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Permaculteurs.com, le réseau social des permaculteurs francophones

Permaculteurs.com, Pour qui ? Pour quoi faire ?

Ce site est destiné à tous les amoureux de la nature qui veulent contribuer au respect de celle-ci et des hommes afin de rétablir l’équilibre et l’harmonie qui existent entre les deux.

Ce réseau social permet de faciliter les prises de contacts entre permaculteurs d’une même région, département ou ville. Il permet l’échange de techniques, d’idées, de pratiques et de savoirs-faire dans les domaines liés à la pratique et au respect de l’éthique de base de la permaculture.

Cette éthique repose sur les 3 piliers fondamentaux de la permaculture qui sont les suivants :

  • Prendre soin de la Terre

  • Prendre soin de l’humain

  • Partage équitable des richesses de base et des surplus

 

Pour plus d’informations sur la charte éthique du site, visiter cette page :

http://www.permaculteurs.com/charte-ethique-de-permaculteurs-com/

Pour rappel, la permaculture (Permanent Agriculture (agriculture permanente), développée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren, est une méthode systémique et holistique de conception d’habitats humains et de systèmes agricoles inspirés des écosystèmes naturels et des pratiques traditionnelles. Elle donne les clés pour concevoir et « designer » des systèmes de cultures agricoles, des lieux de vie et des échanges humains dans le but de protéger et préserver la diversité naturelle, la stabilité et la résilience des écosystèmes.

Comment fonctionne Permaculteurs.com ?

Sur le site web Permaculteurs.com, différentes rubriques sont accessibles sans avoir à créer un compte, on peut avoir accès à différents articles, photos et vidéos, écrits et publiés par les membres du réseau :

 

 

Capture écran du site Permaculteurs.com

 

On peut aussi avoir accès à une rubrique questions/réponses et à des petits annonces.

Grâce à une carte numérique, on a la possibilité également de voir les membres permaculteurs près de chez soi et ainsi créer du lien en se rencontrant. On peut constater ici qu’il y a une bonne communauté de permaculteurs en Bretagne.

 

Capture écran de la carte interactive du site Permaculteurs.com

 

Si vous souhaitez vous aussi partager vos idées, techniques et savoirs-faire liés à la permaculture, n’hésitez pas à vous créer un compte sur le réseau.

 

Pour aller plus loin :

Site Web : http://www.permaculteurs.com/

Facebook : https://www.facebook.com/permaculteurs

Permaculturefrance.org

Permaculture Design

Principes de la permaculture

 

Bibliographie à explorer :

« Introduction à la Permaculture », Bill Mollison

« Graines de Permaculture », Patrick Whitefield

« Premiers Pas en Permaculture » Patrick Whitefield

« La Permaculture – Une Brève Introduction », Graham Burnett

 




L’Ecocentre Trégor de Pleumeur-Bodou (côtes d’Armor – 22) propose trois missions de services civiques à pourvoir pour le 18 février

L’Ecocentre Trégor de Pleumeur Bodou (côtes d’Armor – 22) propose trois missions de services civiques à pourvoir pour le 18 février, d’une durée de 8 mois (30 h/semaine)

Présentation de l’Écocentre:

L’Ecocentre trégor est un centre de découverte et d’expérimentation autour de l’écologie pratique, ouvert au grand public une partie de l’année. On y trouve un potager pédagogique, un sentier interactif sur les énergies, un espace dédié aux jeux en bois, un sentier nature et pied nus et des espaces enfants. Cette partiepeut être visitée librement. L’association propose des stages et des animations pour petits et grands à des prix abordables pour chacun. Le but est de sensibilise rle plus grand nombre de personnes aux enjeux écologiques tout favorisant le côté ludique.
Les missions proposés ( cliquer sur les intitulés des missions pour avoir leurs descriptions ):
[ http://www.ecocentre-tregor.fr/wp-content/uploads/2015/03/Mission-Service-Civique-2019-Escape-Game-LEcocentre-Tregor-.pdf ]
[ http://www.ecocentre-tregor.fr/wp-content/uploads/2015/03/Mission-Service-Civique-2019-Escape-Game-LEcocentre-Tregor-.pdf ]1) Aménagement et mise en place d’un Escape Game Nature
[ http://www.ecocentre-tregor.fr/wp-content/uploads/2015/03/Mission-Service-Civique-2019-Potager-p%C3%A9dagogique-LEcocentre-Tregor-.pdf ]2) Aménager et animer un potager pédagogique 
[ http://www.ecocentre-tregor.fr/wp-content/uploads/2015/03/Mission-Service-Civique-2019-Sentiers-land-art-et-pieds-nus-LEcocentre-Tregor-.pdf ]3) Aménager et animer des sentiers land art et pieds nus
Vous avez une réelle sensibilité écologique et l’envie de transmettre ces valeurs.
Vous aimez le travail d’équipe et savez être autonome.
Une de ces missions est faite pour vous !

