire, du Conseil Général 44 et de Nantes Métropole, et par le Président de la République, le 8 mai 2012 suite au mouvement de grève de la faim de huit personnes : pas d’expulsion des habitants et paysans sur zone, ayant un titre d’occupation au 8 février 2008 (date de la signature de la DUP) tant que 4 recours juridiques ne sont pas épuisés : il reste à ce jour, le pourvoi en cassation contre les ordonnances d’expropriation.

 

La résistance populaire et citoyenne sur la zone est toujours active et déterminée ; sur tout le territoire national, plus de 200 comités de soutien sont en alerte, prêts à intervenir ici ou chez eux. Nous appelons d’ores et déjà à un rassemblement interrégional à caractère familial et pacifique pour l’abandon définitif du projet et la sauvegarde des terres de Notre Dame des Landes le samedi 22 février à Nantes.

 

Plus d’infos: 

http://www.pays-de-la-loire.territorial.gouv.fr/actes3/web/acte.php?aid=55082

http://www.pays-de-la-loire.territorial.gouv.fr/actes3/web/acte.php?aid=55112

http://www.pays-de-la-loire.territorial.gouv.fr/actes3/web/acte.php?aid=55089

http://www.pays-de-la-loire.territorial.gouv.fr/actes3/web/acte.php?aid=55115

 

Depuis la publication des arrêtés, le projet de NDL revient au premier plan dans les médias et les réseaux sociaux s’affolent

 

– Intervention de Françoise Verchere http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/notre-dame-des-landes-si-les-travaux-commencent-il-y-aura-une-opposition-sur-le-terrain-dit-une-opposante-7768177830

 

 

– Intervention de Dany Cohn Bendit sur Europe 1 ce matin http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Daniel-Cohn-Bendit/Videos/Le-debat-sur-Notre-Dame-des-Landes-relance-1751697/

 

– twitter https://twitter.com/#!/ACIPA_NDL #nddl #ACIPA

 

– Facebook http://www.facebook.com/pages/ACIPA/345153846717,




« Notre Dame des Landes : feu vert pour de nouveaux recours »

En conséquence, avec l’aide de nos avocats et juristes spécialisés en droit de l’environnement, nous décidons d’engager les recours adéquats contre ces 4 arrêtés. Des recours juridiques sur le fond vont donc être déposés auprès du tribunal administratif de Nantes en temps utile. 

 

En fonction de l’attitude des porteurs du projet, des référés suspensifs ou interruptifs 
sont prêts à être déposés pour arrêter tout début de travaux concernant la destruction des espèces protégées et la création ou l’amélioration de mares de compensation ainsi que les coupes de bois ou arrachage de haies ou de taillis.

 

Nous rappelons par ailleurs les engagements pris par les présidents de la Région Pays de la Loire, du Conseil Général 44 et de Nantes Métropole, et par le Président de la République, le 8 mai 2012 suite au mouvement de grève de la faim de huit personnes : pas d’expulsion des habitants et paysans sur zone, ayant un titre d’occupation au 8 février 2008 (date de la signature de la DUP) tant que 4 recours juridiques ne sont pas épuisés : il reste à ce jour, le pourvoi en cassation contre les ordonnances d’expropriation.

 

La résistance populaire et citoyenne sur la zone est toujours active et déterminée ; sur tout le territoire national, plus de 200 comités de soutien sont en alerte, prêts à intervenir ici ou chez eux. Nous appelons d’ores et déjà à un rassemblement interrégional à caractère familial et pacifique pour l’abandon définitif du projet et la sauvegarde des terres de Notre Dame des Landes le samedi 22 février à Nantes.

 

Plus d’infos: 

http://www.pays-de-la-loire.territorial.gouv.fr/actes3/web/acte.php?aid=55082

http://www.pays-de-la-loire.territorial.gouv.fr/actes3/web/acte.php?aid=55112

http://www.pays-de-la-loire.territorial.gouv.fr/actes3/web/acte.php?aid=55089

http://www.pays-de-la-loire.territorial.gouv.fr/actes3/web/acte.php?aid=55115

 

Depuis la publication des arrêtés, le projet de NDL revient au premier plan dans les médias et les réseaux sociaux s’affolent

 

– Intervention de Françoise Verchere http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/notre-dame-des-landes-si-les-travaux-commencent-il-y-aura-une-opposition-sur-le-terrain-dit-une-opposante-7768177830

 

 

– Intervention de Dany Cohn Bendit sur Europe 1 ce matin http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Daniel-Cohn-Bendit/Videos/Le-debat-sur-Notre-Dame-des-Landes-relance-1751697/

 

– twitter https://twitter.com/#!/ACIPA_NDL #nddl #ACIPA

 

– Facebook http://www.facebook.com/pages/ACIPA/345153846717,




Tiny House : l’habitat de demain ?

