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La Fête de la Nature revient riche d’une centaine d’événements en Bretagne

A partir de mercredi 18 mai, jusqu’au dimanche 22, c’est la Fête de la Nature. L’occasion de partir à la découverte de la faune et de la flore au plus près de nous. En Bretagne, plus d’une centaine d’animations sont organisées : expos, sorties nature, conférences, ateliers…

Le dimanche 22 mai, on célebrera la Journée Internationale de la Biodiversité. Chaque année, aux alentours de ce moment important, on fête également la Nature. Une idée qui a germé en 2007, grâce au Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et au magazine Terre Sauvage. Aujourd’hui, la Fête de la Nature est coordonnée par l’association du même nom. De nombreux acteurs se mobilisent en métropole et en Outre-Mer pour organiser des milliers d’événements : associations de conservation et d’éducation à la nature, collectivités locales, établissements scolaires, entreprises…En 2021, ce sont ainsi 1402 lieux qui ont été investis, et 6659 actions mises en place.

En Bretagne, pour cette 16ème édition, les événements seront encore nombreux, et débuteront dès le mercredi 18 mai.

 

En voici quelques-uns que nous avons repéré :

Dans les Côtes d’Armor :

Le mercredi 18 mai à Mellionnec :

La Communauté de Communes du Kreiz Breizh (CCKB), avec l »Association de mise en valeur des sites naturels de Glomel et l’association Cicindèle, proposent une après-midi autour du Canal de Nantes à Brest et de la chapelle Notre-Dame-de-La-Pitié, avec au programme des animations nature autour des oiseaux et de la flore locale, de 14h à 19h.

https://fetedelanature.com/edition-2022/calme-nature-et-canal

 

Du 18 au 22 mai à Plouasne

L’association Le Marais Fertile organise des balades libres tous les jours, dans une zone humide laissée « en libre évolution ».

https://fetedelanature.com/edition-2022/promenade-au-milieu-d-une-zone-humide


 En Ille-Et-Vilaine

Les 21 et 22 mai à Saint-Aubin-Du-Cormier

De nombreuses animations sont proposées : sorties nature, grimpe d’arbres, concert perché, expos photos, jeux et ateliers…le tout organisé par la commission extra-municipale avec l’association Ragoles et Béruchets, le 11e RAMa, le REEPF, l’Opus de Saint-Ouen, l’association Curieux de Nature, l’association 1488, le muséum d’Histoire naturelle via le programme Vigie nature-SPIPOLL, la LPO, l’association Là-Haut.

A l’occasion du Printemps des Cimetières, on pourra aussi visiter le cimetière végétalisé et zéro pesticides.

A noter aussi, une opération originale le mercredi 18 mai : les membres de la commission Transition Ecologique de la commune vont se réunir en haut d’un chêne, « pour travailler ensemble aux prochains projets à mener sur la commune, et discuter des derniers préparatifs de la Fête de la Nature ». Ils et elles travailleront ainsi autour d’une table à plusieurs mètres de hauteur !

https://fetedelanature.com/edition-2022/fete-de-la-nature-saint-aubin-du-cormier

 

Le 22 mai à Redon

Bretagne Vivante emmène la population à la découverte des plantes des vieux murs en pierre, sur des créneaux d’une heure.

Sortie organisée par le groupe Bretagne Vivante Pays de Redon dans le cadre de l’Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) de Redon, en partenariat avec la ville de Redon.

https://fetedelanature.com/edition-2022/la-decouverte-des-plantes-de-nos-vieux-murs-en-pierre


 

Dans le Finistère

Le 21 mai à Concarneau

Animation « Les oiseaux des parcs et jardins » par Bretagne Vivante. Prenez vos jumelles et venez les découvrir et les observer, accompagné.e.s d’un guide.

https://fetedelanature.com/edition-2022/les-oiseaux-des-parcs-et-jardins

 

Le 22 mai à Roscoff

L’association roscovite Ekorrigans, L’écologie partagée propose une demi journée familiale ludique autour de la biodiversité, avec un pique-nique zéro déchet, des jeux en bois, des animations sur la biodiversité, une balade botanique, un atelier de construction d’hôtels à insectes…

https://fetedelanature.com/edition-2022/viens-feter-la-nature-roscoff-le-22-mai

 


 

Dans le Morbihan

Le 18 mai à Plouharnel

Jeu « Mystère dans les dunes et la forêt de Pethièvre », à destination de toute la famille.