Si les liens ne fonctionnent pas vous pouvez retrouver des descriptions des missions sur notre site internet [ http://www.ecocentre-tregor.fr/ ]http://www.ecocentre-tregor.fr/

Candidature :
Ces offres de missions ne sont pas encore visibles sur le site[ http://service-civique.gouv.fr ]service-civique.gouv.fr, elles devraient l’être à partir de mi-janvier. Vous pouvez dès à présent candidater en nous envoyant une lettre de motivation et un CV à l’adresse mail [ mailto:ecocentre.tregor@gmail.com ]ecocentre.tregor@gmail.com
 
Qui peut candidater ?: Vous devez avoir en 16 et 25 ans et ne pas avoir fait de mission de service civique auparavant.

Contact/Renseignement : Contactez Aurélien au 06 77 01 20 73 ou Elisa au 06 71 13 3254  et par mail à  [ mailto:ecocentre.tregor@gmail.com ]ecocentre.tregor@gmail.com

Ecocentre Trégor – Spered All
Adresse : Route du Râdome, 22560 Pleumeur-Bodou

Tél : 06 40 56 84 46 @ : [ mailto:ecocentre.tregor@gmail.com ]ecocentre.tregor@gmail.com
Site : [ http://www.ecocentre-tregor.fr/ ]www.ecoc[ http://www.ecocentre-tregor.fr/ ]entre-tr[ http://www.ecocentre-tregor.fr/ ]egor.fr Facebook : [ http://www.facebook.com/ecocentre.tregor/ ]ecocentre.tregor




Eté breton 2017 : La playlist festo & écolo

Le mois de juillet vient d’être lancé, les festivals bretons vont pouvoir se déchainer. Festivals de musique du monde, électro, reggae, de rock, de pop, de musiques inclassables, de chants de marins, à taille humaine ou pas, chacun y trouve son compte. Cet été Eco-bretons a eu envie d’élaborer une petite sélection musicale des artistes engagés, dans une veine écologique surtout, qui passeraient par chez nous cet été. Histoire qu’à la question de société « Et twa t’écoutes qui comme artiste engagé ensmoment ? », vous soyez en mesure d’assurer.

                   Festival du BOUT DU MONDE – 4 au 6 août 2017

> DANAKIL

Danakil écume les festivals bretons depuis quelques années. Vous êtes presque certains de les voir programmés au festival Insolent chaque année. Peut être parce que le reggae trouve ici son public. Ce groupe de reggae d’origine parisienne a vu le jour au début des années 2000 et tisse un album aux paroles engagées tous les deux ans. Prolifique ! Ils aiment le rythme, ils aiment décrier l’actualité, dénoncer les injustices : leur plume s’occupe de la société, des politiques, des discriminations, des inquiétudes de notre société et maudit le capitalisme. Leur dernier album (le huitième) Rue Raisonne a vu le jour en 2016, la première chanson Echosystème parle d’une planète malmenée qui elle seule aura le dernier mot.

Echosysteme (Rue Raisonne – 2016)

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KENY ARKANA

Keny Arkana est une flamme vive. Le rap est pour elle le langage de la sincérité et elle en use pour décrier les injustices qu’elle observe au quotidien.

Sa conscience pour l’avenir de la planète s’exprime de manière constante. Keny Arkana s’excuse des douleurs créées par l’égoïsme des sociétés consuméristes et individualistes. Elle s’adresse à la terre directement, la « Pacha Mama », c’est à dire la terre mère et lui offre sa voix.

Terre Mère
 (Désobéissance -2008)

> TRYO

Ils traitent des sujets grave sur un ton léger. Leur album »vent debout » est une nouvelle fois une fable de l’humanité. Mais l’effet de surprise est passé, peut-être commencez vous à être un peu lassé.