(Plume Citoyenne) Nos maisons, nos appartements, nos studios, sont-ils toujours dans l’air du temps ? Consommation d’énergie, construction polluante, étalement urbain, qualité du mode de vie, sont des sujets problématiques dans nos sociétés occidentales actuelles. Et si la solution à tous ces problèmes existait ? S’il suffisait de penser « décroissance » ? Les tiny houses seraient-elles nos habitats de demain ?

Il serait trop optimiste de dire qu’elles permettraient de tous les résoudre, pourtant, elles n’en semblent pas si loin. Tiny house, signifie “toute petite maison” en anglais. Cette appellation semble plutôt bien les résumer, du moins si l’on précise qu’elles sont aussi mobiles. Selon Matthieu Millet, elles sont simplement « la version moderne des roulottes et des charrettes des pionniers américains. Elles n’ont rien de révolutionnaire car ce type d’habitat existe depuis des millénaires, depuis que l’homme est nomade, c’est simplement une version adaptée à notre société et à notre époque. ». Charpentier de formation, il a décidé en 2015 de lancer, avec son ami Stéphane Boleat, leur entreprise de construction de tiny houses à Landeleau dans le Finistère. « Nous avons découvert les tiny houses dans une émission de radio, ça nous a tout de suite comblés. Nous avons donc décidé de commencer par la construction d’un modèle pour Stéphane. » Aujourd’hui, l’entreprise Ty Rodou a bien grandie, puisque ce sont désormais six « écolos » à temps plein qui construisent une dizaine de tiny houses par an. « Nous sommes très attachés à réaliser des projets sur mesure qui correspondent au mieux à nos clients, sans jamais rentrer dans un mode de construction sur-productif et en série. Nous voulons rester dans l’esprit de l’artisanat. ».

L’équipe de Ty Rodou dans leur atelier à Landeleau dans le Finistère (29)

Chez eux, et comme la grande majorité des tiny houses, elles sont essentiellement construites en bois, à l’extérieur mais aussi à l’intérieur. Le choix de ce matériau est un premier pas vers un mode de construction plus écologique que celui d’une maison classique. Il n’y a pas besoin de béton, fabriqué principalement à partir de ciment, qui, selon International Energy Agency (IEA), représente 7% des émissions de gaz à effet de serre mondiales1. Aucun terrassement ou réseau souterrain n’est nécessaire. Mais surtout, le volume, « environ dix fois moins important qu’une maison lambda permet d’utiliser dix fois moins de matériaux ». Cependant, pour limiter au mieux l’empreinte carbone à la fabrication, ces matériaux doivent être bien choisis. Il est par exemple préférable de choisir des acteurs locaux qui ont une démarche durable et respectueuse de l’environnement. Chez Ty Rodou, le bois et les remorques sont de provenances locales. Cela permet de limiter les transports mais aussi d’éviter les emballages.

Si les tiny houses sont si peu polluantes à la construction, il est tout de même nécessaire de s’intéresser au coût énergétique à l’utilisation. Tout d’abord, le plus important, comme pour les maisons traditionnelles, c’est une bonne isolation. Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), une maison non isolée perd 20 à 30 % de sa chaleur par le toit et 20 à 25 % par les murs2. Il faut donc choisir les bons composants, efficaces mais aussi respectueux de l’environnement. Il peut s’agir de fibre de bois ou de chanvre par exemple. Ce sont des matériaux d’origine végétale. Cependant, ils sont cultivés sur des terres agricoles dédiées et contiennent souvent des additifs nécessaires à leur conservation. Pour éviter ces inconvénients, Ty Rodou a choisi les vêtements recyclés, « cela permet de redonner une vie aux vêtements, qui, nous le savons proviennent d’un marché très polluant, le textile. ».