https://fetedelanature.com/edition-2022/mystere-dans-les-dunes-et-la-foret-de-penthievre

 

Du 20 au 22 mai à Saint-Jean-Brévelay

L’Association Brévelaise pour la Biodiversité porpose un « week-end pour la biodiversité », avec au programme : une sortie découverte des oiseaux le vendredi soir, une matinée ramassage des déchets sur le bord des routes le samedi, et une sortie découverte des papillons et de la biodiversité le dimanche.

https://fetedelanature.com/edition-2022/week-end-pour-la-nature-brevelaise

 


En Loire-Atlantique

 

Le 18 mai à la Haye-Fouassière

Conférence « Abeilles précieures sentinelles » avec Patrick Trecul, guide, photographe et naturaliste. Organisée dans le cadre de l’Atlas de la Biodiversité Communale.

https://fetedelanature.com/edition-2022/abeilles-precieuses-sentinelles

 

Le 21 mai à Piriac-Sur-Mer

Visite du jardin LPO du Camping des Amis de la Nature, avec observation des oiseaux et écoute des chants des grenouilles, présentation de mangeoires et de nichoirs.

https://fetedelanature.com/edition-2022/visite-du-jardin-lpo-du-camping-des-amis-de-la-nature

 


 

Plus d’infos

https://fetedelanature.com/




Pommerit-Jaudy (22) : un monde meilleur au lycée.

Comme chaque année depuis une trentaine d’années, les élèves de terminale du lycée agricole Pommerit http://www.lycee.pommerit.fr/ reçoivent pendant une semaine une dizaine d’artistes venus partager leurs univers. Déjà, en 1962, année de création du Centre de Formation Agricole (actuel lycée), l’abbé Commault avait pour vocation d’amener la culture dans le monde agricole. La semaine d’expression animée au départ par André Le Moal, par Claude Le Diuzet et aujourd’hui par Marie Séguillon s’inscrit dans la continuité des voeux de l’abbé Commault.

Les lycéens ont donc choisi un atelier parmis les 10 proposés. Atelier animé par un artiste qui va les guider toute la semaine pour proposer une création qui sera évaluée au diplôme du bac.

Après des thèmes comme la Mémoire, la Violence, l’Autre ou le Voyage, les élèves travaillaient cette année sur le thème « Un monde meilleur », très axé sur les problèmes environnementaux.

Éco-Bretons est allé assister au déroulement de ces ateliers et y revient en photos.

L’atelier peinture.

Avec le peintre Jean-Luc Bourel http://jeanlucbourel.fr/ les élèves de l’atelier peinture ont travaillé sur l’actualité comme sur des sujets plus personnels, à partir d’images de presse, méthode leur permettant à la fois d’exercer leur esprit critique et leur créativité.

L’atelier son.

Avec le musicien Vincent Raude https://www.kubweb.media/fiche/vincent-raude-musicien/, les lycéens ont appris à utiliser des logiciels de mixage et de montage audio pour réaliser un morceau à partir de sons de bétails ou de machines enregistrés au lycée. Certains élèves semblaient envisager de continuer à mettre en pratique leurs découvertes en création sonore.

Latelier expression graphique.

Avec Sabrina Morisson http://sabrinamorisson.com/, les élèves ont imprimé des gravures sur bois une courte histoire sur le partage, qu’ils ont ensuite retravaillée sur logiciels. L’occasion pour les élèves de s’initier à des pratiques dont ils n’ont pas l’habitude.

L’atelier danse.

Emmanuelle Le Diuzet https://www.ouest-france.fr/bretagne/betton-35830/le-vent-s-en-mele-un-conte-chante-au-cafe-utopique-5690889 , a mis en scène une perfomance qui interpelle, en alliant danse, percussions et lecture de L’Humanité en péril de Fred Vargas.

L’atelier BD.

Le dessinateur Gildas Chasseboeuf https://regards.bzh/portfolio/gildas-chasseboeuf/ a convié les lycéens à réaliser collectivement une bande dessinée dans laquelle chacun prépare deux planches en suivant le même processus que les professionels : storyboard, crayonné, encrage, impression, etc…

L’atelier photo.

Avec le photographe Christian Lameul https://www.youtube.com/channel/UCDniieQo8xs16vEgJ-9bYHw, les élèves ont été initiés à des techniques tant primitives que sophistiquées : à savoir du daguerréotype au film d’animation, mais aussi de la vidéo, en reprenant l’aspect revendicatif du thème, en organisant une petite manifestation au sein du lycée.