Waston (Vent Débout – 2016)

         Festival des VIEILLES CHARRUES 2017

 du 13 au 16 juillet 2017

> MANU CHAO

Il fera l’ouverture des Vieilles Charrues jeudi soir, on ne parle plus de l’engagement de Manu Chao, il suffit d’écouter.

Les petites planètes (Sibérie m’était contée – 2004)

> MIDNIGHT OIL

Midnight Oil est un groupe australien engagé dans l’anti nucléaire
 et l’anti militarisme.  
 Leurs textes traitent des sujets environnementaux mondiaux : déforestation, pluies acides, catastrophes écologiques
. Le groupe a souvent traduit son engagement en actes en allant jouer sur les réserves aborigènes ou devant le siège de la compagnie Pétrolière Exxon rendue responsable de la marée noire causée par le naufrage de l’Exxon Valdez, un pétrolier, sur les côtes de l’Alaska en 1989.

Beds are burning (Diesel and dust – 1987) : chanson qui réclame la restitution des leurs terres natales aux aborigènes

> CAMILLE

Elle sort un nouvel album en 2017 qui récolte déjà les félicitation. « OUï » un mélange du mot oui et du verbe « ouir ». Elle tricote malicieusement ses chansons à la manière d’une araignée bricoleuse. On notera donc la malice de l’artiste quand elle utilise les barres chocolatées pour nous parler d’une planète en danger. A vos oreilles avec la chanson « TWIX »

Twix (Ouï-2017)

> La FEMME

Ça ne nous parle pas vraiment d’écologie, ça parle plutôt d’amour, de timing un peu mauvais et d’un brin de galère. Mais si on s’arrêtait au titre on pourrait presque y croire.

Où va le monde ? Mystère (2016)

                        Festival NOTRE DAME DES LANDES – 8 au 9 juillet 2017

> DIDIER SUPER
ou Olivier Haudegond de son prénom qui écrit des chansons à texte à l’humour très second degré voire grinçant. Il réussit à nous déculpabiliser d’oser penser des choses sans les dire à voix haute, comme dans cette chanson sur la fin du monde : « On va tous crever, on va tous crever, mais parfois c’est mieux de parler d’autre chose. ».

On va tous crever (2009)

C’est une liste non exhaustive des plus grands rendez-vous de l’été qui vous aidera peut-être (ou pas du tout) à vous sentir festivalier engagé.




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A Brest, plongée dans les bleus de l’océan, entre requins menacés et requins bien affairés

En apparence seulement, quelques kilomètres séparent le Centre national de culture scientifique Océanopolis et son bassin des requins (entre autres), près du port de plaisance brestois du Moulin blanc, des Ateliers des Capucins, qui abritent notamment 70.8 (pourcentage de mer sur la terre), la galerie des innovations maritimes (on n’arrête pas le progrès, n’est-ce-pas…). Mais la tenue il y a quelques jours du One Ocean Summit, premier Sommet mondial autour de la protection des océans qui s’est déroulé du mercredi 9 au vendredi 11 février dernier, a notamment montré qu’un autre océan séparait ces deux lieux emblématiques brestois, peuplé de requins de natures bien différentes.

A Océanopolis, le jeudi 10 février dernier, l’unique rencontre publique citoyenne ouvrait presque le ban du Sommet. Présentée comme une conférence participative « sous forme de débats mis en scène autour d’un thème capital : “La gouvernance de la haute mer et la protection de sa biodiversité : rendez-vous à New-York”, elle était ainsi présentée : « Grâce à un dispositif ludique original, vous pourrez vous pronocer en direct sur des sujets réels de gouvernance internationale tels que négociés actuellement à l’ONU. Entre discours politiques et plaidoyers, les experts du sujet essayeront de vous convaincre du bien-fondé de leur action. Pour quelle position allez-vous voter ? ». (voir l’article de Marie-Emmanuelle Grignon :https://www.eco-bretons.info/a-oceanopolis-le-public-donne-son-avis-sur-la-protection-de-la-haute-mer/ ).