Tiny House en construction dans l’atelier de Ty Rodou

Une fois l’isolation terminée, il faut définir son modèle énergétique. Dépendant ou indépendant ? Choix complexe. Alors que les énergies renouvelables fleurissent un peu partout dans le monde, nous commençons à identifier leurs limites. Pour rendre une tiny house indépendante sur le plan énergétique, il faut généralement miser sur les éoliennes ou les panneaux solaires. Ces deux alternatives fonctionnent grâce à des batteries composées de terre rare, matériau qui, par son extraction, est ultra polluant3. Leurs rendements sont dépendants de la météo, donc non maîtrisables. Il est donc compliqué au quotidien de s’alimenter uniquement par une énergie comme celle-ci. Le plus simple reste donc toujours, comme pour une habitation classique, de se raccorder à un réseau d’électricité et d’eau même si écologiquement, les énergies renouvelables sont largement plus valorisantes que le nucléaire et les énergies fossiles.

Pierre Roger et sa famille ont décidé, eux, de choisir l’apport énergétique conventionnel pour leur tiny house. Ils sont tous les quatre installés depuis fin 2019 sur le terrain d’une ferme maraîchère bio à Pouancé dans le Maine-et-Loire. Pierre explique, « j’ai construit la grande majorité de notre tiny house moi-même mais j’ai été aidé par un charpentier et une architecte pour l’ossature bois. N’étant pas formé dans ce domaine, j’ai préféré concéder cette partie technique à des professionnels. Pour le reste, cela me tenait à coeur de le faire personnellement. ». Le climat régional peu favorable et les inconvénients, déjà mentionnés, des énergies renouvelables ont motivé le choix du couple. « Nous utilisons l’électricité pour les postes les moins consommateurs ; aération, éclairage, frigo, … Pour les plus consommateurs nous avons choisi d’utiliser du gaz ; four et plaques chauffantes, chauffage et chauffe-eau. Un autre choix compliqué entre électricité et gaz. » Leur électricité provient donc majoritairement du nucléaire4 et leur gaz, énergie fossile extraite dans des pays étrangers, provient en grande partie de la Norvège5.

Cependant, une chose est sûre c’est que la consommation totale d’un ménage vivant en tiny house est largement inférieur à celle d’un ménage moyen français. Principales explications ; la différence de volume et la façon de consommer. La consommation énergétique annuelle de Pierre et sa famille en est la preuve. « Nous consommons environ 50 kWh d’électricité et une bouteille de gaz classique de 13 kg par mois en moyenne. L’hiver, nous sommes plutôt à 100 kWh car nous devons utiliser un déshumidificateur à cause du climat humide de la région et de la vie à quatre dans un milieu restreint. ». Finalement, à l’année, cela revient à une moyenne de 800 kWh d’électricité et 2 327 kWh de gaz6. Pour un ménage moyen français, la consommation annuelle d’électricité s’élève à 4 753 kWh7 et 11 620 kWh de gaz8. Soit 6 fois plus d’électricité et 5 fois plus de gaz. Pour la consommation d’eau, il y a aussi une nette différence, en partie due à l’utilisation de toilette sèche. Annuellement, 48m3 d’eau pour les pouancéens contre 120 m3 9 pour un ménage français moyen, 2,5 fois plus.

Pierre et sa famille devant leur Tiny House à Pouancé dans le Maine-et-Loire (49)

De manière significative, les tiny houses sont donc beaucoup moins polluantes que les habitats classiques. Elles pourraient permettre aussi, si elles continuent à se développer, de freiner l’étalement urbain. Il est possible de créer des « quartiers » de tiny house avec une densité plus importante qu’un lotissement classique et surtout sans multiplier l’artificialisation des sols. Dans ce sens, un peu partout en France fleurissent des communautés aux habitats alternatifs. L’objectif premier étant souvent une reconnexion avec la nature. « Après avoir vécu pendant 8 ans, ma femme et moi dans une location à Clichy, nous avions un grand besoin de retourner à la campagne, se rapprocher de la nature. Ayant grandi à la campagne, je voulais que mes enfants grandissent aussi dans ce cadre plus paisible et plus naturel que celui des grandes métropoles comme Paris. ». C’est aussi la possibilité de changer de lieu de vie tout en déplaçant sa « maison ». Intéressant dans notre société actuelle où la mobilité professionnelle concerne de plus en plus d’individus. Cependant, ce qu’il faut bien comprendre c’est que vivre en tiny house est un mode de vie à part entière. Les contraintes de volume liées à la législation routière10 nécessitent des sacrifices de bien matériels et d’espace de vie. A l’intérieur d’une tiny house, tout doit être mesuré à la loupe, le moindre espace est optimisé pour partager au mieux espace de vie et rangement. Dans celle de la petite famille pouancéenne, l’escalier pour rejoindre les chambres est aussi un placard, les tabourets font en même temps office de poubelle, le linge est étendu au plafond. « Pour une famille de quatre comme la nôtre, c’est assez compliqué à gérer car l’espace est très limité. Je pense que c’est plutôt adapté à une ou deux personnes. ».