Les ateliers arts plastiques.

Deux intervenants dans cette discipline. Avec le plasticien Loïc Corouge http://www.loiccorouge.com/, les élèves ont élaboré une structure métallique puis l’ont décorée de mots et d’images reprenant les principales problématiques environnementales.

Avec Virginie Ferragu https://ferraguvirginie.weebly.com/, sculpteur elle aussi, les élèves ont conçu et réalisé de A à Z plusieurs sculptures assemblées à partir d’objets récupérés dans le lycée.

Toutes mes excuses à Mélanie Le Marchand https://acroyoga.com/melanie-le-marchand/264 et Caroline Bauduin https://saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-paimpol.-l-ecole-de-theatre-fait-son-festival-a-la-sirene_fil-3711086_actu.Htm, qui animaient les ateliers acrobatie et théâtre que je n’ai pas eu le temps d’aller voir.




Le requin pèlerin, un géant mystérieux et menacé ! L’Apecs agit en faveur de la conservation de cette espèce

L’APECS est une association brestoise qui a été créée à Brest en 1997 et qui agit en faveur de la conservation des raies et des requins et plus largement pour la préservation des écosystèmes marins. Elle contribue au développement des connaissances scientifiques par la mise en œuvre de programmes de recherche mais elle mène également des actions d’éducation et de sensibilisation à destination de différents publics. Depuis quelques années, elle met aussi ses compétences, ses connaissances, son savoir-faire et son réseau à disposition des acteurs du milieu (décideurs, gestionnaires, professionnels de la pêche, élus, etc.). Le requin pèlerin est la première espèce sur laquelle l’APECS a travaillé. Dès 1998, le programme national de recensement des observations de requins pèlerins, faisant appel à la participation des acteurs de la vie maritime pour signaler toute observation de cette espèce, a été lancé. En parallèle de ce programme de sciences participatives, des missions de terrain ont été mises en place. En 2009, les premières balises de suivi par satellite visant à étudier les déplacements des requins pèlerins ont été déployées. Une nouvelle phase de marquage a débuté en 2015, avec le programme PELARGOS, afin de poursuivre et d’enrichir les connaissances sur les migrations de l’espèce.

Portrait d’un géant inoffensif mais menacé

Le requin pèlerin (Cetorhinus maximus) peut atteindre 12 mètres de long et peser jusqu’à 4 à 5 tonnes. Même si sa taille imposante peut impressionner, son régime alimentaire à base de plancton le rend inoffensif pour l’être humain.

Ce géant peut être observé à la surface de l’eau dans certains secteurs et à certaines périodes de l’année. Nageant paisiblement la gueule ouverte, il filtre l’eau (l’équivalent d’une piscine olympique par heure, soit environ 3 000 m3 d’eau). Il est particulièrement friand de copépodes, crustacés microscopique, qu’il va collecter grâce à des peignes branchiaux situés au niveau de ses branchies.

Requin pèlerin en train de se nourrir (© Y. V. Mandard)

Comme beaucoup de géants, le requin pèlerin est considéré comme une espèce menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La population mondiale est inscrite sur la liste rouge comme « Vulnérable » depuis 1996 et depuis 2000 les sous-populations du Pacifique nord et l’Atlantique nord-est sont également classées comme « En danger ». Même si la pêche ciblée est interdite en Europe depuis 2007, de nombreuses menaces pèsent toujours sur l’espèce : captures accidentelles, pollution croissante par les micro-plastiques, changement climatique, etc.

Bien que le requin pèlerin soit le deuxième plus grand poisson du monde après le requin baleine, il n’en reste pas moins l’un des requins les plus mystérieux au monde. C’est grâce à l’utilisation des balises de suivi par satellite, depuis les années 2000, que ce grand voyageur est considéré comme une espèce cosmopolite et non plus comme une espèce présente uniquement dans les eaux froides et tempérées.

En France métropolitaine, c’est sur les côtes de Bretagne sud et durant le printemps que vous aurez le plus de chance de l’observer en train de se nourrir en surface !

Malgré l’utilisation de ces nouvelles technologies, les scientifiques connaissent encore mal la nature de ses déplacements et ne savent quasiment rien de sa reproduction. L’APECS travaille à lever quelques mystères sur cette espèce au travers de différents projets.