Quelques jours auparavant (du 4 au 6 février), à l’Université de Bretagne Occidentale, c’est aux Soulèvements de la Mer qu’était convié le public par un collectif d’associations, sous la forme d’un Contre-Sommet : trois jours de séminaire et de rencontres, très riches, comme le rapporte le magazine Kaizen dans son bel article (1), avec des intervenant.e.s  pas dupes des vrais enjeux de ce Sommet mondial prétendûment destiné à « protéger, explorer, exploiter » les océans, c’est-à-dire « parcelliser et privatiser la mer, au nom de l’écologie et de l’économie bleue, et où désormais, banquiers, fonds spéculatifs et industriels promettent de protéger l’océan … avec leurs méthodes. »

 

Economie bleue : un insoutenable Blue-washing pour les protecteurs des océans

Aux Capucins se jouait une tout autre partition… dans le grand bain des gros poissons et requins d’une autre nature. L’entrée uniquement sur accréditation et le nombre de représentants des forces de l’ordre présents dans le quartier et autour du bâtiment, donnaient le ton : the only place to be pour les délégations des 83 pays participants, institutions internationales, collectivités territoriales bretonnes, quelques ONG et fondations et bien sûr des représentants du monde économique maritime et de la finance. Tout ce beau monde participant à des forums et ateliers, dans et en marge desquels il s’agissait de concilier le « business as usual », sous ses nouveaux apparats de blue-washing, à des engagements communs en faveur de la préservation des océans. Des océans menacés de façon abyssale par l’acidification dûe au réchauffement climatique, la perte de biodiversité causée par la surpêche, l’exploitation des fonds marins dont Bretagne Vivante rappelle les enjeux :  » Ils regorgent de ressources minérales (nickel, or, thallium, cobalt, manganèse, argent, lithium, zinc…) et la demande mondiale pour celles-ci ne devrait cesser de croître dans les 20 prochaines années. Annoncé en octobre 2021, le plan France Relance prévoit ainsi 310 M€ dédiés à l’exploration des fonds marins et de ses ressources minérales. Il est ainsi indispensable de s’interroger sur les impacts de l’exploitation des écosystèmes et les habitats profonds (au-delà de 200 milles nautiques, ils représentent environ 66% de la surface de la planète). Loin d’être désertiques comme on l’a longtemps imaginé, ils abritent divers écosystèmes ayant une biodiversité fragile et encore très méconnue. » (2).

En point d’orgue du Sommet, le «Segment à haut niveau » du vendredi 11 février, accueillait une quarantaine de chefs d’État et de gouvernements, de représentants des Nations Unies, de l’Union Européenne et de dirigeants des poids lourds du transport maritime par conteneurs (plus de 80 % des échanges de marchandises, en volume, et plus de 70 % de leur valeur, sont transportés par mer à bord des navires et traités par les ports maritimes du monde entier). Il s’agissait désormais d’acter les résultats de ces ballets aquatiques en eaux bien troubles pour la société civile et ses représentants : avec certes des engagements et promesses, mais surtout trop peu de décisions concrètes selon les ONG (3) et des sujets qui fâchent soigneusement évités, tels que la surpêche, la protection des grands fonds marins des exploitations minières aux conséquences irréversibles (2). Rappelons que, comme l’évoque plus bas dans notre entretien, le conseiller stratégique Rémi Parmentier, la France n’a à ce jour, toujours pas signé l’appel à moratoire contre l’extraction minière en eaux profondes prôné par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) en septembre 2021,  appel signé par 81 pays et agences gouvernementales ainsi que 600 scientifiques.

Insoutenable exercice d’équilibriste mondial, dans les règles du jeu actuelles, que de s’accorder à résoudre l’équation activités économiques en croissance bleue et protection forte des océans, pourtant vital ? Et puis, comme des chants de sirènes trop lointains pour être entendus et surtout écoutés, les voix des « petits » peuples de la mer, humains et non humains ne sont certainement pas en voie d’extinction. En amont (4), tout au long puis à l’issue de ce Sommet mondial, des représentants de la société civile parmi lesquels l’association Pleine mer (5), Greenpeace, Bloom (6), Robin des bois (7), bien décidés à ne pas y participer, se sont activés dans la rue, les réseaux sociaux, les médias pour alerter l’opinion publique et tenter de peser plus fortement sur les décideurs, en dénonçant notamment «40 ans de meetings internationaux et une situation environnementale qui ne fait qu’empirer », à l’instar des COP climatiques. Ici, un rassemblement public contre le déni océanique « Don’t look down », là un Carnaval de l’océan… des contre-manifestations relayées par RKB que vous pouvez (ré)écouter : http://www.rkb.bzh/emissions/abadennou/one-ocean-summit-plusieurs-contre-manifestations-prevues-a-brest-le-point-sur-ce-sommet-avec-lassociation-pleine-mer/?fbclid=IwAR3xI1TV6FSOKj1Xs0pDtL1aNCd1TLWfT6EPwodOsKil8AEpJVLsN-vLwoo