Il reste encore du chemin à faire pour voir nos villages, nos communes, nos villes changer dans un sens ouvertement favorable à l’environnement. Mais une chose est sûre : les tiny houses seront partie prenante de ce tournant.

1 – Rapport de IEA en avril 2018 – https://www.iea.org/news/cement-technology-roadmap-plots-path-to-cutting-co2-emissions-24-by-2050

2 – Dossier « Isoler sa maison » de l’ADEME – https://librairie.ademe.fr/cadic/2047/guide-pratique-isoler-sa-maison.pdf?modal=false

3 – Ces matériaux extrêmement rares sont extraits avec difficultés par des machines ultra polluantes et une quantité démentielle d’eau. Cette eau, imbibée de produits chimiques, est ensuite déversée dans des bassins artificiels qui, par de forte pluie, débordent et se déversent sur les terres agricoles avant de rejoindre la nappe phréatique.

4 – 72,3 % de la production électrique française est nucléaire en 2016 selon le RTE – https://www.ecologie.gouv.fr/production-delectricite

5 – 36 % du gaz français provient de Norvège en 2020 selon Connaissance des Energies – https://www.connaissancedesenergies.org/idee-recue-le-gaz-consomme-en-france-vient-principalement-de-russie-211209

6 – une bouteille de gaz de 13 kg équivaut à peu près à 179 kWh selon France Gaz Liquide – https://www.francegazliquides.fr/energie-butane-propane/industrie-et-distribution/bouteilles/

7 – selon les données de la Commission de Régulation de l’Energie en mars 2019 – https://www.choisir.com/energie/articles/104333/la-consommation-electrique-moyenne-des-francais-en-2020

8 – selon les données du CRE en 2013 – https://www.totalenergies.fr/particuliers/parlons-energie/dossiers-energie/comprendre-le-marche-de-l-energie/quelle-est-la-consommation-moyenne-de-gaz-des-francais?gclid=Cj0KCQiAuP-OBhDqARIsAD4XHpdcWdtRWex2UfYrrfTgmzzL94_vtVptYNeECJAe1tqOZzz332EvvaoaAupHEALw_wcB

9 – selon l’INSEE, pour un ménage moyen français – https://www.cieau.com/le-metier-de-leau/ressource-en-eau-eau-potable-eaux-usees/quels-sont-les-usages-domestiques-de-leau/

10 – « Les tiny house ne doivent pas dépasser 2m55 de large et un total maximal de 3,5 tonnes pour respecter la législation routière » Matthieu Millet – Ty Rodou




Des mardis pour le climat

Ces activités sont l’occasion de prendre le temps de s’informer et de mieux comprendre les enjeux climatiques, économiques et sociaux qui nous touchent tous présentement. Ci-dessous, un aperçu des films proposés :

 

 

                                   

Mardi 15 septembre à 20h

Projection de film / Débat : « Une planète et une civilisation » de Gaël Derive

Film suivi d’un débat animé par Gaël De­rive, scientifique témoin du climat, et pré­sentation de son livre «Nous aurions dû rester des singes». Gaël Derive profitera de sa venue pour échanger dans la journée avec des collégiens et des lycéens sur le dérèglement climatique. En partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme.

http://www.gaelderive.fr

 

 

 

 

 

Mardi 29 septembre à 17h00

Conférence-débat : « Le climat et nous : tous les scandales domestiques ne sont pas conjugaux » avec Jade Lindgaard

Jade Lindgaard, journaliste à Media­part, profitera de sa venue pour échanger l’après-midi avec les élèves d’un lycée bres­tois sur le dérèglement climatique. Une séance de dédicace de son livre «Je crise climatique» aura lieu à La Petite Librairie, puis conférence-débat à la faculté Sega­len. En partenariat avec les Amis du Monde Diplomatique.

www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-je_crise_climatique-9782707182685.html

 

 

 

 

Mardi 13 octobre à 20h

Projection de film /Débat : «Libres!» de Jean-Paul Jaud

Ce film poétique et inspirant suit le parcours initiatique d’enfants de France, du Japon et du Danemark sur le chemin de la transition énergétique, guidés par des adultes sou­cieux de leur construire un futur durable.