Le programme national de recensement des observations de requins pèlerins

Si la présence de ces géants était régulière dans les eaux françaises durant la première moitié du 20ème siècle, les observations sont devenues plus rares depuis les années 70-80. C’est face à ce constat que l’APECS a décidé de faire appel aux usagers de la mer pour collecter des données.

Les informations collectées permettent d’identifier des secteurs et des périodes où les requins passent du temps à la surface. Véritable outil de veille environnemental, les résultats de ce programme peuvent être utilisés afin de mieux définir le cadre de programmes d’études sur le terrain ou encore la mise en place de mesures de protection adaptées.

Le requin pèlerin est facilement reconnaissable à son aileron dorsal formant un triangle équilatéral et à sa couleur sombre allant du gris-brun au noir. Sa nage est ondulatoire et ses déplacements sont généralement paisibles.

De droite à gauche, bout du museau, aileron dorsal et extrémité de la queue visibles (© A. Rohr-APECS)

Le programme PELARGOS

Le but de ce nouveau projet est d’améliorer les connaissances sur les déplacements à grande échelle du requin pèlerin ainsi que ses plongées dans les profondeurs des océans grâce à au déploiement de balises de suivi par satellite.

L’APECS organise ainsi chaque année une mission sur le terrain se déroulent d’avril à juin, période la plus favorable à l’observation des requins pèlerins dans le Finistère sud (29). L’équipe part à la recherche des requins dans le but de les équiper de balises.

Les deux technologies utilisées :

La balise SPOT  indique la position du requin lorsque celui-ci est en surface grâce aux satellites du système ARGOS, permettant ainsi de suivre l’animal quasiment en temps réel.

 Balise SPOT qui sera fixée à la base de l’aileron du requin et tractée (© P. Poisson-APECS)

La balise MiniPat enregistre différents paramètres à intervalle de temps régulier (pression, température de l’eau et luminosité). Prévue pour se décrocher au bout d’une année, elle remontra alors à la surface pour transmettre toutes les données enregistrées, toujours via les satellites ARGOS. Il sera alors possible de connaitre le profil de ses plongées, mais aussi de faire une estimation du trajet réalisé par le requin.

Balise Mini-PAT fixée à la base de l’aileron du requin (© Y. Massey-APECS)

Saison 2018, une première mondiale

Huit requins pèlerins ont été observés durant cette saison, trois d’entre eux ont été équipés de balises dont un individu portant les deux types de balises (une SPOT et une Mini-PAT). Si ce double marquage avait déjà été réalisé sur un requin baleine, il s’agit d’une première mondiale pour le requin pèlerin ! Le but est de comparer, dans un premier temps, le trajet estimé par la balise Mini-PAT avec les localisations Argos obtenues en temps réel avec la balise SPOT. Dans un second temps, le modèle mathématique utilisé pour la balise Mini-PAT pour estimer le chemin emprunté par le requin pour pourra également être amélioré en s’appuyant sur les positions exactes transmises par la balise SPOT.

Portraits des trois requins actuellement suivis à la trace

http://asso-apecs.org/PELARGOS-3-requins-equipes-de.html

Marie B est une femelle requin pèlerin de 6,5 mètres portant à la fois une balise SPOT et une balise MiniPAT. Elle a navigué entre les Glénan et Groix jusqu’au 11 mai avant de migrer vers la Mer du Nord à une centaine de milles nautiques au large d’Edimbourg, où elle se balade depuis le 27 mai.

Marie B tractant sa balise SPOT (© Y. Massey-APECS)

Fanch est un mâle de 8 mètres portant une balise SPOT. Il est resté dans le secteur des Glénan jusqu’au 9 mai. Après trois semaines sans nouvelle, il a refait surface le 31 mai en Mer d’Irlande, sur les côtes de l’Île de Man où il se trouvait jusqu’au 7 juin. Il a ensuite continué sa route vers le Canal du Nord, entre l’Irlande du nord et l’Écosse. Il a refait surface le 3 juillet au niveau de l’île de Coll aux Hébrides.

Fanch et sa balise SPOT flottant derrière lui (© A. Rohr-APECS)

Bazil, mâle de 7 mètres portant une balise SPOT, ne communique pas autant que ses deux autres congénères. Après avoir passé la journée du 7 mai aux Glénan, il a rejoint le sud de la Cornouaille anglaise dès le 11 mai, date de la dernière donnée reçue.