 Paroles d’un conseiller stratégique et d’un océanographe

Impossible de repartir des Capucins, transformés pour la circonstance en îlot artificiel peuplé de récifs arborant moultes bannières à la gloire de la protection des océans, sans avoir recueilli quelques témoignages de participants. En voici deux, Le premier à lire, le second à écouter. Deux questions simples leur ont été posées : qui êtes-vous et qu’attendez vous de ce Sommet ?

Paroles d’un conseiller stratégique, Rémi Parmentier, co-directeur de Varda Group, qui oeuvre depuis des décennies pour des ONG et des décideurs internationaux (9).

« Je passe ma vie de sommet en sommet, comme un montagnard… mais des sommets politiques.  Je suis conseiller stratégique dans le domaine de l’environnement et spécialement dans le domaine de la gouvernance et de la protection de l’océan. J’ai été invité à participer à ce sommet en particulier sur la nature de la protection des océans et ce qu’elle devrait recouvrir. Il y a actuellement une campagne internationale, connue sous le nom de 30 par 30, c’est-à-dire protéger 30% des océans d’ici l’année 2030 (10), et mon message c’est « réfléchissons aussi sur les 70% restants» ! Ma proposition qui reviendrait à ce que la protection de l’océan soit la norme et non l’exception, qu’elle se fasse par le renversement de ce que l’on appelle la force de la preuve. En plus de créer des aires marines protégées, on créé des aires marines exploitables, et par définition tout ce qui ne serait pas aire marine exploitable serait protégé. Donc, la protection comme norme et non comme exception.

Actuellement, les défenseurs de l’océan doivent se battre pendant des années pour prouver, démontrer, convaincre que la protection d’une fraction de l’océan est possible et nécessaire. Et ce sont des discussions qui n’arrêtent pas… Ce que je propose, c’est que ce soient les usagers de l’océan, les industriels, les grandes compagnies de pêche, etc. qui, elles, doivent prouver que leurs propositions, leurs activités ne causent pas de dommages irréversibles à l’environnement, et que des mesures d’atténuation soient en place avant d’entreprendre des activités qui ont une empreinte écologique importante sur l’environnement. C’est ça, le renversement de la force de la preuve : que ce soit ceux qui veulent exploiter les ressources de l’océan qui doivent faire la démonstration et non pas ceux qui veulent protéger l’océan. Il devrait y avoir un consensus là-dessus car l’océan, c’est la base de la vie sur notre planète.

Ce Sommet devrait être l’occasion que les défenseurs des océans soient écoutés par les pouvoirs publics français et internationaux. Et il y a un dossier très chaud qui a émergé cette année, c’est celui des projets d’exploitation minière dans les grands fonds sous-marins. Le Président de la République a fait quelques couacs dernièrement, en déclarant que la France devrait être un leader dans l’exploitation des ressources minières sous la mer, pour ensuite rétropédaler en parlant d’exploration seulement, « parce que c’est important pour les voitures électriques ». Il ne s’agit donc pas simplement d’exploration ! Mais ce qui est intéressant, c’est que le fabriquant automobile Renault a déclaré que sous aucun prétexte il n’utiliserait des ressources minières issus des fonds marins (11). J’espère que cela peut être un encouragement pour le Président de la République pour qu’il se joigne à l’effort de beaucoup des 81 pays et agences gouvernementales qui ont demandé, à l’occasion du Congrès de L’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) en septembre 2021 à Marseille, un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins. On risque de détruire des écosystèmes vulnérables et des espèces dont on n’a même pas la connaissance. »

Paroles audios d’un océanographe ardent défenseur des requins (les vrais, les menacés), François Sarano a accepté d’être l’un des « Ambassadeurs de l’océan » lors de ce Sommet pour tenter de faire entendre « la Voix de l’océan ».