La projection du film sera suivie d’un débat avec la productrice du film, Béatrice Jaud.

http://libres-lefilm.tumblr.com

 

 

 

 

 

Mardi 20 octobre à 20h

Projection de film : «La Glace et le Ciel» de Luc Jacquet

Projection en avant première du dernier documentaire du cinéaste Luc Jacquet (La Marche de l’Empereur) qui retrace l’aven­ture du glaciologue Claude Lorius mettant en évidence le lien entre gaz à effet de serre et dérèglement climatique.

http://laglaceetleciel.com/

 

 

 

 

Mardi 27 octobre à 16h30

Conférence-débat : « Fin de l’Occident, naissance du monde » avec Hervé Kempf

Hervé Kempf, écrivain, journaliste à Re­porterre et spécialiste de l’environnement animera une conférence suivie d’un débat. Une séance de dédicace de ses ouvrages aura également lieu en fin d’après-midi à La petite Librairie de Brest. En partena­riat avec
les Amis du Monde Diplomatique.

www.reporterre.net

 

 

 

Mardi 10 novembre à partir de 18h30

Projections de films : «Thule Tuvalu» de Matthias von Gunten et «Chasing Ice» de Jeff Orlowski

«Thule Tuvalu» : film qui met en relief deux destins communs : repenser un mode de vie face au climat avec la fonte de la banquise à Thulé au Groenland et la montée des eaux qui en résulte à Tuvalu, île du Pacifique.

 

 

 

 

 

«Chasing Ice» : un portrait du photographe James Balog, qui officiait pour National Geographic, et qui s’était spécialisé dans la photographie de l’érosion des glaces pour prouver les conséquences du changement climatique.

Suite à la diffusion du premier film il vous sera proposé une petite restauration organisée par l’association d’arts polynésiens Pacifiqu’Arts.

www.thuletuvalu.com https://chasingice.com

 

 

 

 

Mardi 24 novembre à 20h

Colloque : « Climat : quels choix pour le futur ? »

Les «Mardis du Climat» se clôtureront sur une soirée débat ouverte à toutes et à tous qui s’articulera autour de plusieurs thèmes (les enjeux de la COP21, les éner­gies renouvelables, le transport, l’agricul­ture…) en présence de spécialistes, en­treprises locales, associations ou encore d’élus et de politiques. Découvrez les solutions disponibles, les projets en cours, les initiatives citoyennes… pour agir toutes et tous ensemble contre le dérèglement climatique.

 

Retrouvez tous les détails pratiques de ces activités en téléchargeant le programme ici ou en vous rendant sur le site internet de l’association AE2D




Nantes (44) : La designeuse Lucile Viaud exposera du 7 au 28 février à la galerie Mira.

Samedi 14 et dimanche 15 décembre, se déroulait, rue Saint Louis, à l’Atelier Noir Noir https://ateliernoirnoir.com/, dans le centre de Rennes, une vente de Noël un peu particulière …

En effet, Lucile Viaud avec deux designer du Studio Poirier-Bailay https://www.poirierbailay.com/ y vendaient de 8h à 22h leurs créations.

Des décorations, des vases, des plats… si vous avez manqué cette vente, ne vous inquiéter pas,  vous pouvez encore commander en ligne http://atelierlucileviaud.com/ !

Diplômée de l’École Boulle, elle
est récompensée plusieurs fois notamment pour son projet de design halieutique
Ostraco.

C’est suite à la découverte du cuir de
poisson que lui vient l’idée d’utiliser les résidus de coproduits marins
(coquilles, arêtes, algues, carapaces) pour créer de nouveaux matériaux. Dans
le cadre de son projet d’études, elle expérimente les multiples possibilités
qu’offrent ces ressources marines. En découle deux découvertes : le plâtre
et le verre marin.