Photo identification de l’aileron de Bazil (©A. Rohr-APECS)




KM for Change, l’appli de course solidaire

Vous aimez courir ? Vous aimeriez aimer courir mais vous manquez de motivation ? Si cela peut vous encourager, sachez que désormais votre course peut générer des dons. Animée par une équipe de bénévoles, Km for Change est une application française qui permet de reverser au projet associatif de votre choix une somme fixe (au moins 10 centimes d’euro) par km couru grâce à des entreprises mécènes.

Comment ça marche ?

Km for Change propose à tous ceux qui aiment courir de le faire pour une bonne cause, sans les contraintes liées aux courses organisées. L’application est gratuite et ne nécessite aucune dépense ; les seules obligations qu’elle impose sont les suivantes : évoluer à une vitesse située entre 6 km/h (confort) et 20 km/h (champion), activer le GPS, et avoir un accès au web pour envoyer les résultats de la course, ce qui permet de convertir la distance parcourue en don.

Pour le reste, aucune obligation de performance, on court où on veut, quand on veut. Il faut juste se rappeler de lancer l’appli avant de courir, sinon on regrette. (L’application ne fonctionne pas encore sur les montres connectées. )

Les entreprises qui souhaitent devenir mécènes ainsi que les associations qui souhaitent devenir bénéficiaires du programme peuvent entrer en contact avec l’équipe ici.

100% des dons vont aux associations

100% des dons des entreprises mécènes récoltés grâce à la course des utilisateurs sont reversés à l’association caritative sélectionnée par ces derniers. Les données des coureurs ne sont ni vendues ni partagées et elles sont uniquement utilisées pour améliorer l’application. L’équipe de Km for Change est composée exclusivement de bénévoles et est scindée en deux parties : la communication à Paris, et la technique à Rennes. L’équipe parisienne gère les partenariats avec mécènes et associations. L’équipe rennaise est composée actuellement de 3 à 4 développeurs dont Pierre Duchêne, qui nous explique : «Nous n’avons pas souvent l’occasion de travailler sur des projets solidaires comme Km for Change. L’équipe comportait 5 ou 6 développeurs au début, et la masse de travail était plus importante ; maintenant nous sommes plus en phase de stabilisation». Le développement de l’application est financé par les dons (vous pouvez participer ici) et les goodies vendus sur le site web (Tshirts etc).

Projets futurs : et courir devient un acte solidaire

Km for Change connaît un grand succès et l’équipe a des projets pour aller plus loin et pérenniser son activité dans le service aux entreprises et l’animation de communauté.

En effet, depuis peu il est possible de courir en entreprise : vous pouvez contacter l’équipe via le formulaire sur leur site ou l’application, et ils se feront fort d’organiser un suivi détaillé des performances des coureurs. Cette activité est très appréciée pour créer du lien au sein des équipes. La somme reversée aux associations est souvent plus importante que si l’on court seul, car en règle générale les entreprises donnent de 20 centimes à 5 euros par km !

Comme le dit Florent Morel, fondateur du projet : « notre slogan est ‘et courir devient un acte solidaire’ car nous souhaitons fédérer et rassembler les gens de bonne volonté en aidant les coureurs à passer de la course performance à la course qui a un sens. Cela montre qu’on peut avoir une action solidaire sans sortir son porte-monnaie. »

Alors on n’hésite plus, on met les baskets : une petite foulée pour vous c’est des sous pour les doudous (et beaucoup d’autres projets formidables).




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Les trophées du développement durable 2020 décernés à huit lauréats

Cet après-midi a eu la lieu la remise des Trophées 2020 du Développement Durable. L’événement a dû être repensé du fait de la crise sanitaire. C’est en ligne, et en alternance avec des ateliers organisés dans le cadre des Rencontres Régionales Santé-Environnement, qu’ils ont été décernés. Cette année, trois nouveaux trophées ont fait leur apparition, et 180 projets ont été déposés.


Catégorie Association 

Le trophée va à l’association finistérienne Ti Jouets. Ellea été créée à partir d’un double constat : Une augmentation toujours plus importante du volume de jouets jetés à la poubelle, et les difficultés qu’ont les recycleries et autres acteurs de la seconde vie de trouver des débouchés pour ce type de produit. L’activité de Ti Jouets consiste à collecter, valoriser et remettre en circuit des jouets et livres pour enfants. C’est aussi un chantier d’insertion qui emploie 12 personnes. Sa volonté est d’essaimer ailleurs en Bretagne.