Plongeur avec l’équipe du commandant Cousteau et créateur de l’association Longitude 181, la voix de l’océan. Son dernier livre, « Au nom des requins », vient de sortir aux éditions Actes Sud, dans la magnifique collection Mondes sauvages. François Sarano est également l’auteur d’une tribune, «Cessons nos agressions pour sauver les océans », parue dans Libé : https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/cessons-nos-agressions-pour-sauver-les-oceans-20220209_OPJN3II5WZACTPU555MWEHUL4U/?redirected=1,et co-signataire d’une autre tribune, «« Nous attendons du One Ocean Summit des avancées significatives pour la santé de
l’océan mondial », publiée dans Le Monde :https://www.longitude181.org/wp-content/uploads/2022/02/Tribune-ONG-Le-Monde-One-Ocean-Summit.pdf

Il était l’invité de l’émission CO2 mon amour que Denis Cheissoux a consacrée à la beauté des milieux marins : https://www.franceinter.fr/emissions/co2-mon-amour/co2-mon-amour-du-dimanche-13-fevrier-2022

Captation audio :

 

 

(1)A l’UBO de Brest, avaient lieu durant deux jours « Les Soulèvements de la mer : le Contre-Sommet du One Ocean Summit » : https://kaizen-magazine.com/article/les-soulevements-de-la-mer-le-contre-sommet-du-one-ocean-summit/?fbclid=IwAR1BXk4wro9lRD6nzSjyiekvTOeZhgYJGYdBIdwkPcZFlc4Yk4TCz96LS1M

(2) « Zoom sur les enjeux de conservation des fonds marins » par Bretagne Vivante : https://www.bretagne-vivante.org/Actualites/One-Ocean-Summit-Zoom-sur-les-enjeux-de-conservation-des-fonds-marins

(3) Les Engagements officiels de Brest pour l’océan : https://uicn.fr/one-ocean-summit-le-bilan/ Et la réaction de Greenpeace : One Ocean Summit : la montagne qui accouche d’une sourishttps://www.greenpeace.fr/espace-presse/one-ocean-summit-la-montagne-qui-accouche- : dune-souris/

(4) « One Ocean Summit – Zoom sur les enjeux de conservation des fonds marins, par Bretagne Vivante :  https://www.bretagne-vivante.org/Actualites/One-Ocean-Summit-Zoom-sur-les-enjeux-de-conservation-des-fonds-marins

ET Pétition de Greenpeace contre lexploitation minière en eaux : profondes https://www.greenpeace.fr/petition-exploitation-miniere-eaux-profondes/#/petition-exploitation-miniere-eaux-profondes/merci-pour-votre-signature

(5) https://associationpleinemer.com/

(6) https://bloomassociation.org/one-ocean-summit-lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-emmanuel-macron/?fbclid=IwAR2DpLEbErJY2_pGovjk58H8lrYzfRaFv3A0EqIdxJBbGBSZlkNBUWiPZ3s

(7) https://robindesbois.org/calmez-vous-madame-la-mer-ca-va-bien-se-passer/

(8) https://www.longitude181.org/

(9)(http://www.vardagroup.org/bio/remi-parmentier et https://sdg.iisd.org/commentary/guest-articles/brest-wishes-for-the-ocean-in-2022/?fbclid=IwAR0FAk19o91mY0C1XM1ATJ8C_GyPwR6imeVCNZooyQRAQ2ENOt9Q8x4-xs8

(10)Parmi les engagements pris officiellement lors du Sommet : « 84 pays portent l’objectif de protéger 30% des terres et des mers du monde d’ici à 2030. ».

(11) https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/renault-soutient-un-moratoire-sur-l-exploitation-miniere-en-eaux-profondes-2002660.php




Les applis écolos et solidaires à télécharger

Envie de rencontrer vos producteurs pour leur acheter directement leurs produits ? Envie de contribuer à la lutte contre la précarité et le gaspillage alimentaire ? Découvrez les applications pour smartphones et tablettes qui vous permettront de faire quelques gestes pour rendre notre Bretagne plus verte.

Nous vous avions déjà parlé d’Hoali l’appli qui nettoie les océans, de WattApp pour tout savoir sur la production et la consommation d’électricité au Mené et de Too Good To Go qui lutte contre le gaspillage alimentaire dans la restauration, en voici quatre nouvelles qui nous plaisent.

Les applis utilisables en Bretagne :

La Ruche qui dit Oui ! « Manger mieux, manger juste ! »

Le principe est limpide : inscrivez-vous à une ou plusieurs Ruches – l’équivalent d’une boutique en ligne pour le producteur inscrit sur l’application – faites votre panier puis venez retirer vos produits sur place au(x) jour(s) et horaires indiqués.