C’est ce dernier que Lucile Viaud continue de décliner au Laboratoire Verres et Céramiques de l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes https://iscr.univ-rennes1.fr/. Parmi ses créations le verre marin glaz dont le nom désigne en vieux breton « glas » cette teinte entre le vert et le bleu que prend parfois la mer bretonne, couleur naturelle dont a hérité le verre de Lucile Viaud.

En 2018 avec l’éco-musée de Plouguerneau https://www.ecomusee-plouguerneau.fr/ et l’association Karreg hir elle participe à la 35ème fête du goémon. Du coupage au brûlage, le travail des goémoniers y est reconstitué et mis à l’honneur. Suite à cette cérémonie, Lucile Viaud récupère le pain de soude. Ce pain de soude sera ensuite réduit en poudre fine. Les micro algues remplacent la silice (matériau que l’on trouve habituellement dans les minéraux, comme le sable) qui permet la vitrification du verre, alternative à l’exploitation du sable dont on va bientôt manquer partout dans le monde.

Néanmoins, cette « récolte » doit
se faire dans le respect des éco systèmes marins ! Les laisses de mer,
c’est-à-dire les débris naturels marins laissés sur la plage, constituent
l’habitat et la nourriture de nombreuses espèces.

Rien ne se perd…

Si par malheur il vous arrivait de casser
une des créations de Lucile, ne le jetez surtout pas !  Vous pouvez la renvoyer à l’atelier où votre
objet sera refondu et réparé. Ce verre est donc recyclable à l’infini !

Autre fait notable, pas de perte dans la production du verre marin. Après le broyage des coquillages, arrêtes, algues et carapaces, on obtient deux poudres. Une composée de grains fins, c’est celle utilisée pour le verre de Lucile et une autre plus épaisse. Cette dernière, inutilisable dans la fabrication du verre n’est pas perdue : elle est utilisée pour faire des lunettes en coquillages par l’entreprise Friendly Frenchy https://www.friendlyfrenchy.fr/fr/ basée à Auray (56). Ainsi toute la ressource est utilisée.

Des recettes en fonction de chaque région.

Pour le chef cuisinier Hugo Roellinger,
Lucile Viaud conçoit un duo d’assiettes creuses et de fioles pour ses plats
végétariens, eux aussi, à bases d’algues.

En dehors de la Bretagne, Lucile Viaud a
également réalisé d’autres commandes, toujours aussi surprenantes et
innovantes, rappelant toujours l’histoire du lieu.

Par exemple, elle réalise les vitraux du musée Denys-Puech https://musee-denys-puech.rodezagglo.fr/, à Rodez dans l’Aveyron et ceux d’une petite chapelle située, à Montarnal, sur les rives du Lot (toujours dans l’Aveyron) ont été fabriqués à partir de coquilles d’escargots et de sable du Lot. Le sable du Lot était à une époque la seule marchandise produite par le petit village de Montarnal. Cette création a été baptisée « verre de Rouergue ». Décidément avec Viaud et Soulages, l’Aveyron est gâté en termes de vitraux !

Son prochain projet sera inspiré de la
Lorraine dont elle est originaire. Tout ce qu’on peut vous dévoiler c’est qu’il
fera écho à l’histoire industrielle de la région et à l’histoire personnelle de
Lucile… 

Chercheuse, designeuse et artiste.

Par son travail Lucile Viaud cherche à sensibiliser sur l’importance des ressources et du patrimoine naturel. Au-delà du design et de ses recherches, elle est aussi artiste. Du 7 au 28 février 2020 elle exposera ses sculptures de micro-algues à la galerie Mira http://www.miraecodesign.com/ à Nantes, spécialisée dans l’éco design !




Fête de la nature 2021 | Programme des actions de Bretagne Vivante

Jusqu’au 23 mai c’est la Fête de la Nature !

À cette occasion, retrouvez Bretagne Vivante sur des stands et des animations partout en Bretagne.

la Fête de la Nature est l’occasion de vivre une expérience inédite et gratuite au contact de la nature : visites guidées de sites protégés, balades accompagnées dans les grands espaces naturels protégés, exploration des milieux marins, inventaires d’espèces participatifs, jeux de piste… apprêtez-vous à découvrir la nature de Bretagne sous un nouvel angle !