Pour lire notre article sur Ti Jouets : http://www.eco-bretons.info/jouons-solidaires-ti-jouets/


Catégorie mobilité

C’est Lannion Trégor Communauté qui remporte ce nouveau prix, pour une action baptisée « Scootélek’tro ». La collectivité propose depuis 2019 ce dispositif de location de scooters électrique, à destination des personnes en situation d’accès à l’emploi, et identifiés par des partenaires tels que Pôle Emploi, la Mission Locale, ou encore Cap Emploi.

Plus d’infos : https://www.lannion-tregor.com/fr/deplacements/les-mobilites-electriques/les-scootelek-tro.html


Catégorie Santé-Environnement

La commune de Plélan-Le-Grand (35) est lauréate pour son projet « Canopée. ». Ce bâtiment réalisé en 2019 regroupe les services petite enfance, enfance, jeunesse ainsi qu’une partie des bureaux du centre social. L’édifice est passif et bioclimatique, construit en ossature bois avec isolation en paille. Une ventilation double-flux est présente, ainsi qu’une chaudière bois. Des matériaux bio-sourcés ont été utilisés pour l’aménagement intérieur (décoration et mobilier). Autre particularité du projet : sa vocation à mixer les différentes générations.

Plus d’infos : https://www.tropheesdd.bzh/candidat/5034/


Catégorie alimentation

L’association Le Panier de la Mer remporte ce trophée. Basée à Plounéour-Lanvern (29, elle est devenue, depuis sa création en 1997, un réseau qui récupère et valorise plus de 250 tonnes de invendus, et prépare plus de 175 tonnes de produits finis qui sont expédiés dans 60 départements. Déployée sur 5 sites (Penmarc’h, Saint-Malo, Lorient, Fécamp, Boulogne), elle est aussi une structure d’insertion qui fait travailler chaque environ 120 personnes qui retrouvent ainsi le chemin de l’emploi et développent des compétences.

Plus d’infos : http://www.panierdelamer.fr/


Catégorie entreprise

Le trophée a été remporté par Book Hémisphère. Basée à Kervignac (56), cette coopérative (sous forme de Scic) collecte et trie des livres d’occasion depuis son lancement il y a maintenant 10 ans. Ils sont ensuite donnés à un public prioritaire ou vendus lors de braderie organisées régulièrement. D’autres sont vendus en ligne via le site livrenpoche.com. Les livres les plus abîmés sopnt quand à destinés à la fabrication de papier ou de boîtes à œufs. Aujourd’hui, Book Hemisphères emplois 19 salariés dont 10 en parcours insertion.

Plus d’infos : https://www.bookhemispheres.org/


Catégorie Acteur public

Le label local « Terres de source », engagée par la collectivité Eau du Bassin Rennais, est récompensé. Il a pour objectif de soutenir et encourager les bonnes pratiques des agriculteurs locaux engagés dans la préservation de l’environnement et de l’eau potable. De nouveaux débouchés et la valorisation de leurs produits leur sont ainsi proposés. En 2018, 20 agriculteurs du bassin rennais se sont engagés à fournir les cantines scolaires avec leurs produits. Et depuis l’année dernière, ils sont aussi vendus dans les magasins du territoire. Une cinquantaine d’agriculteurs sont aujourd’hui entrés dans la démarche.

Plus d’infos : https://www.eaudubassinrennais-collectivite.fr/nos-actions-pour-lenvironnement/labellocal-terres-de-sources/


Catégorie « Établissement d’enseignement »

Le lycée professionnel Louis Armand à Locminé (56) obtient le prix, via sa filière mode. Depuis huit ans, un partenariat a été mis en place avec Retritex, entreprise de collecte et de valorisation de textile. La section mode et spectacle se fournit ainsi presque exclusivement en matière et vêtement de seconde main. Dans le même esprit, les déchets des ateliers sont réutilisés afin de fabriquer des tawashis ou des lingettes démaquillantes.

Plus d’infos : https://www.lp-louis-armand.fr/


Prix « Ensemble »

Le prix « Ensemble » va aux Cuisiniers Solidaires de Vannes (56).Créeé il y a 5 ans, sous l’impulsion d’Akim Khnouchef, chef cuisinier dans un collège, l’association a pour objectif d’éviter le gaspillage alimentaire. Elle récupère des invendus auprès de grossistes et producteurs locaux, pour les transformer en soupes, jus de fruits, smoothies, tartes…Par ses actions, elle favorise le lien social, la rencontre, et permet à des personnes précaires de pouvoir se nourrir correctement.

Plus d’infos : https://www.les-cuisiniers-solidaires.fr/