L’appli est simple à prendre en main et ergonomique. Mais on regrette que seulement 14 Ruches soient recensées sur le territoire breton alors qu’il compte 26 484 exploitations agricoles (2018). Donc n’hésitez pas à vérifier si vous en êtes proches au préalable sur le site internet laruchequiditoui.fr.

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/la-ruche-qui-dit-oui/id1052198033

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.lrqdo&hl=fr

Geev. « Donner c’est gagner »

Un paquet de pâtes en trop, un jouet qui ne plaît pas à votre enfant mais pas remboursable, un meuble encombrant… vous ne savez pas quoi en faire ? Installez Geev, l’appli qui veut « donner une seconde vie aux objets » pour favoriser l’économie circulaire.

Mais attention, vous ne pouvez pas recevoir sans donner au préalable ! Vous gagnez deux bananes à chaque don réalisé. Une banane est un crédit vous permettant de rentrer en contact avec un autre Geever (donateur). Cependant vous pouvez obtenir plus de bananes en souscrivant à Geev+ la formule premium de l’appli.

Geev est bien implanté en Bretagne et les donateurs sont légion, donc n’hésitez pas à l’installer.

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/geev-don-et-récup-dobjets/id1165633060

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=fr.geev.application&hl=fr

Hop Hop Food. « L’anti-gaspi solidaire ! »

Cette fois-ci il s’agit uniquement de dons alimentaires mais le système est bien rôdé et l’application simple d’utilisation malgré quelques bugs. Créez-vous un compte puis donnez, échangez ou recevez avec d’autres particuliers. De quoi aider ceux dans le besoin lorsqu’un réseau est bien développé dans sa zone, en plus d’éviter de gaspiller.

La communauté Hop Hop Food se développe et compte notamment installer 220 garde-mangers solidaires en Île-de-France d’ici l’été 2021. Télécharger l’application c’est donc faire grandir une association active et engagée contre la précarité alimentaire.

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/hophopfood/id1205249602

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.hophopfood.iosapp

Phenix. « Citoyens, aux armes contre le gaspillage ! »

« Faites un geste concret contre le gaspillage : achetez à prix réduit les invendus de vos commerçants ! » telle est la devise de Phenix dont le mode de fonctionnement est très similaire à celui de Too Good To Go. Mais l’équipe mise en plus sur un aspect ludique avec un programme de fidélité. Les points cumulés vous donne 1 à 5 euros de réduction et vous permettent de passer du statut de Poussin à celui de Colibri pour finir en Phénix.

Bien que l’appli soit encore peu utile dans le centre de la Bretagne, elle s’est bien propagé dans le reste du territoire. Il est donc intéressant de l’avoir sur son smartphone.

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/phenix-vos-courses-antigaspi/id1437997699?l=fr

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.phenix.cajou&hl=fr

Les applis qu’on aimerait voir se développer en Bretagne :

Food Chéri. « Alter Foodists »

Le UberEats du « bien manger ». Présent seulement sur certaines grandes villes comme Paris, Lyon ou Lille, Food Chéri permet de se faire livrer des plats comme sur UberEats ou Deliveroo par exemple. À la différence qu’il s’agit de mets et menus concoctés par les chefs de la société avec 100% de fruits et légumes de saison, 88% de produits français ou encore 38% d’ingrédients issus de circuits courts. Le tout dans des emballages et boîtes complètement recyclables et réutilisables.

De quoi manger équilibré en respectant notre planète sans avoir à faire chauffer sa cuisinière.

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/foodcheri-cantine-inspiree/id994858150

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.foodcheri.appcustomer&hl=fr

Linkee. « Faire le lien entre le gaspillage alimentaire et l’aide aux plus démunis »

Se rendre chez un commerçant inscrit au programme qui ne veut pas gaspiller ses invendus, récupérer un panier repas pour six personnes, le déposer à une association qui se chargera de le distribuer… voilà ! Vous avez réalisé un Link (lien) !

C’est le principe simple et efficace de Linkee dont le réseau est pour l’instant uniquement développé dans la région parisienne. Mais « on cherche à se développer ailleurs, notamment dans l’ouest de la France » assurait en juillet Julien Meimon, le fondateur, à Ouest France. Affaire à suivre donc…

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/linkee/id1242362289

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=co.linkee.linkers&hl=fr