Pour plus d’informations sur l’événement, rendez-vous sur : www.fetedelanature.com/c-est-quoi-cette-fete

Quelques-unes des activités au programme ce week-end :

Samedi 22 mai :

Moisdon-la-Rivière

10h-14h : Balade printanière dans la Lande et au Pays des Forges

Information et réservation sur : urlz.fr/fHgE

Relecq-Kerhuon :

10h30-12h30 : Balade nature dans la Vallée du Costour 

Initiation à la faune et la flore sauvage en bords de chemin autour d’informations et d’anecdotes naturalistes. Cette balade sera l’occasion de découvrir ou de redécouvrir la vallée du Costour et de partager ses sensibilités au contact de la nature.

Réservation par mail : culture@mairie-relecq-kerhuon.fr

Gouesnou :

14h-15h30 / 15h30-17h : Au fil de la Penfeld

En partant de Gouesnou, nous pouvons parcourir les bords de la Penfeld et (re)découvrir les petits sentiers de bocage, les chemins creux et les nombreux talus et haies environnants. Au travers d’un parcours de découverte du patrimoine naturel, l’objectif est de partir à la découverte de la Penfeld en tant que « zone source ».

Information et réservation sur : www.fetedelanature.com/edition-2021/gouesnou-fete-le-jardin-et-la-penfeld

Dimanche 23 mai :

Plougasnou – La pointe de Primel à la loupe

09h30-12h00 : La marée n’attend pas !

Pas de grasse matinée pour les amoureux de l’estran. Ils ont rendez-vous avec Chloé, l’animatrice de Bretagne Vivante, pour une sortie découverte sur une grève sauvage et particulièrement riche en biodiversité, la plage du camping, à Primel. Algues, mollusques et crustacés à volonté !
Pour tout public. Apportez vos bottes et vos seaux. Réservation auprès de l’Office de Tourisme. 

10h00-12h00 : Petits petons et sensations

Au village des associations, sur la pointe de Primel, Bégé, bénévole à Bretagne Vivante, invite les petits petons sur le chemin qu’elle a créé pour eux à partir d’éléments naturels. A parcourir pieds-nus, les yeux ouverts ou les yeux fermés, au choix !
Départs échelonnés, le matin.
Le parcours restera en accès libre l’après-midi. Pour enfants de moins de 6 ans. Sans réservation.

14h30-17h00 : Trésors de fleurs et de papillons

Entomologiste et bénévole à Bretagne Vivante, Philippe vous attend pour une chasse très pacifique de papillons, sauterelles et autres petits trésors, à condition que le soleil soit au rendez-vous. A ses côtés, Yves, son collègue botaniste de Bretagne Vivante, vous fera découvrir les pouvoirs extraordinaires de la flore des bords de mer, capable de s’adapter aux contraintes du vent, des embruns et de la pauvreté du sol. Une balade-observation à deux voix par deux experts passionnés et passionnants, pour poser un regard bienveillant sur l’infiniment petit de la pointe de Primel.
Tout public. Réservation auprès de l’Office de Tourisme. 

Information et réservation sur :  www.fetedelanature.com/edition-2021/la-pointe-de-primel-la-loupe

Brest – Jardin du conservatoire botanique national (Stang Alar)

14h-18h :

  • Stand observation des oiseaux d’eau

Découvrir et apprendre à observer les oiseaux, c’est porter un autre regard sur le Stang Alar. Venez vous initier à l’ornithologie. Les longues vues à disposition    vous permettront de faire le plein de sensation.

  • Découverte des odonates

Aéronefs, hélicoptères ou zygoptères ? Elles passent leur vie entre deux mondes, qui sont ces insectes qui peuplent nos plans d’eau et leurs berges ? De leurs  premiers jours aquatiques à leur fin de vie aérienne, venez découvrir l’univers fascinant des libellules et des demoiselles

  • Rallye Nature

Jeu grandeur nature où questions, énigmes et missions rythment le parcours. Ce format ludique permet une découverte accessible et attrayante du Stang Alar.  Entre amis ou en famille, les épreuves amèneront à réfléchir autant sur la faune et la flore ordinaires, que sur des espèces protégées.

  • Atelier d’initiation à la botanique

Balade botanique autour des plantes sauvages du Vallon. Loupe, véritable amie du botaniste, à disposition pour explorer le monde fascinant des plantes et s’initier à leur reconnaissance.

  • Stand associatif

Rencontre avec les bénévoles de l’association. Présentation des activités, des sorties et des groupes thématiques.

Plus d’informations sur :  www.fetedelanature.com/edition-2021/fetons-la-nature-au-conservatoire-botanique-national-de-brest