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World Clean Up Day. Appel à la mobilisation générale le 21 septembre

Chaque jour en France, les dépôts de
déchets sauvages se démultiplient, mettant parfois des centaines
d’années à se décomposer et détruisant au passage nos
écosystèmes et notre biodiversité. Ce samedi, on passe à
l’action ! Citoyens, écoles, entreprises, associations et
collectivités sont invités à se mobiliser et unir leurs forces
dans un même objectif: rendre notre planète plus propre en
collectant un maximum de déchets. Tel un petit colibri, venez agir
localement pour rendre le monde un peu plus propre !

Né en 2008 en Estonie grâce au
mouvement « Let’s Do It », le « World Clean Up
Day » est devenu l’événement incontournable de ces
dernières années. Le principe ? Mobiliser un maximum de
personnes à travers le monde pour ramasser des déchets sauvages.
Citoyens, écoles, entreprises, associations et collectivités sont
invités à se mobilier ce samedi 21 septembre pour une journée
mondiale dédiée au ramassage de déchets. Synchronisées à
l’échelle mondiale, ces actions menées localement auront le
pouvoir de sensibiliser la population mondiale aux enjeux
environnementaux.

Lors de sa précédente édition en septembre 2018, le « World Clean Up Day » a réussi, à travers différents « CleanUps », à mobiliser près de 18 millions de citoyens répartis dans 157 pays. Cette année en France, le pari est lancé: mobiliser au moins 3,5 millions de personnes… soit 5 % de la population française ! En Bretagne, des centaines de « CleanUps » sont organisées. Au programme : ramassage et collecte de déchets, stands de sensibilisations et animations festives et eco-responsables. Cliquez ici pour découvrir sur une carte interactive le rassemblement au plus proche de chez vous.

Pour l’occasion, l’association « Caribreizh » organise un événement festif et écologique « L’écho-party » à Lanester. Si vous êtes intéressés, rendez-vous au cimetière des bateaux à Kerhervy pour le nettoyage de la rivière de 10h à 12h. Pensez à apporter vos propres gants ! Puis dès 13h des stands de sensibilisation sur les thématiques du zéro déchet et de la permaculture vous accueillerons. De plus, des ateliers pratiques pour faire soi-même ses produits d’hygiène ou bien réparer son vélo seront ouverts au public. Pour rimer « nettoyer avec convivialité », divers spectacles et concert de musique caribéenne viendront rythmer l’après midi jusqu’à 22h.Transports doux vivement recommandés ! Plus d’information : https://www.facebook.com/Caribreizh

Partout, près de chez vous en Bretagne, en France et dans le monde, des « CleanUps » seront organisées ce samedi 21 septembre. Alors, n’attendez plus pour agir à votre échelle pour rendre le monde plus propre ! Car, comme le dit si bien Pierre Rabhi :

« C’est en initiant les plus petites actions que l’on amorce de grands changements ».




La recette. Le lait d’amande

(Plume Citoyenne) Il est aujourd’hui difficile de trouver des laits végétaux riche en nutriments. En effet, les boissons végétales disponibles dans le commerce contiennent maximum 8 % d’amande et sont assez onéreuses.  Voilà deux bonnes raisons pour le faire soi-même, en plus du côté Zéro Déchet.  Un lait maison vous coûtera environ 2 € (en achetant des amandes Bio en vrac). Je vous invite à tester le lait de Noisettes aussi. C’est mon préféré. 

Laits végétaux en bouteille

La recette du lait d’amande :

Ingrédients
:

150
gr d’amandes crues 1 Litre d’eau

Optionnel
: 1 C à S Sirop d’Agave, Sucre, Datte,

Préparation
:

1
– Émonder les amandes crues Mettre les amandes dans l’eau bouillante
pendant 3 minutes. Les égouter, puis enlever la peau des amandes.

2
– Faire tremper les amandes dans l’eau pendant au moins 8 heures

3
– Égouter les amandes

4
– Les mixer avec 1 litre d’eau et rajouter sucre, sirop ou miel.

5
– Filtrer le lait avec une passoire fine, un étamine, un filtre à
lait, un tissu fin ou encore un sac en tissu pour le vrac.

6
– Personnaliser : chocolat, cacao, fruits, dattes, etc…

Réalisable avec des noisettes, noix de cajou et autres noix.

Laëtitia
CRNKOVIC

Zéro
Déchet Trégor 

www.zerodechet-tregor.com




Au cœur du quartier rennais du Blosne, Le Potager des Cultures cultive des légumes et du lien social

A Rennes, dans le quartier du Blosne, l’association Les Cols Verts travaille à faire découvrir l’agriculture urbaine et l’alimentation durable aux habitants, via la micro-ferme Le Potager des Cultures. Samedi, dans le cadre du festival Alimenterre, une visite et une projection du film  « Sur le Champ » y sont organisées.

Derrière le Centre Culturel du Triangle dans le quartier du Blosne au Sud de Rennes se trouve un lieu qui apporte verdure et biodiversité au cœur d’une zone urbaine : le Potager des Cultures. Ici poussent fenouil, artichaut, mâche, persil et autres légumes et plantes aromatiques, dans de grands bacs en bois. Cette micro-ferme urbaine existe depuis septembre 2019, à l’initiative de l’association Les Cols Verts, de Rennes, antenne locale du collectif national du même nom. « Le Potager des Cultures est également issu du budget participatif de la Ville de Rennes », rappelle Aline, l’une des deux maraîchères salariée de l’association. L’objectif, avec la micro-ferme urbaine, est « d’avoir avant tout un outils d’animation, plus que de production. On retrouve la volonté de produire des légumes sur le projet de maraichage qui est en cours sur un terrain d’1,2 hectares à Chantepie », explique-t-elle. Sans oublier la création de lien entre et avec les habitant.e.s, partie prenante du projet.

Sur le terrain attenant au Triangle, des bénévoles peuvent venir jardiner, et apprendre les techniques de base, le tout sans utilisation de produits phytosanitaires. « On cultive selon une logique permacole », précise Aline. « Dans les bacs, qu’on a été obligés de mettre en place du fait d’une pollution des terres, on utilise par exemple la technique des lasagnes : on dispose une couche de bois mort, de la tonte d’herbe, du compost, du fumier, des feuilles mortes, et une couche de 30 centimètres de terre végétale ». Ce qui est produit ici est donné à 95% à l’épicerie sociale du quartier, et pour les 5% restant, vendu au supermarché Breizhcoop, au restaurant La Grenouille à Grande Bouche, ou encore auprès des habitants quand il y a des surplus. Outre les cultures, le jardin « accueille également des groupes scolaires ou extrascolaires, des centres sociaux… », indique Malo, l’un des animateur du lieu. « Et on organise des ateliers régulièrement, comme par exemple des balades botaniques pour découvrir les plantes aromatiques et médicinales, des cueillettes ». « Le but, c’est d’aider les urbains à comprendre le végétal qui les entoure, et pour cela l’observation est très importante », commente-il.

Ouvert à tous, le Potager des Cultures est aussi le cadre d’événements, comme ce sera le cas ce samedi, dans le cadre du festival Alimenterre, en partenariat avec l’association Xylm. Au programme, une visite du lieu dès 14h, avec des ateliers de jardinage pour les parents et les enfants, et une projection du film « Sur le Champ » à partir de 16h. Un débat suivra et clôturera la journée à partir de 18h. L’entrée est libre.

Plus d’infos : https://www.facebook.com/colsvertsrennes/




L’idée sortie. Rencontre Champ/Contre-Champs au centre d’art GwinZegal à Guingamp

Ce
samedi, le Centre d’Art GwinZegal à Guingamp propose une rencontre
autour de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, dans le cadre de
l’exposition photo de Bruno Serralongue « En Bas et à
Gauche ».

Le
Centre d’Art GwinZegal à Guingamp situé dans l’ancienne prison,
consacre ses activités à la photographie et à ses différentes
facettes : expositions, résidences d’artistes, éditions et
actions vers les publics.

Il organise une rencontre « Champs/Contre Champs », dans le cadre de l’exposition « En bas et à gauche » de Bruno Serralongue. Artiste, militant, philosophe, naturaliste et historien de l’art viendront partager leurs expériences et leurs travaux autour de la Zad de Notre-Dame-Des-Landes.

Au
pogramme :

-Accueil
dès 13h30 au Foyer du Théâtre du Champ au Roy

  • A
    partir de 14h : Pascal Beausse, responsable de la collection
    photographique du Centre National des Arts Plastiques, proposera une
    lecture du travail photographique de Bruno Serralongue réalisé
    à Notre Dame des Landes. Jean-Marie Dréan, membre du
    Collectif des Naturalistes en Lutte, viendra évoquer les actions de
    recensement de la biodiversité sur la Zad menées par le collectif.
  • François
    Piron, critique d’art, enseignant et commissaire de l’exposition
    Contre-vents, racontera un chapitre de l’histoire sociale et
    politique de la Bretagne et de l’Ouest français, en s’intéressant
    aux formes d’actions qui se sont manifestées dans des luttes et
    dans les mouvements contestataires de 1968 à nos jours.

  • A
    16h : Les Scotcheuses, collectif de cinéma artisanal, viendra
    projeter en Super 8 les deux films réalisés et produits sur la
    Zad, « Sème ton western » (25 minutes, 2014), et « No
    Ouestern », (27 minutes, 2015)
  • A partir de 17h30 : Verre de l’amitié et visite de l’exposition de Bruno Serralongue, en compagnie des différents intervenants

Infos pratiques

La
rencontre aura lieu au Théätre Au Champ Au Roy

Entrée
gratuite

Réservation
au 02 96 44 27 78 ou par mail : info@​gwinzegal.​com




La recette. Les cookies zéro déchet

(Plume
Citoyenne) Parce qu’on se retrouve tous à un moment donné avec un
tas de pains secs et qu’on ne sait pas quoi en faire. 

Et
si ce pain rassis vous servait à faire de délicieux cookies ? 

Bien
sûr vous pouvez aussi le passer au four et les transformer en
croûtons pour les soupes d’hiver. 

Mais aujourd’hui, je vous propose une version sucré pour un goûter Zéro Déchet. 

Recette
des COOKIES ZÉRO DÉCHET :

INGRÉDIENTS : 

125
Gr de Farine 

125
Gr de pain Sec mixé et réduit en poudre

2
cuillère à café de Bicarbonate de Soude (qualité alimentaire
impérative)

100
gr de Flocons d’avoine

200
gr de Sucre (j’utilise le Rapadura)

200G
gr de pépites de chocolat

125
gr de Beurre Doux mou

1
oeuf

Préparation : 

Faire
donner le beurre.

Mixer
le pain sec jusqu’à obtention d’une poudre/farine.

L’idéal
est de faire moitié farine, moitié pain sec, mais vous pouvez aussi
mettre 100% de pain sec. 

Autre
possibilité : utiliser l’okara (poudre d’amande après avoir fait
son lait d’amande) pour compléter le pain rassis.

Versez
farine, pain sec, bicarbonate et mélangez. Puis rajoutez les flocons
d’avoine et le sucre. Mélangez. Rajoutez le beurre et l’oeuf et
mélangez. Le meilleur pour la fin, versez les pépites de chocolat.
et mélnagez. Ensuite formez des boules et les écrasez sur la plaque
de cuisson. Les mettre au four 15-20 minutes à 180°C

Et
voilà c’est prêt ! 

Le
saviez-vous ? il existe aujourd’hui du papier sulfurisé compostable
en vente dans les Biocoop. 

Le
pain rassis peut être utilisé de nombreuses manières pour : 


Faire de la chapelure
– Parmesan Végétal (pour les Vegan)

Remplacer la Farine 
– Crumble 
– Croûtons 


Pains perdus

Et vous comment utilisez-vous votre pain dur ? 

Laëtitia CRNKOVIC de Zéro Déchet Trégor 

www.zerodechet-tregor.com




Mamie Mesure. Une épicerie zéro déchet ouvrira ses portes à Douarnenez en fin d’année

En fin d’année, une épicerie vrac et zéro
déchet ouvrira ses portes
dans le centre ville de
Douarnenez. Son nom ? Mamie Mesure. Un
espace qui accueillera à la fois une épicerie vrac zéro déchet,
une droguerie, un espace café mais également des ateliers
éco-responsable.
Pour financer son mobilier pour le
vrac, l’épicerie à récemment lancé une campagne
de
financement
participatif.


En France et en
Bretagne, de nombreuses initiatives émergent un peu plus chaque jour
en faveur d’une consommation plus durable et plus responsable.
Salomé Cadic a décidé de faire sa part en ouvrant une épicerie
pas tout à fait comme les autres. Dans son épicerie, qui ouvrira
ses portes en fin d’année dans le centre ville de Douarnenez près
des Halles, on pourra à la fois venir faire ses courses en vrac,
acheter ses produits d’entretien biologiques, participer des
ateliers eco-responsable et même s’y détendre autour d’un thé
ou d’un café.

La jeune femme a
décidé d’agir à son échelle après avoir pris conscience de
l’urgence de la situation écologique et des ravages de la
surconsommation. Au travers de son épicerie, elle souhaite proposer
au plus grand nombre la possibilité de pouvoir consommer des
produits de qualités en vrac, sans emballage plastique et surtout à
prix abordable. Anciennement secrétaire médicale dans une
clinique, la jeune femme s’est associée à Maud et Amandine, les
fondatrices de Mamie Mesure, une épicerie sans emballage à Vitré
et une droguerie zéro déchet à Rennes. Une reconversion à 360
degrés pour cette jeune femme qui souhaite sensibiliser un maximum
de personnes aux enjeux environnementaux et à la démarche zéro
déchet.

Pour
financer son mobilier pour le vrac, Mamie Mesure a lancé récemment
une campagne de financement participatif
qui
se terminera le 3 novembre. Un
financement

avec des contreparties pour les donateurs, qui se verront proposés une boisson chaude et une gourmandise dans l’épicerie et pour les plus généreux, un kit de voyage zéro déchets ainsi que des réductions à l’épicerie.

Lien de la campagne de financement participatif: https://www.miimosa.com/fr/projects/une-epicerie-vrac-zero-dechet-a-douarnenez